«FAIRE COMPRENDRE AUX POPULATIONS LEURS DEVOIRS ET DROITS DANS LE PROCESSUS D’INTEGRATION»
Aller vers les populations pour leur faire comprendre leurs devoirs et droits dans le processus d’intégration, les nouveaux défis de l’UEMOA selon Aïcha Sidoukou représentante résidente de l’Uemoa au Sénégal.

Aller vers les populations pour leur faire comprendre leurs devoirs et droits dans le processus d’intégration, les nouveaux défis de l’UEMOA selon Aïcha Sidoukou représentante résidente de l’Uemoa au Sénégal.
Aller vers les populations pour leur expliquer le processus d’intégration pour que chacun sache ses droits et devoirs dans l’espace communautaire, sont les nouveaux défis que se fixe l’Union économique et monétaire ouest africain l’UEMOA.
L’information a été donnée, ce week-end à Ziguinchor, par Aïcha Sidoukou, représentante résident de la (UEMOA) au Sénégal. C’était à l’occasion d’une cérémonie marquant le 25e anniversaire de la création de cette institution, organisée par son institution en partenariat avec la chambre de commerce de Ziguinchor. A son avis, le choix fait d’organiser cette manifestation à Ziguinchor, au sud du Sénégal, n’est pas fortuit car cette ville est une zone de brassage économique, culturel et humain. Et leur porte d’entrée a été la chambre de commerce de Ziguinchor pour communiquer avec les acteurs économiques sur les acquis de l’intégration, renseigne-t-elle avant de noter que l’UEMOA, malgré, certaines avancées enregistrées, connait encore beaucoup d’obstacles qui empêchent l’intégration de s’accélérer. Il s’agit, entre autres, des temps d’attente au niveau des frontières, les tracasseries sur les corridors, les coups de facteurs de production élevés et le manque d’informations des populations. Et aujourd’hui, l’institution s’est fixée comme objectif de corriger cela en allant vers les populations pour leur permettre de comprendre les acquis de l’Union et donc savoir leurs droits et leurs devoirs, en un mot de leur donner la bonne information pour essayer de lever ces contraintes, a-t-elle assuré. Elle note également que des actions concrètes sont régulièrement, menées au niveau des chefs d’Etat des différents pays membres, des transporteurs, des opérateurs économiques parce que ces obstacles sont essentiellement dus au manque d’information surtout au niveau des corridors.
A ce sujet, elle révèle qu’il y a un projet décidé au niveau des plus hautes autorités de l’UEMOA, pour sensibiliser les forces de l’ordre, considérées comme l’obstacle majeur pour une véritable intégration économique au sein des pays de l’Union, sur leur devoir dans le cadre de l’intégration, c’est-à-dire qu’est-ce qu’elles doivent faire pour faciliter le processus d’intégration et surtout comment accompagner les opérateurs économiques.
Interpellé sur l’Eco, la future monnaie que la CEDEAO envisage de lancer en Afrique de l’ouest, elle affirme que les discussions sont en cours, mais elles se mènent au niveau de la BCEAO qui est une institution spécialisée qui est autonome de l’Union et au niveau des autorités des Etat membres. A signaler que l’UEMOA regroupe 8 pays de l’Afrique de l’ouest ayant en partage le franc Cfa qui est arrimé à l’euro. Ces pays sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée-Bissau, le Togo et le Niger. Ces 8 pays constituent un vaste marché de 120 millions de consommateurs.
Jean DiATTA
Correspondant permanent à Ziguinchor