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DAKAR2026 EST UNE PORTE D’ENTREE DE L’AFRIQUE POUR L’ORGANISATION DES JO

C’est la conviction de Me Moustapha Kamara. L’avocat et professeur de droit du sport à Paris Business School a aussi estimé que l’héritage matériel et immatériel de Paris2024 devrait servir aux JOJ2026 pour relever le défi de l’organisation.

Abdoulaye Boubou Thiam (Envoyé spécial)  |   Publication 12/08/2024

(PARIS, France) - Dakar2026, un tremplin pour l’Afrique pour l’organisation des Jeux olympiques d’été. C’est la conviction de Me Moustapha Kamara. L’avocat et professeur de droit du sport à Paris Business School a aussi estimé que l’héritage matériel et immatériel de Paris2024 devrait servir aux JOJ2026 pour relever le défi de l’organisation.

Qu’est-ce que vous retenez de Paris2026 ?

C’est bien déjà que vous soyez là, que les membres aussi des JOJ Dakar soient là, Ibrahima (Wade) Diagna (Ndiaye) et leur staff. Les JO de Paris, le résultat, c’est l’aboutissement de plusieurs années de travail. Si vous voyez bien à Paris, ils étaient obligés d’abord sur le plan juridique de prendre des législations puisqu’on sait que les lois françaises sont en contradiction sur beaucoup de points notamment en matière de droit d’image, de fiscalité, de droit du sport et aussi de gouvernance avec les textes du CIO. Donc, la France était obligée déjà d’avoir une législation olympique qui permet de mettre en coordination la loi française et les réglementations du CIO. Donc ça déjà, la France a réussi à le faire. La première chose était donc de mettre en place une législation olympique.

 Deuxième chose, c’est la coordination des activités, on a le COJO (Comité d’organisation des jeux olympiques de Paris) mais on a aussi le délégué interministériel des jeux olympiques. C’est lui qui assure la coordination entre le COJO, l’Etat, les partenaires privés, la coordination de toutes ces instances. Dans d’autres pays, c’était un ministre chargé des Jeux olympiques. Là, c’est un délégué. Ce qui n’est pas mal.

Troisième chose, ce sont les héritages des Jeux olympiques : l’héritage d’abord matériel avec toutes les infrastructures. On a construit des infrastructures dans les zones qui en avaient beaucoup plus besoin. Par exemple, à Saint-Denis où il y a le village olympique, des maisons olympiques mais aussi la piscine olympique et beaucoup d’autres infrastructures ainsi que de centres d’entraînement. Parce que Saint-Denis, c’est le département le plus pauvre de France. C’est le département ou à part le stade de France, il n’y a pas d’infrastructures. Ils ont construit le village olympique parce qu’il manque de logements sociaux là-bas.

Donc, après les jeux olympiques, ce sont des milliers de familles qui seront logés là-bas. Deuxième chose, c’est aussi l’héritage immatériel. C’est-à-dire que quand vous voyez bien dans ces zones, on ne pratique pas le golf, le tennis, le rugby parce qu’il n’y a pas d’infrastructures et ça demande beaucoup de moyens et les femmes n’ont pas d’argent. Avec les Jeux olympiques, ils ont d’abord permis le contact entre les grandes stars françaises du sport qui étaient en contact avec les élèves et aussi les écoles, les collèges et les lycées, expliquer leur discipline mais en même temps aussi rendre une confiance à ces jeunes qu’ils peuvent réussir dans le sport même si ce sont les disciplines sportives (le tennis, le golf, le rugby) qui sont chères. Autre héritage en dehors des scolaires, il y a aussi les femmes. Beaucoup de femmes dans ces zones ont été impliquées dans, non seulement l’organisation, si vous voyez les bénévoles, mais aussi dans l’information pour que les femmes puissent participer beaucoup plus à ces Jeux. Ce n’est pas simplement pendant les Jeux mais après les Jeux, que ces femmes, ces gens défavorisés continuent à s’intéresser à la chose sportive.

Sur le plan culturel, les Jeux olympiques ont permis aussi à la France de mettre en lumière le château de Versailles, les Invalides, le Musée d’Orsay, la Tour Eiffel, la place du Trocadéro, la Seine, la Mairie de Paris. Les Jeux olympiques ont permis de mettre en lumière tous ces grands monuments.

En quoi ça peut être un avantage pour le Sénégal d’organiser les JOJ après Paris 2024 ?

C’est une grande chance pour le Sénégal et le COJOJ Dakar 2026, d’organiser après Paris2024. Sans la Covid, si on avait organisé, on n’aurait pas cette expérience. J’ai des collègues du Cameroun, de beaucoup de pays qui me disent que le Sénégal a été très présent pendant ces JO : la presse, les délégations, les dirigeants. Ils sont partout. Ils regardent comment ça se passe, la billetterie, l’organisation. Je pense que c’est une grande expérience qu’ils ont acquise ici et en même temps aussi quand on voit les dirigeants qui sont là, ils observent et en même temps, ils utilisent l’héritage matériel et immatériel. Dakar va accueillir plus de 3000 athlètes et des milliers de participants et plusieurs millions qui vont être tournés vers la capitale. C’est une très bonne chose. Ibrahima Wade ou Diagna Ndiaye et leur staff, ce sont des gens qui sont très dégourdis, très attentionnés. On voit aussi qu’ils ont utilisé pas mal de panels qui ont été de très grandes réussites. Vraiment, on a senti une grande présence du Sénégal. C’est une très bonne chose et puis on voit aussi des gens qui sont hyper motivés, que ça soit Ibrahima Wade qui dit que « nous, on fera plus que ou en tout cas on fera autant de Paris ou plus ». C’est une très bonne chose pour le Sénégal d’accueillir tout ce monde, d’avoir cette expérience, cet héritage.

Quelle peut être la stratégie à adopter pour que Dakar 2026 soit plus des Jeux africains, que l’Afrique puisse être concernée ?

Il y a un article du journal Le Monde du 31 juillet 2024 dont le titre était l’Afrique, l’anneau manquant parce que si vous voyez, il y a cinq anneaux. Il y a l’Europe, l’Océanie, les Amériques, l’Asie et il y a l’anneau noir qui représente l’Afrique. Mais quand on voit, tous ces quatre continents ont déjà organisé sauf l’Afrique. Donc, il faut vraiment que l’Afrique organise. Et les JOJ Dakar 2026, ce sont des prémices, une porte d’entrée pour que l’Afrique puisse organiser les Jeux olympiques mais en même temps aussi, ce 5ème anneau manquant soit là et qu’on ait de vrais Jeux Olympiques. Le Sénégal a donc une grande responsabilité et pour que ça soit une réussite, il ne faut pas que ça soit simplement une chose sénégalaise mais une chose aussi africaine. Et c’est ce que Wade, Diagna (Ndiaye) et toutes les personnalités qui sont là qui représentent les JOJ de Dakar ont exprimé. D’ailleurs, on a vu la devise, «l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». C’est franchement une très belle devise, un très beau slogan. C’est le Sénégal mais aussi toute l’Afrique.

En s’inspirant de Paris2024, le Sénégal devrait mettre l’accent sur quoi pour pouvoir réussir les JOJ ?

S’inspirer de Paris sur le plan organisationnel et pour tout ce qui concerne la gouvernance comme je viens de l’expliquer, un délégué et tout mais il faut aussi l’originalité. J’avais animé un panel où j’avais dit c’est bien de s’inspirer de Paris pour l’héritage mais après, il faut une originalité. Il y aura des millions voire des milliards de téléspectateurs. Quand ils allument leurs télés, qu’ils se disent « on est en Afrique, on est au Sénégal ». Là, l’l’originalité, ça peut être les disciplines comme la lutte, la lutte avec frappe, la lutte sans frappe, la danse sportive, le yoga pharaonique. Ce sont des disciplines qui sont typiquement africaines et qu’on peut valoriser. Le folklore, la danse, la culture sénégalaise, africaine, ça aussi on peut les valoriser pour montrer l’originalité, la spécifité des JOJ de Dakar. J’ai parlé d’héritage immatériel, ça devra permettre à des milliers de jeunes qui vont tous regarder Dakar, d’apprendre la culture. Eux, ils viennent, ils s’entrainent, ils jouent sur des infrastructures pendant au maximum deux semaines mais quand ils partent, ces jeunes qui regardent Dakar, ce sont les futurs dirigeants. Ils vont dire quand on avait entre 15 et 18 ans, on était à Dakar. La culture sénégalaise, la danse sénégalaise, la lutte sénégalaise nous a marqués. C’est ça qu’il faut mettre en valeur.

Le football sénégalais, on est dans une bonne dynamique. Qu’est-ce qu’il faut faire pour le maintenir le cap ? Surtout que nous allons vers des échéances importantes, la Coupe du monde, la Coupe d’Afrique, les élections de la présidence de la Fédération sénégalaise de football.

Le sport sénégalais en général et le football de façon spécifique a gagné des trophées. On voulait une équipe fédérale dynamique, on l’a. On voulait des petites catégories. Aujourd’hui, elles compétissent. Le football de plage, le beach volley, ça commence à se développer. En revanche, on a toujours le même problème, c’est le problème des textes. Je prends juste un exemple. Pour les élections, avec des textes qui datent de longtemps, jusqu’à présent le mandat du président est limité. Ça n’existe nulle. J’avais fait un papier pour rappeler que les mandats sont limités à 3. Au niveau de l’UEFA, a la FIFA, c’est limité à trois. Dans toutes les grandes fédérations sportives nationales, c’est limité à trois. Donc, au Sénégal, tous les quatre ans, on nous dit que les textes ne limitent pas les mandats. Il y a un moment, il faut faire des textes. En France, c’était pareil. Un président, il restait 3, 4 ou 5 mandats. En un moment, c’est l’Etat qui a pris ses responsabilités et qui a mis en place le Code du sport. Le Code du sport, au Sénégal, on n’en parle depuis 12 ans ou 15 ans mais on n’a jamais vu ce Code. Il faut un Code du sport qui limite les mandats, qui encadre les contrats de travail, qui protège les investisseurs. Parce qu’on a eu pas mal de problèmes. Ngor, Thiès, quelqu’un vient, il investit et derrière, c’est l’association qui récupère tout. Il nous faut un Code du sport. Les droits de retransmission, les relations entre la gouvernance, les relations entre les sociétés et les associations sportives, il faut un Code du sport. Ce Code du sport, tant qu’on ne l’a pas, on peut gagner des trophées, on peut tout faire mais il n’y aura pas d’argent. On reproche à quelqu’un d’avoir investi en France et pas au Sénégal ? C’est parce qu’il n’y a pas de textes. Ce qu’il faut faire, c’est vraiment se battre pour qu’il y ait un Code du sport qui protège tous les acteurs du football.

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