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4 octobre 2025
114 MAIRES BOUDENT L’AMS ET CRÉENT LEUR COLLECTIF
L’Association des Maires du Sénégal (AMS) est au bord de l’implosion. 114 membres ont décidé de claquer la porte. Ils reprochent à leur association de ne pas se préoccuper de leurs problèmes.
L’Association des Maires du Sénégal (AMS) est au bord de l’implosion. 114 membres ont décidé de claquer la porte. Ils reprochent à leur association de ne pas se préoccuper de leurs problèmes.
«Le président Macky SALL a pris plusieurs engagements qu’il n’a pas encore respectés lors de son dernier conseil des ministres décentralisé. Il y a la mise en place du PACASEN rural, la contribution économique locale, le retard dans la mise en place des fonds de concours, les indemnités de transport avec l’achat de véhicules de fonction des maires, la mise à disposition de passeports diplomatiques, et la prolongation au 31 décembre du regroupement du délai clôturant les engagements», dénoncent-ils, lors d’un point de presse qu’ils ont tenu à Kaolack.
Ainsi, ces 114 maires dissidents ont annoncé la mise en place de leur propre organisation.
DOHA, MACKY SALL A PARTICIPÉ A UN PANEL SUR LES SYSTÈMES ÉCONOMIQUES INCLUSIFS
Cette rencontre, en partenariat avec la fondation Bill et Melinda Gates, a été l’occasion pour le Président de la République de présenter les exemples de politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale.
Dans un contexte de crise mondiale et d’espace budgétaire restreint, le Chef de l’Etat a participé à un panel en marge du Forum de Doha, portant sur le thème « Des systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable ».
Cette rencontre, en partenariat avec la fondation Bill et Melinda Gates, a été l’occasion pour le Président de la République de présenter les exemples de politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale, notamment le Plan Sénégal Emergent (PSE) qui vise à transformer structurellement l’économie par des investissements massifs.
Au cours de son intervention, le Président Macky Sall a également mis l’accent sur l’importance du capital humain, de l’équité territoriale et de la justice sociale, en citant des initiatives telles que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les Bourses de Sécurité Familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU) et le Dispositif d’Emploi Rural/Filière Jeunes (DER/FJ), qui ciblent particulièrement les femmes et les jeunes, composante majoritaire de la population.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a souligné la nécessité d’une gouvernance juste et équitable au niveau international, appelant à la réforme des règles d’accès au crédit, des critères de notation des agences d’évaluation, ainsi que des instances décisionnelles telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, tout en luttant contre les pratiques fiscales abusives et en instaurant une justice climatique.
GROUPE PMA, MADELEINE DIOUF SARR PASSE LE TÉMOIN À EVANS NJEWA DU MALAWI
La cérémonie de passation de service s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités au Bâtiment B1 de l’Expo City de Dubaï, où se déroulent les activités de cette 28e Conférence des Nations unies sur le climat.
Dubaï, 11 déc (APS) – La Sénégalaise Madeleine Diouf Sarr, présidente sortante du Groupe de négociation sur le climat des pays les moins avancés (PMA), a passé le témoin lundi, au terme d’un mandat de deux ans, à son successeur Evans Njewa, du Malawi, a constaté l’envoyé spécial de l’APS à Dubaï.
La cérémonie de passation de service s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités au Bâtiment B1 de l’Expo City de Dubaï, où se déroulent les activités de cette 28e Conférence des Nations unies sur le climat.
Mme Sarr, est également la cheffe de la division changement climatique de la Direction de l’Environnement et des établissements classés (DEEC) du Sénégal.
Evans Njewa du Malawi occupe dans son pays le poste de directeur de l’Environnement et responsable de la Traduction du changement climatique.
Le Groupe de négociation sur le climat des pays les moins avancés compte 46 membres.
SERIGNE MBOUP DÉPLORE LA SUSPENSION DU TRANSPORT MARITIME ENTRE DAKAR ET ZIGUINCHOR
‘’C’est une mesure inappropriée, qu’il convient de lever. Nous déplorons la suspension de la desserte maritime Dakar-Ziguinchor’’, a soutenu M. Mboup en rendant visite aux commerçants victimes de l’incendie du marché de Boucotte.
Ziguinchor, 11 déc (APS) – L’homme d’affaires et maire de Kaolack (centre), Serigne Mboup, candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a jugé ‘’inappropriée’’ la suspension du transport public par voie maritime entre Ziguinchor (sud) et Dakar.
‘’C’est une mesure inappropriée, qu’il convient de lever. Nous déplorons la suspension de la desserte maritime Dakar-Ziguinchor’’, a soutenu M. Mboup en rendant visite aux commerçants victimes de l’incendie du marché de Boucotte, un quartier ziguinchorois.
‘’Nous déplorons cet arrêt, car il est préjudiciable à l’économie. Nous plaidons pour la reprise des rotations du navire Aline-Sitoé-Diatta’’, a-t-il plaidé.
Le transport des personnes et des marchandises par voie maritime entre Dakar et Ziguinchor a été suspendue par les pouvoirs publics sénégalais à la suite des violentes manifestations survenues en juin dernier dans plusieurs villes du pays.
Ziguinchor est l’une des villes les plus touchées par ces violences à l’origine de la mort de 16 personnes, selon un bilan du gouvernement.
Pastef-Les patriotes, le parti dissous du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, a estimé qu’une trentaine de personnes avaient trouvé la mort dans ces heurts.
L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a signalé la mort de 23 personnes au moins.
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MOUSSA DIOP MOUILLE MACKY ET ALY NGOUILLE
Moussa Diop accuse Macky Sall, le président de la République, et son ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’être mêlés à une affaire dénommée «diamants québécois».
Me Moussa Diop accuse le Président Macky Sall et l’homme d’affaires Mimram d’être en collusion dans ce qu’il appelle «diamants québécois». Il estime que le Président Macky Sall, aidé par Aly Ngouille Ndiaye, aurait une entente avec Mimram pour l’exploitation d’une mine en lieu et place de l’Etat du Sénégal.
Me Moussa Diop accuse Macky Sall, le président de la République, et son ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’être mêlés à une affaire dénommée «diamants québécois». Dans une déclaration faite à la presse, ce week-end, l’ancien allié de Macky Sall a exhibé des correspondances «confidentielles entre Macky, Aly Ngouille Ndiaye et Mimran». La première lettre dévoilée aurait été écrite par Aly Ngouille Ndiaye, devenu aujourd’hui candidat déclaré à la Présidentielle, à l’homme d’affaires Jean-Claude Mimram pour lui assurer la «délivrance d’une autorisation d’exploration d’une mine dans le Nord du pays». «Suite à notre entretien du mois passé, nous avons le plaisir de vous informer qu’une autorisation d’explorer a été signée sur ordre du président de la République Macky Sall afin que la société Stornaway Diamond Corporation puisse commencer des travaux d’exploration en début d’année prochaine (2017). Une autorisation d’exploitation à durée déterminée s’en suivra par décret du président de la République», a lu l’avocat et ancien Directeur général de la société de transport public Dakar dem dikk.
Pour Me Moussa Diop, Miram a répondu le 3 décembre 2016. Il aurait vivement remercié le ministre des Mines d’alors après un compte rendu que lui aurait fourni son émissaire Mamadou Diagna Ndiaye
Me Moussa Diop a dévoilé ensuite le contenu de la lettre d’invitation que le Président Macky Sall aurait envoyée à Diagna Ndiaye, le 8 février 2018. «Cher collaborateur, nous avons l’honneur de vous informer de la tenue d’une réunion extraordinaire pour la définition des pourcentages sur l’exploitation minière dans la zone nord sous Tf au nom de monsieur Mimran, suite à de nombreuses négociations. Elle se déroulera en date du 26 février à Paris, 20 heures, hôtel Georges V. Cette rencontre sera l’occasion de signer des contrats liés à la confidentialité et aux revenus des parties», a lu Me Moussa Diop. Qui a déclaré qu’un accord de partenariat entre la société d’exploitation de Mimran et Macky Sall s’en est suivi.
Pour l’avocat, l’Etat du Sénégal devait être la deuxième partie signataire puisque les ressources naturelles appartiennent au Peuple, comme consacré par l’Article 25.1 de la Constitution. Pour autant, Me Moussa Diop s’est bien gardé de préciser si le chef de l’Etat a signé au nom du Sénégal ou en son nom.
Me Moussa Diop a annoncé le mercredi 2 septembre 2020, sur les ondes de Sud FM, avoir été démis de ses fonctions de Directeur général de Dakar dem dikk. Il avait fait une sortie sur un éventuel troisième mandat du président de la République sur la Sen Tv. C’est ce qui explique son éviction. Il s’était inscrit contre une 3ème candidature alors que le Président Macky Sall avait ordonné à ses alliés de ne point se prononcer sur la question. Par la suite, il est devenu un opposant au régime de Macky Sall. Il s’est affiché à plusieurs reprises avec Ousmane Sonko et Barthélemy Dias et n’a pas manqué de critiquer le régime en place qu’il a défendu pendant des années.
Par Madiambal DIAGNE
TARIQ RAMADAN, PLUS VOUS PARLEZ, PLUS VOUS ENFONCEZ OUSMANE SONKO !
Le lièvre sur le financement des activités politiques de Ousmane Sonko au Sénégal, par des milieux islamistes radicaux, est si gros que ses bailleurs s’agitent avec frénésie.
Le lièvre sur le financement des activités politiques de Ousmane Sonko au Sénégal, par des milieux islamistes radicaux, est si gros que ses bailleurs s’agitent avec frénésie. Tariq Ramadan, figure de proue de l’organisation des «Frères musulmans», ne peut s’empêcher, une fois de plus, de monter au créneau pour voler au secours de son poulain. Dans une vidéo de 8 minutes 21 secondes, qui a largement circulé les dernières heures, il s’échine à répondre aux accusations, cherchant à noyer le poisson. Visiblement embarrassé ou gêné, il ne répond pas aux accusations, mais essaie plutôt de remettre en cause les supposés financements qataris des activités politiques de Ousmane Sonko, en voulant accréditer l’idée que ce serait une simple vue de l’esprit d’autant que la France que Ousmane Sonko combattrait a parfois avec le Qatar, des intérêts économiques, financiers et géostratégiques convergents. Tariq Ramadan, pour étayer son argumentaire, réfute aussi toute idée d’avoir pu convoyer de l’argent du Qatar au profit de Ousmane Sonko. Personne ne l’a encore accusé de cela à ce qu’on sache ! N’est-il pas alors curieux de se défendre d’un crime dont on n’est pas accusé ? Le faire, procède simplement de l’enfumage.
De quoi je me mêle Monsieur Ramadan ?
Dans le livre Ousmane Sonko-Adji Sarr : l’histoire, publié en juillet 2023, j’indique déjà que «Ousmane Sonko est le cheval de Troie des islamistes radicaux qui ont appelé à voter pour lui aux Législatives de 2017 et à la Présidentielle de février 2019 comme aux deux rendez-vous électoraux de janvier et juillet 2022». J’ajoute aux pages 79 et 80 de ce livre que Ousmane Sonko «agrège autour de lui tous les groupuscules islamistes qui prônent l’usage de la Charia et le rétrécissement de toutes les libertés, au motif qu’elles seraient anti-islamiques et d’inspiration occidentale. On a vu Ousmane Sonko prendre ses références auprès du Guide-fondateur de la confrérie des «Frères musulmans», Ibn Taymiyya, par exemple, dans un tweet du 22 août 2022. Il est soutenu par cette organisation des «Frères musulmans» dont un éminent membre, le youtubeur islamiste, de nationalité égyptienne, Saber Mashhour, fait son éloge dans une vidéo en 2021.
En juin 2023, le théologien, Tariq Ramadan, célèbre membre des «Frères musulmans», multiplie les prises de position sur les réseaux sociaux pour apporter son soutien à Ousmane Sonko. Le 3 juin 2023, Tariq Ramadan qui, à ce qu’on sache, ne détient pas la nationalité sénégalaise, demande aux Forces de défense et de sécurité «de désobéir» aux ordres des autorités légales. Le 5 juin 2023, il fustige les guides religieux, mourides et tidianes, autorités respectées dans le pays, les enjoignant d’agir au risque de renier «les principes de l’islam» et de perdre leur «crédibilité». Tariq Ramadan finit sa diatribe en leur laissant le «choix entre leur honneur, et -à terme- leur perte». Le 14 juin 2023, il réitère sur le réseau social Twitter ses saillies, traitant les Sénégalais qui ne soutiennent pas Ousmane Sonko de «vendus» et arguant que leur «silence» est «complice» et qu’il «tue». Le grand intérêt subit de Tariq Ramadan pour le Sénégal, un pays qui a priori lui serait totalement étranger, intrigue à juste titre !
L’infiltration des «Frères musulmans» a donné naissance à l’ex-parti Pastef
En vérité, l’offensive des «Frères musulmans», avec comme l’agent avancé ou leur ambassadeur Tariq Ramadan, remonte à plus loin. En effet, du 23 au 26 août 2013, Tariq Ramadan a dirigé le Colloque international des musulmans francophones, une rencontre à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, sous l’égide du Centre international pour la législation et l’éthique (Cile), un organisme basé au Qatar et bénéficiant de larges subsides de cet émirat pétrolier et gazier. Tariq Ramadan en est, dites-vous bien le directeur ! Sur les vidéos disponibles sur YouTube, on reconnait des visages bien connus du parti de Ousmane Sonko. Allez savoir comment le parti Pastef est né un peu plus de trois mois après cette conférence internationale et porté sur les Fonts baptismaux à l’Ucad-même, dans le même amphithéâtre !
Les liens entre l’ex- parti Pastef et les «Frères musulmans» apparaissent au grand jour
De nombreux observateurs avertis ont noté la résurgence du symbolisme «Frères musulmans» dans la communication politique du parti de Ousmane Sonko. Dans le cadre de la préparation d’actions éventuelles en vue du verdict de la Cour Suprême, le 17 novembre 2023, portant sur le différend de sa radiation des listes électorales, une affiche a circulé, dans les milieux salafistes ou de sensibilité islamiste proche du parti Pastef dissous. Cette affiche porte plusieurs slogans en langue arabe qu’on a pu traduire : En haut en blanc : «Vendredi de la victoire et du Tamkîn. En bas, deux lignes : En blanc : Sonko «compétira» et vaincra par la volonté de Dieu. En rouge : Etape ultime de la résistance pour la libération de la Patrie.»
Une analyse du terme Tamkîn qui fait irruption de manière explicite, officielle et assumée (pour la première fois) dans la communication de l’ex-parti Pastef, pour saisir l’état d’esprit actuel et les éventuels risques sur l’ordre public et la situation sécuritaire nationale s’impose. Qu’est-ce que le Tamkîn ? Etymologiquement, ce terme arabe désigne «l’autonomisation», l’étape à laquelle les militants islamistes appartenant aux «Frères Musulmans» sont suffisamment «capacités», ont atteint un degré satisfaisant d’infiltration de l’appareil d’Etat afin d’exécuter la doctrine.
Il faut expliquer que dans l’idéologie des «Frères Musulmans», il y a trois étapes dans le Tamkîn. C’est d’abord le Nashru Rijâl : (déploiement efficace des hommes au sein de la société et de l’appareil d’Etat). Les militants de la cause doivent être présents dans toutes les structures de l’Etat, et les composantes sociales sont loyaux à la cause et jurent obéissance totale à ceux qui la portent. Ils doivent essaimer et se multiplier jusqu’à constituer une masse critique capable de déstabiliser l’appareil étatique. Ce travail se fait déjà au Sénégal à travers le contrôle des espaces et du milieu universitaires comme l’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (Aeems), dans le milieu professionnel avec le Réseau des islamistes du Sénégal (Ris) pour les fonctionnaires des Impôts, du Trésor, de la Douane, de la Justice et des agents dans le secteur de la microfinance
Le deuxième pilier de cette stratégie est le Nashrul Afkâr : (Dissémination des idées et de l’idéologie par tous les moyens). Les militants de la cause s’associent à des forces diverses (religieuses, sociales ou politiques), s’attaquant à des principes tels que la laïcité, la liberté religieuse. Le mouvement sape, ainsi, la cohésion sociale en accusant certains acteurs d’être contre l’islam, de prôner des valeurs anti-islamiques, etc., en menant une féroce bataille d’opinion, s’accaparant des moyens de communication et des médias qui lui deviennent favorables. C’est dans cette étape qu’il y a la préparation et la mise en place des conditions de possibilité de l’insurrection en s’appuyant même sur des leviers non forcément islamiques (mouvements populaires, syndicats, associations, etc.) dans le cadre d’alliances objectives.
L’étape ultime de cette stratégie est le Tanfizul Afkâr : (Mise en application des idées ou exécution du Projet). Cela commence par ce qu’ils appellent «la violence reportée» ou «violence symbolique», «assassinat moral», par défaut d’un rapport de force permettant la «violence physique». C’est l’exercice d’une violence verbale, médiatique, à travers tous les moyens de sorte à apeurer les porteurs d’idées contraires à leur idéologie avec des «katiba électroniques» sur les réseaux sociaux comme en Egypte post-révolutionnaire jusqu’à la conquête du pouvoir par Mohamed Morsi. Cette étape concomitante de dissémination/mise en exécution des idées est aussi accompagnée de violences éparses sur des personnes, des installations étatiques, des intérêts économiques sans que cela soit revendiqué ou assumé par le parti ou l’organisation dont le développement est accompagné de l’émergence de cellules ou de factions occultes. Les «Frères Musulmans» appellent cela Tanzîmul Khâs (unité spéciale) ou Jihâz Sirrî (unité secrète). C’est ainsi que du reste, avec des opérations de désinformation, le doute est semé au sein de la population, de sorte que toute attribution de l’exercice de la violence à l’organisation incriminée est battue en brèche par une armée médiatique et des relayeurs devenus crédibles dans le cadre d’une stratégie très élaborée de victimisation et même de martyrologie.
Cette étape du Tanfîzul afkâr devra s’achever par la conquête du pouvoir politique et le dévoilement final du Projet. Ngagne Demba Touré, fugitif, avait vendu la mèche plus tôt que prévu ! Il est encore nécessaire de rappeler que le père de Saber Mashour était le responsable du Tanzimul khâs, l’aile armée et secrète des «Frères musulmans» avant d’en devenir le Murshid, guide suprême.
Plus d’une fois, nous avons attiré l’attention sur le danger que représente, pour la paix civile au Sénégal, le groupe de Ousmane Sonko. Il y a lieu cependant de relever qu’on pourrait encore trouver en son sein des membres simples islamistes, de bonne foi, qui sont dans des leviers essentiels de l’Etat comme les régies financières, la Justice et le secteur de la Santé. La stratégie de conquête du pouvoir s’accommode d’alliance conjoncturelle avec des groupes et mouvements politiques de gauche. Ces militants de gauche, qui rêveraient d’un chimérique «Grand soir», saisissent tout mouvement des masses comme une bouée de sauvetage, une opportunité ou une barque à laquelle s’accrocher. On lit la situation comme la pastèque, ce fruit dont le dessus est vert et l’intérieur rouge. Dans une chronique en date du 7 novembre 2022, nous regrettions : «Il est triste de voir des rêveurs d’un «Grand soir», qui au crépuscule de leur vie, s’assoient sur tout scrupule, toute dignité et toute morale politique pour utiliser le leader de Pastef comme le bélier qui leur défoncera les portes du pouvoir.» Assurément, leur désillusion risquerait d’être grande car Ousmane Sonko cherche à conquérir le pouvoir pour le compte d’autres forces que des formes politiques conventionnelles. Hamidou Anne a raison de dire qu’au Sénégal «nous avons la gauche la plus bête du monde !».
LE PRIX DE L’ORIGINAL KAOLACKOIS DECERNE AU MAIRE DE LATMINGUE
Le Prix de l’’’original kaolackois’’, baptisé Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye, de la deuxième édition des ‘’Ok Awards’’, a été décerné au maire de la commune de Latmingué (Kaolack, centre), Macoumba Diouf
Kaolack, 11 déc (APS) – Le Prix de l’’’original kaolackois’’, baptisé Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye, de la deuxième édition des ‘’Ok Awards’’, a été décerné au maire de la commune de Latmingué (Kaolack, centre), Macoumba Diouf, qui est aussi le directeur général de l’horticulture.
Actuellement en mission à Doha, au Qatar, le récipiendaire a été représenté par une forte délégation à cette cérémonie, qui s’est tenue, samedi, à l’Alliance culturelle française de Kaolack.
‘’Cette distinction est décernée à une figure remarquable dont l’influence transcende les frontières et dont la vision, le leadership, le dévouement ont façonné positivement notre communauté et au-delà’’, précisent les organisateurs.
Durant cette soirée, quatre autres prix ont été décernés à des personnalités qui se sont distinguées dans leur secteur d’activité.
LA POLITIQUE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi 11 Décembre 2023, s'intéressent aux activités des leaders politiques au cours du week-end.
Dakar, 11 déc (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux activités des leaders politiques au cours du week-end, pour leur livraison de ce lundi.
Ils ont évoqué la conférence de presse de l’avocat et opposant Moussa Diop, ancien collaborateur du président de la République, qui cite des personnalités dans un présumé scandale d’exploitation minière.
Selon Bés Bi Le Jour, Me Diop a cité les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran en parlant de l’attribution d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal.
‘’Le candidat à l’élection présidentielle de février 2024 a demandé à être entendu par la justice’’, ajoute le même journal, relayant les démentis d’un proche du président de la République et de l’ancien ministre des Mines.
‘’Cette fois-ci, il ne doit pas échapper à des poursuites [judiciaires]’’, note Bés Bi Le Jour en citant un proche du président de la République, selon lequel l’ancien directeur général de la société nationale Dakar Dem Dikk (DDD) a plusieurs fois fait des accusations similaires.
Les ‘’documents confidentiels’’ brandis par Me Diop comme étant des preuves sont ‘’inexistants’’ et sont une ‘’pure imagination’’ de celui prétend les détenir, selon Aly Ngouille Ndiaye.
‘’Me Moussa Diop accable Macky Sall, Mimran et Aly Ngouille Ndiaye’’, titre Libération, ajoutant que ‘’face à la presse, samedi, le candidat de la coalition ‘And Gor Yi Jotna’ a suggéré l’existence d’un présumé scandale impliquant Macky Sall, Aly Ngouille et Jean-Claude Mimran’’.
Le Quotidien parle des ‘’faux diamants de Moussa Diop’’ et relaye le démenti de l’ancien directeur des mines Ousmane Cissé, un proche de Macky Sall, selon lequel ‘’il n’y a aucune exploitation de diamant au Sénégal’’.
‘’Il y a les diamants de Bokassa. Il y a les diamants du sang. Il y a aussi les diamants de Moussa Diop. Dans l’histoire du pays, c’est la première fois que l’on entend parler de l’exploitation de ces pierres précieuses. L’ancien directeur général de DDD peut-il éblouir le Sénégal avec une telle histoire ? Ne serait-il pas tombé dans une mauvaise mine ?’’ commente Le Quotidien.
‘’Une virée à risques’’, titre EnQuête, concernant le séjour du Premier ministre à Paris, où il copréside un séminaire des gouvernements français et sénégalais.
‘’Ce déplacement politique sur les terres de Marianne n’est pas pour plaire à tout le monde’’, écrit EnQuête en relayant les critiques de leaders de l’opposition, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré.
‘’Ils sont nombreux à croire que cela (la tenue du séminaire intergouvernemental) a trait à l’élection présidentielle à venir’’, commente le même journal.
L’As parle d’une ‘’unité retrouvée de BBY’’, la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle.
Des militants de formation politiques membres de Benno Bokk Yaakaar ‘’hostiles à la désignation du Premier ministre comme candidat du pouvoir ont fait le déplacement jusqu’à [Paris] pour participer au meeting’’ d’Amadou Ba, rapporte L’As.
‘’Devant ses sympathisants venus lui faire fête, le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 de 2024 a donné des assurances’’, lit-on dans L’Observateur, selon lequel le Premier ministre a promis, une fois élu président de la République, de créer une ‘’banque de la diaspora’’ au profit des Sénégalais vivant à l’étranger.
WalfQuotidien présente la candidate Anta Babacar Ngom comme une ‘’avocate de l’artisanat’’.
Elle a promis de faire de l’artisanat ‘’la première entreprise du Sénégal’’ et d’octroyer à ce secteur d’activité un budget annuel de 50 milliards de francs CFA, selon le même journal.
L'APPEL A LA PAIX DE BABA MAAL
Le chanteur sénégalais Baba Maal a dressé, dimanche, un bilan à mi-parcours du festival ‘international »Les blues du fleuve », qui prend fin lundi, appelant à cultiver la paix pour promouvoir le développement durable.
Podor, 11 déc (APS) – Le chanteur sénégalais Baba Maal a dressé, dimanche, un bilan à mi-parcours du festival ‘international »Les blues du fleuve », qui prend fin lundi, appelant à cultiver la paix pour promouvoir le développement durable.
»La paix est le terreau fertile pour le développement durable », a déclaré le lead vocal du Daande Leñol lors d’un entretien accordé à la presse, à l’occasion de la 15 ème édition dudit festival international, qui se tient à Podor (nord).
Il a rappelé qu »‘aucune action de développement ne peut prospérer dans les conflits ou les troubles sociaux ».
Baaba Maal a invité les communautés et les gouvernants du monde à »davantage de compréhension et de tolérance » pour favoriser les conditions permettant d’entreprendre des activités de développement.
»Dans ma volonté de promouvoir [la paix] au service des communautés, je réitère mon appel aux dirigeants du monde à adhérer à cette cause », a-t-il lancé.
Il a souligné la nécessité de »faciliter l’accès de la terre aux femmes et aux jeunes, de leur octroyer des financements pour [leur permettre de] dérouler leurs activités en vue de les fixer dans leur terroir et faciliter leur autonomisation ».
Il a rappelé que c’est l’une de ses missions en sa qualité d’ambassadeur de bonne volonté de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD).
Une mission qu’il partage avec la chanteuse malienne Ina Modji, invitée de la 15 ème édition du Festival international »les Blues du fleuve ».
LAMINE CAMARA ET AMARA DIOUF EN POLE POSITION
Le Sénégal va jouer trois finales dans l’attribution des CAF Awards dont la cérémonie est prévue ce lundi 11 février au Palais des Congrès Movenpick de Marrakech, au Maroc à partir de 18h GMT.
Le Sénégal va jouer trois finales dans l’attribution des CAF Awards dont la cérémonie est prévue ce lundi 11 février au Palais des Congrès Movenpick de Marrakech, au Maroc à partir de 18h GMT. Il s’agit de Aliou Cissé qui remet en jeu son titre d’entraîneur de l’année face à Abdelhak Benchika (Algérie, Simba SC) et Walid Regragui (Maroc). Dans la catégorie du jeune joueur de l’année, la succession de Pape Matar Sarr va opposer Abdessamad Ezzalzouli (Maroc, Real Betis) aux internationaux sénégalais Lamine Camara (Metz) et Amara Diouf (Metz). Enfin, les Lions qui étaient sacrés, meilleure équipe nationale de l’année 2022 vont devoir batailler ferme face à la Gambie et le Maroc. Mais contrairement à la moisson de 2022, le Sénégal devrait rentrer à la maison avec un seul trophée : celui du meilleur jeune joueur.
LAMINE CAMARA (SENEGAL, FC METZ)
«Il y aura incontestablement un avant et après 2023 pour Lamine Camara. Vainqueur du Championnat d’Afrique des Nations CAF avec le Sénégal en janvier dernier. Nommé à trois reprises “Homme du match” lors de ce tournoi, l’enfant de Diouloulou a marqué de son empreinte cette compétition. Il enchaîne ensuite avec la Coupe d’Afrique des Nations U-20 CAF, un nouveau succès pour le Sénégalais qui remporte la compétition et repart avec le trophée du meilleur joueur de la compétition. Dans la foulée, le Sénégalais quitte le club de Génération Foot et signe au FC Metz, où ses performances sont saluées par de nombreux observateurs du championnat français et qui lui ouvrent les portes de la sélection A sénégalaise. Il va marquer les esprits en inscrivant son premier but face au Soudan Sud.
AMARA DIOUF (SENEGAL, GENERATION FOOT)
Vitesse, percussion, créativité, voici quelques-uns des ingrédients qui composent la panoplie d’Amara Diouf, le nouveau phénomène de la planète football. Le joueur de Génération Foot a été sacré champion d’Afrique U17 et est reparti avec le trophée du meilleur buteur de la compétition avec 5 buts au compteur. Le 9 septembre dernier, l’adolescent est entré dans la légende de son pays en devenant le plus jeune international sénégalais de l’histoire lors d’une rencontre de qualification à la Coupe d’Afrique des nations 2024 face au Rwanda. Lors de la coupe du monde en Indonésie aussi, il va confirmer tout le bien que les observateurs pensent de lui. En témoigne, son absence en raisons de blessure face à la France. Les Lionceaux vont s’incliner par manque de réalisme.