D’ANCIENS FONCTIONNAIRES INTERNATIONAUX TENDENT LA MAIN A AMADOU BA
L’association Sénégalaise des anciens fonctionnaires internationaux (Asafi) a réitéré, mardi, sa volonté de rencontrer le tout nouveau ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, pour lui présenter leur offre et l’informer de leurs

L’association Sénégalaise des anciens fonctionnaires internationaux (Asafi) a réitéré, mardi, sa volonté de rencontrer le tout nouveau ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, pour lui présenter leur offre et l’informer de leurs actions. c’est ce qu’a indiqué, hier, Makan Faye, le président de l’Asafi.
Regroupant des retraités du système des Nations Unies, la structure a été créée le 13 juillet 2006 à Dakar. Mais elle est restée presque en veille jusqu’en mai 2017 et sa rencontre avec l’ancien ministre des affaires étrangères, Mankeur Ndiaye. «il n’y a pas de blocage présentement. mais il y avait un blocage quand l’association était créée en 2006. et depuis qu’on est revenu ensemble et que nous avons repris le flambeau, on se réunit régulièrement et on a aussi adhéré à la fédération internationale», a déclaré m. Faye.
Dans le cadre de la redynamisation de ses activités, l’Asafi, qui a fait face à la presse, ce mardi, a renseigné, à travers son président qu’elle a «mis en place un plan d’assistance avec Mankeur Ndiaye. Malheureusement, après son départ, nous avons essayé d’entrer en contact avec son successeur (NDLR : me Sidiki Kaba), sans succès. Nous espérons avoir une audience avec le tout nouveau ministre des affaires étrangères (amadou Ba) et lui présenter notre offre». «Nous sommes des personnes qui ont travaillé pendant beaucoup d’années au niveau international pour le Sénégal, pour les pays africains aussi et nous comptons mettre notre expertise à disposition de notre pays, a ajouté Makan Faye. Jusqu’à présent, on est sollicité par d’autres institutions au niveau mondial. Nous avons des collègues qui travaillent en tant qu’experts ou bien consultants pour des institutions internationales comme la Banque mondiale, la Bad, l’Union africaine, l’Union européenne… et je pense que cette expertise là, on peut la mettre à la disposition de notre pays». «Nos attentes par rapport au ministre des affaires étrangères, c’est de rencontrer les autorités pour les informer de notre existence et de nos actions», a-t-il asséné, avant que le Secrétaire général, Mansour Sow, indique : «c’est un problème d’engagement. Je pense qu’aujourd’hui, qu’on ait 1000 francs CFA ou 100 francs CFA, nous devons quelque chose à notre pays et nous devons le rendre à ce pays».