«ON ETAIT A DEUX DOIGTS DE COMMENCER LA VENTE DES BILLETS»
De l’avis de Amadou Gallo Fall, tout est prêt pour l’organisation du tournoi Africa League Bal (Bal),

La prestigieuse Ligue américaine était sur le point de lancer un tournoi regroupant des équipes de douze pays du continent africain à Dakar. Mais avec la situation actuelle que traverse le monde, Amadou Gallo Fall et son équipe ont repoussé la date d’ouverture de cet événement. Selon le président, ils étaient presque sur le point de vendre les billets.
L’apparition de la Covid- 19 dans le monde a mis toutes les activités sportives à l’arrêt. C’est dans ce cadre que la ligue américaine a décidé de repousser l’ouverture du tournoi Africa League Bal (Bal). Mais de l’avis de Amadou Gallo Fall, tout est prêt pour cet événement. «Les douze équipes étaient prêtes, les salariés recrutés, le stade réservé. Nous sommes prêts, nous continuons de travailler en coulisses, nous n’avons pas ralenti. On était à deux doigts de commencer la vente des billets», assure M. Fall au journal «Le Monde».
Revenant sur le choix de l’Afrique, Amadou Gallo Fall affirme que le continent est le nouveau «playground» pour le géant américain. «C’est le continent le plus jeune au monde, il a une affinité avec le produit que nous proposons. Notre produit allie la musique, la mode, la technologie et le divertissement. Et c’est un continent qui a également énormément de talents athlétiques. Voilà pourquoi, on a choisi l’Afrique. C’est là qu’on voit le plus grand potentiel et les opportunités pour attirer les fans», a-t-il expliqué.
Cette ligue, regroupant des équipes de douze pays (Sénégal, Mali, Algérie, Egypte, Maroc, Cameroun, Mozambique, Rwanda, Tunisie, Madagascar, Angola et Nigeria), a pour but de former les jeunes talents africains. «On ne peut pas lésiner sur les moyens si on veut changer la donne et former une expertise locale. Le but de la BAL est de créer une véritable industrie autour du basket. C’est tout un écosystème qui va se professionnaliser. C’est un investissement considérable de notre part. On a une approche sur le long terme, on est là pour toujours. On pose des jalons en y allant étape par étape», a-t-il ajouté.
De l’avis de Amadou Gallo Fall, l’idée de la Bal n’est pas de créer un pont entre les Etats-Unis et l’Afrique où les clubs de la NBA viendraient recruter des joueurs locaux. «Il y aura de la détection, mais je ne veux pas donner l’impression qu’on est en Afrique pour servir de tremplin», répond M. Fall. «Ce que je veux, c’est développer des héros du continent qui vont inspirer les plus jeunes. Quand ces jeunes verront ces vedettes jouer, ils se diront qu’ils peuvent un jour intégrer la BAL. C’est plus réaliste que la NBA. Si tu es talentueux, tu as un chemin qui te permet d’évoluer.
De toute façon, les meilleurs arriveront toujours en NBA», a-t-il poursuivi. Pour rappel, la BAL est une compétition panafricaine organisée et subventionnée par la NBA et encadrée par la Fédération internationale de basketball(FIBA).