«ON EST FOCALISES SUR NOTRE OBJECTIF QUI EST LA GAGNE»
Tirant les enseignements de la rencontre en conférence de presse, l’entraîneur Ngalla Sylla a indiqué que l’importance était de valider le ticket pour le carré d’as.

Après avoir battu hier la Tanzanie (3-1) pour le compte de la deuxième journée des phases de poule, le Sénégal est qualifié pour les demi-finales de la Can de Beach Soccer. Tirant les enseignements de la rencontre en conférence de presse, l’entraîneur Ngalla Sylla a indiqué que l’importance était de valider le ticket pour le carré d’as.
Quelle analyse faites-vous de la rencontre ?
Tout d’abord, j’encourage la Tanzanie et dis félicitation à mes joueurs, au staff et à la Fédéraion sénégalaise de football (Fsf) et à toute l’organisation. On voulait avoir six points sur six, on les a eus. Aujourd’hui, on est qualifiés en demi-finale. Le plus important était d’avoir ces points. Maintenant, on va à des matchs à élimination directe. Tout le monde s’attendait à un match facile. Mais moi, je dis souvent qu’un match n’est jamais gagné d’avance. On a pris un but. Donc, il fallait de la concentration et ne pas se précipiter dans les retransmissions de la balle. C’est ce que les joueurs ont compris. A la fin, ils sont revenus au score et ont gagné la rencontre.
La Tanzanie a posé beaucoup de problèmes à vos joueurs. Comment expliquez-vous cela ?
La Tanzanie voulait jouer sur des duels. De notre côté, on ne voulait pas forcer à 100%. Les joueurs eux-mêmes le sentaient, à part Mamadou Sylla qui vient d’arriver dans le groupe. Les joueurs avaient déjà la tête aux demi-finales. Ils se réservent. Je connais mon groupe. Ils veulent gagner sans forcer et éviter les duels. Mais après la récupération, vous allez voir un autre match contre le Maroc. Et c’est toujours différent. Le Beach Soccer, c’est passionnant parce qu’à tout moment, on peut marquer. Nous, on se focalise sur notre objectif qui est la gagne.
Vous allez retrouver le Maroc pour les demi-finales, un adversaire que vous connaissez très bien ?
Le Maroc, on l’a battu trois fois chez nous. Mais je dis toujours que le Maroc est un partenaire du Sénégal. Ils nous connaissent et nous aussi, c’est pareil. Ils mettent trop de pression avant le match et hurlent de gauche à droite. Mais l’objectif, c’est de rester concentré sur le terrain et laisser les arbitres dérouler. Il faut qu’on joue notre jeu. On sait que si nous imposons notre puissance physique aux Marocains, nous allons nous en sortir. Le Sénégal a plusieurs facettes : la technicité et la puissance. Pour l’instant, on n’a pas encore forcé. Mais devant les Magrébins, on va forcer.
Comment comptez-vous aborder cette rencontre ?
Pour nous, le tournoi commence à partir de vendredi. Et nous sommes conscients de cela. L’Egypte même n’a pas amené ses joueurs sous forme de réserve. On le sait parce qu’on est habitués à ces genres de compétition. Mais on ne sait pas cela, on va forcer et là, on risque de fatiguer ses joueurs. On va essayer de travailler demain pour affronter carrément le Maroc.