VIOLENCES À CAMBÉRÈNE, DES ENQUÊTES ANNONCÉES POUR SITUER LES RESPONSABILITÉS
En déplacement sur les lieux, le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a présenté les condoléances de l’État et réaffirmé la volonté du gouvernement de faire toute la lumière sur cette affaire.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a réaffirmé, vendredi, que des “enquêtes impartiales” seront menées afin de situer d’éventuelles responsabilités relativement à une intervention des forces de l’ordre qui a occasionné deux morts à Cambérène, dans la proche banlieue dakaroise.
“Le Premier ministre vient de me dire au téléphone qu’il sera là demain. Et il tient à venir personnellement présenter les condoléances du gouvernement aux familles éplorées”, a d’abord expliqué Jean Baptiste Tine.
Ousmane Sonko était annoncé ce vendredi à Cambérène.
Le général Tine effectuait une visite auprès des notables de la commune de Cambérène, en compagnie notamment du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Abass Fall, du préfet de Dakar, du maire de la localité.
“Le chef de l’Etat, le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement partagent la douleur avec les familles des victimes”, a-t-il dit, avant d’assurer que des “enquêtes impartiales” seront menées afin de situer d’éventuelles responsabilités dans cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur a réitéré son appel à “calmer les esprits”, notant que “ce pays est notre pays à tous. C’est le pays de Téranga (hospitalité) et de paix. Les policiers et les gendarmes aussi font partie de nous, de nos familles”.
Le porte-parole des familles endeuillées a salué la “diligence” des autorités, insistant toutefois sur la nécessité de faire toute la lumière sur cette affaire.
Le président de la République avait déclaré, mercredi, avoir demandé à plusieurs personnalités, dont le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, et le directeur général de la Police nationale, Mame Seydou Ndour, de mener des enquêtes “avec diligence”, afin de “situer les responsabilités” et de “soumettre un rapport circonstancié” aux autorités judiciaires, concernant les décès en question.
“Si des sanctions s’imposent”, elles doivent être prises “avec toute la fermeté” nécessaire, avait dit M. Faye, à son retour d’une conférence internationale sur le financement du développement, à Séville, en Espagne