CES GREVES SONT UNE FORME DE CHANTAGE…
Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service, Olivier Boucal, s’est prononcé hier dans une radio Sénégal de la place sur la grève des syndicats de la justice ainsi que celle du Saes.

La grève de 72 heures enclenchée par le Sytjust et l’Unt a fait sortir le ministre de la Fonction publique et de la réforme du service de ses gonds. Olivier Boucal qualifie ces mouvements d’humeur de «chantage» ou «une sorte de pression sur le gouvernement» qui ne passera pas d’autant plus qu’un pacte de stabilité sociale a été signé entre les deux parties, il y a deux mois..
Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service, Olivier Boucal, s’est prononcé hier dans une radio Sénégal de la place sur la grève des syndicats de la justice ainsi que celle du Saes.
Un mot d’ordre de 72 heures que le ministre juge incompréhensible, puisque cette grève intervient deux mois après la signature du pacte de stabilité. Il parle d’une forme de chantage que le gouvernement ne peut pas accepter. «Le 1er mai, un pacte de stabilité a été signé. Tous ces syndicats en grève sont signataires du pacte de stabilité sociale. Actuellement, ils sont en porte-à-faux avec la réglementation et avec leur engagement, car, il était question que nous, partie gouvernementale, nous prenions des engagements ferme. Ce que nous sommes en train de faire. Nous sommes en train d’élaborer actuellement notre plan de mise en œuvre du pacte. D’ailleurs, ils sont partie prenante et la semaine dernière seulement, nous étions à Sally dans un atelier pour élaborer ce plan d’action de mise en œuvre. Et malheureusement, je vois encore des gens retomber dans les mêmes pratiques que nous connaissions qui donne l’allure du «chantage».
Dans tous les cas, nous prenons acte et nous ne manquerons pas, nous, partie gouvernementale, de prendre les dispositions nécessaires pour voir comment arrêter tous ses mouvements d’humeur qui en vérité n’ont pas de sens», a martelé le ministre visiblement très en colère. «Il n’y a pas de raison que des gens décident de partir en grève. Si c’est pour le secteur de la justice, ce qu’ils sont en train de réclamer aujourd'hui est bien inscrit dans le pacte. Nous attendions donc de finir le plan de mise en œuvre pour engager les discussions avec tous les syndicats. Malheureusement, les gens nous emboitent le pas en pensant, peut-être, qu’ils vont faire une pression sur le gouvernement alors que cela ne marchera pas», souligne Olivier Boucal.
En revanche-t-dit-il, le dialogue reste ouvert. « Je pense que c’est au tour d’une table que nous trouverons une solution mais aussi nous n’avons jamais refusé le contact avec les syndicats», dit-il.