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30 juillet 2025
QUELS ADVERSAIRES POUR LE SENEGAL ?
A trois mois du coup d’envoi de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, CAN-2023, la Confédération africaine de football (CAF) va lancer la compétition à l’occasion de la cérémonie du tirage au sort des groupes, ce jeudi 12 octobre, à partir de1
Le Sénégal sera édifié, ce jeudi 12 octobre, sur ses prochains adversaires à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, CAN-2023, qui se jouera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Ce sera lors de la cérémonie du tirage au sort organisée par la CAF, à partir de 19h, à Abidjan. Les 24 pays participants ont été répartis en quatre chapeaux de six équipes. Champion d’Afrique en titre, le Sénégal est placé dans le chapeau 1, en compagnie de la Côte d’Ivoire (pays Hôte), de l’Egypte, de la Tunisie, du Maroc et de l’Algérie.
A trois mois du coup d’envoi de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, CAN-2023, qui se jouera du 13 janvier au 11 février 2024, la Confédération africaine de football (CAF) va lancer la compétition à l’occasion de la cérémonie du tirage au sort des groupes, ce jeudi 12 octobre, à partir de19h00, à Abidjan.
Les 24 équipes qualifiées ont été placées dans quatre chapeaux. Une répartition qui s’est faite conformément aux derniers classements FIFA. Un classement accepté globalement comme indicateur du niveau de ces sélections. L’équipe du Sénégal a validé son billet pour la CAN-2023, dès la quatrième journée des éliminatoires, en terminant leader de son groupe L, avec quatre victoires et deux matchs nuls, soit 14 points récoltés sur les 18 possibles. Ce qui a permis aux Lions de maintenir dans la foulée leur rang en se classant à la 20e place du Classement FIFA mondial et la deuxième place en Afrique, derrière le Maroc.
Forte de cette performance, la bande à Sadio Mané a été versé dans le chapeau 1 du tirage qui regroupe les quatre meilleures sélections africaines. Il s’agit de la Côte d’Ivoire (pays hôte), de l’Egypte (35e), de la Tunisie (29e), du Maroc (13e), et de l’Algérie (34e). Autrement dit, les Lions ne pourront pas affronter ces sélections au premier tour du tournoi. En revanche, le Sénégal aura comme potentiels adversaires l’une des équipes versées dans les chapeaux 2 et 3. Dans le chapeau 2, les champions d’Afrique en titre pourront tomber sur des adversaires plus redoutés dans l’échiquier du football comme le Nigéria, le Cameroun, le Mali, le Burkina Faso, le Ghana et la RD Congo. Si ce n’est tout bonnement le chapeau 3 où figure l’Afrique du Sud, la Zambie, deux anciens vainqueurs du trophée continental. Pour sa 18e participation à la grande messe du football africain, le Champion d’Afrique en titre reste un candidat sérieux à sa succession.
En attendant de connaître ses adversaires, ce 12 octobre, l’équipe nationale du Sénégal a quatre jours pour affûter ses armes lors du grand test qui l’opposera au Cameroun, le 16 octobre prochain au stade Bollaert de Lens, en France. Pour la compétition proprement dite, les 24 pays seront répartis en six groupes de quatre. Les deux premiers de chaque poule ainsi que les quatre meilleurs troisièmes se qualifieront pour les 1/8e de finale. Les rencontres se dérouleront dans six stades : Abidjan (deux enceintes), Bouaké (Centre), Korhogo (Nord), San Pedro (Sud-ouest) et la capitale Yamoussoukro (Centre). Rappelons que la Côte d’Ivoire avait déjà accueilli la Coupe d’Afrique en 1984.
Le tribunal d’instance de Ziguinchor va statuer sur le recours formulé par l'édile de la ville pour l'annulation de sa radiation des listes électorales. Un point crucial de l'avenir politique immédiat du candidat à la présidentielle 2024
Le Tribunal d’instance de Ziguinchor va édifier, ce jeudi 12 octobre, Ousmane Sonko, sur son avenir politique en perspective de l’élection présidentielle du 25 févier 2024. Saisie d’un recours déposé par les avocats de Sonko, le 4 octobre dernier, pour l'annulation de la mesure de radiation de leur client des listes électorales, le juge est appelé à trancher cette question qui fait objet de plusieurs controverses au sein même du gouvernement.
Jour de vérité pour le maire de Ziguinchor. Candidat déclaré à la présidentielle du 25 février prochain, Ousmane Sonko joue son avenir politique en perspective de cette élection de 2024. Aujourd’hui, jeudi 12 octobre 2023, le Tribunal d’instance de Ziguinchor va statuer sur son recours pour l'annulation de la mesure de sa radiation des listes électorales. En effet, arrêté le 28 juillet dernier, pour vol de téléphone portable d’une Gendarme dont le véhicule serait, selon le Procureur de la République, tombé en panne aux abords de son domicile, Ousmane Sonko a été finalement inculpé et placé sous mandat de dépôt, trois jours après, le 31 juillet, pour huit chefs d’accusations dont des crimes tirés, selon le Procureur de la République, de ses différentes déclarations entre mars 2021 et juin 2023. Transféré à la prison de Sébikhotane, il a rédigé en personne, le 02 août 2023, l'acte de non-acquiescement de sa condamnation, le 1er juin dernier, par contumace, à deux ans de prison ferme, pour corruption de la jeunesse dans l’affaire de «viol répété et menace de mort» qui l’opposait à Adji Sarr, employée d’un salon de massage. Cependant, deux semaines environ après sa lettre de non-acquiescement adressée au greffier en chef du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, le magazine «Jeune Afrique», citant des sources gouvernementales dans un article publié le 14 août dernier sur son site internet, annonce, à la surprise générale, la radiation des listes électorales de Ousmane Sonko. Confortant cette information relative à la perte de qualité «d’électeur» de Ousmane Sonko, nos confrères du quotidien du Groupe futur média, «L’Observateur», ont indiqué que cette radiation est la conséquence de sa condamnation, prononcée le 1er juin 2023, dans l’affaire l’opposant à l’ex-jeune masseuse Adji Raby Sarr.
UNE RADIATION A PLUSIEURS INTERPRETATIONS
Officieusement, le régime en place justifie la radiation des listes électorales du maire de Ziguinchor par sa condamnation, le 1er juin dernier, dans l’affaire l’opposant à l’ex-jeune masseuse Adji Raby Sarr, par la Chambre criminelle de Dakar. Mais, officiellement, c’est un cafouillage total au sommet de l’Etat. Le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, qui semble être le point focal dans la communication gouvernementale sur cette question, ne cesse de varier ses positions au fur et en mesure que les jours passent.
En effet, quelques jours après les premières fuites de cette information relative à la radiation de Sonko des listes électorales, le professeur Ismaïla Madior Fall a accordé un entretien au magazine Jeune Afrique diffusé en ligne, le mercredi 30 aout dernier. Dans cette interview, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a affirmé avec force que la condamnation de Sonko était définitive dans l’affaire de «viol répété et menace de mort». «Pourquoi ne s’est-il pas constitué prisonnier, s’il entendait obtenir que sa condamnation par contumace soit anéantie ? Celle-ci est entretemps devenue définitive. Sonko a été déchu de ses droits électoraux et qu’il a été radié des listes. Il n’y a là aucune cabale en vue d’évincer un candidat à la présidentielle», avait tranché Ismaila Madior Fall, le Garde des Sceaux. Invité de l’émission «Point de vue», chez nos confrères de la Radiotélévision sénégalaises (Rts), du dimanche 1er octobre dernier, le ministre porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, a indiqué pour sa part que la mesure de radiation de Sonko des listes électorales a été prise en application des décisions de justices rendues dans l’affaire qui l’oppose à Mame Mbaye Niang. «Nous sommes une République et la République, c’est des règles.
Pour être candidat, il faut d’abord être sur le fichier électoral. Ousmane Sonko a perdu ses droits civiques du point de vue de sa capacité à être électeur. Et du point de vue de notre loi, si vous n’êtes pas électeur, vous ne pouvez pas être candidat. C’est la conséquence normale des décisions de justices intervenus dans l’affaire Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko. Le sous-préfet lui a notifié cet état de fait. Si vous allez à la Direction générale des élections retirer des fiches de parrainages pour quelqu’un qui souhaite être candidat alors que la loi ne lui permet pas parce qu’il n’est pas sur le fichier, naturellement, on ne lui donnera pas ces fiches», avait laissé entendre le ministre porte-parole du gouvernement qui répondait à une interpellation sur le refus de la Direction générale des élections (Dge) de remettre les fiches de parrainages au mandataire du candidat déclaré Ousmane Sonko.
Deux jours après cette sortie du ministre porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, c’est autour du ministre de la Justice de s’illustrer à nouveau sur cette question à travers une nouvelle déclaration qui contredit la position qu’il avait toujours défendue. En effet, invité de l’émission «Sen Show» de la SEN TV, le Garde des Sceaux, répondant à une interpellation sur cette radiation de Sonko des listes électorales, a commencé par faire une mise au point en déclarant, à la surprise générale, pour une première fois, que la condamnation par contumace de Ousmane Sonko, dans l’affaire Adji Sarr, ne peut pas être définitive. «La condamnation par contumace ne peut être définitive. C’est le Code électoral qui dit, en son article L29, que ne sont pas inscrits sur les listes électorales, ceux qui sont en état de contumace. Ce n’est pas moi qui le dis. C’est le Code électoral qui dit : vous ne pouvez pas être inscrit sur les listes si vous êtes en état de contumace et que même si vous êtes déjà inscrits vous devez être radiés», a-t-il informé, tout en précisant, sans le nommer, que Sonko est libre de contester son état de contumax en déposant des recours au niveau des juridictions. Il faut dire également que plusieurs juristes dont le Pr Ndiack Fall, Enseignant chercheur en droit pénal à la retraite, et des experts électoraux dont Ababacar Fall, Secrétaire général du Gradec, ont contesté la légalité de la procédure de radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales.
Interrogé par Sud Quotidien, l’Enseignant chercheur en droit pénal à la retraite déclare : «invoquer l’état de contumace pour radier Sonko des listes électorales serait illégal». «On ne peut pas tirer prétexte d’une condamnation anéantie pour en tirer des conséquences de droit qui entraînerait une quelconque radiation sur les listes électorales de monsieur Ousmane Sonko. C’est clair qu’une volonté de radiation de monsieur Ousmane Sonko des listes électorales serait tout à fait illégale», insiste-t-il. Pour sa part, Ababacar Fall du Gradec estime que Ousmane Sonko est toujours éligible. «La radiation annoncée des listes électorales, du leader de Pastef, ne me semble pas fondée dans la mesure où il n’est pas définitivement condamné dans les trois dossiers pour lesquels il est poursuivi. Dans le dossier Mame Mbaye Niang, sa condamnation n’est pas définitive, puisque qu’elle fait l’objet d’un recours devant la Cour de cassation.
Concernant le dossier Adji Sarr pour lequel il a été condamné par contumace, «tout le monde est d’avis, sauf ceux qui le poursuivent, que le jugement est anéanti» dès lors qu’il est en détention, malgré les élucubrations de ceux qui prétendent qu’il a été arrêté pour une autre affaire».
Par Fadel DIA
IL N’Y A PAS QUE LE HAMAS A GAZA !
Quand c’est Israël qui est en cause les démocraties d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord, leurs institutions parlementaires, leurs partis toutes tendances confondues, leurs médias, la majorité de leurs opinions et la plupart de leurs intellectuels …
Quand c’est Israël qui est en cause les démocraties d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord, leurs institutions parlementaires, leurs partis toutes tendances confondues, leurs médias, la majorité de leurs opinions et la plupart de leurs intellectuels … sont sans nuance: l’état hébreu a toujours raison, sur tout et contre tout le monde, y compris contre l’évidence.
Ils s’interdisent donc, et interdisent au reste du monde, de rouvrir le lourd casier judiciaire de l’état d’Israël depuis sa création, fait d’expulsions de populations de leur sol natal (comme cela se fait aujourd’hui dans le Haut Karabakh au grand dam des Européens),de spoliations de terres agricoles, de destructions d’habitations à la dynamite, de liquidations et de massacres plus ou moins sommaires (près de 6500 Palestiniens tués entre 2008 et 2023, contre 300 Israéliens dans le même temps) , d’assassinats ciblés (Cheikh Yassine paraplégique abattu à l’aube à la sortie de la mosquée en même temps que ses accompagnateurs), de punitions collectives, d’enlèvements d’opposants (y compris dans des hôpitaux), d’emprisonnements sans procès (12.000 Palestiniens dans les geôles israéliennes) d’actes de torture morale et physique, de mise en quarantaine de villes et de villages entiers…Pour que ces actes délictueux et ces crimes ne soient pas jetés en pâture et ne servent à faire mieux comprendre le désespoir qui conduit ,quelquefois, les Palestiniens à des actes condamnables, on interdit les manifestations pro palestiniennes (qui sont des manifestations en soutien aux Palestiniens et non pour défendre la cause du Hamas !),et on encourage, quand on ne suscite pas, celles qui sont menées en faveur du gouvernement d’Israël…
Quand les Russes bombardent les villes ou villages d’Ukraine, les médias occidentaux sont aux cotés des victimes ukrainiennes, témoignent des violences qu’elles ont subies, rendent compte de leurs besoins en nourriture et en médicaments, montrent les dégâts qu’elles ont subis …Quand les Israéliens font tomber sur Gaza un déluge de feu autrement plus dévastateur que celui subi par les Ukrainiens, ils mènent leurs investigations du côté de l’assaillant, donc en terre israélienne, témoignent de la douleur et de la colère des victimes israéliennes et expriment leur compassion. Le résultat c’est que si l’on sait précisément l’ampleur du désastre subi par les Israéliens, on ne sait pratiquement rien du sort des Gazaouis, alors que ceux-ci ont reçu en une journée et de l’aveu même des Israéliens, plus de 500 bombardements sur un petit territoire totalement urbanisé où la densité de la population est l’une des plus fortes du monde
Israël se dit en guerre, mais même les guerres ont des lois, des règles fixées par la communauté internationale et qui protègent les populations civiles et qu’il bafoue impunément, comme il a toujours bafoué les résolutions de l’Assemblée Générale des Nations Unies à laquelle il doit pourtant son existence. Il s’agit désormais de savoir si l’objectif du gouvernement israélien est d’éliminer de la scène politique le Hamas, qui aurait déjà perdu 1500 combattants, ou de rayer Gaza et ses habitants de la carte. Le petit territoire qui est sous blocus ou sous embargo israélien depuis plus de 55 ans, n’a plus depuis plusieurs jours ni eau, ni électricité ni nourriture, ni médicaments et cela n’émeut nullement les pays occidentaux qui annoncent la suspension de leur aide humanitaire, ce qui représente une double peine pour une population qui n’a plus aucun recours. Si le Hamas a sa base et ses combattants à Gaza, il n’y a pas que le Hamas à Gaza, il y a près de 2.500.000 hommes, femmes et enfants qui, depuis des décennies, tentent de survivre dans cette prison à ciel ouvert, certains sont déjà ensevelis sous les bombardements et ceux qui sont encore en vie étouffent sous la poussière, ne dorment plus, même en se bouchant les oreilles, ne mangent plus, ne peuvent plus aller se soigner parce que les hôpitaux manquent de médicaments et de personels ainsi que de fuel pour s’éclairer et faire fonctionner leurs appareils
Il y aurait, dit la presse occidentale,1200 morts à Gaza !Non seulement elle est mal placée pour fournir les bons chiffres, mais surtout elle est , et de très loin, au-dessous de la vérité .Ce ne sont pas seulement des installations militaires ou para militaires qui ont été détruites à Gaza, ce sont des maisons et des immeubles de plusieurs étages, peuplés d’hommes, de femmes et d’enfants qui ne sont pas des combattants, ce sont des infrastructures sociales et culturelles qui ont été écrasées par les bombes et la plupart du temps sans sommation. Si l’Occident continue à faire de la surenchère et à pousser Israël à punir les Palestiniens sans distinction, si les autorités israéliennes continuent à prêcher la violence, à tenir un discours méprisant à l’endroit de tous les Gazaouis et à les traiter « d’animaux qu’il faut combattre comme des animaux », il n’est pas exclu, au rythme où se poursuivent les bombardements, qu’il y ait sous les décombres des dizaines voire des centaines de milliers de morts « d’animaux ». Ce sera alors le plus terrifiant massacre humain de l’Histoire depuis l’assaut lancé par les Mongols contre Bagdad en 1258 !