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28 juin 2025
AU CONGO, LAVROV VILIPENDE L'OCCIDENT
Le ministre russe des Affaires étrangères a critiqué mardi l'Occident et ses supposés "objectifs", tant en Ukraine qu'en Libye où il a dit soutenir l'organisation d'une conférence de réconciliation.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en visite au Congo dans le cadre d'une tournée africaine, a vilipendé mardi "l'Occident" et ses supposés "objectifs", tant en Ukraine qu'en Libye où il a dit soutenir l'organisation d'une conférence de réconciliation.
"Nous soutenons l'initiative du président Denis Sassou Nguesso qui vise à organiser une conférence inter-libyenne", a déclaré le chef de la diplomatie russe devant la presse, après avoir rencontré dans son fief d'Oyo (centre) le chef de l'Etat congolais, président du comité de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye, rongée par les divisions, est gouvernée par deux administrations rivales: l'une à Tripoli (ouest) dirigée par Abdelhamid Dbeibah et reconnu par l'ONU, l'autre dans l'est, incarnée par le Parlement et affiliée au camp de Khalifa Haftar, avec lequel Moscou entretient des relations étroites.
"Ce qui s'est passé en Libye est une tragédie, dont les auteurs sont l'Otan et ses membres", a dit Sergueï Lavrov. "La même chose s'est passée en Irak et en Afghanistan, où l'Occident a voulu imposer son mode de démocratie", a-t-il poursuivi. "Le plus important aujourd'hui est de trouver une approche qui assurera le rétablissement du pays", a-t-il ajouté.
Sur le dossier ukrainien, "le président Sassou a fait preuve de compréhension", vis-à-vis notamment "de nos actions", a déclaré le ministre russe. "Il comprend bien que l'Ukraine c'est l'instrument de l'Occident, dont l'objectif est d'infliger une défaite stratégique à la Russie", a-t-il estimé.
Selon M. Lavrov, Denis Sassou Nguesso, "comme d'autres leaders du monde", est persuadé que la conférence sur l'Ukraine prévue mi-juin en Suisse "n'a aucun sens" sans la participation de la Russie.
Le Kremlin avait par ailleurs indiqué mardi matin à Moscou que la Russie n'excluait pas de frapper en Ukraine les instructeurs français dont l'envoi est actuellement en discussion entre Paris et Kiev. "Quel que soit leur statut: militaires de l'armée française ou mercenaires, ils représentent une cible tout à fait légitime pour nos forces armées", a appuyé à Oyo Sergueï Lavrov.
La Russie mène depuis plusieurs années une offensive diplomatique en Afrique pour y supplanter les puissances occidentales traditionnelles. Isolée sur la scène internationale et en quête d'alliés, elle a décuplé ses efforts depuis son assaut contre l'Ukraine en février 2022.
La tournée de Sergueï Lavrov a commencé lundi en Guinée. Après le Congo, selon son entourage, il doit se rendre au Tchad.
par Abdou Sène
LA DIALECTIQUE QUE L’HOMOSEXUALITÉ IMPOSE AUX HUMANISTES
EXCLUSIF SENEPLUS - Combattre l’homosexualité revient à lutter contre la Nature ; la promouvoir est dangereux. Si les différentes sociétés ne s’enferment pas dans des dogmes, elles pourront créer un cadre d’échange nécessaire à une solution durable
D’après l’encyclopédie Larousse « Le terme d'humanisme est l'un de ceux sur le sens desquels personne ou à peu près ne s'entend vraiment. » Toutefois, selon l’acception du dictionnaire français, Trésor de la langue française, qui semble être celle qui se rapproche le plus de celle de l’Occident, l’humanisme est défini comme une « attitude philosophique qui tient l'homme pour la valeur suprême et revendique pour chaque homme la possibilité d'épanouir librement son humanité, ses facultés proprement humaines ». Celle-ci est la conception d’un mouvement intellectuel qui s’est développé en Europe pendant la Renaissance, c’est-à-dire entre le 14ème et le 17ème siècle.
L’ancien Testament de la Bible et le Coran rédigés et compilés respectivement entre le 10e et le 6e siècle avant notre ère, et au 7e siècle, sont allés beaucoup plus loin que le courant humaniste européen sur la consécration de l’Homme sur Terre, plusieurs siècles avant son avènement en Europe.
En effet, la centralité et la responsabilité de l’espèce humaine sur Terre ont été consacrées par le verset 1:26 du livre de la Genèse - premier livre de la Bible hébraïque et de la Bible chrétienne - en ces termes : « Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la Terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la Terre. » Et, selon le verset 30 de la sourate 2 du Coran, pour annoncer aux Anges l’arrivée de l’Homme sur Terre et la mission qui lui est assignée, Dieu dit « Je vais établir sur la Terre un khalife ». D’autres religions et courants spirituels comme le bouddhisme, le confucianisme et l’animisme accordent aussi une place très importante à l’humanisme. Les animistes attribuent même une âme ou une essence vitale aux éléments de la Nature, ce qui les engage à préserver cette dernière, comme les pratiquants des religions abrahamiques.
Ce bref rappel de la valeur et des attributs de l’Homme, selon les courants de pensées philosophiques et religieuses, permet de constater que nul ne devrait être plus humaniste que les croyants-pratiquants de ces religions, notamment les juifs, les chrétiens et les musulmans. Dieu ne leur a pas seulement confié l’entretien et le bien-être de leurs semblables mais surtout la gouvernance de la Terre et de son contenu. En définitive, selon les écritures saintes, Dieu a confié à l’Homme la préservation de la Nature, notamment de sa propre espèce ; par contre, l’acception occidentale de l’humanisme, en plus de la valeur suprême qu’elle attribue à l’Homme, favorise l’absolutisme des libertés individuelles qui, si on n’y prend garde, pourrait conduire à l’extinction de l’espèce humaine. Donc à la disparition du sujet et de l’objet de l’Humanisme.
Une de ces libertés que promeut l’humanisme occidental est celle de choisir librement son orientation sexuelle. Rappelons que ce n’est que le 17 mai 1990 que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rayé, à juste raison, l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Quelques décennies plus tard, en 2022, le manuel pour les parlementaires publié par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), intitulé Promouvoir les droits et l’inclusion des personnes LGBTI renforce l’argumentaire de la décision de l’OMS en ces termes : « Il existe aujourd'hui un large consensus mondial parmi les scientifiques sur le fait que l'homosexualité est une variation normale et naturelle de la sexualité humaine, sans aucune conséquence néfaste pour la santé. »
En effet, des résultats des recherches menées par des biologistes et des physiologistes ont montré le caractère inné de l’homosexualité. Le Professeur Jacques Balthazart, biologiste belge de l’université de Liège, auteur du livre intitulé Biologie de l’homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être, paru en 2010, estime entre 2 et 10 le pourcentage d’homosexuels dans la population humaine, le taux variant en fonction du contexte culturel et social. Il a mené des expériences de laboratoire sur des rats dont il a réussi à modifier le comportement sexuel par des manipulations hormonales prénatales et néonatales favorisant les attributs du sexe opposé. Ainsi a-t-il rendu « homosexuels » des rats initialement « hétérosexuels ». Ce qui, soit dit en passant, laisse augurer que le comportement homosexuel d’un individu n’est pas une fatalité. En somme, les résultats des travaux du Professeur Balthazart suggèrent que les pulsions homosexuelles sont liées au fonctionnement physiologique de l’Homme, et que leurs manifestations extérieures ou non dépendent de l’environnement culturel et social. Notez aussi que, bien avant ces résultats, les recherches sur l’origine biologique de l’homosexualité ont été encouragées par la découverte en 1991 du Dr Simon LeVay de l’Université de Stanford, qui avait prouvé que la taille du noyau pré-optique de l’hypothalamus détermine l’orientation sexuelle.
C’est pour ces raisons que nous ne pouvons être que partiellement en phase avec le président du Pastef, Ousmane Sonko lorsqu’il dit, lors d’une conférence qu’il co-animait, le 16 mai 2024, avec Jean-Luc Mélenchon, homme politique français, défenseur des homosexuels, à l’Université Cheikh Anta Diop, que, au Sénégal, l’homosexualité n’est pas acceptée mais tolérée. Et je trouve également que ses adversaires qui ont cherché à attaquer une telle déclaration ont totalement tort, car, l’homosexualité prise comme phénomène de la Nature, ne laisse aucun choix à l’Homme. Qu’il l’accepte ou non, elle existe. Qu’il la tolère ou non, elle existe. C’est comme qui dirait telle société n’accepte pas la naissance d’humains qui mesurent moins de 1,47 mètre ou plus de 2 mètres.
La problématique de l’homosexualité qui était juste un sujet parmi d’autres abordés lors de la conférence, a finalement ravi la vedette à tous les autres au niveau médiatique, à cause du contexte politique bien chargé, mais aussi de l’importance et de la sensibilité de la question. Et c’est normal, l’homosexualité devrait être au centre des préoccupations de tous les humanistes, notamment les pratiquants des trois religions dites du livre, pour deux raisons : 1. combattre l’homosexualité revient à lutter contre la Nature ; 2. promouvoir l’homosexualité est un jeu dangereux pour l’espèce humaine.
L’attitude des humanistes à l’égard des personnes nées homosexuelles devrait être teintée de compassion et d’empathie. Imaginons le déchirement que pourrait vivre un jeune sénégalais qui en grandissant se rend compte que ses pulsions sexuelles le poussent vers les garçons. L’imam homosexuel d’origine algérienne Ludovic-Mohamed Zahed décrit bien cet état psychologique qui parfois mène au suicide, à cause d’un profond mal-être social. Et selon l’ouvrage Les minorités sexuelles face au risque suicidaire édité en 2014, en France, par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (devenu Agence nationale de santé publique en 2016), la prévalence des tentatives de suicide chez les homo-/bisexuels est de 2 à 6 fois plus importante que chez les hétérosexuels. La prévalence étant encore plus importante chez les jeunes de moins de 20 ans. L’ouvrage montre que depuis la fin des années 90, les structures de recherche occidentales ont produit une multitude de résultats sur la suicidalité des personnes ne satisfaisant pas la conformité aux stéréotypes de genre. On y trouve des études portant sur les Etats-Unis, le Canada, l’Australie,… et sur différents pays de l’Europe de l’Ouest et du Nord. Même la Turquie.
Le taux extrêmement élevé de suicide chez les personnes à orientation homosexuelle prouve qu’ils n’ont pas, en général, pris cette option par vice ou quête de jouissance dans le stupre. L’affaire est beaucoup plus sérieuse que cela. Et on peut bien comprendre qu’au vu de cette situation humainement alarmante certains humanistes occidentaux s’engagent résolument dans la protection des homosexuels. Le souci vient plutôt de ce qu’ils semblent verser dans l’apologie du phénomène au risque de compromettre l’avenir de l’Humanité. L’Homme étant de nature intelligente et résiliente, si les différentes sociétés humaines ne s’enferment pas dans des dogmes, elles pourront, comme sur d’autres questions existentielles pour l’espèce humaine, créer un cadre d’échange afin d’arriver à une solution durable pour notre espèce.
Pour ce faire, les Occidentaux doivent mettre un terme à leur obstination, au nom de l’humanisme, à promouvoir l’homosexualité non seulement chez eux, mais partout à travers le monde. Ils sont certainement victimes de la faiblesse humaine dont parle Yuval Noah Harari dans son livre paru en 2018 et intitulé 21 Leçons pour le 21ème siècle. Harari fait cette assertion étayée par des exemples pris dans diverses régions du monde : « La plupart des peuples ont tendance à croire qu’ils sont le centre du monde, et que leur culture est le pivot de l’histoire humaine. »
Le jour où le projet occidental de promouvoir l’homosexualité dans tous les pays du monde aura abouti, le risque majeur que court l’humanité est une décroissance exponentielle de sa population. En effet, tout le monde peut au moins s’entendre sur le fait que l’homosexualité ne peut avoir qu’un effet négatif sur le taux de croissance intrinsèque de la population humaine. Or, cette dernière, définie comme la différence entre le taux de natalité et le taux de mortalité, est le facteur le plus déterminant de l’évolution de la population d’une espèce selon la théorie de Thomas Robert Malthus (1766-1834) améliorée par Pierre-François Verhulst (1804-1849). Le modèle de dynamique des populations de Malthus-Verhulst dit que, si le taux de croissance intrinsèque de la population d’une espèce est négatif, cette dernière est vouée à l’extinction.
Ceci nous amène à évoquer les paradoxes des humanistes occidentaux qui encouragent l’homosexualité en suggérant à leurs enfants que le choix est libre entre être un garçon, une fille ou quelque chose entre les deux. Le premier paradoxe est que l’absolutisme des libertés individuelles de l’être humain les amène à favoriser les conditions de sa propre disparition, celle du sujet-objet de l’humanisme ; le deuxième paradoxe est présenté sous forme de questions. Au nom de l’absolutisme des libertés individuelles, pourquoi pas la polygamie et la polyandrie, si toutes les parties prenantes sont consentantes ? Pourquoi le Code rural et le Code pénal français interdisent, de fait, la consommation de viande de chien et de chat ? En réalité, les libertés individuelles ne sont qu’un prétexte que nos cousins occidentaux agitent pour imposer au reste du monde certaines de leurs valeurs civilisationnelles, qui, du reste, sont récentes du point de vue de l’histoire.
Quant aux organisations qui militent pour le respect des bonnes mœurs au Sénégal, et qui font souvent référence à l’Islam, elles devraient davantage méditer le verset 30 de la sourate 2 qui assigne à l’Homme la mission de Khalife sur Terre. Avant de chercher à le faire condamner, elles devraient plutôt mettre l’accent sur l’accompagnement du jeune homosexuel psychologiquement et sociologiquement déchiré. Evidemment, les actes contre-natures, ainsi que l’apologie de l’homosexualité et le mariage de Ngor et Gorgui ou de Maty et Madjiguène ne peuvent pas être acceptés au Sénégal, mais évitons de développer une vive répulsion populaire vis-à-vis des innocents d’apparence et/ou de physiologie homosexuelle. Injustice ne serait pas plus grande que de rejeter l’être humain en prononçant des sentences imprécatoires à son encontre, à cause de ses attributs congénitaux. Imaginez l’état de délabrement mental dans lequel nous mettrions ce jeune qui n’a pas demandé à naître et n’a pas non plus choisi son patrimoine physiologique.
Compte de tenu de la complexité du phénomène de l’homosexualité, nous voudrions inviter les chercheurs sénégalais et africains à courageusement approfondir la réflexion sur le sujet. Qu’ils soient physiologistes, biologistes, démographes, psychologues, philosophes, historiens, théologiens, juristes ou socio-anthropologues, les chercheurs sénégalais et africains doivent davantage faire entendre la voix de l’Afrique sur la question. L’homosexualité est aujourd’hui, de toute évidence, un sujet sociologiquement délicat à aborder au Sénégal et dans beaucoup de pays d’Afrique mais, quel que soit ce que cela peut coûter en matière de notoriété sociale, nous n’avons pas le droit de l’occulter en tant que chercheurs. D’autant plus que le législateur nous incite à affronter tous les problèmes de la Cité à travers la loi 94-79 sur les franchises universitaires qui, à son article 15, stipule : « Les enseignants et chercheurs jouissent d’une pleine indépendance et d’une entière liberté d’expression dans l’exercice de leur fonction d’enseignement et de leurs activités de recherche sous les réserves que leurs imposent les principes d’objectivité et de tolérance. »
La question de l’orientation sexuelle des humains - une question existentielle - est trop importante et complexe pour que le monde académique africain ne la prenne pas en charge dans les différents programmes de recherche. Comme l’Occident, l’Afrique doit aller au dialogue des peuples armée de solides arguments scientifiques fournis par les chercheurs, au lieu de laisser les seuls chantres de l’éthique et de la morale religieuse porter sa voix.
Nous devons nous prononcer parce que c’est un devoir, et comme le disait le président Mamadou Dia, on peut renoncer à un droit mais, on ne peut pas renoncer à un devoir.
Abdou Sène est Professeur titulaire de classe exceptionnelle en mathématiques appliquées, Université numérique Cheikh Hamidou Kane.
ARRÊT DES SONDAGES MINIERS PAR LES ICS, LA DIRECTION SORT DE SA RÉSERVE ET ALERTE
"depuis le samedi 1er juin 2024, la ligne de chemin de fer reliant les sites a été bloquée, ce qui empêche l’évacuation de l’acide phosphorique et, par conséquent, provoque un arrêt progressif de la fabrication de ce produit", déplore l'entreprise.
Le Lundi 03 juin, Emedia.sn faisait état d’un arrêt des sondages miniers des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ordonné par l’Etat.Le sous-préfet de l’arrondissement de Méouane, une circonscription administrative du département de Tivaoune, avait ordonné par arrêté n°078/AR.MEO/SP en date du 03 juin 2024, la suspension des opérations de sondages effectuées dans la concession minière des Industries chimiques du Sénégal (Ics), avait appris Emedia.
Les ICS souhaitent, à travers un communiqué, apporter les clarifications nécessaires sur « les faits liés à la situation inquiétante qui perdure tout en se dégradant depuis huit (8) jours, mettant progressivement à l’arrêt les activités de l’entreprise ».
En effet, note le texte, « les activités minières des ICS sont à l’arrêt depuis le mardi 28 mai 2024 suite au blocage des sites d’extraction et de traitement du minerai par un certain nombre de personnes ». Ainsi, poursuit-il, « depuis le samedi 1er juin 2024, la ligne de chemin de fer reliant les sites a été bloquée, ce qui empêche l’évacuation de l’acide phosphorique et, par conséquent, provoque un arrêt progressif de la fabrication de ce produit ».
Pourquoi une telle situation ? À en croire la cellule de communication, les ICS conduisent simultanément des travaux d’exploration et d’exploitation, dans le cadre des concessions minières pour l’exploitation des phosphates de chaux de Tobène Nord et de Tobène Sud, renouvelées en 2008 par décret et valables jusqu’en 2033. L’objet du blocage noté depuis le mardi 28 mai 2024 découle de la nouvelle demande des personnes impactées quant à la compensation de la dernière campagne d’exploration.
Toutefois, toujours selon le communiqué, « une telle situation impacte directement les cinq mille (5 000) emplois directs générés par la société et les communautés environnantes dont les ICS constituent le principal moteur économique et social ».
DÉPART DU RECTEUR DE L’UCAD, LE SUDES DÉNONCE LE RETARD DANS L’APPEL À CANDIDATURE
Alors que le mandat d'Ahmadou Aly Mbaye arrive à échéance le 20 juillet 2024, ces enseignants estiment que ce retard constitue une «violation flagrante» du décret n° 2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination.
Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal-Enseignement supérieur et recherche (Sudes-Esr), section Ucad, trouve «inacceptable» le retard dans l’appel à candidature pour la succession du recteur Ahmadou Aly Mbaye.
Alors que le mandat de ce dernier arrive à échéance le 20 juillet 2024, ces enseignants estiment que ce retard constitue une «violation flagrante» du décret n° 2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du Recteur dans les Universités publiques.
«Ledit décret, en son article 2, stipule que 90 jours avant le terme du mandat du Recteur en fonction, ou, au plus tard, 30 jours après la fin de son mandat pour une raison autre que la fin légale de son mandat, un comité de validation et de sélection des candidatures pour la nomination d’un nouveau recteur est mis en place», ont rappelé, dans un communiqué, le Professeur Sylvestre Konakou et ses collègues.
COUPE DU SÉNÉGAL, LE JARAAF ÉLIMINE LE CASA SPORTS
Grâce à un doublé de Souleymane Cissé, l'équipe de la Médina s'impose face à la formation du Sud (2-0). Une victoire qui permet au tenant du titre de décrocher son billet pour les 1/2 de finale.
iGFM (Dakar) Le Jaraaf de Dakar a éliminé le Casa Sports, mardi à Ngor, en quart de finale de la Coupe du Sénégal en séniors.
Grâce à un doublé de Souleymane Cissé, l'équipe de la Médina s'impose face à la formation du Sud (2-0). Une victoire qui permet au tenant du titre de décrocher son billet pour les 1/2 de finale de la Coupe du Sénégal.
RETOUR DE PARQUET POUR ALASSANE FALL DE PASTEF
Il avait été interpellé puis placé en garde à vue pour une affaire d’outrage à magistrat. Auparavant, le militant de Pastef avait fait une vidéo sur Tiktok pour présenter ses excuses.
Alassane Fall, le militant de Pastef qui avait été arrêté lundi pour outrage à magistrat, a fait l'objet d’un retour de parquet ce mardi.
Il avait été arrêté hier lundi par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic). Conduit au tribunal ce mardi, Alassane Fall, le militant de Pastef, a bénéficié d’un retour de parquet.
Il avait été interpellé puis placé en garde à vue pour une affaire d’outrage à magistrat. Auparavant, le militant de Pastef avait fait une vidéo sur Tiktok pour présenter ses excuses. Mais, cela ne l’a pas conjuré d’une arrestation.
LE DYNAMISME DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE PRESAGE UNE CROISSANCE ROBUSTE DE 6,1 % A LA FIN DE L’ANNEE
L’activité économique des huit pays membres de l’UEMOA a été tellement ‘’dynamique’’ durant le premier trimestre de 2024 qu’elle laisse espérer ‘’une croissance robuste’’ de 6,1 % à la fin de l’année
Dakar, 4 juin (APS) – L’activité économique des huit pays membres de l’UEMOA a été tellement ‘’dynamique’’ durant le premier trimestre de 2024 qu’elle laisse espérer ‘’une croissance robuste’’ de 6,1 % à la fin de l’année, a-t-on appris, mardi, à Dakar, de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
‘’Au sein de l’UEMOA, l’activité économique est demeurée dynamique au premier trimestre 2024, avec une croissance de 5,1 %. La bonne tenue de l’activité dans l’ensemble des secteurs laisse augurer, pour l’année 2024, une croissance robuste projetée à 6,1 %, après 5,3 % en 2023’’, affirme un communiqué de la BCEAO en citant Jean-Claude Kassi Brou, le gouverneur de ladite institution.
M. Brou a fait part de cette évolution de l’économie de l’UEMOA à l’occasion d’une réunion du comité de politique monétaire (CPM) de la banque centrale.
Les crédits directs accordés par les banques de l’espace UEMOA aux entreprises privées non financières ont augmenté de 7,4 %, signe d’un bon financement de l’activité économique durant le premier trimestre de cette année, selon le communiqué tiré d’un rapport consacré à la politique monétaire de la BCEAO au cours des trois premiers mois de 2024.
‘’Le financement de l’activité économique est […] convenablement assuré par les banques. Les crédits directs accordés par les banques aux entreprises privées non financières se sont accrus de 7,4 %’’, déclare la BCEAO.
L’inflation a été de 2,8 % au premier trimestre, donc en dessous du seuil autorisé par la BCEAO à ses États membres, dont le Sénégal, selon le communiqué publié à la suite d’une réunion du CPM de la banque centrale.
‘’L’inflation sous-jacente a baissé pour se situer à 2,0 %’’, indique la même source.
Jean-Claude Kassi Brou a signalé aussi une amélioration des comptes extérieurs des pays de l’UEMOA durant le premier trimestre de l’année. ‘’Nous avons bénéficié de l’évolution favorable des termes de l’échange, particulièrement de la baisse des cours des produits énergétiques (pétrole) importés, et de la hausse des prix de nos principales matières premières exportées (l’or, le cacao, le coton et le caoutchouc)’’, rapporte la même source en le citant.
Le gouverneur de la BCEAO et président du CPM de l’institution ajoute que ‘’les mobilisations importantes de ressources extérieures effectuées par certains États au premier trimestre de l’année 2024 ont conforté nos comptes extérieurs’’.
UNE FOIRE DES OPPORTUNITES A LOUGA POUR CATALYSER L’EMPLOYABILITE DES JEUNES
Une foire des opportunités d’emploi s’est tenue lundi à Louga (nord-ouest), en vue de contribuer “à catalyser l’employabilité des jeunes” de la région, indiquent les organisateurs de cette manifestation.
Louga, 4 juin (APS) — Une foire des opportunités d’emploi s’est tenue lundi à Louga (nord-ouest), en vue de contribuer “à catalyser l’employabilité des jeunes” de la région, indiquent les organisateurs de cette manifestation.
La manifestation, qui a pris fin le même jour, “vise à catalyser l’employabilité des jeunes dans la région [dans un pays] où la jeunesse représente plus de 70% de la population”, a déclaré Fara Ndiaye, coordinateur national du Réseau des champions pour la réussite (RCRS), organisateur de cet évènement.
S’entretenant avec des journalistes en marge de l’ouverture officielle de la manifestation, il a souligné “l’importance cruciale de cette initiative pour l’avenir de la région”, estimant qu’elle “se présente comme une réponse urgente aux défis persistants de l’emploi décent pour les jeunes et les femmes”.
Les organisateurs ont profité de cette occasion pour présenter le projet “Tekki Sunu Suff”, une initiative qui a démarré ses activités à Louga, après les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, lesquelles consistent à “doter les jeunes des outils nécessaires pour réussir dans leur propre terroir”.
Fara Ndiaye a mis en exergue “les initiatives de ce projet porté par le Réseau des champions pour réussir au Sénégal (RCRS) et financé par la coopération allemande dans le cadre du programme “Réussir au Sénégal”.
“Dans un paysage économique où les opportunités sont souvent éclipsées par les défis structurels, cette foire de l’emploi a rassemblé des jeunes avides de trouver des voies vers un avenir prometteur”, a-t-il ajouté.
Des structures de l’État telles que l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ) et la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), de même que plusieurs entreprises ont été invitées à participer à cette foire, “car leur engagement est crucial dans la création d’emplois décents”.
“Bien que l’État joue un rôle vital [en matière d’emploi], son action ne suffit pas”, a souligné Fara Ndiaye, avant d’appeler à “un partenariat renforcé avec le secteur privé pour stimuler la croissance économique et favoriser la création d’emplois dans des secteurs clés tels que la santé et l’industrie”.
La région de Louga, “une zone d’immigration majeure, fait face au défi de retenir ses jeunes talents”, a fait observer Fara Ndiaye, plaidant en faveur de politiques pouvant “faciliter l’accès des jeunes à la terre et aux ressources de production”.
Il a également encouragé “les jeunes à envisager l’entrepreneuriat comme un moyen de prospérer dans une région dotée d’un potentiel agro-industriel considérable”.
“L’appel lancé à l’État du Sénégal est clair : accélérer l’industrialisation de la région de Louga pour créer des entreprises viables et compétitives, offrant ainsi des emplois décents et stimulant le développement de l’élevage et de l’agriculture”, a-t-il dit.
“Cette foire de l’emploi n’est pas seulement une plateforme de recrutement, mais un symbole d’espoir et de détermination pour une jeunesse sénégalaise résolue à forger son propre destin dans un monde en perpétuelle évolution”, a-t-il fait valoir
LE BURKINA FASO EN TÊTE DU CLASSEMENT DES CRISES DE DÉPLACEMENT LES PLUS NÉGLIGÉES DANS LE MONDE
Le rapport annuel du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) met en lumière les crises de déplacement les plus négligées dans le monde, et pour la deuxième année consécutive, le Burkina Faso occupe la première place de ce classement alarmant.
Le rapport annuel du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) met en lumière les crises de déplacement les plus négligées dans le monde, et pour la deuxième année consécutive, le Burkina Faso occupe la première place de ce classement alarmant. En 2023, la situation dans le pays s’est considérablement détériorée, avec plus de 700 000 nouveaux déplacements internes et 150 000 réfugiés fuyant vers d’autres pays. Ce chiffre record s’accompagne de plus de 8 400 décès, soit plus du double par rapport à l’année précédente.
Le NRC souligne que près de 2 millions de personnes vivent dans 39 villes assiégées par des groupes armés, sans accès aux services de base. Cette crise humanitaire est aggravée par une baisse des financements et une couverture médiatique insuffisante, exacerbée par l’interdiction de plusieurs médias internationaux dans la région.
La liste des dix principales crises négligées inclut également d’autres pays africains, avec le Soudan à la 10e place, la République centrafricaine à la 8e, le Niger à la 5e, et le Mali à la 4e position. La domination des pays africains dans ce classement met en évidence un échec chronique des décideurs, des donateurs et des médias à répondre aux souffrances sur le continent
Cette situation alarmante met en évidence la nécessité d’une action urgente de la part de la communauté internationale pour répondre aux besoins des populations touchées et pour mettre fin à ces crises de déplacement persistantes et souvent oubliées.
GTA : DE NOUVELLES PERSPECTIVES ENERGETIQUES POUR LA MAURITANIE ET LE SENEGAL
Après l’achèvement de sa construction au chantier naval Cosco Qidong Shipyard (Chine), l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) est arrivée en toute sécurité à bon port.
Après l’achèvement de sa construction au chantier naval Cosco Qidong Shipyard (Chine), l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) est arrivée en toute sécurité à bon port. Composant essentiel du développement du Gaz naturel liquéfié (GNL) de la phase 1 du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), le navire, qui devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, sera exploitée par BP pour le compte des partenaires du projet dont Kosmos Energy, Petrosen et SMH, a largué les amarres dans son emplacement définitif. La phase 1 du projet devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an, pendant plus de 20 ans.
Situé au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal, le projet Gaz naturel liquéfié (GNL) du projet « Grand Tortue Ahmeyim » (GTA), premier développement gazier commun aux deux pays, franchit une étape majeure avec l’arrivée en toute sécurité du navire flottant FPSO. « L’unité flottante, qui a parcouru plus de 12 000 miles nautiques jusqu’au site ; soit la moitié du globe, est en train d’être amarré à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 m. Son arrivée en toute sécurité [et son installation] témoigne de la résilience, des compétences, du travail d’équipe et des efforts considérables de tous les partenaires impliqués.
Nous nous concentrons désormais entièrement sur la réalisation sûre du projet, tout en travaillant en vue de la mise en production du gaz », souligne un communiqué de presse British Petroleum (Bp). En outre, le Fpso, qui devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, sera exploitée par BP pour le compte des partenaires du projet dont la compagnie britannique, Kosmos Energy, Petrosen et SMH. « Le projet GTA permettra de produire du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde, à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin.
La phase 1 devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an, pendant plus de 20 ans », poursuit la source. Selon le Vice-Président Senior de BP pour la Mauritanie et le Sénégal, Dave Campbell, « BP investit dans le système énergétique d'aujourd'hui et de demain et la phase 1 de GTA représente cet investissement en action ». Pour lui, « il s’agit d’une étape majeure pour la phase 1 du projet GTA, un projet innovant de développement du GNL qui ouvre la voie à l’exploitation des ressources gazières de la Mauritanie et du Sénégal ».