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2 juin 2025
LE GOUVERNEMENT STRUCTURE SA POLITIQUE NATIONALE DE L’EMPLOI
L'Etat ambitionne de mettre en place un cadre réglementaire rénové, favorisant une insertion professionnelle accrue et le développement d’emplois décents pour les jeunes, les femmes et les hommes du Sénégal.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall, a présidé ce Jeudi la réunion du comité de pilotage du projet d’Appui à l’amélioration du dispositif d’insertion des jeunes femmes et hommes et à la formalisation des entreprises au Sénégal (Adijefe). Cette initiative s’inscrit dans une volonté gouvernementale de structurer une véritable politique nationale de l’emploi.
Un engagement fort pour l’emploi des jeunes
L’emploi des jeunes constitue un défi majeur pour le Sénégal. Selon les données du quatrième trimestre 2024, le taux de chômage des personnes âgées de 15 ans et plus s’élève à 20,3 %, avec un impact encore plus marqué sur les jeunes sans emploi, sans éducation ni formation, qui représentent 34,1 % de cette tranche. Face à cette réalité, le gouvernement entend renforcer les dispositifs existants pour favoriser l’insertion professionnelle et la création d’emplois décents.
« Nous avons trouvé en place de nombreux projets et programmes que nous mettons en cohérence afin de bâtir une véritable politique nationale de l’emploi », a déclaré Abass Fall. Il a précisé que cette orientation s’aligne sur les directives du Président de la République, qui a instruit la mise en place d’un cadre structurant pour une meilleure prise en charge des défis liés à l’emploi.
Une approche dynamique et innovante
Le projet Adijefe s’inscrit pleinement dans les priorités définies par la Vision Sénégal 2050. Il vise à établir une nouvelle convention État-employeur et à opérationnaliser le statut de l’entreprenant. « L’objectif est de promouvoir un marché du travail plus inclusif et d’encourager la formalisation des entreprises afin de garantir aux travailleurs des conditions dignes », a souligné le ministre.
Dans cette optique, une révision de la convention nationale État-employeur, qui date de 1985, est en cours. « Plusieurs recommandations ont été formulées pour moderniser cette convention et l’adapter aux exigences actuelles du marché du travail », a précisé Abass Fall.
Le gouvernement ambitionne ainsi de mettre en place un cadre réglementaire rénové, favorisant une insertion professionnelle accrue et le développement d’emplois décents pour les jeunes, les femmes et les hommes du Sénégal.
KORITÉ, TAMBA EN MANQUE DE VOLAILLE
A quelques jours de la fête de l’Aïd el-Fitr ou korité, marquant la fin du mois de ramadan, les aviculteurs de la région de Tambacounda, peinent à approvisionner correctement le marché local. Ils pointent des difficultés à mener cette activité...
A quelques jours de la fête de l’Aïd el-Fitr ou korité, marquant la fin du mois de ramadan, les aviculteurs de la région de Tambacounda, peinent à approvisionner correctement le marché local. Ils pointent des difficultés à mener cette activité du fait de la canicule qui sévit dans cette partie orientale du pays, des maladies qui affectent les poussins, de l’absence de couveuses pour l’incubation des œufs, mais également d’usines de fabrication d’aliments de volailles.
Jeudi, 28 mars et 26e jour du mois de ramadan, la fête de korité est dans tous les esprits dans toute la région de Tambacounda, où beaucoup de jeunes entrepreneurs ont jeté leur dévolu sur l’élevage de la volaille, un secteur, pourtant, à haut risque, disent beaucoup d’entre eux.
Aboubacar Tamega est le président de l’Association régionale de la promotion de l’aviculture à Tambacounda. Ce presque quinquagénaire s’active depuis 20 ans dans cette activité. Marié à deux épouses et père de 7 enfants, Tamega, passionné d’aviculture réside dans le quartier Sarré Guilèle. Il est propriétaire de trois poulaillers d’une superficie totale de 250 mètres carrés à Afia, sur la route de Goudiry, à la sortie de la commune de Tambacounda.
‘’J’ai trois grands bâtiments. J’élève dans le premier des pondeuses et dans les autres bâtiments, des poulets de chair. Pour la korité, la situation n’est pas favorable à Tambacounda. Depuis près de six mois, il y a un manque criant d’œufs hachés et d’œufs à couver’’, dit-il.
Pour ne rien arranger à la chose, un déficit de poussins au niveau national, qui se répercute sur la production locale, vient encore plus désoler le président de l’Association régionale de la promotion de l’aviculture.
A l’origine du mal : la difficulté à trouver des poussins
‘’Les accouveuses ne peuvent pas satisfaire la demande en termes de poussins’’ Il y a quelques mois, s’en procurer relevait presque d’une mission impossible, soutient-il.
Se contentant du peu de poussins qu’il y avait sur le marché, beaucoup d’aviculteurs de la région n’ont pas eu la quantité voulue. ‘’Je connais des avicultures qui faisaient entrer jusqu’à 2 500 poussins pour la korité mais cette fois-ci ils n’ont pu avoir que 1 000 poussins’’, déclare Aboubacar Tamega.
Pour la korité, il n’a ‘’pas fait d’entrée pour des raisons personnelles’’, mais il constate que le marché n’est pas bien approvisionné en poulets, comparé à la même période, l’année dernière.
Sur la route de Kandery, à la sortie de la ville de Tambacounda, la chaleur est à son apogée en cette fin de matinée. Mais, c’est là que Valda Fall a implanté son poulailler. Des températures en hausse n’ont pas d’emprise sur cette femme, qui combine passion et business.
Teint clair, taille imposante, Valda, du haut de ses douze ans d’expérience dans l’aviculture, a dû revoir sa production à la baisse, pour éviter certaines pertes dues aux conditions climatiques, entre autres.
Le prix du poulet varie entre 3 000 et 4 000 francs CFA
‘’Il arrive qu’on élève nos poulets jusqu’à 25 jours et puis, un matin, un virus les attaque, bonjour les dégâts !’’, relate-t-elle, se souvenant d’une mésaventure qui lui est arrivée. Cela lui a coûté une perte de presque 400 000 francs CFA et des prêts bancaires, pour des investissements à perte, à rembourser.
‘’Tous les aviculteurs de Tambacounda vivent la même situation. Nous ne comprenons pas ce qui se passe, pourtant nous sollicitons régulièrement les vétérinaires…’’ dit l’avicultrice qui ne termine sa phrase.
Avec les coups de production élevés, Valda pense qu’il est difficile pour un jeune entrepreneur tambacoundois, qui investit dans l’aviculture, de s’en sortir.
‘’Actuellement, on achète le carton de poussins entre 32 000 et 35 000 francs CFA, le sac d’aliment à 18 500 francs CFA. Sans compter le prix du transport et la paie de l’employé, qui gère le poulailler…’’, détaille la jeune dame. Et le prix du poulet, au marché central de Tambacounda, qui varie entre 3000 et parfois 4 000 francs CFA ne permet pas de rapidement rentabiliser les investissements, selon elle.
Ici, le tohu-bohu est à son comble. Il est 17 heures, et tout le monde est empressé, entre derniers achats, avant l’heure de la rupture du jeûne, en ce jour qui correspond à la Nuit du destin (marque la révélation du Coran au Prophète Mahomet (PSL) par l’ange Gabriel), selon la tradition islamique.
Dans ce marché, non loin du à côté du tribunal de Tambacounda, Aliou Diallo tient depuis plus 10 ans un magasin de vente d’aliments de volailles, d’œufs, de poulets et divers produits avicoles.
Plaidoyer pour des couvoirs et une usine de fabrication d’aliments de volailles
Allongé entre les sacs remplis, Aliou discute au téléphone avec son fournisseur, qui doit lui assurer une livraison de mille poulets depuis Dakar, pour la fête de Korité.
”Je suis obligé de le faire, parce que la production locale de poulets ne suffira à combler la demande, à cause de la forte chaleur qui sévit à Tambacounda. Les aviculteurs souffrent à cause de cette chaleur. C’est difficile d’avoir à Tambacounda un poulet avec un poids +normal+’’, dit-il, sans quitter du regard l’engouement qui prévaut dans son magasin.
Dans la région de Tambacounda, l’aviculture est mise à rude épreuve par l’absence d’usine de fabrication d’aliments de volailles et de couveuses suffisantes pour la production des poussins.
Ces difficultés rencontrées par les éleveurs font craindre au président de l’Association de la promotion de l’aviculture à Tambacounda une hausse du prix du poulet à l’approche de la korité.
‘’Dès l’instant que le produit manque, certains font de la spéculation pour avoir le maximum de bénéfices. Ce qui est injuste’’, condamne Aboubacar Tamega, estimant qu’il existe dans la zone une réelle opportunité pour le développement de l’aviculture, du fait notamment des zones aurifères de la région frontalière de Kédougou.
Il milite pour l’implantation d’une usine d’aliments de volailles et de couvoirs dans la région, pour la production de poussins. ‘’Les poussins achetés à Dakar arrivent à Tambacounda fatigués. Ce qui entraîne des pertes pour les éleveurs’’, indique-t-il, en plus de la canicule.
Ingéniosité et résilience
Pour déjouer cette forte chaleur, le président de l’Association des aviculteurs de Tambacounda trouvé une idée ingénieuse : aménager des palissades qu’il refroidit grâce à un système d’arrosage, afin d’offrir à ses pondeuses un microclimat.
”J’invite mes collègues aviculteurs à être professionnels. On peut élever à tout moment à Tambacounda. Il suffit juste créer son propre microclimat pour atténuer à chaleur. A titre individuel, même au mois d’avril, j’élève jusqu’à 2 000 poulets avec zéro mortalité’’, dit-il fièrement.
Mais il n’y a pas que la forte chaleur, qui impacte négativement sur l’élevage de volailles. Certaines maladies qui les affectent ‘fatiguent’’ les éleveurs.
‘’Aux mois de janvier et février dernier, nous avons souffert car elles ont fait des ravages. Les aviculteurs de la région ont enregistré des pertes énormes. Une solution des autorités pour trouver une solution à ce problème, qui survient souvent au mois de janvier et février, ne serait pas de trop’’, lance Aboubacar Tamega.
Valda Fall, elle, insiste pour un plus grand l’accès au crédit et au financement des femmes entrepreneures, de plus en plus présentes dans le secteur avicole, à Tambacounda.
Face à toutes ces difficultés, les aviculteurs de cette région oriental du Sénégal font preuve de résilience et d’adaptation. A quelques jours de korité, ils font tant bien que mal à satisfaire la demande pressante des populations, qui espèrent se procurer les poulets nécessaires pour passer en famille une belle fête.
CHIMAMANDA, L'ÉCRITURE RETROUVÉE
Après dix ans d'absence dans le domaine romanesque, la célèbre écrivaine féministe nigériano-américaine revient avec "L'Inventaire des rêves". Un roman qui explore la sororité entre quatre femmes africaines et revisite l'affaire Strauss-Kahn-Diallo
(SenePlus) - La célèbre écrivaine nigériano-américaine Chimamanda Ngozi Adichie, figure de proue du féminisme contemporain, est de passage à Paris pour présenter son nouveau roman très attendu, « L'Inventaire des rêves ». Lors d'un entretien accordé au journal Le Monde, l'autrice aborde avec franchise le blocage créatif qui l'a paralysée pendant une décennie, la genèse de son nouveau livre inspiré de l'affaire Strauss-Kahn, et livre son analyse sans concession sur la situation politique américaine.
Dix ans après le succès international d'« Americanah », Chimamanda Ngozi Adichie renoue avec la fiction qu'elle qualifie, selon Le Monde, comme « l'amour de sa vie, sa raison d'être, sa 'joie' ». Cette longue absence dans le domaine romanesque n'était pas volontaire, mais le résultat d'un blocage créatif profond. « J'étais bloquée, répond-elle, c'est aussi simple que cela », confie-t-elle au quotidien français.
L'écrivaine, née au Nigeria en 1977 et récemment naturalisée américaine, évoque avec une rare transparence les tourments liés à cette incapacité d'écrire : « Je me sentais totalement misérable, séparée de mon vrai moi », avoue-t-elle, ajoutant qu'elle « passait beaucoup temps à cacher aux autres qu'elle n'écrivait pas ».
C'est après avoir perdu successivement ses deux parents que la romancière a retrouvé le chemin de la création littéraire. Elle explique au Monde ce phénomène par une forme de connexion spirituelle : « C'est comme si ma mère m'avait ouvert une porte... » Un événement qu'elle ne cherche pas à rationaliser, mais dont elle revendique l'« intuition profonde ».
« L'Inventaire des rêves », ouvrage de plus de 600 pages décrit par Le Monde comme « un texte tonique et plein de sève », entrelace les destins de quatre amies africaines. « Cela faisait longtemps que je voulais mettre en scène des vies de femmes contemporaines », explique l'autrice qui souhaitait « montrer l'amitié qui les lie, la façon dont elles se comprennent, se soutiennent, explorer la 'sisterhood' [la sororité] ».
Le journal détaille les profils de ces protagonistes : Chiamaka (« Chia »), une Nigériane installée aux États-Unis qui a abandonné son emploi pour se consacrer à l'écriture de voyage ; Zikora, avocate tourmentée par un désir de maternité ; Omelogor, femme d'affaires aux opinions tranchées ; et enfin Kadiatou, femme de ménage guinéenne dont le parcours est inspiré de celui de Nafissatou Diallo.
Comme le rapporte Le Monde, le roman commence durant la pandémie de Covid-19, période durant laquelle les trois premières protagonistes s'interrogent sur leurs aspirations : « Les rêves des femmes sont-ils vraiment les leurs ? » La romancière confronte ses personnages aux injonctions contradictoires qui pèsent sur les femmes, créant une œuvre à la fois critique et engageante.
Le personnage de Kadiatou, d'après Le Monde, est librement inspiré de Nafissatou Diallo, la femme qui avait porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn en 2011. Dans le roman, son rêve américain se brise lorsque « dans une chambre, 'un Blanc tout nu, un client VIP', s'est rué sur elle et l'a laissée 'la bouche pleine d'asticots' ».
Chimamanda Ngozi Adichie explique au journal son indignation face à l'abandon des poursuites contre DSK : « Quand j'ai su que les poursuites avaient été abandonnées sous prétexte que Nafissatou Diallo avait menti au moment de sa demande d'asile, j'ai trouvé cela injuste et immoral. C'était une façon de dire aux femmes : si vous êtes agressées sexuellement, il faut, pour espérer obtenir réparation, que vous soyez parfaites en tout point. Or, qui est parfait dans la vraie vie ? »
Pour l'écrivaine, ce livre revient sur « une affaire trop importante pour être classée sans suite » et démontre comment « là où le droit ne s'exerce pas, la littérature peut rendre justice », en « redressant par l'écriture 'l'équilibre des récits' ».
Interrogée sur la situation politique américaine actuelle et le retour de Donald Trump, Chimamanda Ngozi Adichie livre une analyse sans détour : « Je pense qu'on a trop couvert la folie [de Trump]. Parce qu'elle est divertissante, d'un certain point de vue, la télévision l'a beaucoup trop relayée, imprudemment. C'est cela qui a fait Trump. Si ça n'avait pas été le cas, il n'aurait pas gagné le premier mandat. »
L'écrivaine déplore, selon Le Monde, l'obsession pour le divertissement qui caractérise la politique trumpienne, citant en exemple une récente humiliation du président ukrainien Zelensky : « Regardez, quand Trump humilie Zelensky à l'écran, ce qu'il dit à la fin c'est : 'Ça va faire un bon moment de télévision !' »
Face à cette situation, Adichie affirme avoir pris ses distances avec l'actualité : « Je ne veux pas qu'elle contrôle ma vie ». Ayant grandi « dans une dictature, au Nigeria », elle assure que la situation actuelle ne « changera rien » à sa créativité : « Je ne me laisserai certainement pas aller au désespoir. »
« L'Inventaire des rêves » de Chimamanda Ngozi Adichie, traduit de l'anglais par Blandine Longre, est publié aux éditions Gallimard dans la collection « Du monde entier » (656 pages, 26 euros).
QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2026, CLASSEMENT DES MEILLEURS BUTEURS DE LA ZONE AFRIQUE
Les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 battent leur plein en Afrique, et plusieurs attaquants se sont déjà distingués par leur efficacité devant le but. Voici le classement des meilleurs buteurs après 6 journées.
Les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 battent leur plein en Afrique, et plusieurs attaquants se sont déjà distingués par leur efficacité devant le but. Voici le classement des meilleurs buteurs après 6 journées.
1. Mohamed Salah (Égypte) – 6 buts
L’inévitable Mohamed Salah porte l’Égypte sur ses épaules. Avec 6 réalisations en seulement quelques matchs, l’attaquant de Liverpool prouve qu’il reste l’un des joueurs les plus décisifs du continent. Son quadruplé contre Djibouti et plus récemment son but décisif face à l’Éthiopie permettent aux Pharaons de dominer leur groupe à quatre journées de la fin.
2. Mohamed Amoura (Algérie) – 5 buts
Étincelant avec Wolfsburg, l'attaquant de poche réédite ses performances en sélection. Avec 5 buts, Mohamed Amoura s’affirme comme un élément clé des Fennecs, notamment grâce à ses doublés contre le Mozambique et le Botswana lors de la dernière trêve.
3. Lassina Traoré (Burkina Faso) – 5 buts
Toujours jeune (24 ans), l'attaquant du Shakhtar continue de prouver son efficacité en sélection. Auteur de 5 buts, il a été déterminant pour les Étalons du Burkina Faso, inscrivant notamment un doublé décisif contre la Guinée Bissau. Son association avec Bertrand Traoré apporte une nouvelle dimension offensive aux Étalons.
4. Trézéguet (Égypte) – 5 buts
Dans l'ombre de Salah et Marmoush, Trézéguet joue un rôle clé dans la réussite égyptienne. Avec 5 buts, l‘ailier exilé au Qatar confirme son importance, notamment grâce à sa performance éclatante contre la Sierra Leone, où il a inscrit un doublé décisif.
5. Denis Bouanga (Gabon) – 5 buts
L’ailier du Los Angeles FC est en grande forme avec les Panthères du Gabon. L'ancien stéphanois devance de deux unités Pierre-Emerick Aubameyang comme meilleur buteur des siens avec 5 buts, faisant preuve de son sens du but lors d'un duel important avec la Gambie.
6. Jordan Ayew (Ghana) – 5 buts
Récemment intronisé capitaine par Otto Addo, en lieu et place de Thomas Partey ou de son frère André, pas convoqué, Jordan Ayew le rend bien à son coach. Avec 5 buts, l’attaquant de Leicester reste l’un des piliers du Ghana, et assure son rôle de leader dans une équipe en reconstruction.
7. Kamory Doumbia (Mali) – 5 buts
Peut-être moins attendu à ce niveau, Kamory Doumbia s’illustre avec le Mali. Auteur de 5 buts, le joueur du Stade de Reims a su saisir sa chance avec des Aigles globalement décevants, notamment grâce à une prestation mémorable contre les Comores où il a inscrit un doublé.
Classement des meilleurs buteurs des qualifications (Zone Afrique) :
Vincent Aboubakar (Cameroun)
Musa Barrow (Gambie)
Michael Olunga (Kenya)
Rayan Raveloson (Madagascar)
3 buts
Steve Mounié (Bénin)
Bertrand Traoré (Burkina Faso)
Sudi Abdallah (Burundi)
Bienvenue Kanakimana (Burundi)
Bryan Mbeumo (Cameroun)
Louis Mafouta (Centrafrique)
Myziane Maolida (Comores)
Emilio Nsue (Guinée Équatoriale)
Bereket Desta (Éthiopie)
Abubeker Nassir (Éthiopie)
Jim Allevinah (Gabon)
Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon)
LES SCOUTS AU SERVICE DES PELERINS DANS LA MOSQUEE Al-HARAM JEUDI SOIR
Plus de 400 scouts de l’Association des scouts d’Arabie Saoudite ont activement participé à l’organisation et à l’accompagnement des pèlerins dans la Mosquée Al-Haram à La Mecque lors de la 27ème nuit du Ramadan
Plus de 400 scouts de l’Association des scouts d’Arabie Saoudite ont activement participé à l’organisation et à l’accompagnement des pèlerins dans la Mosquée Al-Haram à La Mecque lors de la 27ème nuit du Ramadan, rapporte l’Agence saoudienne de presse (SPA).
Cette opération s’est déroulée en coopération avec plusieurs autorités compétentes, selon la même source, ajoutant que ‘’les scouts ont joué un rôle crucial dans l’orientation des fidèles, la gestion des foules et le maintien de la fluidité des déplacements, contribuant ainsi à réduire l’encombrement dans les zones les plus fréquentées’’.
‘’Ils ont également apporté un soutien essentiel au secteur de la santé, en assistant les hôpitaux et centres médicaux, en guidant les patients et en prêtant main forte aux équipes médicales en cas d’urgence’’, salue l’Agence saoudienne de presse.
Elle note que ‘’cette initiative s’inscrit pleinement dans l’engagement annuel de l’Association à soutenir les services destinés aux pèlerins pendant le mois de Ramadan et le Hajj, en mettant en avant les valeurs de bénévolat et d’entraide’’.
Selon la SPA, ‘’les scouts saoudiens poursuivent leur mission auprès des pèlerins, illustrant l’esprit de volontariat et d’entraide qui caractérise leur mouvement. Ils assistent les pèlerins égarés en contactant leurs familles et en facilitant leur regroupement’’.
L’organe d’information du Royaume souligne aussi que ‘’’grâce aux applications mobiles, ils assurent également des services de traduction, aidant ainsi les pèlerins non arabophones à comprendre les consignes’’.
La SPA rappelle que ‘’ces actions s’inscrivent dans les programmes annuels de service public visant à renforcer les valeurs de solidarité et de bénévolat chez les jeunes’’.
LE PRIX DU RIZ, LA COMPTABILITE PUBLIQUE ET LA LOI D'AMNESTIE AU MENU DE LA PRESSE CE VENDREDI
Les parutions s'intéressent à la baisse annoncée du prix du riz, le débat sur la proposition de loi interprétative de la loi d’amnistie et la comptabilité publique
La baisse annoncée du prix du riz, le débat sur la proposition de loi interprétative de la loi d’amnistie et la comptabilité publique sont, entre autres, sujets au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Soleil ouvre sur la réduction du coût de la vie et annonce que ‘’le gouvernement brise le prix du riz’’.
‘’Le Conseil national de la consommation s’est réuni, jeudi, pour une révision du prix du riz brisé ordinaire. L’Etat et l’ensemble des acteurs de la chaîne de distribution ont convenu d’une baisse de 60 FCfa sur le kilogramme du riz brisé d’origine indienne, vietnamienne, thaïlandaise et myanmaraise. Le ministre a annoncé l’arrêté ministériel devant officialiser cette baisse dans les jours à venir’’, rapporte le journal.
‘’Le kg de riz va passer à 350 FCFA…’’, met en exergue Vox Populi. ‘’Le gouvernement reste fermement engagé pour soutenir ses citoyens en apportant des réponses concrètes aux défis sociaux Toutes les matières premières, on les surveille. Et dès qu’il y a une occasion de voir les prix en baisse, on va le faire’’, déclare le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop.
Selon Sud Quotidien, ‘’une baisse significative’’ du prix du riz sera annoncée le 3 avril par le chef de l’Etat.
Le même journal s’intéresse également à la proposition de loi interprétative de la loi d’amnistie et note que ‘’le débat ne s’estompe pas’’.
‘’Le débat sur les propositions de loi interprétative de la loi d’amnistie est très loin de connaitre son épilogue. Au contraire ! Elles sont en passe de devenir des patates chaudes entre les mains du régime pastefien. Alors qu’une vingtaine d’organisations de la société civile appellent les députés à rejeter cette “loi interprétative”, qui doit être examinée le 2 avril 2025 à l’Assemblée nationale, Birahime Seck est venu enfoncer le clou. Dans son post publié hier, le coordonnateur du Forum Civil qualifie les propositions de +juridiquement lamentables at moralement injustes +. Ce qui conforte le Collectif des familles des victimes qui exige ni plus, ni moins l’annulation de l’amnistie’’, écrit Sud.
La publication relève aussi que ‘’pendant ce temps, la nouvelle plateforme dénommée +Coalition Ensemble pour Demain+ la juge +dangereuse+” et que ”face à ce méli-mélo, la Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal (CNDH-S) recommande l’avis du Conseil Constitutionnel’’.
Concernant ce texte législatif controversé toujours, Le Quotidien souligne que ‘’pour jouer les bons offices, la Commission nationale des droits de l’Homme au Sénégal a organisé hier un atelier de réflexion de haut niveau sur la question, avec l’appui technique et financier des Nations unies à travers le Haut-commissariat des droits de l’Homme, Onu-femmes (…)’’.
‘’L’objectif de cette rencontre, qui a réuni des acteurs compétents dans leur domaine, à savoir des universitaires, des parlementaires et d’éminents membres de la Société civile, est de réfléchir sur les impacts et les conséquences de cette loi interprétative dans le pays’’, explique le journal.
Le Quotidien évoque également les irrégularités révélées par la Cour des comptes sur les Finances publiques et souligne que ‘’si l’Etat décide d’engager des réformes audacieuses et crédibles comme le lui a exigé le Fonds monétaire international (Fmi), pour ficeler un nouveau programme de coopération, il peut compter sur le soutien de l’Ordre national des experts comptables’’.
‘’L’Onecca a annoncé hier, lors -de la 10ª réunion du Conseil de l’Association des ordres des experts-comptables en Afrique (Abwa, sigle en anglais), qu’il est +prêt à accompagner l’Etat dans la régularisation de certaines situations et d’aller dans le fond, afin d’éviter dans les années à venir de parler de dettes qui n’étaient pas retracées dans le rapport de la Cour des comptes+’’, rapporte la publication.
Selon L’As, ‘’les expert comptables offrent leur service à l’Etat’’.
Le quotidien EnQuête s’est livré à un exercice de fact-checking (vérification des faits) pour explorer ‘’la vérité derrière la dette cachée’’.
Le journal signale qu’’’ils sont nombreux, les observateurs, à confondre ou à faire l’amalgame entre +dettes cachées+ et malversations. Ce, malgré les précisions diplomatiques du chef de la délégation du Fonds monétaire international qui a effectué une mission au Sénégal ces derniers jours’’. Dans EnQuête, ‘’des experts expliquent les contours de la dette cachée qui ne rime pas forcément avec malversation’’.
UN EMPRUNT OBLIGATAIRE DE 150 MILLIARDS DE FCFA POUR STIMULER L’ÉCONOMIE
L’Etat du Sénégal, en partenariat avec Invictus Capital & Finance SA, a officiellement lancé ce jeudi son premier emprunt obligataire par appel public à l’épargne pour l’année 2025. Cette levée de fonds locale, d’un montant de 150 milliards de FCFA...
L’Etat du Sénégal, en partenariat avec Invictus Capital & Finance SA, a officiellement lancé ce jeudi son premier emprunt obligataire par appel public à l’épargne pour l’année 2025. Cette levée de fonds locale, d’un montant de 150 milliards de FCFA, s’inscrit dans une stratégie de mobilisation de ressources internes pour financer les investissements prévus dans le budget de l’Etat.
Un Engagement en Faveur du Patriotisme Économique
Cette opération historique, coordonnée par Invictus Capital & Finance, société de gestion et d’intermédiation financière locale, symbolise l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko en faveur d’une économie plus autonome et inclusive. En mobilisant l’épargne nationale, l’Etat du Sénégal entend renforcer sa souveraineté financière tout en stimulant la croissance.
Proposant des taux d’intérêt attractifs compris entre 6,40 % et 6,95 %, cet emprunt obligataire offre une opportunité intéressante pour les investisseurs institutionnels et particuliers. La cotation des obligations à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) garantira leur liquidité et leur attractivité sur le marché régional.
La Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT), sous la supervision du Ministère des Finances et du Budget, assure le pilotage de cette opération. Invictus Capital & Finance agit comme arrangeur principal et chef de file, confirmant ainsi son rôle clé dans le dynamisme du marché financier régional.
Avec une solide expérience en la matière, la SGI avait déjà mobilisé d’importants fonds pour l’Etat du Sénégal : 139 milliards de FCFA en juillet 2023, 137 milliards de FCFA en mars 2023, et 202 milliards de FCFA en janvier 2024. La société a également orchestré des opérations d’envergure pour des acteurs privés comme le Groupe EDK SA (10 milliards de FCFA), Sonatel (75 milliards de FCFA) et pour l’Etat ivoirien (90 milliards de FCFA en 2024).
Des Perspectives Économiques Prometteuses
Selon les projections du Fonds Monétaire International (FMI), la croissance économique du Sénégal devrait atteindre 9,3 % en 2025, portée par le démarrage de la production de gaz du projet Greater Tortue Ahmeyim. Toutefois, l’Etat fait face à des défis budgétaires avec un déficit prévu à 7 % du PIB, en baisse par rapport aux plus de 10 % observés antérieurement.
La dette publique, actuellement estimée à 99,67 % du PIB, demeure un sujet de préoccupation. Cependant, la stratégie de mobilisation des ressources internes et la rigueur budgétaire devraient contribuer à sa maîtrise.
En privilégiant une gestion transparente des fonds mobilisés et en maintenant une politique fiscale efficace, l’Etat du Sénégal entend restaurer la confiance des marchés et assurer une croissance durable. Cette opération traduit la volonté des autorités de renforcer l’indépendance économique du pays tout en offrant aux citoyens et aux investisseurs un instrument financier sûr et rentable.
L’ARMÉE DE L’AIR RENFORCE SES CAPACITÉS OPERATIONNELLES ET TECHNOLOGIQUES
À l’occasion des festivités du 4 avril célébrant la fête de l’Indépendance du Sénégal, un partenariat stratégique majeur a été annoncé entre l’Armée de l’air sénégalaise et Dr Drone Dynamics.
À l’occasion des festivités du 4 avril célébrant la fête de l’Indépendance du Sénégal, un partenariat stratégique majeur a été annoncé entre l’Armée de l’air sénégalaise et Dr Drone Dynamics. Cette collaboration se concrétise à travers la signature d’une convention, visant à renforcer les capacités technologiques et opérationnelles des Forces armées sénégalaises, dans un secteur clé pour la défense et la sécurité : les drones.
Sous le thème « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées », cette alliance s’inscrit dans une dynamique nationale visant à promouvoir l’autonomie technologique et industrielle du pays. En mettant l’accent sur les expertises locales et l’intégration de technologies de pointe, l’initiative a pour ambition de positionner le Sénégal comme un acteur clé de l’innovation technologique en Afrique de l’Ouest.
Dr Drone Dynamics, reconnu pour son savoir-faire dans la conception de systèmes de drones et la formation dans ce domaine, apportera son expertise pour soutenir l’Armée de l’air sénégalaise dans la création de solutions stratégiques adaptées aux besoins de défense. Ce partenariat a également pour objectif de stimuler la recherche et l’innovation, deux éléments essentiels à la modernisation des capacités de défense du pays.
Avec ce partenariat, l’Armée de l’air sénégalaise marque un tournant dans la modernisation de ses équipements et dans son approche face aux enjeux sécuritaires. L’accord traduit également une volonté affirmée de renforcer la souveraineté nationale dans le secteur aéronautique et de garantir une meilleure anticipation des défis liés à la sécurité régionale.
Ce développement s’inscrit dans une vision plus large, celle de la volonté du Sénégal de se positionner en leader dans le domaine de l’innovation technologique, non seulement sur le plan africain, mais aussi à l’échelle mondiale. Un pas de plus vers l’autonomie et la modernité, en accord avec les enjeux contemporains de défense et de souveraineté nationale.
GAINDESAT-1A, LE LION DE L’ESPACE CONTINUE SA MISSION
Le premier satellite sénégalais, GAINDESAT-1A, poursuit son exploration spatiale et apporte des données précieuses pour le développement du pays. Mis en orbite le 16 août dernier, GAINDESAT-1A effectue un tour complet de la Terre toutes les 90 minutes...
Le premier satellite sénégalais, GAINDESAT-1A, poursuit son exploration spatiale et apporte des données précieuses pour le développement du pays.
Mis en orbite le 16 août dernier, GAINDESAT-1A effectue un tour complet de la Terre toutes les 90 minutes, soit 16 passages par jour, dont deux au-dessus du Sénégal. Lors de ces survols, l’équipe du projet spatial SENSAT dispose d’une fenêtre de sept minutes pour interagir avec l’engin.
Baptisé en référence au lion, symbole national du Sénégal, GAINDESAT-1A (Gestion Automatisée d’Informations et de Données Environnementales par Satellite) joue un rôle clé dans la surveillance de l’environnement et l’observation de la Terre. Il permet notamment de collecter des données essentielles à la gestion des ressources naturelles, en particulier celles liées à l’eau.
Avec ce projet novateur, le Sénégal s’affirme comme un acteur émergent dans le domaine spatial et pose les bases d’un futur prometteur pour l’utilisation des technologies satellitaires au service du développement durable.
L'ÉGYPTE EN SUBSTITUTION POUR L'ORGANISATION DE LA CAN DES MOINS DE 20 ANS
Encore l’Egypte ! Organisateur de la coupe d’Afrique des nations U-20 en 2023, remportée par le Sénégal, le pays des Pharaons a été désigné pour abriter cette même compétition prévue du 27 avril au 18 mai 2025
Encore l’Egypte ! Organisateur de la coupe d’Afrique des nations U-20 en 2023, remportée par le Sénégal, le pays des Pharaons a été désigné pour abriter cette même compétition prévue du 27 avril au 18 mai 2025. Ce, suite au désistement spectaculaire de la Côte d’Ivoire annoncé ce mardi. Un retrait qui n’est pas sans conséquences.
La fumée blanche est encore sortie du pays de pyramides. Après le désistement spectaculaire de la Côte d’Ivoire d’abriter la coupe d’Afrique des nations U-20, ce mardi 25 mars, la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas perdu beaucoup de temps. Elle a désigné hier, jeudi 27 mars 2025, l’Égypte comme pays hôte de la compétition dont le Sénégal est détenteur du trophée.
« La Confédération Africaine de Football (CAF) a attribué à l'Association Égyptienne de Football (EFA) et au gouvernement égyptien les droits d’organisation de la Coupe d'Afrique des Nations U20 CAF 2025 », lit-on dans un communiqué de presse publié sur le site de l’instance suprême du football africain.
Et d’expliquer : « Cela fait suite à la décision de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) et du gouvernement de Côte d'Ivoire de se retirer de l’organisation du tournoi, en raison de circonstances imprévues ».
La CAF a même tenu a rappeler que « L'Association Égyptienne de Football et le gouvernement égyptien avaient précédemment soumis une candidature pour accueillir la Coupe d'Afrique des Nations U20 CAF 2025 ».
Le match d'ouverture de la Coupe d'Afrique des Nations U20 CAF 2025 se jouera le dimanche 27 avril 2025 et la finale le 18 mai 2025.
UNE CAN JUGÉE EXORBITANTE EN CÔTE D’IVOIRE
La Fédération Ivoirienne de Football a adressé un communiqué à la Confédération Africaine de Football (CAF), en annonçant qu’elle n’organiserait finalement pas la CAN U20 prévue du 26 avril au 18 mai prochain : « Par courrier officiel, le Gouvernement a notifié à la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) le désistement de la Côte d’Ivoire en tant que pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations U20. Conformément aux instructions du Président de la FIF, le Directeur Exécutif a transmis cette information au Secrétaire Général de la Confédération Africaine de Football (CAF) ce mardi 25 mars 2025. »
Selon des sources dignes de foi, le président de la République, Alassane Dramane Ouattara (ADO) a refusé de mettre 5 milliards sur la table pour organiser cette CAN. «Nos autorités ont jugé la CAN U-20 trop exorbitante. On ne peut pas disposer d’autant d’infrastructures ultra-modernes, dépenser presque 500 milliards pour une CAN senior et se permettre de mettre 5 milliards encore pour une CAN U-20. Je pense que les gens ont fait preuve de gourmandise », confie un membre du Cocan 2023.
Mais au-delà de la vérité officielle, d’autres soutiennent qu’Abidjan n’aurait pas apprécié la « trahison » de Patrice Motsepe qui aurait promis au Chef de l’État ivoirien de faire élire le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Idrissa Diallo, au Conseil de la Fifa. Une sorte de récompense pour la bonne organisation de la CAN 2023 mais aussi et surtout d’avoir accepté d’etre l’hôte de la CAN U-20.
Une promesse que le président de la CAF n’a pas pu tenir. Comme il n’avait pas tenir la promesse de faire organiser la CAN 2025 en Algérie en guise de récompenses aux autorités algériennes d’avoir pu organiser avec brio le CHAN et la CAN -17.
Reste maintenant à savoir si la CAF va appliquer son règlement en sanctionnant la Côte d’Ivoire. Comme elle l’avait contre le Maroc qui avait renoncé d’abriter la CAN 2015 en raison de la maladie Ébola. Le football africain avait failli mourir de sa belle mort si Issa Hayatou n’avait pas pu trouver une solution de rechange avec le président Teodoro Obiang Nguema de la Guinee Équatoriale.
LE MAROC SAUVÉ PAR LE TAS
La Confédération africaine de football (CAF), réunie au Caire le 11 novembre 2014, a annoncé que le Maroc refusait officiellement d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations, en janvier 2015. Le Maroc avait refusé d'organiser l'édition 2015 de la compétition aux dates prévues (17 janvier-8 février 2025), réclamant en vain son report du fait de l'épidémie d'Ébola en Afrique de l'Ouest. La CAF avait exclu le Maroc de l'édition 2015, trouvé un pays-organisateur de substitution en quatrième vitesse (la Guinée équatoriale) et avait ensuite suspendu le royaume chérifien pour les éditions 2017 et 2019.
Mais le TAS a considéré que "l’exclusion de l’équipe A du Maroc des deux prochaines éditions de la CAN n’était pas expressément prévue par les règlements en vigueur au moment du retrait de l’organisation de la CAN 2015 et en tous les cas, au vu des circonstances de l’affaire, n'était pas proportionnée à la faute de la FRMF (Fédération marocaine)". De ce fait, "la suspension de l’équipe nationale A de la Fédération Royale Marocaine de Football de toute participation aux deux prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des Nations, en 2017 et 2019, est annulée", écrit ainsi la juridiction suprême du sport. .
SANCTIONS FINANCIÈRES PARTIELLEMENT ANNULÉES
Le Maroc avait également été sanctionné financièrement par la CAF. En premier lieu, la Confédération africaine de football avait infligé au Maroc une amende de 1 million de dollars (plus de 500 millions F CFA). Le TAS estime qu'il faut la ramener à 50.000 dollars (45.976 euros environs), ce qui correspond au montant maximum prévu par le règlement de la CAF en vigueur au moment des faits.
La CAF réclamait en outre, cette fois au titre des dommages et intérêts, une somme de 8,75 millions de dollars (8,05 millions d'euros). Sur ce point la décision du TAS est à double détente. "Sur le fond", le TAS "a estimé qu’aucune disposition réglementaire ne permettait à la CAF d'obliger unilatéralement la FRMF à verser une indemnité pour dommage". Mais le TAS "n’a toutefois pas écarté le droit de la CAF à obtenir la réparation d’un dommage éventuel, notamment par la mise en œuvre de la procédure d’arbitrage prévue spécialement dans le contrat d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations". Cette partie du litige n’est donc probablement pas terminée, car le contrat d’organisation de la CAN-2015 prévoyait une autre voie de droit (une autre juridiction) qui peut encore être exploitée.
Ce qui pourrait jouer contre le Maroc dans ce dernier volet ? "Sur le fond, la FRMF ne pouvait pas se prévaloir d’un cas de force majeure dans la mesure où l’épidémie Ébola ne rendait pas impossible l’organisation de la CAN au Maroc", souligne le TAS.
Mais la Côte d’Ivoire n’est le Maroc. Surtout pas ce Maroc sous Fouzi Lekjaa. Affaire à suivre !