Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
24 mai 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
Societe
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP

L’HISTOIRE BÉGAIE APRÈS 2011

Si la France avait entièrement financé le plan social du 23e Bima il y a 14 ans, la question de l'accompagnement des 162 Eléments français au Sénégal se pose aujourd'hui dans un contexte budgétaire tendu

Bocar SAKHO  |   Publication 10/02/2025

Du fait de la fermeture, dans la douleur, des bases militaires françaises au Sénégal, 162 agents qui y travaillent vont être licenciés. Une situation similaire à celle qui se déroule au Tchad. Pourtant, à Dakar, on a connu, à une époque, des rétrocessions plus soft, avec un accompagnement et une insertion des travailleurs affectés. Que fera cette fois l’Etat du Sénégal ? 

Le départ des Eléments français au Sénégal (Efs) et la fermeture des bases ont une conséquence fâcheuse pour le personnel civil sénégalais : 162 emplois perdus. C’est la conséquence du retrait brutal des militaires français du Sénégal. Le Général de brigade Yves Aunis, Commandant des Eléments français au Sénégal, a informé l’Inspecteur régional du Travail de Dakar d’un licenciement, «au 1er juillet 2025», de l’ensemble du personnel sénégalais employé par les Efs, dans la perspective de la fermeture annoncée des bases militaires françaises.

Dans une lettre dont l’objet est «Notification de licenciement collectif pour fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal», et qui, depuis le week-end, circule sur tous les réseaux sociaux, le Général de Brigade Yves Aunis, qui a annexé à son courrier les noms des 162 personnes impactées et sous contrat à durée indéterminée par les Efs, incluant 12 délégués du personnel titulaires et suppléants, souhaitait «bénéficier de l’accompagnement de l’Inspection régionale du travail, y compris pour les éventuelles autorisations nécessaires, dans cette situation de force majeure».

Le président Bassirou Dio­maye Faye a déclaré, le 31 décembre dernier, que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin, dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

C’est la même situation au Tchad où plus de 400 ex-employés des différentes bases militaires françaises sont dans le désarroi et l’incertitude. Après avoir travaillé pendant plusieurs années dans ces bases, ils dénoncent la mauvaise prise en charge de leurs droits sociaux et le manque de mesures d’accompagnement après le départ de l’Armée française du pays. Les témoignages de certains ex-salariés font froid dans le dos : il y a le cas par exemple de François Narom, père tchadien de 11 enfants, qui a travaillé comme lavandier pendant 37 ans. Interrogé par Rfi, il explique : «Je ne suis pas satisfait. Ce n’est pas de leur faute, parce que c’est notre gouvernement qui les a renvoyés et ils disent qu’ils n’ont pas encore le budget exact pour nous payer.» La radio française ajoute : «Pour l’instant, l’Armée française leur a versé 5 mois de salaire, même si tout le monde n’a pas reçu autant. Aujourd’hui, ils espèrent des  autorités tchadiennes un accompagnement financier et une réinsertion professionnelle.» C’est la même demande qu’avaient formulée les travailleurs sénégalais lors de leur Assemblée générale tenue le 16 janvier dernier.

Habités par la psychose, ils avaient demandé un plan social comme en 1974-1975 et en 2011. Ndiogou Wade, porte-parole de ce jour, a expliqué : «Elle s’est produite en 1974-1975. Il y avait une réduction des effectifs français à l’époque. Pendant ce temps, le gouvernement du Sénégal avait repris tous les travailleurs pour les recruter au niveau de l’Administration sénégalaise et dans des entreprises nationales. En 2011, il y avait un autre plan social avec la fermeture du 23e Bima. On avait aussi négocié avec le gouvernement français pour mettre en place un plan social. Ce plan social a été financé à 100% par la France. Ce n’est pas une bonne image que le Sénégal avait montrée en laissant à la France financer intégralement ce plan social. Nous ne voulons pas que cela se répète en 2025», note-t-il.

Pour lui, l’Etat du Sénégal a les moyens de prendre en charge les travailleurs sénégalais en les intégrant dans l’Admi­nistration ou dans les sociétés nationales. «L’Etat est préparé pour insérer tous les travailleurs dans l’Administration sénégalaise ou les entreprises sénégalaises. Il faut des programmes de réinsertion pour les travailleurs qui seront licenciés», souhaite-t-il. La question est de savoir si, au moment où de nombreuses structures publiques et parapubliques sont en train de dégraisser, l’Etat du Sénégal est actuellement en mesure de ne pas rajouter de nouvelles tragédies à ce drame social qu’est le chômage de chefs de famille.

Articles les plus lus

capture_decran_2025-05-16_a_04.51.43.png
LA HIÉRARCHISATION VESTIMENTAIRE DANS LES SÉRIES SÉNÉGALAISES
Dans nos salons, sur nos téléphones, nos tablettes ou via nos ordinateurs, les séries sénégalaises ...

capture_decran_2025-05-19_a_15.56.37.png
LE PATRIARCAT TUE
Drame conjugal C’est le commentaire qu’une jeune femme a fait pour déplorer le féminicide d’une ...

capture_decran_2025-05-19_a_19.00.19.png
ULTIMATUM DE SONKO SUR LE FRANC CFA
Dans son entrevue avec la chaîne de télévision publique burkinabè RTB ce lundi 19 mai 2025, Ousmane ...

40746529-34489473.jpg
NDEYE SALY DIOP PLACÉE SOUS CONTRÔLE JUDICIAIRE
L’ancienne ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly ...

picture7-1-1080x700.png
L’ALIGNEMENT FARFELU DU SÉNÉGAL DERRIÈRE LES JUNTES
Depuis l’indépendance, le Sénégal s’est forgé une tradition diplomatique exemplaire, bâtie sur ...

Vos articles préférés de la semaine

chantier_constrcution_1.jpg
LE SÉNÉGAL PAIE SA DETTE AU PRIX FORT
(SnePlus) - L'appel de marge de 200 millions de dollars de JPMorgan sur un prêt angolais met en lumière ...

capture_decran_2025-05-16_a_04.51.43.png
LA HIÉRARCHISATION VESTIMENTAIRE DANS LES SÉRIES SÉNÉGALAISES
Dans nos salons, sur nos téléphones, nos tablettes ou via nos ordinateurs, les séries sénégalaises ...

capture_decran_2025-05-12_a_08.41.42.png
TARIQ RAMADAN COMME CHEIKH YERIM, COMME SONKO
Tariq Ramadan est à Dakar dans le cadre de la 13e édition de «Jokkoo», tenue le samedi 10 mai à ...

capture_decran_2025-05-04_a_02.13.12.png
UN DIALOGUE DE FAÇADE ?
Invité du Grand Jury de RFM ce dimanche, l'ancien ministre et politologue Yoro Dia n'a pas mâché ses ...

capture_decran_2025-04-15_a_05.14.23_0.png
DES BOTTES, DES BAÏONNETTES ET DES BÉNÉDICTIONS
Dans la grande foire panafricaine du XXIe siècle, il y a désormais un ticket gagnant : enfiler un treillis, ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous