Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
29 juillet 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
Societe
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP

L’INCROYABLE INCURIE DE NOS SERVICES DE RENSEIGNEMENTS ET DE SECURITE !

Les événements qui se sont produits le mercredi 27 novembre à Louga et le vendredi 28 à Dakar doivent amener le gouvernement à revoir l’opérationnalité sur le terrain de ses services de renseignements et de sécurité.

Mbargou Diop, correspondant permanent à Louga  |   Publication 03/12/2019

Les événements qui se sont produits le mercredi 27 novembre à Louga et le vendredi 28 à Dakar doivent amener le gouvernement à revoir l’opérationnalité sur le terrain de ses services de renseignements et de sécurité. En effet, ces deux cas ont été l’occasion pour certaines personnes averties, de rappeler qu’au Sénégal nos frontières sont poreuses ‘’ parce que n’importe qui venant de n’importe où il veut peut entrer dans le territoire national, en sortir et même le traverser souvent sans être appréhendé encore moins inquiété.

Malgré la ceinture de contrôle sécuritaire nationale qui vient d’être renforcée au niveau des localités frontalières par l’implantation de légions, de compagnies, d’escadrons de surveillance, de brigades et de bureaux et postes de gendarmerie ainsi que des postes frontaliers de police, le dispositif sécuritaire national présente des failles extrêmement préoccupantes. Surtout au moment où le péril djihadiste est à nos portes ! S’il n’est pas déjà infiltré à l’intérieur de nos frontières…

Le procès du maitre coranique Cheikhouna Guèye dit Khadim et ses acolytes tenu le 27 novembre dernier au tribunal de grande instance de Louga sous une forte tension est illustratif de ce manque de réactivité de nos forces. Les services de renseignement ont « péché » pour ne pas dire failli à leur mission d’alerte en n’avertissant pas qui de droit en vue de faire prendre les dispositions préventives de sécurité nécessaires pour parer à toute éventualité. Au départ, des talibés enchainés par leur maitre coranique à Ndiagne avec l’aval de leurs parents. Ces dernier et le maître coranique ont été arrêtés par la gendarmerie de Coki pour enquête préliminaire, puis déférés au parquet de Louga.

Cette arrestation avait suscité beaucoup de réactions, une vaste polémique, des pressions, des déclarations souvent incendiaires d’indignation, des appels à la mobilisation de souteneurs des personnes interpellées tant à l’enquête à la brigade de gendarmerie de Coki qu’au tribunal de Louga lors de leur déferrement. Autant de choses qui auraient dû amener les services de renseignements de Louga, voire les forces de sécurité en général, de prévoir un procès sous haute tension. Des dispositions auraient donc dû être prises afin de prévenir et d’empêcher tout débordement qui pourrait survenir. Pour ce faire, un important dispositif sécuritaire dissuasif devait être mis en place, ce qui aurait permis d’éviter ce qui s’est passé, ce mercredi, au tribunal de Louga.

 Malheureusement, tel n’a pas été le cas, et que donc ce qui devait arriver est arriva-é avec le saccage du palais de justice de la capitale du Ndiambour. Or, ce qui s’est passé le jour du procès était bien prévisible, la couleur ayant été annoncée à travers diverses menaces tant voilées, déguisées qu’ouvertes. Le saccage du tribunal de Louga Hélas, les dispositions idoines n’ont pas été prises pour sécuriser le tribunal car, le jour du procès, c’est une camionnette L200 contenant une douzaine de policiers que l’on a vu patrouiller, circuler, se frayer souvent le passage au milieu de la foule, faire des va-et-vient sur l’avenue qui mène vers la gouvernance. D’ou la grande surprise des forces de sécurité, en très faible effectif, qui ont été prises de court et au dépourvu. C’est ainsi que, dès que les juges ont annoncé que le délibéré aurait lieu le 4 décembre sur fond de refus d’accorder la liberté provisoire aux prévenus dans les liens de la prévention, la barrière de protection des policiers dressée devant les portes a été attaquée par une foule en furie qui a brutalisé les quelques policiers présents dont des ASP.

Ainsi, la devanture du hall du tribunal a été mise à sac, tout a été saccagé, vitres brisées, portes en aluminium défoncées, bancs renversés, en somme rien n’a été épargné par les manifestants qui ont exigé la libération immédiate des prévenus. Ce n’est qu’à la suite de cette attaque, on ne peut brutale et surprenante, qu’un renfort de forces de sécurité, dont des gendarmes, a été sollicité. Mais ce n’était que pour constater les dégâts.

La prouesse de Guy Marius et Cie Pour le cas de Dakar, comment peut-on imaginer que Guy Marius Sagna et ses quelques compagnons comme Babacar Diop, entre autres, puissent menacer d’aller au palais et arrivent à le faire comme promis. Ce ni vu ni entendu jusqu’aux grilles du palais, sans en être empêchés ni inquiétés par les forces de sécurité notamment les policiers en civil qui pullulent aux environs du palais présidentiel. Les marcheurs ayant déjoué leurs plans et bravé l’interdiction préfectorale pour atteindre leur objectif, c’est-à-dire les grilles du palais présidentiel, ont assurément gagné leur pari même s’ils ont été arrêtés par la suite.

Ainsi ils se sont donnés rendez-vous devant le portail du palais en ordre dispersé empruntant différentes avenues jusqu’à se retrouver devant le palais au nez et à la barbe des forces de sécurité. Il a fallu que Guy Marius Sagna soit maitrisé, conduit et gardé manu militari par les gendarmes du palais dont un béret rouge pour que les policiers arrivent pour l’embarquer en direction du commissariat central où l’ont rejoint ses camarades arrêtés par la suite. Là aussi, les failles des forces de sécurité, notamment des services de renseignements, étaient béantes. Dans ces conditions, il est permis de se demander si réellement le Sénégal est en sécurité face au terrorisme qui le menace de tous bords.

En effet, si un simple Guy Marius Sagna peut se déguiser et se faufiler à travers les avenues de Dakar jusqu’à atteindre le palais sans aucun soupçon ni intervention des forces de sécurité, alors que ferait-on avec un terroriste qui tenterait d’en faire autant ? En tout cas, les deux cas de Louga et de Dakar méritent une réflexion approfondie devant aboutir à une prise de nouvelles dispositions et mesures sécuritaires par l’Etat afin de renforcer la sécurité au Sénégal, il va de l’intérêt de tous. Car le chef de l’Etat aura beau dépenser des milliards de francs pour acheter des radars hypersophistiqués et aussi des fusils d’assaut ultramodernes, sans compter les vedettes à la pointe du progrès commandés en France, tout cela ne saurait nous défendre quand les forces de défense et de sécurité font preuve d’un laxisme incroyable, pour ne pas dire si elles passent leur temps à dormir ou à surveiller l’opposition !

Articles les plus lus

capture_decran_2025-07-21_a_17.35.34.png
OUSMANE DIAGNE, SEUL CONTRE TOUS
Malgré une pression terrible venant de toutes parts et particulièrement de son camp, le ministre de ...

img_8060.jpg
SONKO, LE CRI DE DÉTRESSE DE GOLIATH
Le Premier ministre Ousmane Sonko a lancé une phrase lourde de sens : « Qu’on me laisse gouverner ...

photo-2025-07-20-18-14-04.jpg
AKERE MUNA ET SES ALLIÉS EN CAMPAGNE À WASHINGON
(SenePlus) - À trois mois de l’élection présidentielle camerounaise du 25 octobre, l’ancien avocat ...

macron.png
RELATIONS SÉNÉGAL/ FRANCE, LA RUPTURE EN MARCHE
L'ex première dame de Côte d'Ivoire, Madame Simone Gbagbo avait révélé que c'est la France qui validait ...

capture_decran_2021-01-12_a_17.18.38_2.png
BÂTIR UN PONT ENTRE LE PEUPLE AFRICAIN ET LES PEUPLES D'ASCENDANCE AFRICAINE
« Le peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans ...

Vos articles préférés de la semaine

shoo-tas-rv1-32-scaled.jpg
DIOMAYE MOOY SONKO OU LES DEUX FACES D’UNE MÉDAILLE
Le président Faye a parlé. Après les propos outrageants de son Premier ministre, la nation attendait ...

capture_decran_2025-07-11_a_16.43.24.png
ON NE JOUE PAS AVEC LE SACRÉ
Il y a des décisions intimes que chacun traverse dans le secret de son âme. Des silences, des luttes ...

capture_decran_2025-07-14_a_00.42.06.png
DIOMAYE - SONKO ET LES ENJEUX D’UN CONFLIT DE LÉGITIMITÉ
Les divergences au sein du couple Diomaye - Sonko ne seraient pas une répétition de l’histoire politique ...

greffage_.jpg
GREFFAGES, PERRUQUES ET PARANOÏA ADMINISTRATIVE
Il est des jours où l’on se demande si certains directeurs généraux ne confondent pas leur bureau ...

cthiakane_.jpg
CE QUE L’AFFAIRE DU GRAND THÉÂTRE NOUS APPREND
Le 15 juillet 2025, la direction générale du Grand Théâtre national du Sénégal a publié un communiqué ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous