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4 octobre 2025
par Madieye Mbodj
POUR QUI ILS SE PRENNENT ET POUR QUI ILS NOUS PRENNENT, CES GENS QUI GOUVERNENT LE SÉNÉGAL
Paniqués et angoissés à l’idée d’une fin de règne prochaine, il ne leur reste plus qu’à se réfugier derrière une logorrhée désarticulée, telles ces personnes atteintes de jaafur, ce délire de démon coupable d’avoir mangé de la chair interdite
Ousmane Sonko aurait reçu 12 milliards de FCFA du Qatar, dans la perspective d’une dénonciation-renégociation au profit de cet émirat, des accords d‘exploitation pétrolière déjà signés par l’Etat du Sénégal ! Le Qatar, proche allié de la France et ami du Sénégal ! Ces affabulations sans queue ni tête ont tout de même le mérite d’attester de la crédibilité, au- delà de nos frontières, d’une victoire du candidat Ousmane Sonko à la présidentielle de février 2024 ! Les voilà encore une fois ces gens-là, pris la main dans le sac de leur « entreprise de désinformation, de manipulation et de diabolisation », menée en ‘’flagrant délit continu’’ à l’encontre d’un seul et même adversaire politique, le président Ousmane Sonko. Se dévoilant cette fois-ci derrière le paravent d’un article anonyme du faussement et péremptoirement
Proclamé « journal le mieux informé de France » (sic !), Le Canard Enchainé. Simple répétition sordide d’une machination ourdie, il y a bientôt cinq ans, sur le dos d’un site web ghanéen, à la veille de la présidentielle de 2019, avec les mêmes masques, les mêmes personnages et les mêmes méthodes ! Cette fois-ci, un article publié depuis six mois, remis au goût du jour par nos maquisards, avec des déformations et des insinuations bassement politiciennes qui font honte à tout journaliste un tant soit peu sérieux. Un papier d’ailleurs destiné davantage à une consommation occidentale, mettant en cause de façon insidieuse et insultante les chefs religieux de la communauté mouride, ces adeptes d’un ‘’islam local’’ ‘’inondés de milliards’’ déversés par ‘’le Qatar et les Frères musulmans’’ dans le but, suprême infamie, de les convaincre d’appeler à voter Sonko - ils ne perdent rien certainement pour attendre les réponses appropriées de qui de droit ! Mais pouvait-on attendre un autre comportement d’un député tout juste fier-à-bras ignare, réputé grand détourneur de semences et de matériels agricoles, jamais porteur d’idées, ni de propositions ni d’initiatives parlementaires ? Ou de journalistes véreux, revêtus d’une épaisse couche noire de mensonges retentissants, mercenaires de la plume, de l’audiovisuel et des web- médias ? Ou encore d’intellectuels veules, ayant choisi depuis pas mal de temps de se boucher les oreilles, de fermer les yeux et la bouche devant les injustices, l’hypocrisie, l’ignominie et l’indignité, ou même pire, de les cautionner et de les justifier pour mieux s’en réjouir ?!
Mais qui sont-ils ces gens-là, pour prendre les Sénégalais-e-s pour des demeuré-e-s malléables à souhait, au seul nom des calculs et intérêts du Prince ? Peuvent-ils nous faire oublier que Pastef est une des rares organisations politiques de notre pays à avoir déposé régulièrement, chaque année, auprès des services compétents du Ministère de l’Intérieur, un rapport financier en bonne et due forme, conformément à une obligation légale applicable à tous les partis politiques constitués ? Feignent-ils d’oublier que d’une part, le financement public des partis politiques, codifié et attribué sur des bases légales officielles, contrairement aux pratiques en cours de distribution de fonds selon la simple volonté du Prince et la tête du client, ainsi que d’autre part, le plafonnement et le contrôle strict des dépenses de campagne électorale, constituent deux revendications de longue date des différentes oppositions sous Diouf, Wade et Sall, mais auxquelles ces pouvoirs successifs, une fois installés, ont royalement et systématiquement tourné le dos, en parfaite connaissance de cause?
Pour qui au demeurant se prennent ces gens-là pour se permettre des séjours, dans des hôtels princiers, aux frais du pauvre contribuable de goor-goorlu sénégalais, à coups de suite présidentielle à 9 000 euros (près de 6 000 000 FCFA !) la nuitée, ou autres suites junior et chambres de luxe, pour l’éclat non pas tant d’un séminaire intergouvernemental mais plutôt d’un cérémonial d’allégeance renouvelée à l’endroit du petit Jupiter Macron, avec en prime une bamboula politicienne servie à notre Premier ministre-candidat de la continuité françafricaine, à sa cohorte de ministres, de militant-e-s alimentaires du parti au pouvoir et de griots maitres renards louangeurs, sans oublier ces dignitaires religieux préposés aux prêches sur les supposées vertus, ici-bas et dans l’au-delà, d’un vote en faveur du candidat de leur cher bienfaiteur de président sortant ! Et tout ce branle-bas si cher payé pour pouvoir s’adresser aux migrants sénégalais à l’occasion d’un « grand meeting » dans la banlieue parisienne !
Pour qui véritablement ils se prennent ? Repus mais plus voraces que jamais, paniqués et angoissés à l’idée d’une fin de règne prochaine, il ne leur reste plus qu’à se réfugier derrière une logorrhée désarticulée, telles ces personnes atteintes de jaafur, ce délire de démon coupable sous nos tropiques d’avoir mangé de la chair interdite! Chaque jour que Dieu fait, ils découvrent à leur grand désarroi qu’Ousmane Sonko est décidément un OS dur à avaler ! Sitôt radié, sitôt irradié pour rayonner plus vivement encore, selon la belle formule du chroniqueur Momar Diongue ! Autrement dit, puisqu’il est vain de chercher à arrêter la mer avec ses bras, il vaut mieux s’en remettre à la sagesse du proverbe wolof : taal bu Yàlla taal, sànni cak matt a gën fey ko (Si Dieu le Tout Puissant allume un feu, il vaut mieux y jeter un morceau de bois mort que tenter de l’éteindre).
Vivement un leadership de type nouveau fondé sur la pertinence d’une vision et d’un projet porteurs de ruptures salvatrices ; sur la crédibilité, c’est-à-dire la confiance et l’espoir ; sur la proximité avec les masses populaires, l’éthique de respect du citoyen, de la parole donnée, du bien public et de l’intérêt général.
En ces moments de célébration du 75ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations-Unies sous le thème « Dignité, Liberté et Justice pour Tous », il est loisible à toute personne honnête de constater le recul flagrant de la démocratie et de l’Etat de droit au Sénégal. C’est le lieu de se convaincre définitivement que la démocratie, l’État de droit, la transparence, la gouvernance sobre et vertueuse ne sauraient se réduire à une inflation de textes de lois et d’organismes ronflants, mais sans substance ni moyens d’actions réels, se traduisant pour le Sénégal par des dégringolades avérées dans les classements mondiaux en matière de libertés, de transparence et de lutte contre la corruption.
Vivement alors la refondation incontournable de la société, de l’Etat et des Institutions, sur la voie tracée par les Conclusions des Assises Nationales et les Recommandations de la CNRI, pour le triomphe d’un Projet de Souveraineté Intégrale, articulant Développement Endogène, Fédéralisme Africain, République démocratique et sociale, au service d’abord des enfants d’Afrique.
Le spectre du Projet Pastef, dont le porte étendard est le président Ousmane Sonko, continue à coup sûr de troubler le sommeil des brigands du Maquis. Car un tel projet est invincible et plus que jamais, sa réalisation est à notre portée.
Madieye Mbodj est Professeur de Lettres à la retraite.
ÉCHANGES ENTRE AMADOU BA ET ABDOU DIOUF À PARIS
"J’ai eu le privilège aujourd’hui de rendre une visite de courtoisie au Président Abdou Diouf dans sa résidence parisienne. Une rencontre empreinte d’émotion et de cordialité."
« J’ai eu le privilège aujourd’hui de rendre une visite de courtoisie au Président Abdou Diouf dans sa résidence parisienne. Une rencontre empreinte d’émotion et de cordialité. Le Président Abdou Diouf, illustre homme d’État inspirant, a fortement apprécié le geste et nous a fait honneur d’un échange direct et hautement instructif », a posté le Premier ministre et candidat de Benno bokk yaakaar sur X.
par Amadou Sarr Diop
LA MENACE SALAFISTE D’UN ISLAM ANTI-CONFRÉRIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Face à la remise en question des fondamentaux de la société sénégalaise, incarnée par les défenseurs d’un islam mondialisé, le pays est menacé par le surgissement d’une crise aux conséquences imprévisibles
L’alerte sur la menace salafiste est l’objectif de ce papier. La stratégie de ce courant fondamentaliste prospère dans un contexte de vulnérabilité des jeunes, vivant une temporalité charnière, marquée par le flux des réseaux sociaux où les champs d’activité se déploient dans des univers de sociabilité au sein desquels le penchant à l’extrémisme violent est fortement valorisé.
Confinée dans la clôture réductrice des dyptiques stéréotypés ahluu sunna versus ahluu bidaa, la vision des maîtres du salafisme, version sénégalaise, est dans la géopolitique et non dans la lignée des débats fondateurs sur les principes du dogme religieux musulman. Les salafistes sont dans le projet de refondation sociale et politique de la société sénégalaise, en s’attaquant à ses fondements religieux, par la négation de l’islam confrérique soufi et le modèle étatique laïque.
Face à la remise en question des fondamentaux de la société sénégalaise, incarnée par les défenseurs d’un islam mondialisé, le Sénégal est menacé par le surgissement d’une crise aux conséquences imprévisibles. Le projet politico-religieux des partisans d’un islam radical prend de plus forme dans un contexte de marasme social, frappé par l’anomie, avec la fragilisation des régulations traditionnelles où la précarité sociale est synonyme de désenchantement chez les jeunes. La stratégie des partisans de l’islam politique conjugue avec la morosité sociale en atteinte à des acteurs jeunes, privés de sens et de repères. Notre analyse porte sur deux aspects de la question concernant la stratégie salafiste. D’une part, il s’agit de jeter un regard critique sur la lecture étriquée des salafistes sénégalais au prisme de leur connivence avec une certaine conception de la sunna inspirée de l’islam wahhabite et à des fins d’objectifs politiques inavoués. D’autre part, établir un lien entre les courants de l’islamisme radical avec une certaine opposition dans le champ politique sénégalais.
Le rêve du retour de la tradition des origines du dogme religieux
Le coran et la sunna, légués par le prophète (PSL), ne se réduisent nullement à l’archaïsme de la référence à la stricte manière dont les compagnons du prophète ont procédé, dans leurs démarches, la mise en pratique des recommandations divines. C’est plutôt la conformité aux principes de la sunna qui doit être la seule référence pour accepter ou prohiber une pratique dans la religion. D’ailleurs, c’est au nom de ce principe sur la prééminence de l’esprit du dogme et non sur la lettre que se sont établies les différences mineures entre les différentes écoles de l’islam dans l’application des fondements de la charia. La présence de ces écoles, à l’instar de celles des quatre imams Malick inb Anaas, Chafii, Hanbal, Hanifa, renseigne sur les différences d’interprétation qui induisent des modes opératoires variés, selon les obédiences.
Par le Daa wa, inspiré des Frères musulmans dont la figure fondatrice fut Hassan al-Bannâ, les nouveaux prophètes de l’interprétation close des textes fondateurs de l’islam prônent ce qu’ils appellent, dans leurs jargons étriqués, « la conduite prophétique ». C’est sous le prétexte de la lutte contre « l’islam des tombeau », par la négation du culte des saints vécu dans la tradition soufie, que s’affirme la profonde ligne de fracture qui divise les salafistes et les soufis. C’est précisément par cette tension, cette bipolarité que Thierry Zarcone, historien et anthropologue de l’islam résume la césure entre soufisme et salafisme dans un islam déchiré par des conflits d’ordre politique et d’ordre stratégique.
L’islam soufi au Sénégal déploie une série de rituels qui marquent l’originalité de la pratique religieuse dans notre pays, au nombre desquels le magaal de Touba, les gamous à Tivaouane, à Kaolack, à Ndiassane ou le pèlerinage de Nimjat par les disciples de kadrya. Ces cérémonies religieuses relèvent, selon les salafistes, d’une pratique idolâtrique à plusieurs titres : d’une part, le culte aux saints est vu comme une sacralité d’ordre préislamique ou syncrétique et d’autre part, la focalisation sur la figure des saints se fait aux dépens de la foi en Dieu. L’islam confrérique, selon la lecture salafiste, relève des pratiques « impies » (kuffâr), de « l’associannisme » L’autre pratique rituelle que les salafistes, qu’ils soient wahhabites ou adeptes des frères musulmans, qualifient de bidaa, et dont la confrérie tidjane est l’incarnation, est la pratique quotidienne du zikr. Voilà en substance ce qui justifie toute cette haine des salafistes contre les confréries au Sénégal.
Le combat anti-confrérique : une partition du projet politico-religieux de forces occultes
La lutte contre les confréries, assimilées à une communauté de déviants du dogme musulman, s’inscrit dans l’instrumentalisation du religieux à des fins politiques. Si les Ibadou rahmane se focalisent sur l’éthique religieuse et déploient leurs stratégies dans la lutte contre les déviances religieuses par l’éducation et la sensibilisation, les salafistes se situent, par contre, dans la temporalité de la refondation de la société par la mise à mort des confréries à tout prix. Leur projet dépasse le cadre de la défense de l’orthodoxie sunna (fikh) et de la sphère des bonnes mœurs ; ils sont dans le sens de la réalisation stricto sensu d’un projet politique islamiste qui s’inscrit dans la géopolitique du vaste projet d’un islam mondialisé. Dans cette logique, le Daa wa est la poursuite, par la violence si nécessaire, des rapports de forces politiques et religieuses pour une refondation de l’État laïque et démocratique et pour la fin de l’islam confrérique.
En inscrivant leurs démarches dans le projet d’un retour à la tradition chimérique des origines, les salafistes ont induit dans leur errance une lecture volontairement politique et radicale de l’islam. Ils prônent dans leurs prêches une conception étriquée de la religion, insensible à la complexité, à la richesse, à la pluralité de l’islam dont la philosophie ne saurait se réduire aux diatribes islamistes d’une lecture close des textes fondateurs de l’islam et de la sunna du prophète (PSL) de l’islam. Ce qui est établi comme une réalité dans le contexte de l’islam, c’est l’existence de trois grands courants théologiques que sont le sunnisme, le shiisme et le kharijisme.
Ces trois courants sont, en partie, caractérisés par la distinction entre un islam radical salafiste et un islam d’obédience soufi. Cette pluralité des obédiences tire d’une part, leur source des différences contextuelles au plan culturel et historique et d’autre part, elle prend sens et forme dans des sociabilités différentes, déterminantes des trajectoires des individus et de leurs visions et pratiques de la religion. L’islamisme ne se réduit pas à l’arabisme, aux interprétations fallacieuses du wahhâbisme. Il y a ce qu’Abderahim Lamchichi appelle « les différentes sédimentations symboliques de l’identité culturelle des musulmans » qui renvoient aux imaginaires, aux mémoires collectives, à l’ethos social, aux communautés des différentes sociétés dans leur globalité intrinsèque. Il faut donc se départir de toute approche essentialiste et globalisante de l’islam, en reconnaissant aux autres leurs différences, leurs identités structurantes de leur conception de l’islam. Il n’y a jamais eu une religiosité abstraite dans le vécu de la foi religieuse, mais un islam des cultures et des traditions de vie qui justifie la pluralité et une certaine différence dans la pratique des dogmes religieux.
Quant à la confrérie tidjanya, injustement attaquée par Oumar Sall, un prêcheur sans élégance, sans culture, sans pédagogie dans ses prêches, a été déjà traité par Ahmed Lô comme une confrérie hérétique. La réponse à ce maître penseur des salafistes, dans un ouvrage de référence sénégalais, écrit par feu Cheikh Tidjane Gaye, a édifié que la tidjniya tire sa filiation spirituelle de la spiritualité de l’islam soufi, en conformité avec la sunna du prophète et aux dogmes de l’islam. Elle se ressource dans le verset coranique qui enseigne que c’est par la pratique du zikr que les cœurs se tranquillisent. Et au-delà de la recherche de la sérénité, le zikr est considéré par le fondateur de la confrérie tidjane comme la seule voie obligée, dans un monde corrompu, pour l’atteinte d’une spiritualité qui réconcilie le croyant à son Créateur. En réalité, la confrérie de Cheikh Ahmed Tidjaani prend racine dans la tradition soufie qui remonte d’Hassan al Basri dont le maître spirituel Alioune ibn Abi talib fut un cousin du prophète. Elle se ressource des principes directeurs de la pratique soufie des grands maîtres dont Junayd al-Bagdadi fut une des figures consensuelles. Le grand soufi Junayd al-Bagdadi se plaisait à rappeler que la voie soufie s’appuie principalement sur le Coran et sur la sunna
Ce qu’il faut retenir, et l’État sénégalais doit en être conscient, c’est qu’au-delà des critiques infondées sur les confréries, les salafistes sont dans le temps politique d’un projet qu’ils partagent avec des opposants, dans un jeu d’agendas variés selon les acteurs impliqués. Tout se joue dans une stratégie murie où chacun assure sa partition. Voilà ce qui explique pourquoi les salafistes sénégalais sont dans la géopolitique. Ils déclinent leur ambition au cœur du projet de l’islamisme radical dont l’objectif fondamental est la conquête du pouvoir étatique pour mettre fin à la fois à l’État laïque et démocratique et à l’hégémonie directionnelle des confréries dans la société sénégalaise. Comme on peut le constater, la conception des salafistes ne se réfère pas forcément du coran et de la sunna prophétique ou l’exégèse théologico-juridique, elle se situe dans la géopolitique, dans ce vaste projet d’un islam mondialisé qui a déstabilisé le Mali, le Burkina Faso, une partie du Nigéria.
Dans un article publié, je mettais en évidence la crise profonde que traverse le Sahel où je faisais allusion à l’intensification de la violence dans la sous-région de l’Ouest africaine, en particulier dans les pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Nigéria. La conflictualité ambiante dans ces différents pays se dépolie dans la conjugaison des forces du mal que sont le salafisme, la criminalité organisée et les crises politiques de type identitariste.
Le Sénégal n’est pas à l’abri d’une potentielle éclosion de ce terrible triangle interactif entre l’extrémisme violent (salafisme), la criminalité organisée (narcotrafiquants) et les crises politiques de type identitariste, autour des enjeux liés d’une part, aux ressources pétrolières et gazières nouvellement découvertes et d’autre part, à sa façade maritime propice à l’établissement d’un corridor pour le commerce illicite des acteurs hors souveraineté de la géopolitique mondiale actuelle. Voilà les défis à prendre en compte, par une pleine connaissance de la stratégie salafiste qui a pour seul objectif la prise de l’État par le haut, en passant par l’instrumentalisation du levier politique et la fragilité des confréries assimilées au « système » qu’ils projettent de détruire.
Amadou Sarr Diop est sociologue, enseignant-chercheur, professeur assimilé à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar
LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DE KARIM WADE À LA MERCI DU PROCUREUR DU PARQUET FINANCIER
Bien qu’ayant retrouvé son éligibilité à la faveur de la dernière modification du code électoral, la liberté de mouvement du candidat déclaré du PDS au Sénégal, pendant la campagne, dépendra des autorités du ministère de la Justice.
Bien qu’ayant retrouvé son éligibilité à la faveur de la dernière modification du code électoral, la liberté de mouvement du candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (PDS) au Sénégal, pendant la campagne, dépendra des autorités du ministère de la Justice.
Depuis Doha (Qatar), Karim Wade suit la vie politique sénégalaise comme un potentiel futur président de la République. Le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour la présidentielle 2024 n’a jamais été aussi prêt pour se présenter sur la ligne de départ, après l’invalidation de sa candidature en 2019. Bien que son éligibilité soit désormais actée avec la modification du code électoral en août dernier, sa présence au Sénégal reste sous la menace de la contrainte par corps sur l’amende de 138 milliards de FCFA à laquelle il a été condamné en 2016.
A deux mois du début de la campagne électorale, le fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade n’est pas sûr d’y participer, au Sénégal, étant sous le coup d’un déclenchement de la procédure judiciaire par le parquet.
Le dernier ‘’engouement populaire’’ à laquelle a participé Karim Wade avec une foule sénégalaise est sans doute un match de coupe du monde de football. Au stade Al Thumama, au Qatar, où les lions de l’équipe nationale effectuaient leur entrée en lice pour cette compétition face aux Pays-Bas, l’ancien ministre de la coopération internationale, des transports aériens, des infrastructures et de l’énergie entre 2009 et 2012 s’était offert un petit bain de foule au sein des supporters sénégalais.
7 ans d’absence sur le territoire national
Gracié par le président de la République Macky Sall et exilé au Qatar en 2016, après avoir purgé trois ans de prison sur une condamnation, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite, Karim Wade et ses partisans annoncent son retour au Sénégal depuis l’avant présidentielle 2019. Alors que l’agitation autour de sa réapparition au Sénégal prenait de l’ampleur en avril 2018, le procureur de la cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) avait déposé un recours au dernier domicile connu à Dakar du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade. Par cela, rappelait l’avocat de l’Etat, Yérim Thiam : ‘’C’est un commandement de payer, en vue, si ce n’est pas le cas, d’une possible contrainte par corps’’. Autrement dit, si Karim Wade, candidat du PDS à la présidentielle, rentre au Sénégal sans régler son amende, il filera directement en prison.
Depuis, exit la CREI. La juridiction ad hoc créée en 1981 a cédé la place à un pool judiciaire financier (PJF) comprenant notamment un parquet ‘’spécialement compétent’’ sur la criminalité financière et formé de magistrats spécialisés. Le projet de loi a été approuvé en juillet dernier par l’Assemblée nationale. Le PJF a hérité de tous les dossiers dont était en charge la défunte CREI. Ainsi, le procureur du parquet financier sera chargé de réclamer à Karim Wade le paiement de son amende, s’il refoule le sol sénégalais.
Si des questions sur l’éligibilité de Karim Wade à travers l’amende sur sa tête ont été soulevées, des spécialistes ont balayé cette menace sur sa candidature. Parmi eux, Ndiaga Sylla. Selon l’expert électoral, ‘’il ne faudra pas considérer cette amende comme une sanction fiscale. En effet, l’amende est une sanction pénale prévue parmi les peines en matière correctionnelle en application des dispositions du code pénal. Elle consiste à payer une somme d’argent au Trésor public. Tandis que la fiscalité relève d’un système de perception d’impôts et de taxes régi par le code général des impôts. Il s’agit là de deux régimes juridiques différents.’’
Une candidature parfaitement éligible
Bien rompu aux questions électorales, Ndiaga Sylla ajoute qu’en vertu de l’article L.121 du code électoral, le dossier de la candidature à l’élection présidentielle doit comporter, entre autres pièces, une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste être en règle avec la législation fiscale du Sénégal. Un argument pour arriver à la conclusion que Karim Wade, de même que Khalifa Sall d’ailleurs, ‘’sont devenus éligibles en vertu du code électoral modifié. De plus, il ne serait pas fondé de leur opposer une quelconque amende pénale en guise d’impôt pour invalider leur candidature’’.
En 2019, pour conclure au caractère "irrecevable" de la candidature de Karim Wade, investi par le PDS, le Conseil Constitutionnel avait relevé sa condamnation à six années de prison pour "enrichissement illicite" et la mention "personne non inscrite sur le fichier électoral" sur la carte d'identité figurant dans son dossier. Malgré tout, précise Ndiaga Sylla, son éligibilité retrouvée ‘’ne purge pas pour autant l’amende.’’
Comme en 2019 avec Khalifa Sall, le Sénégal comptera un opposant en prison lors de l’élection présidentielle 2024, à savoir Ousmane Sonko, leader de Pastef, parti dissous par le ministère de l’Intérieur en juillet dernier. Mais contrairement au maire de Ziguinchor, les relations politiques entre le pouvoir et l’ancien maire de Dakar, de même qu’avec Karim Wade, se sont réchauffées à la faveur du dialogue politique organisé par le président de la République Macky Sall, ayant permis la modification du code électoral favorable aux deux opposants.
Garder les faveurs du pouvoir
De quoi être optimiste pour le candidat du PDS qui a déjà déposé sa caution à la caisse de dépôts et de consignations (CDC), et dispose du nombre de députés requis pour le parrainage optionnel. A l’Assemblée nationale, lors du vote du budget 2024, affirmait la parlementaire Mame Diarra Fam : ‘’Nous préparons son retour et Karim Wade se focalise sur la préparation du programme qu’il va soumettre aux Sénégalais.’’
De plus, selon le directeur de la Formation et de la Communication de la Direction générale des élections (DGE), Birame Sène, évoquant l’article L28 du Code électoral, l’amende de 138 milliards FCFA pour Karim Wade ne constitue pas un frein à sa candidature à cette élection présidentielle. Toutefois, pour faire campagne librement au Sénégal, il devra garder les faveurs du parquet financier, sous la tutelle du ministre de la Justice et ainsi du président de la République.
AIR SÉNÉGAL ET AIR CÔTE D’IVOIRE SIGNENT UN ACCORD DE PARTAGE DE CODES
Les compagnies aériennes Air Sénégal SA. et Air Côte d’Ivoire ont entériné le 8 décembre à Dakar un accord de partenariat stratégique majeur portant sur les aspects commerciaux et opérationnels.
Les compagnies aériennes Air Sénégal SA. et Air Côte d’Ivoire ont entériné le 8 décembre à Dakar un accord de partenariat stratégique majeur portant sur les aspects commerciaux et opérationnels. Selon un communiqué transmis, cette très large coopération va incontestablement révolutionner et redéfinir l’aviation commerciale en Afrique de l’Ouest. « Cet accord offrira commercialement, dès le mois de février 2024, aux passagers des deux (2) compagnies du réseau commun et d’une connectivité plus importante à travers la combinaison de leurs réseaux respectifs et de leurs fréquences. Aussi, cet accord inclura-t-il un programme de fidélité Teranga et Smiles des deux (2) opérateurs. Les clients pourront ainsi acheter et voyager indifféremment leurs titres de transport sur le réseau de chacune d’elles », précise le document. Avant de poursuivre : « cet accord de partenariat ne se limite pas à l’aspect commercial. En effet, opérationnellement, de nombreux domaines de coopération sont intégrés avec pour objectifs de minimiser les coûts unitaires et optimiser l’efficience à travers les économies d’échelle, en l’occurrence grâce à l’achat commun de carburant ».
Par ailleurs, les départements de maintenance et gestion de flotte bénéficieront d’une mutualisation étendue. Enfin, indique toujours le communiqué, le capital humain fera l’objet d’une attention toute particulière avec des formations et des immersions de personnels dans chacune des compagnies pour renforcer les meilleures pratiques de l’industrie. « C’est une fierté de concrétiser cette opération d’envergure en Afrique pour deux fleurons nationaux appartenant à des pays frères. Cet accord vient établir des liens solides entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal », a déclaré le Directeur Général d’Air Sénégal Alioune Badara FALL. Opérant respectivement depuis 2012 et 2018, Air Côte d’Ivoire et Air Sénégal SA. ambitionnent de devenir les leaders reconnus du transport aérien en Afrique de l’Ouest. Dotée d’une importante flotte totalisant près de vingt (20) modules d’avion de dernière génération alliant confort et sécurité, les deux compagnies desservent une quarantaine de destinations en Afrique, en Europe et Amérique du Nord.
SON PORTE-PAROLE BLOQUÉ A L’AIBD, LA COLÈRE DE DIONNE 2024
Mahammed Boun Abdallah Dionne n’a pas aimé du tout. Le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 déclare que son porte-parole a été bloqué à l’Aéroport Blaise Diagne de Dakar (Aibd) et son passeport diplomatique retiré.
Mahammed Boun Abdallah Dionne n’a pas aimé du tout. Le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 déclare que son porte-parole a été bloqué à l’Aéroport Blaise Diagne de Dakar (Aibd) et son passeport diplomatique retiré.
«La Grande Coalition Dionne 2024 a appris avec stupéfaction le blocage de Monsieur El hadj Talla ce 09 Décembre 2023 à l'aéroport international Blaise Diagne de Diass», a déclaré la coalition Dionne 2024 dans un communiqué de presse parcouru par iGFM.
M. Talla, porte-parole de Mahammed Boun Abdallah Dionne, s'est vu retirer le passeport diplomatique que lui avaient délivré antérieurement les autorités nationales, au moment d'embarquer pour un voyage à l'étranger», dénonce la coalition.
Pour l'ex-premier ministre et ses camarades, il s’agit juste de représailles du régime Benno Bokk Yaakar. El hadji Talla, à leurs yeux, est «victime de sa proximité avec le candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne».
«Il s'agit là d'une énième forfaiture du régime Benno, preuve d'une peur bleue du Président Dionne dont la coalition empêche de dormir l'impopulaire candidat de Benno dont les tentatives de recrutement de M. Talla sont toutes restées vaines», indiquent-ils.
RÉVÉLATIONS DE MOUSSA DIOP, MIMI TOURÉ RÉCLAME LA MISE EN PLACE D’UNE COMMISSION D’ENQUÊTE
« Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale doit être immédiatement mise sur pied avec la collaboration entière du Gouvernement afin de clarifier ces allégations graves pour l’équilibre et la stabilité de notre pays »
Les fracassantes révélations de l’ancien directeur général de la société Dakar Dém Dikk continuent de susciter des réactions dans le landerneau politique du Sénégal. En effet, après Bougane GUEYE qui demande la saisine de l’OFNAC, c’est au tour de l’ancien Premier ministre d’étaler ses préoccupations. Selon Mimi TOURE, les informations troublantes données par Me Moussa DIOP ne doivent pas passer par pertes et profits.
« L’avocat Moussa Diop inscrit au Barreau de Paris a porté sur la place publique des informations troublantes relatives au diamant au Sénégal et à l’achat d’armement », écrit Aminata TOURE.
A l’en croire, les députés doivent se saisir de cette affaire afin d’en faire la lumière. « Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale doit être immédiatement mise sur pied avec la collaboration entière du Gouvernement afin de clarifier ces allégations graves pour l’équilibre et la stabilité de notre pays », déclare l’ancien ministre de la Justice.
A noter qu’en plus des achats d’armement « non destiné aux FDS », Me Moussa DIOP a également fait cas de contrats miniers signés dans la plus grande opacité.
ALPHA DABO RÉÉLU À LA TÊTE DE LA COORDINATION DES ÉCOLES DE FOOTBALL
Le président sortant de la coordination nationale des écoles de football du Sénégal (CONEFS), Alpha Dabo, a été réélu, dimanche, à la tête de cette instance spécialisée dans la formation de la petite catégorie.
Kaolack, 11 déc (APS) – Le président sortant de la coordination nationale des écoles de football du Sénégal (CONEFS), Alpha Dabo, a été réélu, dimanche, à la tête de cette instance spécialisée dans la formation de la petite catégorie.
Dabo, seul en lice, va présider aux destinées de la coordination nationale des écoles de football du Sénégal pour les quatre prochaines années.
Il a été reconduit à l’issue d’une assemblée générale élective tenue à Kaolack (centre), sous la présidence du directeur technique national (DTN), Mayacine Mar, et en présence de délégués des 46 départements du Sénégal.
Alpha Dabo, plébiscité par acclamation, entend « apporter de grandes réformes » visant à mettre davantage les écoles de football au-devant de la scène.
« Je ferai tout pour que la fédération accompagne les écoles de football, pour leur permettre de disposer de revenus sur les joueurs qu’ils ont formés », a-t-il dit.
Il juge « anormal » que les antennes régionales de la coordination des écoles de football ne puissent pas participer aux élections de la Fédération sénégalaise de football, alors que ces structures regroupent, dit-il, 1 293 écoles de football.
Le directeur technique national, Mayacine Mar, s’est réjoui de l' »apport fécond des centres de football », soulignant que le Sénégal a remporté « presque toutes les compétitions continentales » grâce à des joueurs qui sont, pour la plupart, passés par les centres de formation.
Il a souligné la nécessité de mieux former les encadreurs des écoles de football, d’autant que les écoles de football « ont fourni beaucoup de talents à l’académie fédérale du football sénégalais ».
Mayacine Mar a profité de cette assemblée générale pour annoncer la mise en œuvre prochaine d’un projet dénommé « Football For School » (Le football pour l’école, en anglais), avec le soutien de la FIFA, la Fédération internationale de football, pour la détection de jeunes talents.
Selon M. Mar, ce projet va également permettre l’élargissement des sessions pour l’obtention de la licence D pour encadreurs de la Confédération africaine de football.
Thierno Kosso Diané, qui représentait la Fédération sénégalaise de football à cette assemblée générale, a souligné l’importance de la coordination nationale des écoles de football du Sénégal, devenue « un membre à part entière » de la Fédération sénégalaise de football.
Il a assuré de la disponibilité de la Fédération sénégalaise de football à soutenir les écoles de football, avant d’ajouter qu’une réforme des statuts de la FSF « est en cours pour inclure la CONEFS. D’ailleurs, il y a une convention qui lie la CONEFS à la fédération », a-t-il fait savoir.
LE CARDINAL PAROLIN SALUE LA COEXISTENCE PACIFIQUE ET RESPECTUEUSE DES MUSULMANS ET DES CHRÉTIENS
Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a salué dimanche l’exemplarité de la ‘’coexistence pacifique et respectueuse des musulmans et des chrétiens’’ au Sénégal.
Dakar, 11 dec (APS) – Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a salué dimanche l’exemplarité de la ‘’coexistence pacifique et respectueuse des musulmans et des chrétiens’’ au Sénégal.
‘’Je voudrais vous remercier vous tous, autorités civiles et ecclésiastiques, du fond du cœur et souhaiter à votre pays un avenir glorieux éclairé par la fraternité humaine, enrichi par la spiritualité de chaque confession religieuse, une coexistence pacifique et respectueuse des musulmans et des chrétiens’’, a-t-il déclaré.
‘’La capitale, Dakar, avec toutes ses responsabilités symboliques mais réelles, (…) revêt la caractéristique bien connue du respect et de la coexistence pacifique des Sénégalais en vue de consolider la démocratie, cultiver la +téranga+ comprise comme hospitalité et générosité humaine’’, a-t-il ajouté.
Le cardinal Pietro Parolin s’exprimait lors d’un point presse qu’il a tenu, au terme de sa visite de trois jours, qui l’a mené à Dakar et Popenguine.
A Popenguine, ‘’centre de religiosité catholique partagée où prédominent le dialogue interreligieux, la compréhension humaine, la ferveur de la spiritualité mariale, l’amour mutuel’’, le cardinal Pietro Parolin a prononcé, samedi, la messe de consécration du nouveau sanctuaire marial.
Il a, à cette occasion, appelé les fidèles chrétiens à cultiver une ‘’foi inébranlable en Dieu, à l’image de la vierge Marie, pour espérer une vie remplie de grâce ».
Le secrétaire d’État du Saint-Siège s’est également rendu à Gorée, l’île au large de Dakar, qui abrite une ancienne maison des esclaves.
Sur les traces du défunt Pape Jean-Paul II, qui y a effectué une visite lors de son voyage au Sénégal, en 1992, le cardinal Parolin a appelé les hommes à rester ‘’attentifs’’ et ‘’vigilants’’, rappelant que ‘’le cœur humain est capable de grands gestes de générosité et d’héroïsme mais aussi d’atrocités et de souffrance.’’
‘’Ces contradictions sont pour nous tous un avertissement sur la fragilité humaine et nous apprennent à rester attentifs et vigilants, afin de garantir le don précieux de la paix qui est le fruit de la justice, de la vérité et de l’amour’’’, a-t-il souligné.
Le cardinal Parolin a également exprimé ses ‘’remerciements à tous’’ et sa ‘’joie d’avoir été parmi [nous] dans les [trois] lieux très significatifs’’, qu’il a visités durant son séjour au Sénégal.
TIKEN JAH FAKOLY CHANTE LA LIBÉRATION D’OUSMANE SONKO
Arborant un tee-shirt sur lequel on peut lire « libérez Sonko », Tiken Jah Fakoly à travers une émission qu’il a faite sur une chaine ivoirienne a apporté son soutien au maire de Ziguinchor sous mandat de dépôt.
Arborant un tee-shirt sur lequel on peut lire « libérez Sonko », Tiken Jah Fakoly à travers une émission qu’il a faite sur une chaine ivoirienne a apporté son soutien au maire de Ziguinchor sous mandat de dépôt depuis le 31 juillet 2023.
Selon le chanteur, la justice sénégalaise doit libérer le leader de l’opposition car tout cet acharnement est fait pour l’écarter de la présidentielle de 2024.
L’Artiste ivoirien panafricaniste a, plusieurs fois, été expulsé de pays africains pour ses positions contre des présidents sous le joug de la France.