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«NOUS DÉDIONS CETTE VICTOIRE AU PEUPLE SÉNÉGALAIS»

En conférence de presse, le coach Aliou Cissé a dédié cette qualification au peuple sénégalais, tout en se projetant sur ce qu’il appelle «la bataille du dimanche».

Mamadou THIAM, El hadj Abdoulaye GAYE et vieux NDIAYE envoyés spéciaux au Cameroun  |   Publication 03/02/2022

Le Sénégal est le premier pays à valider son billet pour la finale de la 33ème édition de la CAN 2021. Face à une solide formation du Burkina Faso, les «Lions» ont livré une belle prestation, soldée par une nette victoire (3-1). En conférence de presse, le coach Aliou Cissé a dédié cette qualification au peuple sénégalais, tout en se projetant sur ce qu’il appelle «la bataille du dimanche».

Le Sénégal est en finale après sa victoire contre le Burkina. Quelle analyse faites-vous de cette rencontre ?

Ce fut un match très difficile, face à une belle équipe du Burkina Faso. Je tenais à féliciter cette équipe qui nous a créé énormément de problèmes, notamment en première période. Je pense que nous avions mis en place une stratégie, un schéma. Et la force de cette équipe nous a fait reculer. En seconde période, il a fallu revoir les choses. Cela a été mieux. Mais je tenais à féliciter Kamou Malo pour le travail qu’il est en train de faire au niveau de cette équipe du Burkina. Nous sommes satisfaits d’être en finale. Nous savons que ce sera un match très difficile. En face de nous, nous aurons deux grands d’Afrique, que ce soit l’Egypte ou le Cameroun. Je félicite aussi mes joueurs de leur implication. J’ai un groupe extraordinaire, formidable. Cela fait six ans que je suis à la tête de cette équipe du Sénégal. Je peux vous dire que c’est ma première fois, en termes de mentalité, d’état d’esprit, d’avoir un groupe comme ça. Quand vous voyez les buts que nous avons eu à inscrire et la communion sur le banc, vous comprendrez aisément cet état d’esprit qui anime les joueurs. C’est une mentalité dont nous avons besoin. Les garçons méritent cette victoire.

Vous avez été critiqué durant ce tournoi, surtout lors des phases de groupes. Qu’est-ce qui vous anime, après avoir décroché cette finale, la deuxième fois de suite ?

C’est d'être avant tout un fils du Sénégal, un pays que j’aime au plus profond de mon cœur. J’ai envie de travailler pour ce pays, de leur emmener ce que nous n’avons pas jusqu’à présent. Cela fait des années que nous courons derrière ce titre. Parfois, les critiques sont là. Les remises en question sont toujours là. Mais il faut savoir que c’est le quotidien d’un entraîneur. C’est un poste qui est comme ça. Après moi, celui qui sera là va y goûter aussi. Les entraîneurs qui étaient là aussi sont critiqués dans leurs pays. Mais je pense qu’il ne faut pas prendre les choses au premier degré. A un moment donné, il faut savoir prendre du recul. J’ai toujours eu la foi, l’humilité, mais je me remets en question aussi. Les critiques ne sont pas toutes infondées. A un moment donné, il faut écouter ce que les gens disent. Cela fait partie de l’humilité, de la progression, pas seulement d’un entraîneur, mais d’un homme. Le football est ma passion, c’est ce que j’aime. Et c’est ce que j’ai toujours voulu faire. Le football m’a tout donné. Et c’est dans ce football-là que j’existe. Il faut accepter que le football n’appartienne pas seulement au sélectionneur. La sélection de l’équipe nationale du Sénégal appartient à 17 millions de Sénégalais. Et ces gens ont leur mot à dire. Les journalistes sénégalais ont aussi leur mot à dire. A notre niveau, nous écoutons et nous essayons d’avancer.

Le Sénégal est le premier pays qualifié pour la finale. Est-ce à dire que c'est la meilleure équipe du tournoi ?

Être en finale ne veut pas dire que nous sommes les meilleurs. On a encore cette humilité et il nous reste un match important à jouer. Nous ne sommes pas venus ici pour jouer seulement une finale. Avec toute modestie, nous sommes venus pour gagner une finale. Donc, nous allons bien récupérer pour gagner cette finale.

Le Sénégal a montré un autre visage, surtout en seconde période. Qu’est-ce que vous avez changé durant la pause ?

Je pense qu’en première période, il y avait trop d’espace entre les lignes. C’était le cas entre notre défense et notre milieu de terrain. Bertrand Traoré avait souvent la latitude de s’intercaler pour récupérer les ballons pour alerter sur les côtés. En seconde période, il fallait jouer beaucoup plus compact. Il fallait serrer les lignes et essayer de les contrer. Offensivement, nous étions plus proches et il y avait plus d’animation dans les couloirs. Le ballon a plus roulé lors de cette seconde période qu’en première période. Nous avons souvent gardé le ballon. Il n'y a pas eu de fluidité dans leur jeu, ni de vitesse d’exécution. Cela a été mieux en deuxième période.

Il paraît que vous aviez parlé à vos joueurs de ce chemin qui mène au titre. Pouvez-vous le confirmer ?

Je suis de nature têtu. Je ne lâche pas beaucoup. Je crois qu’aujourd’hui, nous avons vécu des moments très difficiles. A mon briefing de match, j’ai rappelé à ces garçons que depuis le 27 décembre dernier, il y a eu des cas de Covid-19. Nous avions au moins six joueurs bloqués à Dakar. Croyez-moi, au moment de préparer le match contre la Guinée, il a fallu que je prenne les intendants, les médecins pour pouvoir constituer une équipe. C’est pour vous dire que nous venons de loin. Mais six ans à la tête d’une sélection, nous apprenons. Quand vous faites plus de 70 matchs à la tête d’une sélection, oui, vous apprenez aussi. Je ne dirais pas que je connais le chemin. Mais aujourd’hui, l’expérience que j'ai montre que, dans les moments difficiles, il faut rester serein, calme. Il faut remobiliser et protéger les joueurs. C’est ce que j’ai toujours fait. C’est important de protéger les joueurs. Les critiques, c’est pour moi. Eux doivent se concentrer sur le jeu et c’est ce que j’ai toujours demandé. Je suis vraiment très fier de ce groupe.

Vous êtes en finale pour la deuxième édition de suite. Peut-on dire qu’aujourd’hui, il n’y a qu’une seule alternative, c’est-à-dire remporter la coupe ?

Remporter la coupe, oui, c’est ce que nous voulons. Et je pense que cela ne date pas d'aujourd'hui. Mais comme j’ai eu à le dire, nous aborderons cette finale en ayant moins de pression. Il est important de rester lucides, de penser au jeu, plutôt qu’à l’enjeu. C’est ce que je demande souvent à mes garçons. Ils doivent jouer et prendre du plaisir. C’est en prenant du plaisir qu’à un moment donné, on arrive à s’exprimer. J‘ai été footballeur et la seule chose qui m’intéressait, c’était de gagner. Je suis un gagneur et je veux gagner. Et cette mentalité, je veux l’inculquer aux garçons. Aujourd’hui, ils sont en train de s’y mettre et c’est très bien. Ils ont envie de gagner. Quand ils ne marquent pas, ils sont fâchés, quand ils ne gagnent pas, ils ne sont pas contents. Et je pense que ça, c’est important. Quand on est compétiteur, la seule chose qui vous intéresse, c’est la victoire. Et nous pensons gagner, mais nous sommes aussi conscients que pour gagner, il faut jouer. Et c’est ce que nous sommes en train de faire.

Aujourd’hui, ne pensez-vous pas être sous pression, après les échecs de 2002 et 2019 ?

La pression, ce n’est pas seulement pour le coach. C’est tout ce qui tourne autour du sélectionneur. Il y a les joueurs, la fédération qui est là. Nous travaillons tous en amont. Les journalistes sénégalais sont là aussi et ils veulent que l’équipe gagne. Donc, je pense qu’eux aussi sont sous pression. C’est le pays tout entier qui a envie de gagner cette coupe. Mais je tenais à vous rassurer que nous ne marcherons jamais seuls. Nous avons vraiment du monde derrière nous. Nous le sentons et cette pression, elle est bonne pour nous. Nous avons bataillé pour être là où nous sommes aujourd’hui. Après, les gens s’amusent à nous faire peur, à nous mettre la pression. Mais nous savons aussi faire la différence entre ceux qui parlent pour nous mettre la pression et ceux qui parlent pour nous faire avancer. Nous sommes très humbles. Nous savons que la bataille sera très difficile pour cette finale. Mais nous sommes prêts.

Sadio Mané s’est illustré avec un but et une passe décisive. Comment trouvez-vous son apport dans cette équipe du Sénégal ?

Sadio est un compétiteur. Cela fait plus de dix ans qu’il est au haut niveau. Et l’équipe nationale, il la porte vraiment dans son cœur. C’est un leader technique, un leader social aussi. Aujourd’hui, c’est lui qui donne le tempo. Beaucoup de gens me reprochent que l’équipe nationale dépend de Sadio Mané. J’ai envie de leur dire que nous les coachs, nous constituons une équipe autour de nos grands joueurs. Et tous les coachs le font. Aujourd’hui, nous avons constitué cette équipe nationale autour de Sadio Mané pour qu’il puisse s’exprimer totalement, de la même façon qu’il s’exprime à Liverpool. Et pour cela, il faudra jouer avec de l’intensité. Et quand il y a de l’intensité sur le terrain, Sadio Mané peut s’exprimer. Sa mentalité est bonne, il est plein d’humilité. Et aujourd’hui dans les vestiaires, tout le monde le suit. C’est lui qui donne la ligne directrice. Et c’est important pour un entraîneur d’avoir un joueur de ce rang dans son vestiaire.

Vous allez connaître votre adversaire en finale ce jeudi, au terme du match qui va opposer l’Egypte au Cameroun. Le Sénégal avait perdu en 2002 contre ce dernier. Avez-vous une préférence ?

Je n’ai rien contre le Cameroun. C’est un pays que nous respectons. C’est un grand du continent africain. Mais comme j’ai l’habitude de dire, nous sommes le Sénégal. Même si nous n’avons rien gagné pour le moment, aujourd’hui, nous ne pouvons pas parler du football africain sans évoquer le Sénégal. Que ça soit l’Egypte ou le Cameroun, il ne faut pas non plus penser que face à l’Egypte, ça sera facile pour le Cameroun. Il faut d’abord se qualifier pour la finale. L’Egypte a gagné sept CAN et le Cameroun en a gagné cinq. Nous sommes conscients que dimanche, nous serons face à un grand d’Afrique. A nous de nous préparer. Nous n’avons jamais été aussi proches de cette coupe. Il nous faudra récupérer car ce sera une grosse bataille. Nous dédions cette victoire au peuple sénégalais. Après le match contre le Cap-Vert, j’avais annoncé que nous allions descendre sur Yaoundé, au stade Ahmadou Ahidjo. Ce nom signifie quelque chose pour nous Sénégalais. Il repose chez nous et je sais que ses prières nous accompagnent.

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