Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
27 juillet 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
Societe
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP

LA COMMISSION PAS ENCORE A…FONDS

Indemnisation des victimes des longues détentions ayant obtenu un non-lieu

Dieynaba KANE  |   Publication 12/04/2019

Le combat contre les longues détentions et pour l’indemnisation des victimes de ces pratiques acquittées ou blanchies n’est pas encore gagné par les organisations de défense des droits de l’Homme. Malgré la volonté affichée par les autorités, le mécanisme mis en place pour les indemnisations n’est pas encore fonctionnel. S’agissant des longues détentions, la mise en place des chambres criminelles n’a pas suffi. Il faudra d’autres réformes pour y mettre fin.

La libération simultanée mercredi du jeune Saër Kébé et de l’imam Boubacar Dianko par le juge de la Chambre criminelle a relancé le débat sur les longues détentions et sur l’indemnisation des victimes de telles pratiques blanchies ou acquittées. Jugé pour apologie du terrorisme, Saër Kébé, arrêté il y a 4 ans, a été condamné à 3 mois assortis de sursis pour juste menaces. Imam Dianko a été complètement absous par la justice après 6 ans de prison. Avant lui, d’autres comme l’imam Alioune Ndao et certains de ces co-accusés avaient connu le même sort. Ces derniers poursuivis pour terrorisme ont été acquittés après 5 ans de détention préventive. Tout récemment, au mois de février dernier, l’étudiant Ousseynou Diop, poursuivi également pour apologie du terrorisme, avait bénéficié d’une liberté provisoire après 4 ans de détention avant d’être finalement condamné lui aussi à 3 mois assortis de sursis. Tous ces exemples montrent la pertinence du débat posé sur la question des longues détentions préventives qui sont considérées par certains comme une violation des droits de l’Homme.

Interpellé sur cette question, Me Moussa Sarr, avocat de Saer Kébé, soutient qu’il faut des mesures en amont et en aval pour mettre fin à cette situation. Malgré l’existence d’un mécanisme de réparation institué au niveau de la Cour suprême pour indemniser les victimes de ces abus, Me Sarr informe qu’il n’est toujours pas fonctionnel. D’après lui, l’Etat n’a pas encore mis en place les conditions pour son fonctionnement. Pourtant la «loi organique n° 2017-09 du 17 janvier 2017 abrogeant et remplaçant la organique n° 2008- 35 du 08 août 2008 sur la Cour suprême » qui a été promulguée doit régler cette question. Dans l’exposé des motifs de ladite loi, il est rappelé que «plus de sept années après la création de la Cour suprême née du regroupement du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation, l’application au quotidien de la loi organique n° 2008-35 du 08 août 2008 a révélé des difficultés et des insuffisances qui justifient sa refonte». La même loi précise que «les orientations définies s’articulent, pour l’essentiel, autour des objectifs de maîtrise des délais de traitement des affaires, de simplification des procédures et d’utilisation plus rationnelle des ressources humaines». Le texte renseigne que «des innovations significatives ont été introduites dans les règles d’organisation et de fonctionnement». Notam - ment, le dispositif nécessaire «mis en place pour permettre le fonctionnement de la Com - mission juridictionnelle chargée de statuer sur les demandes d’indemnité présentées par les personnes ayant fait l’objet d’une décision de détention provisoire et qui ont bénéficié d’une décision définitive de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement». Deux ans presque après la promulgation de cette loi, les choses n’ont pas bougé. C’est du moins ce qu’a fait savoir Me Moussa Sarr qui demande à l’Etat de traduire cette volonté en actes.

Outre le fonctionnement de cette commission, l’avocat soutient qu’il faut d’autres réformes dans le code de procédure pénale. Pour Me Moussa Sarr, il faut limiter «les pouvoirs exorbitants du procureur» et instituer un juge des libertés et de la détention. D’après la robe noire, ce dernier qui sera indépendant va apprécier le bien-fondé de la poursuite pour éviter les longues détentions. De même, il estime qu’il faut limiter la période de détention préventive à un an. Dans ses explications, Me Moussa Sarr souligne qu’il s’agira de donner un délai d’un an au juge d’instruction pour boucler son dossier. Cela, estime-t-il, permettra d’éviter les longues détentions et de consolider les droits de l’Homme.

L’ex-ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, avait manifesté la volonté d’aller vers ces réformes. Maintenant la tâche revient à son successeur Me Malick Sall, qui a la responsabilité de traduire cette volonté en actes pour mettre fin à ces longues détentions provisoires et aussi rendre fonctionnelle la commission d’indemnisation.

Articles les plus lus

capture_decran_2025-07-21_a_17.35.34.png
OUSMANE DIAGNE, SEUL CONTRE TOUS
Malgré une pression terrible venant de toutes parts et particulièrement de son camp, le ministre de ...

img_8060.jpg
SONKO, LE CRI DE DÉTRESSE DE GOLIATH
Le Premier ministre Ousmane Sonko a lancé une phrase lourde de sens : « Qu’on me laisse gouverner ...

photo-2025-07-20-18-14-04.jpg
AKERE MUNA ET SES ALLIÉS EN CAMPAGNE À WASHINGON
(SenePlus) - À trois mois de l’élection présidentielle camerounaise du 25 octobre, l’ancien avocat ...

macron.png
RELATIONS SÉNÉGAL/ FRANCE, LA RUPTURE EN MARCHE
L'ex première dame de Côte d'Ivoire, Madame Simone Gbagbo avait révélé que c'est la France qui validait ...

capture_decran_2021-01-12_a_17.18.38_2.png
BÂTIR UN PONT ENTRE LE PEUPLE AFRICAIN ET LES PEUPLES D'ASCENDANCE AFRICAINE
« Le peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans ...

Vos articles préférés de la semaine

shoo-tas-rv1-32-scaled.jpg
DIOMAYE MOOY SONKO OU LES DEUX FACES D’UNE MÉDAILLE
Le président Faye a parlé. Après les propos outrageants de son Premier ministre, la nation attendait ...

capture_decran_2025-07-11_a_16.43.24.png
ON NE JOUE PAS AVEC LE SACRÉ
Il y a des décisions intimes que chacun traverse dans le secret de son âme. Des silences, des luttes ...

capture_decran_2025-07-14_a_00.42.06.png
DIOMAYE - SONKO ET LES ENJEUX D’UN CONFLIT DE LÉGITIMITÉ
Les divergences au sein du couple Diomaye - Sonko ne seraient pas une répétition de l’histoire politique ...

greffage_.jpg
GREFFAGES, PERRUQUES ET PARANOÏA ADMINISTRATIVE
Il est des jours où l’on se demande si certains directeurs généraux ne confondent pas leur bureau ...

cthiakane_.jpg
CE QUE L’AFFAIRE DU GRAND THÉÂTRE NOUS APPREND
Le 15 juillet 2025, la direction générale du Grand Théâtre national du Sénégal a publié un communiqué ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous