«ON NE VA PAS LAISSER CES ROUTES DEGRADEES PAR UNE PRESSION INDUE DES TRANSPORTEURS»
Me Oumar YOUM a aussi tenu à avertir d’ores et déjà les transporteurs sur la conduite à tenir sur ce joyau ô combien important dans l’intégration sous régionale du Sénégal.

Les travaux du pont à péage de Foundiougne avancent à grands pas. Le ministre Oumar Youm qui y a effectué une visite ce jeudi a annoncé la réception prochaine du joyau dont le taux d’exécution est à 50%. Le ministre du transport a aussi tenu à avertir d’ores et déjà les transporteurs sur la conduite à tenir sur ce joyau ô combien important dans l’intégration sous régionale du Sénégal.
Le calvaire des populations et usagers qui passaient par Foundiougne ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir. En effet, il n’y aura plus de longues attentes pour rejoindre Foundiougne. Les travaux du pont avance et le joyau sera réceptionné par les autorités. « Grâce à un travail sérieux effectué avec beaucoup d’intelligence et d’harmonisation, il sera réceptionné en Mars 2021 », a annoncé Oumar Youm. D’après lui non seulement le pont va améliorer la circulation des personnes et de leurs biens, mais aussi il va impacter positivement sur l’intégration du Sénégal dans la sous région. « D’ici Mars 2021, nous aurons un pont à l’usage des Foundiougnois qui va remplacer le bac qui est vétuste et qui cause beaucoup de soucis aux populations en termes de confort et de lenteur », s’est réjoui le ministre du Transport. « Le pont va à coup sûr améliorer la mobilité dans cette partie du Sénégal et de la sous la région » , a-t-il martelé.
Le maire de Thiadiaye ajoute dans le même sillage que l’entreprise essaie de trouver des solutions durables aux problèmes qui peuvent impacter sur l’avancée du chantier qui est à 50% d’exécution. D’un coût quarante et un milliards six cents millions de F CFA, le pont devra toutefois être soumis à un usage qui le préserve. « En un mandat, plus de 1800 km de route ont été réalisées soit l’équivalent de plus deux milliards de francs cfa », rappelle Me Youm qui tient tout de même à aviser les usagers de ce joyau.«On ne va pas laisser ces routes être dégradées par une pression indue des transporteurs qu’on appelle l’extrême surcharge», a fermement soutenu Me Oumar Youm à la fin de la visite qu’il effectuait hier dans le département de Fatick. «Les textes sont là pour éviter que l’extrême usage dégrade de façon prématurée nos infrastructures routières. Le patrimoine routier du Sénégal est à protéger », soutient le ministre des Transports.