DAKAR ET SA BALIEUE, LA TRAITE DES «JAKARTAMANS» ET DES CHARRETIERS
Des taxis jaunes-noirs, cars rapides, minibus Tata, «Ndiaga-Ndiaye» et autres taxis-clandos à l’arrêt, place à un nouveau type de transports pour convoyer les usagers, en plus de Dakar Dem Dikk.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit l’adage. La grève de 48h enclenchée depuis hier, mercredi 1er décembre 2021, par des transporteurs en commun privés, regroupé au sein du Cadre unique des syndicats des transporteurs du Sénégal, n’a pas fait que des malheureux, notamment à Dakar sa banlieue.
Des taxis jaunes-noirs, cars rapides, minibus Tata, «Ndiaga-Ndiaye» et autres taxis-clandos à l’arrêt, place à un nouveau type de transports pour convoyer les usagers, en plus de Dakar Dem Dikk. Loin d’être à Touba, Tivaouane, Thiès, Kaolack, Tamba, Bignona, Ziguinchor, etc. où ces moyens de transports font partie du quotidien des usagers, nous sommes à Dakar.
Alors que certains ont préféré se rendre à leurs lieux de travail à pieds, par la marche, d’autres ont loué les services des «charretiers» ou des «Taf Taf», du nom des motos-taxis Jakarta qui se fraient leurs chemins dans la capitale, à l’image de toutes les régions intérieures du pays, pour rejoindre leurs services. Une autre facette, un visage inhabituel de la capitale sénégalaise et notamment sa banlieue né du mot d’ordre bien suivi des grévistes.
Contrairement aux motos-taxis et le système de co-voiturage expérimenté par des particuliers, avec des tarifs élevés et parfois hors de portée de la bourse de «goorgoorlu», des charrettes ont fait l’affaire de plusieurs personnes. Moyennant le même tarif que les cars rapides, pour se déplacer, les clients doivent débourser 100 à 150 F CFA, selon la destination.