MATAR BA INVITE LES AGENTS A PLUS DE RIGUEUR
Le ministre des Sports a présidé hier au stade Léopold Sédar Senghor un atelier sur le code des marchés publics. Matar Bâ a profité de l’occasion pour exhorter les acteurs de ce secteur à plus de rigueur dans leurs taches quotidiennes.

Le ministre des Sports a présidé hier au stade Léopold Sédar Senghor un atelier sur le code des marchés publics. Matar Bâ a profité de l’occasion pour exhorter les acteurs de ce secteur à plus de rigueur dans leurs taches quotidiennes.
Quelle est l'importance d'une telle rencontre?
Le président Macky Sall a axé son magistère sur la bonne gouvernance et la bonne gestion. Et tout est régulé par ce qu'on appelle le Code des marchés publics. C'est pour que la transparence, la bonne gestion et l'efficacité soient de rigueur. On oublie tout le temps que le code des marchés publics ne vise pas la punition ou autre chose. Il vise plutôt l'efficacité pour que les populations qui sont la cible, puissent bénéficier des programmes et des politiques.
Mais le code des marchés publics fait souvent l'objet de débats...
Dans le domaine du sport, nous sommes dans des réhabilitations. Dans les services, comme dans la prise en charge des questions liées au sport, il y a un budget qui est adossé. Et ce budget devrait être bien géré. Et pour se faire, il faut une maîtrise de ce qu'on appelle le code des marchés. Aujourd'hui, le chef de service qui est chargé de la question a pensé à organiser un séminaire de renforcement des capacités. Ce qui permettrait aux acteurs, aux gestionnaires et autres responsables de services de se retrouver pour mieux revisiter le code des marchés. Cela leur permettra également de maitriser le cahier d'appel d'offre, comment attribuer un marché, mais aussi comment faire une demande de renseignement. Donc, c'est extrêmement important et nous le constatons tous les jours. Après chaque année, il y a un audit pour voir quelles sont les mesures qui on été prises dans ce domaine. Tout est public, car les populations aussi devraient être au courant de comment on gère cela. Et c'est pourquoi, je tenais à ouvrir cette rencontre pour encourager les gestionnaires, les chefs de services pour qu'une attention particulière soit accordée à ce code des marchés publics. C'est pour plus d'efficacité afin de répondre positivement aux préoccupations des sportifs et de ceux qui sont dans le département du sport
Pensez-vous que les acteurs sont suffisamment outillés pour faire correctement le travail?
Prenez par exemple un chef de service qui est à Léopold Senghor ou au service régional de Dakar, ce sont des exemples que je cite, si le gestionnaire et ceux qui sont chargés de conduire et de gérer le budget qui est mis à leur disposition ne le font pas correctement en respectant les procédures des marchés publics, après un audit, c'est le ministre des Sports qui sera mis dans les journaux. Or, il y a une question de responsabilité. Donc, tout chef de service, tout gestionnaire est responsable du budget qui est mis à sa disposition. Donc, il faudrait qu'ils pensent à cela et travaillent avec beaucoup plus d'attention. Je ne doute pas de leur loyauté, mais il faudrait avec beaucoup d'humilité, apprendre et poser la question à qui de droit pour que ce qui est mis à sa disposition puisse être géré dans la transparence.
Le Sénégal a signé des conventions avec la Turquie dans le domaine du Sport. Pouvez-vous nous en dire plus?
C’est une bonne ouverture du Sénégal et une bonne collaboration avec la Turquie. La coopération entre le Sénégal et la Turquie ne s'arrête pas uniquement dans le domaine des affaires étrangères. Le sport a été plébiscité ce jour-là, car il fait partie des accords signés. Et aujourd’hui, l’accord cadre qui a été signé nous permet, dans le domaine des échanges de la formation et dans tous les domaines possibles, que le Sénégal puisse être accompagné par la Turquie. Le Sénégal aussi accompagnera à sa manière ce pays-là, car c’est une coopération internationale. Ce n’est pas seulement une main tendue à la Turquie. Et nous avons aussi une bonne ouverture pour nos footballeurs et les autres disciplines. Elles ont aujourd’hui la possibilité de pénétrer plus le marché turc. C’est une ouverture, une grande opportunité. La Turquie n’est pas un petit pays. C’est un pays puissant dans le domaine économique, culturel et sportif.