iGFM (Dakar) Lors d’un entretien accordé au quotidien régional français La Provence, le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, s’est exprimé sur le potentiel retour de Pape Gueye en sélection en perspective de la Coupe d'Afrique des Nations de football prévue du 13 janvier-11 février 2024 en Côte d'Ivoire.
"On est conscient qu'on ne revient pas à son meilleur niveau au bout d'une semaine. Le plus important aujourd'hui, c'est de le voir sur un terrain. Ce volume-là, ce rythme-là, il va l'acquérir au fil des jours à partir de ce match contre Lyon."
"Pape en fait partie de nos meilleurs éléments"
"Le Sénégal est une nation ambitieuse et nous souhaitons donc compter sur nos meilleurs éléments. Pape en fait partie. À nous de travailler avec lui, de travailler petit à petit, tout en gardant en tête qu'il n'est pas encore à 100%."
"On a toujours gardé le contact"
"On a toujours gardé le contact. Au cours d'une discussion que j'avais eue avec lui pour avoir de ses nouvelles, je lui avais soumis l'idée de nous rendre visite à Lens, où l'on allait disputer un match amical contre le Cameroun (16 octobre). Ça faisait longtemps qu'il n'était plus avec nous (dernière sélection le 20 juin, victoire 4-2 contre le Brésil). Il a mangé à notre table, regardé le match à nos côtés, il a retrouvé tous ses coéquipiers. Il avait l'air très affûté et bien dans sa tête. C'est ça aussi être sélectionneur : accompagner nos joueurs dans les périodes difficiles."
"JE NE FERAI QU’UN MANDAT UNIQUE SI JE SUIS ÉLU PRÉSIDENT "
Le mandat unique sera consacré à la transition démocratique du Sénégal et à la restauration des fondamentaux économiques et financiers de notre pays indique le leader de L'Act
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Abdoul Mbaye a été officiellement investi ce samedi. Face à l’Assistance, le leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail a réitéré son engagement. Celui de faire un mandat unique, si jamais il est élu président de la république.
Abdoul Mbaye ne compte pas s’éloigner de sa promesse, si jamais il est élu président de la République du Sénégal. Il assure qu’il ne fera qu’un mandat si jamais il est élu à la tête du pays.
«Moi Abdoul Mbaye, je saurais porter le souvenir du fardeau de mes promesses. Respecter les engagements que j’ais pris. Ceux d’hier, ceux de mon serment du 18 mars 2023. Notamment celui de ne faire qu’un mandat unique», a promis l’ex-premier ministre du Sénégal, candidat déclaré à la présidentielle de 2024.
Le mandat unique sera consacré à la transition démocratique du Sénégal et à la restauration des fondamentaux économiques et financiers de notre pays indique le leader de L'Act.
CAF AWARDS, CES LÉGENDES DU FOOTBALL ATTENDUES À MARRAKECH
À 24 heures de la prestigieuse cérémonie, la Confédération Africaine de Football a annoncé la présence de plusieurs invités de renom qui se joindront aux nominés pour célébrer l'excellence et les réalisations remarquables du football africain.
iGFM (Dakar) La cérémonie des CAF Awards est l'un des événements les plus attendus du calendrier footballistique africain. Cap vers Marrakech, cette année où la remise des trophées aura lieu ce lundi 11 décembre au Palais des Congrès Movënpick.
À 24 heures de la prestigieuse cérémonie, la Confédération Africaine de Football a annoncé la présence de plusieurs invités de renom qui se joindront aux nominés pour célébrer l'excellence et les réalisations remarquables du football africain.
Parmi les invités prestigieux qui ont confirmé leur présence figurent des légendes du football : Samuel Eto'o (Cameroun), El Hadji Diouf (Sénégal), Emmanuel Adebayor (Togo), Jay-Jay Okocha (Nigeria), Jonathan Pitroipa (Burkina Faso), Kalusha Bwalya (Zambie), Ahmed Hassan (Égypte), Perpetua Nkwocha (Nigeria), Patrick Mboma (Cameroun), Mikel Obi (Nigeria), entre autres.
L’aura de ces personnalités apportera une grandeur plus exceptionnelle à cet événement et contribuera à rendre cette édition des CAF Awards encore plus mémorable.
En marge de l'événement, un match de football de gala sera organisé au stade de Marrakech le dimanche 10 décembre à 16h00 heure locale (15h00 GMT) en l'honneur des victimes du tremblement de terre.
Les CAF Awards sont une occasion spéciale de reconnaître et de récompenser les performances exceptionnelles des joueurs, joueuses, entraîneurs, équipes et clubs africains au cours d'une période donnée.
Cette année, la période considérée va de novembre 2022 à septembre 2023 pour les catégories masculines et de décembre 2022 à novembre 2023 pour les catégories féminines.
Liste complète des CAF Légendes :
El Hadji Diouf (Sénégal)
Samuel Eto'o (Cameroun)
Manuel Jose Luis Bucuane (Mozambique)
Emmanuel Adebayor (Togo)
Gaelle Enganamouit (Cameroun)
Geremi Njitap (Cameroun)
Janine van Wyk (Afrique du Sud)
Pascal Feindouno (Guinée)
Herita Ilunga RD Congo
Charles Kabore (Burkina Faso)
Thomas N'Kono (Cameroun)
Abedi Pele (Ghana)
Alberta Sackey (Ghana)
Augustine Jay-Jay (Okocha Nigeria)
Clementine Toure (Côte d’Ivoire)
Emmanuel Amunike (Nigeria)
Ahmed Hassan (Égypte)
Siaka Tiene (Côte d’Ivoire)
Jonathan Pitroipa (Burkina Faso)
Kalusha Bwalya (Zambie)
Khalilou Fadiga (Sénégal)
Mercy Akide (Nigeria)
Mikel John Obi (Nigeria)
Onome Ebi (Nigeria)
Patrick M'boma (Cameroun)
Perpetua Nkwocha (Nigeria)
Mamadou Niang (Sénégal)
Precious Dede (Nigeria)
Rainford Kalaba (Zambie)
Titi Camara (Guinée)
Rigobert Song (Cameroun)
Salomon Kalou (Côte d’Ivoire)
Siphiwe Tshabalala (Afrique du Sud)
Anthony Baffoe (Ghana)
Mustapha (El Haddaoui Maroc)
Demba Ba (Sénégal)
TOUT SUR LE TÊTE-À-TÊTE ENTRE LE PRÉSIDENT SALL ET L’ÉMIR DU QATAR
Macky Sall est revenu sur la nécessité au plan international, d’une gouvernance juste et équitable. En d’autres termes, réformer les règles d’accès au crédit, les critères de notation des agences d’évaluation...
Aussitôt après l’ouverture du Forum de Doha, le Président Macky Sall et l’Émir du Qatar ont eu un tête-à-tête. Il faut dire que l’essentiel de la fiche d’audience du président de la République est occupé par des investisseurs qataris, prouvant ainsi l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.
« Construire des futurs communs « est le thème de la 21e édition. À cette occasion, le Président Sall a développé le thème « Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable ». Durant son intervention, le Président Sall a donné les exemples de politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale comme le PSE avec la transformation structurelle de l’économie par des investissements massifs. Il a aussi insisté sur le capital humain, équité territoriale et justice sociale, PUDC, Bourses de sécurité familiale, CMU, DER/FJ, ciblant particulièrement les femmes et les jeunes qui constituent la composante majoritaire de la population.
Pour terminer, il est revenu sur la nécessité au plan international, d’une gouvernance juste et équitable. En d’autres termes, réformer les règles d’accès au crédit, les critères de notation des agences d’évaluation, les instances décisionnelles comme la BM et le FMI ; lutter contre les pratiques fiscales abusives ; instaurer la justice climatique.
Pour rappel le forum de Doha a été lancé en 2003. Il réunit, chaque année, des dirigeants étatiques, d’organisations internationales, du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour promouvoir le dialogue sur des défis critiques auxquels le monde est confronté.
FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES, LES É CLAIRAGES DE ME DOUDOU NDOYE
Le président de l’Union pour la République (Upr) considère qu’aucun parti ne vit de cotisations de ses membres. Il a indiqué que l’argent des partis politiques vient en général d’une personne au Sénégal et d’autres à l’étranger...
Me Doudou Ndoye, invité de l’émission « Le Jury du dimanche » sur iradio, n’a pas voulu s’épancher outre mesure sur les accusations contre Ousmane Sonko qui aurait reçu des financements du Qatar, selon un député de la majorité, BBY. Interpellé sur la chaude actualité relative au présumé financement occulte dont aurait bénéficié Ousmane Sonko de la part du Qatar, l’avocat, ne voulant pas se prononcer sur une affirmation au conditionnel, a préféré discuter du sujet relatif au financement des partis politiques au Sénégal surtout, à quelques mois de la Présidentielle.
Le président de l’Union pour la République (Upr), ancien candidat à la Présidentielle, considère qu’aucun parti ne vit de cotisations de ses membres. Il a indiqué que l’argent des partis politiques, depuis les indépendances, vient en général d’une personne au Sénégal et d’autres à l’étranger et d’institutions publiques et privées à l’étranger. Puis, il a insisté sur le fait qu’au Sénégal aucun parti politique n’est régulier au regard de l’article interdisant les financements hors des cotisations des membres. Car, selon lui, la notion de «cotisation» et de «responsabilité individuelle» n’existe pas dans la société sénégalaise.
«Depuis que j’ai commencé à faire de la politique, je n’ai pas souvenance d’un parti politique dont l’argent ne vient pas de la poche de quelqu’un. La conséquence c’est que le parti doit être dissous. Quel est le parti qui a été dissous pour cette raison ? Aucun !», a-t-il affirmé.
«Il faut refuser que des pays étrangers puissent s’infiltrer dans notre vie publique…»
Ce qu’il a appelé une «dépendance financière». Pour lui, c’est la manière de penser des Sénégalais. Toutefois, le juriste avertit sur ces financements : «Ce qui pourrait être interdit et dont j’accepterais l’interdiction est qu’un parti politique soit financé par des pays étrangers ou des institutions privées ou publiques étrangères au Sénégal pour conditionner l’électorat. Il faut refuser que des pays étrangers puissent s’infiltrer dans notre vie publique et payer nos hommes d’Etat pour nous gouverner sous leurs ordres. Cela existe sous d’autres formes d’ailleurs, même à l’égard d’homme politique qui sont en fonction.
LE SÉNÉGAL BÉNÉFICIE D’UNE GARANTIE DE CRÉDIT DE PLUS DE 260 MILLIARDS DE FCFA
« Cette garantie de la BAD vise à améliorer l’accès du Sénégal au marché du financement durable et à des conditions très favorables ».
Dubaï, 10 déc (APS) – Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement annonce avoir approuvé pour le Sénégal une « garantie partielle » de crédit d’environ 262 milliards 382millions 817 mille 880 FCFA (400 millions d’euros), en vue de faciliter son accès au marché international du financement durable et à des conditions très favorables, a appris l’APS auprès de l’institution bancaire panafricaine.
« Cette garantie de la BAD vise à améliorer l’accès du Sénégal au marché du financement durable et à des conditions très favorables », indique-t-elle dans un communiqué dont l’APS a obtenu une copie.
La Banque africaine de développement a fait cette annonce en marge de la 28e conférence des Nations unies sur le climat (COP28) qui se tient depuis le 30 novembre à Dubaï et se poursuit jusqu’au 12 décembre.
« Elle va faciliter au Sénégal, la mobilisation de son premier financement adossé à son document-cadre de financement durable pour un montant total équivalent à 500 millions d’euros », explique la même source, en parlant de cette garantie partielle accordée au Sénégal.
Il s’agira de donner une garantie »aux établissements financiers qui envisagent de financer cette opération d’être protégés contre des pertes qui résulteraient d’un défaut de paiement (…) sur cet emprunt à hauteur de 400 millions d’euros ».
La garantie accordée par la BAD devrait également permettre au gouvernement du Sénégal de « contracter une partie du financement de cette opération en franc CFA. Ce qui devrait aussi permettre une amélioration du profil de viabilité de la dette du pays », souligne le texte.
Il indique qu’avec ce soutien de la BAD, « le Sénégal obtient un financement à un coût plus favorable, comparé à une opération sans garantie ».
Le texte rappelle que le document-cadre de financement durable du Sénégal a été adopté par la BAD en juin 2023, notant que le produit de cet emprunt devra être « exclusivement affecté à des investissements verts et à caractères sociaux ».
Le document-cadre de ce financement durable fait notamment allusion à des secteurs comme l’agriculture, la protection sociale et la lutte contre la pauvreté, l’eau, l’assainissement et la santé, l’éducation, l’emploi, et l’inclusion financière des jeunes, la connectivité, la promotion des énergies à faible carbone et la préservation de la biodiversité.
GORGUI SY DIENG ANNONCE LA FIN DE SA CARRIÈRE
L’international sénégalais de 33 ans qui a évolué en NBA (USA), a annoncé samedi, avoir mis fin à sa carrière de basketteur pour, dit-il, « s’ouvrir à d’autres expériences »
Dakar, 10 déc (APS) – L’international sénégalais Gorgui Sy Dieng (33 ans), qui a évolué en NBA (USA), a annoncé samedi, avoir mis fin à sa carrière de basketteur pour, dit-il, « s’ouvrir à d’autres expériences », a appris l’APS de sources médiatiques.
« Tout le monde autour de moi savait que je voulais jouer durant 10 ans et c’était tout. J’ai toujours dit ça. Quand j’ai atteint 10 ans, j’ai dit que j’avais atteint mon objectif. Il était temps de s’arrêter et d’essayer d’autres choses », a dit le joueur, présent en équipe nationale de basket depuis 2014.
Dans un entretien qu’il a accordé au site internet américain, San Antonio Express News, Gorgui Sy Dieng dit avoir appris « beaucoup de choses et mieux comprendre ce qu’est la NBA en tant qu’entreprise ». « Cela demande beaucoup de travail », a-t-il poursuivi.
Le pivot de 2 mètres 08 qui termine sa carrière de joueur, a toutefois été nommé représentant des opérations basket par les Spurs, son ancienne équipe.
« J’aime San Antonio et j’aime être ici. Je ne le fais pas pour l’argent ou quoi que ce soit. Je veux juste apprendre. J’ai fait mon temps en NBA. Je le fais juste parce que j’aime être avec les gars et j’aime apprendre », a-t-il insisté .
L'INFLEXIBLE RÉISTANCE DE MOHAMED BAZOUM
Détenu depuis plus de 4 mois et placé sous étroite surveillance dans sa résidence présidentielle, l'ex-chef de l'État nigérien tient bon et continue de résister aux pressions des putschistes malgré l'abandon progressif de son soutien international
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 10/12/2023
Plus de quatre mois après son renversement par un coup d'État militaire, Mohamed Bazoum refuse toujours de démissionner de la présidence du Niger. Détenu dans des conditions de plus en plus strictes dans sa résidence de Niamey, l'ancien dirigeant tient tête de manière inflexible aux militaires qui l'ont renversé. Sa résistance prolongée interroge sur la suite de la crise politique dans ce pays sahélien instable.
Emprisonné depuis le 26 juillet, Mohamed Bazoum subit une surveillance étroite qui se durcit au fil du temps, selon les témoignages recueillis par Le Monde auprès de son entourage. Ses conditions de détention se résument désormais à une résidence présidentielle transformée en prison de luxe, où seul un médecin est autorisé à lui rendre visite, ainsi qu'à son épouse et leur fils également séquestrés. Les militaires réclament sa démission pour justifier leur coup de force, mais il s'y refuse catégoriquement.
Ancien militant historique de la démocratie au Niger, formé dans les années de lutte contre le régime autoritaire de Seyni Kountché, Mohamed Bazoum fait preuve d'une résilience rare face aux injonctions des putschistes. Alors que d'autres dirigeants déchus comme Ibrahim Boubacar Keïta au Mali ou Roch Marc Christian Kaboré au Burkina Faso ont rapidement cédé, lui tient bon depuis plus de quatre mois dans des conditions de détention de plus en plus strictes.
Sa détermination s'explique par son parcours et sa vision de l'alternance démocratique. Elu en 2021, il était le premier président nigérien à succéder à un autre dirigeant sorti des urnes, incarnant un modèle que les putschistes remettent désormais en cause. Sa volonté affichée de lutte contre la corruption au sein même de son parti a aussi suscité des inimitiés. Mais sa résistance témoigne de son attachement aux principes démocratiques qu'il promeut depuis des décennies.
Cette posture lui vaut un soutien certain dans son camp et auprès d'une partie de la société civile nigérienne, mais isole également le pays sur la scène internationale. Car si la Cedeao a condamné le coup d'État et multiplie les appels au retour à l'ordre constitutionnel, elle semble avoir renoncé à une intervention musclée face à la détermination des militaires. D'autant que le mentor historique de Mohamed Bazoum, l'ex-président Mahamadou Issoufou, est soupçonné d'être l'instigateur du putsch, un revers psychologique majeur pour le dirigeant captive.
Au fil des mois, sa résistance bute donc sur un pouvoir de fait qui se renforce dans la durée face à une communauté internationale désarmée. Si Mohamed Bazoum reste inflexible et que les putschistes refusent toujours de le libérer ou de convoquer des élections, le Niger semble s'enfoncer dangereusement dans une crise institutionnelle et démocratique durable.
VIDEO
LES EXCLUS DE LA PROPRIÉTÉ À DAKAR
Triplement des prix du foncier, afflux d'investisseurs étrangers... la spéculation immobilière exclut les plus démunis du marché du logement dans la capitale. Une génération de Dakarois risque de sombrer dans une grande précarité du logement
Plus de quatre millions de personnes se concentrent à Dakar, ville presqu’île en perpétuel chantier. Mais seule une faible majorité des habitants de la capitale sont propriétaires de leur logement (54 %), alors qu’à l’échelle du pays, c’est le cas de deux Sénégalais sur trois.
La raison principale réside dans le prix du foncier. Depuis le début des années 2000, le prix du mètre carré de terrain dans Dakar a été multiplié par trois. S’ajoute à cela l’inflation des coûts de construction, notamment celui des matériaux, le plus souvent importés, mais aussi la pression des investisseurs.
Selon Mamadou Mbaye, président de la Fédération des agences et des courtiers immobiliers du Sénégal (Facis), « les étrangers représentent 30 % des acheteurs : des Ivoiriens, des Nigérians, mais aussi des Maliens, des Guinéens, qui subissent l’instabilité de leur pays et cherchent des endroits pour investir. Les Sénégalais de la diaspora représentent 10 % à 15 % des acheteurs ».
Enquête sur un marché en plein boom, qui exclut de la propriété les classes populaires.
LA VISITE FRANÇAISE D'AMADOU BA FAIT POLÉMIQUE
À moins de trois mois du premier tour, la visite officielle à Paris du Premier ministre, candidat déclaré, embarrasse l'opposition sénégalaise qui crie à l'utilisation des moyens de l'État
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 10/12/2023
La rencontre samedi à Matignon entre le Premier ministre sénégalais Amadou Ba et son homologue française Élisabeth Borne ne fait pas l'unanimité au Sénégal. Candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, M. Ba est accusé par l'opposition d'instrumentaliser ses fonctions gouvernementales à des fins électorales.
"Cette confusion des genres est inopportune diplomatiquement", a déploré Aminata Touré, ancienne Première ministre et candidate, citée par RFI. Un autre opposant, Cheikh Tidiane Dieye, a jugé sur Facebook que "chacun des actes d'(Amadou Ba) est purement politique".
Pourtant, le chef du gouvernement sénégalais affirme s'être rendu en France pour faire le point sur la mise en œuvre des décisions du séminaire intergouvernemental de décembre dernier. "Le contexte électoral ne doit pas être un obstacle à la continuité de l'État", s'est-il justifié à la RTS.
Mais pour ses détracteurs, cette visite de travail renforce les soupçons sur l'instrumentalisation de sa fonction à des fins partisanes. D'autant que M. Ba vient de terminer une tournée "aux allures de précampagne" sur le territoire sénégalais, souligne RFI.
À moins de trois mois du scrutin, cette polémique illustre la tension croissante autour de la candidature du Premier ministre sortant, donné parmi les favoris.