L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN Gi - NOUS AUTRES,LES IDIOTS !
Bien naïfs que vous êtes ! Circulez, y a rien à voir. Ce sont là deux phrases qui ont constitué des titres de précédents billets consacrés au rapport de la Cour des Comptes sur le braquage des fonds Force Covid-19. On ne se faisait aucune illusion à voir ce rapport connaitre une suite judiciaire. Ce qui serait la plus grande surprise des deux mandats du Chef. Pour voir les mis en cause à la potence, il faudra repasser. Il ne s’est rien passé de grave et qui mérite le lynchage systématique de Dages et ministres. D’ailleurs, pour se donner bonne conscience, ils nous ont traités, nous autres journalistes, d’idiots incapables de lire un rapport technique et de le restituer convenablement à nos lecteurs. Plutôt que ça, les irresponsables que nous sommes avons sacrifié des pères de famille. Qu’est-ce qui vous prend là à ricaner comme des idiots ? Bon, on se calme ! Ils ont bien tenu les comptes même si quelques erreurs se sont glissées dans leurs calculs. Rien de méchant ! Les incriminés pourront bien digérer leurs millions car rien de ce qu’on leur promet comme sanctions ne sera mis en œuvre. La gestion sobre et vertueuse reste un piège à cons. L’argent volé servira certainement à d’autres nobles causes. S’il n’a pas été consacré à ça, il pourra toujours être redistribué à de pauvres gus avec une administration politisée qui a vu tous les grands fonctionnaires et affairistes prendre la carte du Parti au pouvoir pour être sûrs d’être protégés en cas de larcins. Regardez le nombre de fonctionnaires des Impôts et Domaines qui ont déserté la rue de Thiong pour les allées du pouvoir ou la politique. Deux activités qui vous rendent démesurément riches dans ce pays. Et tant pis, l’impunité va se poursuivre car le Chef n’a rien à cirer de ces peccadilles. Son seul objectif du moment, c’est de forcer quoi que cela puisse coûter au pays. Son griot attitré l’a déclaré et tous ces gens qui sont devenus riches par leur proximité avec le Chef le claironnent à se briserles cordes vocales. Le griot en a fait son combat à Tambacounda où son bienfaiteur est en tournée politique. Un « Tagato Tour ».
KACCOOR BI - LE TEMOIN
LEGISLATIVES 2022 LA CENA PRONE UNE REVISION PROFONDE DU CODE ELECTORAL
Les législatives de juillet 2022 se sont globalement bien déroulées. Selon la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui a rendu public hier son rapport général conformément à L’article L.22-1 du Code électoral, les irrégularités n’ont pas remis en cause la régularité du scrutin. «De l’avis des observateurs et de tous les acteurs du processus électoral, le scrutin du 31 juillet 2022 s’est déroulé dans de bonnes conditions, tant sur le plan de l’organisation que du contrôle et de la supervision. Les électeurs ont accompli leur devoir civique dans le calme et la sérénité. Les résultats issus de ces consultations ont conduit à une situation inédite dans la configuration de l’Assemblée nationale, avec une représentation presque égale de la majorité et de l’opposition. Il s’agit là d’une avancée démocratique très forte qui témoigne, s’il en était besoin, de la maturité politique du peuple sénégalais », peut-on lire dans le rapport. Toutefois, derrière cette « avancée démocratique très forte », la CENA dit avoir constaté que le processus électoral a été émaillé de quelques incidents liés au système de parrainage et aux déclarations de candidature avec des récriminations qui ont affecté, à tort ou à raison, les acteurs politiques, l’administration électorale.
LEGISLATIVES 2022 LA CENA PRONE UNE REVISION PROFONDE DU CODE ELECTORAL(BIS)
Restons avec la CENA. « Le processus n’a cependant pas été un long fleuve tranquille et la séquence préélectorale, comme c’est souvent le cas, a été lourde de menaces quant à la tenue de ces élections. En effet, entre le casse-tête des parrainages, pour les uns, et les errements sur les déclarations de candidature, pour les autres, la polémique a enflé et les Sénégalais ont retenu leur souffle. Certaines listes ont été rapidement écartées, en raison des carences dans les parrainages, pendant que, pour d’autres, les mandataires étaient embourbés dans l’inextricable processus de leur confection alourdie par l’obligation de respecter la parité. L’on a ainsi assisté à une confusion indescriptible et à des récriminations qui ont affecté, à tort ou à raison, les acteurs politiques, l’administration électorale et même le juge électoral. Si l’exégèse contribue à nourrir la science juridique, il est, par contre, regrettable qu’au nom de la liberté d’interprétation, l’on vide les textes de leur sens, souvent clair, pour conforter des positions partisanes », lit-on dans le rapport. Alors pour une meilleure harmonisation du processus électoral, la CENA insiste sur l’impérieuse nécessité de procéder à une revue approfondie du Code électoral. « L’enseignement majeur qu’il convient, par conséquent, de tirer de ces élections est la nécessité impérieuse de procéder à une revue approfondie du Code électoral. Cet exercice devrait, sous le contrôle et la supervision de la classe politique et de toutes les parties prenantes au processus électoral, être conduit par des experts en légistique affranchis de toute préoccupation partisane, soucieux de réconcilier l’esprit et la lettre des textes. Il y va de la sécurité juridique de nos institutions », recommande la Commission électorale nationale autonome.
TOUBA L’IMPUNITE D’UN « CHARRETIER » DEVENU…MEDECIN
Cette histoire inédite, jamais vue ou vécue que « Le Témoin » quotidien vous raconte, laisse croire que la ville de Touba s’est dotée véritablement d’un statut spécial ! Un Etat dans l’Etat où les ministres, gouverneurs, préfets, sous-préfets et commissaires de police ont tous montré leurs limites dans l’application des lois et règlements du pays. Jugez-en ! Dans cette ville, un infirmier à la retraite avait demandé et obtenu l’ouverture d’un cabinet paramédical. Après son décès à l’âge de 70 ans, son fils, « charretier » de profession, analphabète non instruit dans le domaine de la santé, a finalement hérité du cabinet paramédical. Depuis des années, le fils en question exerce illégalement la profession d’infirmier au vu et au su de tout le monde. Et du coup, le cabinet géré par ce faux médecin héritier que les patients de Touba appellent « Docteur » est devenu une officine clandestine. Une situation à la fois inadmissible, inexcusable, injustifiable, inexplicable et impardonnable qui dure depuis plus de cinq ans. Pour preuve, les différents gouverneurs, préfets, sous-préfets, médecins-chefs de région n’ont pas réussi à fermer le cabinet incriminé. Car notre « médecin » héritier comme la plupart des faux pharmaciens et infirmiers pratiquants bénéficient de la protection de certaines autorités religieuses de Touba. Même les services de Police et de Gendarmerie, dans leur volonté d’assainir le milieu de la santé, se sont heurtés à une ligne rouge à ne pas franchir. Saisi de l’affaire, renseigne « Le Témoin » quotidien, le ministre de la Santé ne cesse de trainer les pieds, histoire de montrer son impuissance face à ce cabinet paramédical ! Le procureur de la République de Diourbel n’en parlons pas ! Comme quoi, aucune autorité médicale, politique, judiciaire et policière n’ose se frotter à ce charretier-infirmier ! Naturellement, si cela se passait à Dakar, Thiès, Rufisque ou Thiès, Ziguinchor ou Saint-Louis, en moins de vingt quatre heures (24h), les gouverneurs, préfets et sous-préfets auraient multiplié les arrêtés portant fermeture d’un cabinet médical clandestin avant de procéder à l’arrestation des faussaires pour exercice illégal de la médecine et usurpation de fonction. Qui disait que les lois et règlements de la République ne sont applicables que dans une partie du pays…
TRANSPORT ANARCHIQUE DAKAR EN MODE JAKARTA
L’histoire retiendra un jour que c’est sous le magistère du président Macky Sall que la belle et mythique ancienne capitale de l’Aof Dakar s’est transformée anarchiquement en…Jakarta. Une marque de motocyclettes fabriquée à « Jakarta » ou la capitale de l’Indonésie. Autoproclamés intouchables, les motos-taxis ou taxis-Jakarta ont fini par s’imposer à Dakar jusqu’à créer un drôle de secteur de transport artisanal. Une impunité qui a incité d’autres jeunes moto-taximen de Thiès, de Kaolack et de Fatick à rallier Dakar. Dans les carrefours comme dans les points stratégiques et autres espaces publics(Port, Abris-bus, supermarchés, hôpitaux etc.), sans compter les grands axes routiers bien sûr, les motos-taxis dictent leur loi. Bref, difficile de circuler dans la capitale aujourd’hui sans croiser ou frôler un une moto taxi. L’Etat a tellement laissé pourrir la situation des « Jakarta » et les motos-taxis qu’ils font désormais partie du paysage dakarois. Une prolifération qui dépasse les forces de l’ordre (policiers et gendarmes). Et si les autorités ne prennent pas des mesures draconiennes pour limiter ce désordre urbain, le pire est à venir ! Pendant ce temps, les charrettes du candidat à la mairie de Dakar Barthelemy Dias continuent toujours de disputer la priorité aux automobilistes. Alors que Barth avait juré que, dès qu’il serait maire de Dakar, aucune charrette n’allait plus y circuler à Dakar. Il est vrai que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient.
RUFISQUE OUMAR CISSE VA REPONDRE AU PDG DE LA SOCOCIM YOUGA SOW
« Tontu dou forokh ». Cet adage wolof qui signifie en substance qu’il n’est jamais trop tard pour répondre ou répliquer traduit bien ce qui attend le Pdg de la Sococim. On ne sait guère ce qui a piqué subitement Youga Sow jusqu’à ce qu’il devienne bavard, très bavard avec un but recherché. Celui d’amener les populations de Rufisque à lyncher sur la place publique les différents maires de Rufisque depuis 2000 à nos jours. Eh bien la liste n’est pas longue. Certaines de ces cibles ne sont plus de ce monde comme Feus Me Mbaye Jacques Diop, Ndiawar Touré, Badara Mamaya Sène. Les seuls vivants sont Daouda Niang et l’actuel maire l’ingénieur Oumar Cissé. Youga Sow les a accusés tout simplement de détournement de près de 28 milliards versés depuis 2000 par la première cimenterie de ce pays. Une vraie insulte pour ces hommes qui ont durant leurs mandats successifs vigoureusement dénoncé le manque de considération de la Sococim à l’endroit de la ville de Rufisque. Le milliard 300 millions versé annuellement et compilé par Youga Sow pour déboucher, grâce à une alchimie, sur un chiffre de 28 milliards spoliés par les différents maires de la ville, cette accusation est inacceptable pour les Rufisquois. Surtout, la Sococim n’a rien fait de visible dans cette ville et le département pour remercier Rufisque de lui avoir offert des terres généreuses et riches lui permettant de pouvoir installer et développer la 1ère industrie de ciment de la sous-région. Mais ne vous en faites, Rufisque saitse défendre. Et le 1er des Rufisquois, Oumar Cissé, monte au créneau pour démonter et détruire les arguments fallacieux de Youga Sow. Le rendez-vous est pris pour ce mercredi juste après le vote du budget 2023 par le conseil municipal de la vieille ville.
FONDS COVID-19 MIMI TOURE ET GUY MARIUS RAPPELLENT LEUR SAISINE A AMADOU BA
Les parlementaires Aminata Touré et Guy Marius Sagna ont conjointement adressé une lettre ouverte au Premier ministre Amadou Ba. Celle-ci constitue un rappel à une invitation à l’Assemblée nationale pour débattre du dernier rapport de la Cour des Comptes relatif à la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19. «Monsieur le Premier ministre, Conformément aux dispositions des articles 92 et 94 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui régissent les questions d’actualité au gouvernement, nous avons demandé, il y a déjà une semaine, votre présence à l’Assemblée nationale pour discuter avec la représentation nationale du rapport de la Cour des Comptes relatif à la gestion accablante des fonds Covid. N’ayant obtenu aucune réaction de votre part, nous vous interpelons par voie publique afin que vous vous conformiez aux dispositions de la loi» écrivent les deux parlementaires.
LA FOLLE RUMEUR DE LA LIBERATION DE PAPE ALE NIANG
Des sites ont annoncé la libération hier de notre confrère Pape Alé Niang, interné à l’hôpital Principal de Dakar depuis dimanche. Une information qualifiée d’ « erronée » par les avocats du patron du site « Dakar Matin » joints par Dakaractu. C’est justement l’un des avocats du patron du site d’informations « Dakar Matin », qui dément formellement : « Nous sommes les mieux placés pour parler de sa libération ou non. Quiconque d’autre qui vous parle de sa libération est loin de la réalité », a précisé l’avocat ému d’avoir entendu une telle information qu’il était censée lui-même, éventuellement, livrer.