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OUSTAZ ALIOUNE SALL SE CONFIE

Plutôt discret ces derniers temps, Oustaz Alioune Sall n’en a pas perdu son langage diplomatique toujours tenu dans un discours de vérité teinté d’un brin d’humour

Lamine DIOUF  |   Publication 12/01/2022

Le prêcheur religieux, star des ondes FM, s’est prononcé sur beaucoup de sujets d’actualité, dans cet entretien accordé à ‘’EnQuête’’. Plutôt discret ces derniers temps, Oustaz Alioune Sall n’en a pas perdu son langage diplomatique toujours tenu dans un discours de vérité teinté d’un brin d’humour. Du religieux à l’homme politique, en passant par le revendicateur des aspirations sociales, le membre du Cese a évoqué des sujets importants, tout en essayant d’apporter une plus-value à la communauté. Entretien…

Vos sorties médiatiques se font rares, mis à part votre travail dans les médias. Qu’est-ce qui vous amène à adopter cette posture ?

Aujourd’hui, il y a une équipe qui gère l’image d’Oustaz Alioune Sall. Dans le travail que je fais, je suis arrivé à un niveau tel, que je ne peux plus me prononcer sur tout et rien. Il arrive que je me prononce sur un sujet et que ces propos soient détournés de leur contexte, afin de les opposer à ceux tenus par un autre, dans un contexte différent.
 Devant de tels procédés assez fréquents maintenant, je me dois de rester vigilant sur ce que je dis. Car je ne fais pas dans la polémique ou les chamailleries. Je reste prêcheur à Sud FM. Et j’ai ma propre chaîne Youtube qui est Al Imran TV. Là-bas, je réponds aux questions qui intéressent les citoyens. Il n’empêche, je ne suis pas fermé à la presse et aux demandes d’interview.

Faites-vous partie du collectif And Samm Jiko Yi ?

Notre prophète Mouhammad (PSL) a été envoyé sur terre pour compléter nos bonnes valeurs. La dénomination de ce collectif répond à ses ambitions : s’unir pour préserver les valeurs que nous partageons. Qui détient une carte membre ou pas, imbu de la bonne marche de notre société, fait, de facto, partie de ce collectif. On l’a vu avec tous les khalifes généraux de notre pays. Même si je ne détiens pas une carte de membre, je m’identifie aux valeurs qu’il incarne, car il s’agit d’une très bonne initiative.    

La semaine dernière, la proposition de loi pour la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal, dont And Samm Jiko Yi est à l’origine, a été rejetée par le Bureau de l’Assemblée nationale. Que pensez-vous de cela ?

 Nous vivons dans un pays habité à très grande majorité par des musulmans, mais qui se définit comme un pays laïc. Nous avons manifesté ce que nous voulions, suivi la procédure pour le faire appliquer. Cela nous a été retourné. Nous allons rendre compte à nos leaders religieux. Ils sauront que la pétition qu’ils ont signée, qui a été déposée à l’Assemblée nationale, a été rejetée par des représentants du peuple. Nous appliquerons ensuite ce qu’ils nous demanderont de faire.

Ce rejet a été motivé par une loi sénégalaise qui punit déjà assez sévèrement les actes contre-nature, à côté de la position du président de la République Macky Sall qui est contre la légalisation de l’homosexualité au Sénégal. Pensez-vous que cette loi est encore adaptée à la réalité du moment ?

Le collectif And Samm Jiko Yi n’a fait que relever ses inquiétudes sur des agissements constatés par rapport à un agenda LGBT+ dans le monde et au Sénégal. Ne voulant pas voir ce qui est appliqué ailleurs sur cette question de l’homosexualité gagner le Sénégal, il a voulu prévenir que guérir. Il en a le droit. Nous avons tous entendu ce qu’a dit le président de la République. Depuis, beaucoup de faits se sont accumulés et qui ne tendent pas à rassurer And Samm Jiko Yi. C’est normal alors que ce collectif essaie d’anticiper sur ce qui pourrait arriver. Maintenant, on veut leur refuser cela.     
Le viol a été criminalisé dans notre pays. Le vol de bétail également. Est-ce que l’homosexualité est un fait moins grave pour la société ? Ce sont des questions qui poussent And Samm Jiko Yi, sans rejeter les propos du président de la République face à son homologue américain Barack Obama et face au Premier ministre canadien Justin Trudeau, à rester sceptique.

Etes-vous toujours au Conseil économique, social et environnemental (Cese) ?

Oui, le travail se poursuit. Nous faisons nos réunions par visioconférence. Il n’y a pas grand-chose qui a changé à part qu’on ne se déplace plus fréquemment depuis la pandémie.  Nous n’avons pas organisé plus de trois plénières en présentiel durant la Covid-19. Malgré cela, les commissions font leurs réunions normalement.

Nous sommes entrés dans la période de campagne électorale des élections locales du 23 janvier 2022. Vous étiez un des acteurs de la campagne lors des Législatives en 2012. Pourquoi on ne vous entend plus dans ces joutes électorales, notamment les Locales, en ce début d’année ?

J’ai participé aux élections législatives de 2012 pour briguer un mandat de député. Je ne faisais partie d’aucun parti politique. J’ai été sollicité par un parti politique. Lorsque je me suis concerté avec mon guide, il m’a dit qu’il s’agit d’une obligation religieuse, si j’étais sûr d’être en mesure de leur apporter ne serait-ce que 10 voix. C’est pour cela que j’ai accepté. Après le scrutin, notre liste a obtenu deux députés. La loi sur la parité a fait que ces places sont revenues à notre leader et à la première femme sur la liste, vu que j’étais troisième.   
Je n’ai jamais participé à des élections locales. C’est vrai que des personnalités politiques viennent me voir. Je donne à chaque fois mes conseils et formule des prières pour chacun d’entre eux. Mais nous attendons les élections législatives. Mais cette fois-ci, je créerai, si possible, ma propre liste. Et je ne dépenserais pas l’argent de notre Daara dans la politique. Ceux qui veulent me voir sur l’arène devront faire la même chose que les Américains avaient faite pour Barack Obama (une campagne de levée de fonds) lorsqu’il s’est présenté en 2009. Ne pas être député ne constitue pas un péché. Je peux très bien rester dans mon coin avec mes élèves.

Est-ce que vous comptez créer un parti politique dans ce sens ?

Mettre en place un parti politique comme nous le souhaitons ne sera pas chose aisée au Sénégal. La Constitution impose des partis laïcs. Et qu’il n’y aura pas de parti islamique. Si on doit en créer un, ce sera suivant les règles établies par les textes. Là où l’on pourra peut-être se différencier, c’est sur l’éthique politique qu’on devra y mettre. Et même sur ce point, on pourrait agir mieux que des partis tout comme d’autres pourraient mieux agir que nous. Peut-être que si nos guides religieux souhaitaient qu’un tel parti voit le jour, cela se concrétisera.

Pensez-vous que l’on devrait arriver à la création d’un parti islamique au Sénégal ?

Un parti islamique n’est rien d'autre qu’un rassemblement de personnes qui souhaitent vivre suivant le chemin prescrit par Allah et enseigné par le Prophète Mouhammad (PSL). Seulement, l’on a remarqué que partout où ce genre de parti a été créé dans le monde, il a conquis le pouvoir. On l’a vu en Algérie avec le Front islamique du salut (FIS) et en Egypte avec les Frères musulmans dont le président Mohamed Morsi  est arrivé au pouvoir en 2012 lors des premières élections législatives démocratiques et libres du pays. C’est pour cela que les gens craignent les partis islamiques. Ces deux pouvoirs ont été renversés depuis. Si la démocratie répondait à ce qu’elle est censée être, l’on ne refuserait à personne son parti politique.

On va vers des élections tendues et la violence s’est déjà invitée dans le processus électoral. Que pouvez-vous conseiller aux politiques qui s’adonnent à ces actes ?

Nous voulons tous la paix. C’est ce dont le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, disait : ‘’Rien n’est meilleur que la paix ici-bas et dans l’au-delà.’’ La paix  a un prix. L’on ne peut pas simplement tendre les bras pour demander à Allah de nous accorder la paix. Réciter des versets de Coran devant une lampe ne l’a feront pas s’allumer. Il faut appuyer sur un contact pour voir la lumière jaillir. Si les êtres humains se respectent sur cinq choses, ils auront tous la paix. Il s’agit de la vie, l’avoir, la pensée, l’honneur et la foi. Vers des élections paisibles, cela engage les gens du pouvoir et de l’opposition. Tout manquement peut être source de tensions. Alors restons loin de ce qui amène de la tension.

Comment voyez-vous ceux qui ont refusé de signer la charte pour la paix initiée par des religieux en direction des élections locales ?

Est-ce que la meilleure voie est de proposer de signer une charte pour avoir la paix ? C’est la question. Peut-on imposer la signature comme le seul gage de bonne intentionnalité ? Même si certains ont accepté et d’autres refusé, je pense que le mieux est d’appliquer mutuellement le respect des cinq choses que je viens d’énumérer.

Le président de la République a lancé la mise en exploitation du TER (Train express régional). On a vu sur les réseaux sociaux l’incident d’une personne qui y a renversé un seau rempli de riz et toute la polémique que cela a provoquée. Que pensez-vous de cela ?

Le TER a été lancé avec deux semaines de gratuité. Cela montre qu’il s’agit d’un apprentissage. L’on devait s’attendre à de tels faits. Ceux qui sont chargés de la gestion du TER doivent être compréhensifs sur le fait qu’il s’agit d’un instrument que les usagers ne maîtrisent pas encore. On peut ainsi tolérer cet incident à celui qui en est à l’origine. Avec l’habitude, les gens comprendront de plus en plus comment se comporter dans ce train. Dans les pays développés, il existe des panneaux pour indiquer les interdits dans les transports publics, etc. Le TER peut nous valoir beaucoup de satisfactions. Soyons patients. Je souhaite que beaucoup de trains s’ensuivent pour couvrir tout le pays.

Que pensez-vous des coûts ?  
    
Un prix se fixe suite à une transaction. Cela peut paraître cher ou pas. C’est aux spécialistes de déterminer l’opportunité de payer ou pas. Comme le train nous appartient et que l'autoroute à péage nous appartiendra un jour, nous devons nous concerter pour déterminer un prix qui arrange le plus de monde. Et qu’on ne le fasse pas pour un chiffre d'affaires. Ces infrastructures sont pour un usage social.

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