L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN Gi - SENEGAL HORS EMERGENCE
Et pourtant les populations sont toujours plongées dans une extrême pauvreté ! Des femmes meurent encore en couches. Pour obtenir des soins, les habitants doivent parcourir des milliers de kilomètres. Ils vivent dans une situation de précarité extrême. Le repas est pour le moins austère. Le menu reste pour une bonne partie de cette population constitué par du riz blanc agrémenté de la fameuse pâte d’oseille. C’est le menu quotidien de cette partie du Sénégal des profondeurs que visite actuellement le Chef. D’autres populations meurent de faim malgré les bourses familiales devenues un fonds de commerce électoral. Les enfants étudient dans des abris de fortune qui ne devraient même pas accueillir des animaux. Dans ces régions de l’intérieur du pays subsistent encore des bizarreries qui crèvent l’œil. C’est pourtant dans ces contrées que l’on dit avoir investi des milliers de milliards de francs pour leur développement. A quelques kilomètres de l’endroit où le Chef tient ce matin son Conseil des ministres, dans une région aurifère où des compagnies internationales explorent des zones et font des bénéfices de milliers de milliards. Dans ces zones, donc, des gens pataugent dans la misère et crèvent de faim. Ils ont beau crier leur indigence, ils peinent à se faire entendre des décideurs. Ces malheureux vivent dans des endroits qui devraient être des paradis et qui sont devenus un enfer pour eux. Ce sont justement ces miséreux qui ont été transportés comme du bétail pour orner le cortège du Chef et à qui on faisait hurler des slogans à sa gloire. Un tee-shirt, un bout de sandwich, un billet de cinq mille francs et ils sont comblés avant que tout ce beau monde ne les quitte, les laissant à leur vie de débrouille, jusqu’à la prochaine visite du Chef. Des populations abusées par des chiffres qui donnent le tournis et qui auront le destin des fonds Force Covid-19. Ce dont cette population a le plus besoin, c’est de travail et de pain. Ce qui manque, hélas, cruellement dans ces zones où sévit une pauvreté révoltante. Tant pis pour ces maudits qui pourront toujours rouler sur des routes neuves avec leurs vélos.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
MAILLAGE SECURITAIRE GOUDIRY DISPOSE D’UN CAMP MILITAIRE
Un des temps forts de la visite présidentielle à Tambacounda a été l’inauguration hier du nouveau camp militaire de Goudiry. Un cantonnement qui répond, selon le président Macky Sall, au déploiement du dispositif de sécurité de la zone militaire numéro 4 recouvrant Tamba et Kédougou. Le nouveau camp militaire va participer à un maillage plus cohérent des actions et d’une meilleure prise en compte des risques et des menaces transfrontières surtout que cette vaste zone du territoire est frontalière des Républiques sœurs de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie et de la Gambie. Il va jouer, selon le président Macky Sall, un rôle primordial dans la défense de l’intégrité territoriale et la protection des personnes et de leurs biens. Construit sur plusieurs hectares, cette infrastructure militaire est dotée, entre autres, d’un poste de commandement, de dortoirs et d’un espace pour les loisirs et la restauration. Le colonel Babacar Touré, commandant de la zone militaire numéro 4, a indiqué que ce nouveau camp va « servir de base pour mieux remplir » la mission régalienne assignée aux forces de défense en général, à savoir la défense du territoire national et la protection des citoyens et de leurs biens. Il a précisé que la délocalisation partielle à Goudiry du 4e bataillon d’infanterie, initialement implanté à Tambacounda, permettra de « renforcer assurément cette posture et de garantir un meilleur contrôle de l’espace frontalier sur la frange orientale et une meilleure surveillance des espaces ».
K-RIM XRUM XAX REPOND AUX « AMIS » DE MACKY SALL
Le président de la République Macky Sall a reçu le 25 décembre des acteurs majeurs du mouvement Hip Hop. Lors de de leurs échanges, les rappeurs ont exhorté le chef de l’Etat à accorder une liberté provisoire au rappeur et activiste Abdou Karim Guèye alias Karim Xrum Xax. Une demande fustigée par le principal intéressé qui regrette que ses pairs aient formulé cette requête en son nom. « Je tenais à dire à tous les Sénégalais et Sénégalaises que je n’ai demandé aucune liberté provisoire venant des rappeurs qui sont allés répondre à une invitation de Macky au palais, a-t-il écrit dans un message. Qu’ils me dissocient complètement de leurs prises d’initiative. Quand j’étais dans un état beaucoup plus critique, à l’hôpital, j’ai refusé les avances du pouvoir. Ce n’est pas maintenant que je quémanderai quoique ce soit. Quant au juge Mamadou Seck (2e cabinet), il a une haine viscérale à mon endroit. Il veut coûte que coûte me faire subir les plus grosses peines. Il continue d’être le pantin du régime. ALLAH est avec nous. Le combat continue » a écrit le rappeur depuis la prison de Sébikotane.
CONCERT CASSEROLES DE YEWWI LA COALITION BBY DANS TOUS SES ETATS...
Selon Abdou Karim Fofana et ses camarades, le concert de casseroles de l’opposition du 31 décembre est un précédent dangereux pour la démocratie et le respect des institutions. La coalition Benno demande à « l’Etat de veiller au fonctionnement normal des institutions de la République, mais également à assurer rigoureusement la sécurité et la libre circulation des citoyens sur l’étendue du territoire national ». Dans un communiqué, le camp présidentiel soutient qu’« avec ses acolytes de la pseudo société civile, Yewwi tente aujourd’hui de reprendre du service en s’agrippant désespérément au prétexte du rapport d’audit de la Cour des Comptes sur la gestion du fonds Force covid19. Après avoir orchestré la manipulation mensongère du contenu dudit Rapport en prétendant que la cour aurait conclu à un vol de 1000 milliards, elle pense avoir suffisamment abusé la crédibilité des Sénégal pour les pousser dans la rue. Leur désillusion sera cruelle car les Sénégalais sont beaucoup plus mûrs qu’ils ne le croient. Ainsi, après la Justice et l’Assemblée Nationale, ils appellent à s’attaquer à l’institution du président de la République et à la solennité de son adresse à la Nation prévue le 31 décembre prochain. La coalition Benno Bokk Yakaar appelle tous les camarades et compatriotes à la mobilisation et à la vigilance face à la manipulation et à la surenchère d’une opposition violente qui multiplie les actes de défiance contre la République, contre notre modèle démocratique et contre notre commune volonté de vivre en commun ».
PLUIES HORS SAISON SUR TOUT LE TERRITOIRE LE BETAIL ET LES RECOLTES MENACES
Comme à Kolda il y a quelques jours, on pourrait assister ce mercredi 28 décembre à des pluies hors saison. Les pluies pourraient s’étendre jusqu’au vendredi 30 décembre. Du moins, selon les prévisions météorologiques de l’Agence Nationale de l’aviation Civile et de la Météorologie (Anacim) dans son Bulletin Météo Spécial-Pluies Hors Saison. Ces pluies hors saison annoncées par l’Anacim qui s’étendront sur la quasi-totalité du territoire sénégalais s’expliquent par une descente d’air froid provenant du bassin Atlantique Nord près des côtes marocaines. Elles intéresseront la quasi-totalité du territoire national du 28 au 30 décembre 2022. Une situation qui entraînera des coups de fraîcheur ainsi que des pluies faibles à modérées sur tout le pays. Les pluies accompagnées d’orages dans certaines localités seront particulièrement notées en Casamance, sur les régions Centre et Nord Est à partir de la matinée du mercredi 28 décembre 2022 jusqu’en fin de soirée du vendredi 30 décembre 2022. Dans le reste des localités en l’occurrence Dakar, Saint Louis, Louga et Kédougou les probabilités de pluies seront très faibles.
AFFAIRE «SWEET BEAUTY»:L’ORDRE DES MEDECINS DEMANDE A L’ETAT D’ASSURER LA SECURITE DE DR ALPHOUSSEYNI GAYE
Enfin! L’Ordre national des Médecins du Sénégal (Onms) monte au créneau. Après le communiqué du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), les membres de l’ordre professionnel de la médecine au Sénégal ont sorti un communiqué dans lequel ils disent apporter leur soutien à leur collègue Dr Alphousseyni Gaye. Le spécialiste en gynécologie-obstétrique a affirmé dans une interview accordée à notre confrère Babacar Touré de Kewoulo Tv avoir été victime d’actes d’intimidation répétés depuis le démarrage de la procédure judiciaire de l’affaire de la masseuse Adji Sarr. Ce, alors qu’il a été juste réquisitionné, il y a près de deux ans, pour un avis médical sur cette affaire pendante devant la justice. Au-delà de ce soutien, ses amis médecins comptent aussi l’accompagner «dans toutes les actions qu’il sera nécessaire de mener». Selon le président de l’ordre des médecins, Dr Boly Diop, le gynécologue en service à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff (Hogip) bénéficie depuis le début de l’éclatement de cette affaire de l’accompagnement de ses collègues de l’ordre. «Il a été même reçu à son siège à plusieurs reprises», a-t-il dit. Tout comme ses camarades du Sames, les médecins de l’ordre demandent à l’Etat d’assurer la sécurité à cet «expert assermenté dûment réquisitionné pour les besoins d’une enquête». En outre, l’ordre national des médecins du Sénégal appelle à la retenue dans les propos et les agissements. Dr Boly Diop et ses camarades disent surtout rester sereins quant à la suite de la procédure judiciaire en cours. Ils déclarent que des actions concrètes sont en cours pour assurer à leur confrère un environnement adéquat pour la pratique de son art. Ce, conformément aux dispositions de l’article 4 du Code de Déontologie médicale qui prévoient qu’ «en aucun cas, le médecin ne doit exercer sa profession dans des conditions qui puissent compromettre la qualité des soins et des actes médicaux», rappelle le communiqué de l’Onms qui souligne aussi que « le directeur de la Santé publique est habilité à s’assurer des conditions dans lesquelles sont effectuées les soins et les actes médicaux».
NECROGOLIE DECES DE LA MAMAN DU DOYEN DES JUGES OMAR MAHAM DIALLO
Le doyen des juges du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Oumar Maham Diallo, a perdu hier à Thilogne sa mère Hawo Dia. La défunte est décédée à l’hôpital de Thilogne où elle a séjourné juste deux jours. Des sources proches de la famille indiquent que la vieille dame âgée de 80 ans était malade depuis fort longtemps. Ces derniers temps, elle avait rechuté. Le doyen des juges Oumar Maham Diallo est au cœur de l’actualité surtout avec la gestion du dossier Adji Sarr/Ousmane Sonko. Le Témoin présente ses condoléances à la famille du magistrat.
ESCROQUERIE KOUKANDE ET SANT YALLAH SOUS MANDAT DE DEPOT A THIES
Présentés ce mardi 27 décembre 2022 au Parquet du Tribunal de grande instance de la cité du rail, Amadou Diouldé Diallo dit Kounkandé, Ibrahima Niasse alias Sante Yallah et leur victime Ibrahima Diamé (pour avoir remis à ces charlatans de l’argent qui lui avait été confié afin qu’ils le lui démultiplient !), vont passer leur première nuit carcérale à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès (MAC). Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, tentative d’escroquerie, escroquerie. Selon DakarActu, ils ont été arrêtés samedi dernier par la Section de recherches des pandores de Thiès. Ibrahima Niasse a été arrêté à Saly (Mbour) alors qu’il s’apprêtait à passer de bonnes fêtes de réveillon. Kounkandé a été arrêté à Dakar. Sur ordre du procureur, Moussa Thiam, ils sont tous les deux tombés dans les mailles des pandores de la Section de recherches de Thiès qui, en moins d’un an ne cesse de faire parler de son efficacité contre les grands délinquants. Pour rappel, Kounkandé et Ibrahima Niass alias Sante Yalla avaient promis à leur victime, Ibrahima Diamé, la réalisation d’un portefeuille magique pour lui soutirer des millions FCFA. Pour avoir misé et perdu l’argent que lui avait envoyé un émigré pour qu’il lui construise sa maison, Ibrahima Diamé, bien que victime des deux charlatans, a également obtenu un mandat de dépôt.