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MOTO-TAXIS A DAKAR, UNE ACTIVITE A ENCADRER ET PROTEGER

Les motos-taxis sont devenus un gagne-pain pour de nombreux jeunes de la capitale sénégalaise qui, en cette journée dédiée à la moto, estiment que leur activité mérite d’être encadrée

Publication 21/06/2023

Dakar, 21 juin (APS) – Les motos-taxis sont devenus un gagne-pain pour de nombreux jeunes de la capitale sénégalaise qui, en cette journée dédiée à la moto, estiment que leur activité mérite d’être encadrée et protégée.

Au rond-point Poste de la Médina, un des points de convergence des cyclomoteurs communément appelés « thiak-thiak », Omar Faye et son ami discutent de la situation du pays à l’approche de la Tabaski, la plus grande fête musulmane qui, cette année, sera célébrée au Sénégal le 29 juin. Tous les deux ignorent l’existence de la Journée mondiale de la moto célébrée le 21 juin de chaque année.

 »Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la moto, le saviez-vous ? ». Cette question du reporter de l’APS laisse pantois Omar Faye.  »C’est vous qui me l’apprenez ! », répond-il, l’air surpris.

Assis sur sa moto, un casque vissé sur la tête, Faye, qui est originaire du département de Mbour, s’est lancé dans le business des motos-taxis depuis plus de six mois.

Tous les jours, il enfourche sa moto-Jakarta et sillonne les artères de la capitale sénégalaise pour transporter des passagers.  En cette journée dédiée à la moto, il se dit très fier de son activité qui lui permet d’entretenir sa famille.

« Franchement, nous travaillons bien. Le secteur est loin d’être facile, comme tout travail d’ailleurs, mais l’essentiel, c’est qu’on s’en sort », dit-il.

Marié et père de trois enfants, Omar entretient le mystère autour de son chiffre d’affaires. « À vrai dire, je ne peux pas vous dire ce que je gagne par jour ou par mois. Mais, ce qui est important de savoir, c’est que je gagne bien ma vie grâce à la moto », lance-t-il après avoir esquissé le large sourire d’un homme comblé.

Au rond-point la Poste de la Médina, comme au niveau des autres artères de la capitale sénégalaise, la circulation est le plus clair du temps très dense. Motos et véhicules se disputent la chaussée.

À l’approche de la fête de Tabaski, période faste pour les motos-taxis, Diégane semble s’être préparé pour profiter au maximum des opportunités qui s’offrent avec les nombreux déplacements des Dakarois pour préparer cette fête. Assis sur sa moto, il déguste un morceau de pain arrosé à une sauce de haricot.

Il confie que l’acquisition d’une moto lui a permis de sortir du chômage. « Cette moto, c’est tout pour moi. Grâce elle, je peux rentrer avec 20 000 F, 25 000 F par jour, parfois même 30 000 F », avoue-t-il.

Problème de sécurité 

Se déplacer à moto est devenu comme un réflexe pour Fatou Samb. Rencontrée au rond-point de la RTS, Fatou va à la rencontre d’un jeune conducteur de moto-taxi. Ce dernier est visiblement pressé d’engager le marchandage de la course avec elle, de peur sans doute de la voir lui filer entre les doigts.

« Vous partez où ? », s’empresse-t-il de lui demander.  »En ville », répond-elle tout de go. « C’est 2500 », propose le conducteur. Sans doute pressée, la cliente qui visiblement n’est pas d’humeur pour les marchandages interminables, propose 2000. Une stratégie payante, l’homme ayant accepté de faire le trajet à ce prix-là.

« C’est rapide. Avec les embouteillages à Dakar, je ne prends que la moto », dit la jeune dame avant de perdre place dernière le jeune homme.

Mais la forte présence des « thiak-thiak » dans les artères de Dakar ne fait pas que des heureux. Et pour cause : ils concurrencent fortement les taxis. Aussi n’est-il pas étonnant que les rapports soient tendus entre conducteurs de motos et de taxis. « Entre nous, ce n’est pas trop facile, mais c’est normal, car la moto représente une véritable concurrence pour eux. À notre niveau aussi, nous devons faire des efforts et comprendre que nous ne sommes pas seuls sur la route », explique Diégane.

« Nous sommes tous des frères. Ils sont des pères de famille comme nous le sommes également. Donc, chacun à son niveau essaie de gagner sa vie. Ils ont leurs voitures, nous avons nos motos, que chacun respecte son travail », renchérit un jeune sous couvert de l’anonymat.

Les conducteurs de motos se félicitent de l’allégement du contrôle de la police. Selon Omar Faye, cet assouplissement permet aux conducteurs « thiak-thiak » d’accroître leurs revenus « Ils nous contrôlent de moins en moins. Même si le contrôle est là, ça va, nous parvenons à travailler et gagner dignement notre vie », se réjouit-il.

Circuler en deux-roues dans la capitale sénégalise et dans les autres régions du Sénégal pose cependant un sérieux problème de sécurité, certains usagers ne respectant pas le Code de la route.

D’après des statistiques fournies par le chef de la Division prévention, prévision, planification des catastrophes naturelles, de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, en 2020, plus de 100 personnes sont mortes du fait des accidents de la circulation avec cyclomoteur.

 »Nous avons conscience qu’il y a beaucoup de risques dans notre travail, mais on essaie de faire avec parce que nous n’avons que comme gagne-pain. Donc, nous n’avons pas le choix. Mais, nous faisons chaque jour le maximum d’efforts pour notre sécurité ainsi que pour celle de nos clients. Nous voulons que notre secteur soit protégé et encadré pour nous permettre de travailler dans de bonnes conditions », plaide Diégane.Dakar, 21 juin (APS) – Les motos-taxis sont devenus un gagne-pain pour de nombreux jeunes de la capitale sénégalaise qui, en cette journée dédiée à la moto, estiment que leur activité mérite d’être encadrée et protégée.

Au rond-point Poste de la Médina, un des points de convergence des cyclomoteurs communément appelés « thiak-thiak », Omar Faye et son ami discutent de la situation du pays à l’approche de la Tabaski, la plus grande fête musulmane qui, cette année, sera célébrée au Sénégal le 29 juin. Tous les deux ignorent l’existence de la Journée mondiale de la moto célébrée le 21 juin de chaque année.

 »Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la moto, le saviez-vous ? ». Cette question du reporter de l’APS laisse pantois Omar Faye.  »C’est vous qui me l’apprenez ! », répond-il, l’air surpris.

Assis sur sa moto, un casque vissé sur la tête, Faye, qui est originaire du département de Mbour, s’est lancé dans le business des motos-taxis depuis plus de six mois.

Tous les jours, il enfourche sa moto-Jakarta et sillonne les artères de la capitale sénégalaise pour transporter des passagers.  En cette journée dédiée à la moto, il se dit très fier de son activité qui lui permet d’entretenir sa famille.

« Franchement, nous travaillons bien. Le secteur est loin d’être facile, comme tout travail d’ailleurs, mais l’essentiel, c’est qu’on s’en sort », dit-il.

Marié et père de trois enfants, Omar entretient le mystère autour de son chiffre d’affaires. « À vrai dire, je ne peux pas vous dire ce que je gagne par jour ou par mois. Mais, ce qui est important de savoir, c’est que je gagne bien ma vie grâce à la moto », lance-t-il après avoir esquissé le large sourire d’un homme comblé.

Au rond-point la Poste de la Médina, comme au niveau des autres artères de la capitale sénégalaise, la circulation est le plus clair du temps très dense. Motos et véhicules se disputent la chaussée.

À l’approche de la fête de Tabaski, période faste pour les motos-taxis, Diégane semble s’être préparé pour profiter au maximum des opportunités qui s’offrent avec les nombreux déplacements des Dakarois pour préparer cette fête. Assis sur sa moto, il déguste un morceau de pain arrosé à une sauce de haricot.

Il confie que l’acquisition d’une moto lui a permis de sortir du chômage. « Cette moto, c’est tout pour moi. Grâce elle, je peux rentrer avec 20 000 F, 25 000 F par jour, parfois même 30 000 F », avoue-t-il.

Problème de sécurité 

Se déplacer à moto est devenu comme un réflexe pour Fatou Samb. Rencontrée au rond-point de la RTS, Fatou va à la rencontre d’un jeune conducteur de moto-taxi. Ce dernier est visiblement pressé d’engager le marchandage de la course avec elle, de peur sans doute de la voir lui filer entre les doigts.

« Vous partez où ? », s’empresse-t-il de lui demander.  »En ville », répond-elle tout de go. « C’est 2500 », propose le conducteur. Sans doute pressée, la cliente qui visiblement n’est pas d’humeur pour les marchandages interminables, propose 2000. Une stratégie payante, l’homme ayant accepté de faire le trajet à ce prix-là.

« C’est rapide. Avec les embouteillages à Dakar, je ne prends que la moto », dit la jeune dame avant de perdre place dernière le jeune homme.

Mais la forte présence des « thiak-thiak » dans les artères de Dakar ne fait pas que des heureux. Et pour cause : ils concurrencent fortement les taxis. Aussi n’est-il pas étonnant que les rapports soient tendus entre conducteurs de motos et de taxis. « Entre nous, ce n’est pas trop facile, mais c’est normal, car la moto représente une véritable concurrence pour eux. À notre niveau aussi, nous devons faire des efforts et comprendre que nous ne sommes pas seuls sur la route », explique Diégane.

« Nous sommes tous des frères. Ils sont des pères de famille comme nous le sommes également. Donc, chacun à son niveau essaie de gagner sa vie. Ils ont leurs voitures, nous avons nos motos, que chacun respecte son travail », renchérit un jeune sous couvert de l’anonymat.

Les conducteurs de motos se félicitent de l’allégement du contrôle de la police. Selon Omar Faye, cet assouplissement permet aux conducteurs « thiak-thiak » d’accroître leurs revenus « Ils nous contrôlent de moins en moins. Même si le contrôle est là, ça va, nous parvenons à travailler et gagner dignement notre vie », se réjouit-il.

Circuler en deux-roues dans la capitale sénégalise et dans les autres régions du Sénégal pose cependant un sérieux problème de sécurité, certains usagers ne respectant pas le Code de la route.

D’après des statistiques fournies par le chef de la Division prévention, prévision, planification des catastrophes naturelles, de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, en 2020, plus de 100 personnes sont mortes du fait des accidents de la circulation avec cyclomoteur.

 »Nous avons conscience qu’il y a beaucoup de risques dans notre travail, mais on essaie de faire avec parce que nous n’avons que comme gagne-pain. Donc, nous n’avons pas le choix. Mais, nous faisons chaque jour le maximum d’efforts pour notre sécurité ainsi que pour celle de nos clients. Nous voulons que notre secteur soit protégé et encadré pour nous permettre de travailler dans de bonnes conditions », plaide Diégane.

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