DEUX FRERES AGES DE 5 ET 2 ANS RETROUVES EGORGES
Le réveil hier, vendredi 27 septembre, a été douloureux, pénible et insoutenable pour les populations de Touba Darou Rahmane, et plus particulièrement pour la famille Touré

D’autant que les frères Mame Daouda Touré et Serigne Mbacké Touré, âgés respectivement de deux et cinq ans, ont été retrouvés égorgés dans la chambre où ils dormaient avec leurs deux sœurs. La découverte macabre a été faite par le père Serigne Bara Touré à son retour de la mosquée.
C’est la barbarie à l’état extrême ! Une cruauté innommable. La scène d’horreur d’hier, vendredi 27 septembre, restera à jamais gravée dans la mémoire de Serigne Bara Touré qui a retrouvé ses deux enfants égorgés dans leur chambre à coucher. La cinquantaine, ce commerçant polygame domicilié à Darou Rahmane (quartier de Touba), a fait la pire découverte qu’un père de famille puisse faire hier.
A son retour de la mosquée vers six heures du matin, il a remarqué que la porte de la chambre dans laquelle dorment ses quatre enfants (deux filles et deux garçons) est entrouverte. Pour vérifier ce qui se passe, il s’introduit dans la pièce et découvre l’horreur : ses deux fils Mame Daouda Touré et Serigne Mbacké Touré baignent dans une mare de sang et ont la gorge tranchée. Bien que pris de panique, Serigne Bara Touré qui a constate que ses deux filles qui dormaient tranquillement à côté, étaient saines et sauves, éloigne celles-ci dans une autre chambre, et s’en va réveiller ses deux épouses et le reste de la famille.
A la vue des corps sans vie de leurs deux enfants, les deux épouses de Serigne Bara Touré poussent des cris d’horreur, alertant ainsi le voisinage. Informés, les éléments de la sous-compagnie des sapeurs-pompiers n’ont pu que constater les dégâts. Les éléments du commissariat urbain de Dianatou, saisis, se sont transportés sur les lieux pour procéder aux premiers constats et mettre en place un dispositif afin de protéger la scène du crime. Un peu plus tard dans la matinée, de nombreuses autorités religieuses, politiques et administratives de la capitale du mouridisme sont venues s’enquérir de la situation.
Même si jusque-là aucun début d’indice n’a été évoqué par les enquêteurs, beaucoup de voix parlent de sacrifices humains là où certains pensent à un psychopathe. En attendant les résultats de l’enquête, cette cruelle affaire rappelle le meurtre du jeune Fallou, garçon de sept ans, retrouvé lui aussi égorgé près d’un bâtiment en construction. C’était en février 2018.