LE SUDES/ESR EXIGE LA REOUVERTURE IMMEDIATE DU CENTRE
Bientôt trois mois que les personnels de l’Ucad ne bénéficient plus d’une prise en charge sanitaire de leur institut de prévoyance médico-social, selon Oumar Dia Sg du Sudes/Esr

Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes/ Enseignement supérieur et recherche) a organisé hier, mardi 23 juillet, une conférence de presse pour exiger la réouverture de l’Institut de prévoyance médico-social des personnels (IPMS) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les enseignants n’écartent pas de passer à la vitesse supérieure si rien n’est fait.
Bientôt trois mois que les personnels de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ne bénéficient plus d’une prise en charge sanitaire de leur institut de prévoyance médico-social, si l’on en croit Oumar Dia, secrétaire général du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/ Enseignement supérieur et recherche. « Depuis le mois de mai, il a été constaté une fermeture des activités de l’Institut de prévoyance médicosocial des personnels et la situation émane d’un projet de travaux d’extension pour stocker du matériel acquis ».
D’après lui, suite à leur rencontre avec le recteur de l’Ucad, il a été constaté que le blocage est dû à un malentendu entre le secrétaire général de l’Ucad et le directeur de l’institut Abdoul Kane». Selon le syndicaliste, derrière ce blocage qu’il qualifie de « criminel » se cache « une mafia interne à l’Université cheikh Anta Diop de Dakar dont l’objectif est la disparition pure et simple de cet important centre polyclinique ».
Et le secrétaire général du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche de rappeler que le démarrage, en 2015, de l’Institut avait suscité d’immenses espoirs au sein de la communauté universitaire et de leurs familles qui avaient été exposées pendant des décennies à une grave insécurité parce que ne pouvant bénéficier d’aucune prise de charge adéquate de la part de l’Université Cheikh Anta Diop. « Vulnérables, chassés des hôpitaux publics et privés, les personnels de l’Ucad et leurs familles n’ont pu bénéficier d’une couverture maladie convenable qu’avec la polyclinique de l’Institut de prévoyance médico-social de l’Université», précise à ce titre le SG du Sudes.
Pour autant, Oumar Dia et ses camarades exigent la réouverture immédiate du centre, son autonomie de gestion et la fin des intimidations vis-à-vis des personnels de l’Imps et de son directeur. Pour finir, Oumar Dia de signaler en cas de non-satisfaction de ces doléances minimales, « le syndicat se réserve le droit de bloquer les activités pédagogiques et scientifiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar».