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24 mai 2025
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DIGITAL, L'ARME FATALE ANTI-CHÔMAGE DES JEUNES
Des compétences transversales conjuguées aux connaissances digitales sont la voie royale pour combattre le chômage. Soutenus par des partenaires, Simplon arme des étudiants triés sur le volet afin de les former gratuitement dans ces domaines
Une soixantaine d’étudiants de plusieurs universités sont en cours de formation à Simplon gratuiement depuis quelques semaines dans domaine du développement web mais aussi dans l’acquisition des compétences transversales pour les préparer à à intégrer le monde l’emploi.
Organisme fondé sur la philosophie de l’économie sociale et solidaire installé au Sénégal depuis quelques années, Simplon prépare peu ou prou la jeunesse à faire face à ce qui adviendra de la question de l’emploi quand les intelligences artificielles prendront plus de place dans lla société et dans le système économique.
Pour sûr, les formations universitaires classiques avec un système éducatif tombé en désuétude, ne peuvent aucunement garantir la sécurité de l’emploi à la jeunesse. Qu’en sera-t-il quand les robots seront de plus en plus présents dans les entreprises pour exécuter bien des taches qui étaient accomplies par l'homme?
La réponses à cette question pousse d'emblée à donner de nouvelles compétences aux étudiants et même aux professionnelles en quête d'efficacité et de performance pour parer à toutes les éventualités. Cette soixantaine de jeunes ont eu cette opportunité d’être formés gratuitement par Simplon et s'en félicitent.
AfricaGlobe Tv a réalisé un reportage sur le sujet lors de la cérémonie de lancement s’est déroulée il y a quelques jours au siège de l’organisme dans un grand quartier d'affaire de Dakar.
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MOBILITE, HABITAT, EAU, ÉLECTRICITE, DIASS PRESENTE SON PLAN D’URBANISME DE DETAILS
Terre d’accueil de plusieurs infrastructures étatiques et privées, la commune de Diass avec ses énormes potentialités est devenue une nouvelle attraction. Sa démographie connait un boom qui impose une prise en charge plus large des besoins des populations
Terre d’accueil de plusieurs infrastructures étatiques et privées, la commune de Diass, avec ses énormes potentialités, est devenue une nouvelle attraction. Sa démographie connait un boom qui impose une prise en charge plus large des besoins des populations. Notamment la mobilité et l’habitat. En réponse, le maire, Mamadou Ndione, propose un Plan d’urbanisme de détails (Pud).
MBOUR – Diass ! Cette commune située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Dakar, dans le département de Mbour, a enregistré, ces dernières années, une forte concentration d’investissements de l’État du Sénégal, Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), le pôle urbain de Dagakholpa et une floraison d’entités industrielles qui ne se reflètent pas sur le quotidien des populations. Avec un boom démographique assez significatif, la commune, composée de 17 villages, va bénéficier d’un Plan d’urbanisme de détails (Pud). Selon le maire, Mamadou Ndione, ce projet multisectoriel a pour ambition de booster l’économie, mais également d’anticiper sur les questions de mobilité, de logements et de l’assainissement. Pour cela, il faut connecter les villages pour assurer une bonne mobilité des populations, afin de leur permettre un accès rapide aux zones de production. « La question de la mobilité prise en compte très tôt va permettre d’anticiper sur ce grand boom dans la commune de Diass. C’est la raison pour laquelle, nous avons eu, dans la commune, à travailler avec l’Agence de gestion des routes (Ageroute), pour identifier une cinquantaine de kilomètres à faire afin de régler, à la fois, le problème de connectivité entre les villages, mais également cette liaison avec les zones de production », souligne le maire.
Ce partenariat, issu du Programme spécial de désenclavement, vient satisfaire une volonté du chef de l’exécutif local.
En attendant le démarrage des travaux, la municipalité a, sur fonds propres, construit deux pistes, qui vont participer à l’autonomisation des populations. « Nous n’avons pas attendu l’État. D’ailleurs, la première est déjà réceptionnée. Nous avons constaté les retombées positives autour de cette infrastructure », renseigne Mamadou Ndione. Selon lui, la deuxième piste de quatre kilomètres, qui sera réceptionnée dans un mois, va relier les villages de Diass et Thicky, deux localités qui polarisent le tiers de la population.
Si la mobilité constitue un élément essentiel du développement des terroirs, il en va de même avec la sécurité du foncier. Pour résoudre définitivement cette équation, le maire estime que le principal challenge de Diass, c’est le Pud, qui doit anticiper en termes d’autorisation de lotir sur l’ensemble du territoire communal.
De l’eau et de l’électricité
Le Pud va mailler complètement la commune, avec des lotissements autorisés. Cela va permettre de dérouler des programmes au bénéfice des populations. Ces dernières pourront disposer de lotissements qui prennent en compte les équipements, les voiries, mais également l’eau et l’électricité, parce que le processus de délivrance de ces autorisations passe par tous les services de l’État, sans compter l’anticipation des grands projets.
L’accès aux premiers besoins que sont l’eau courante et l’électricité n’est pas encore effectif à Diass, souligne le maire. Le principal défi de l’hydraulique reste celui de l’harmonisation. Diass est gérée, selon Mamadou Ndione, par deux entités Aquatech et la Sones. « Nous avons encore des villages qui ont des difficultés. C’est le cas de Toglou qui n’arrive plus à servir correctement les populations. C’est pour cette raison que nous sommes sur le point, avec le Ministère de l’Eau, de proposer la construction d’un deuxième forage », explique-t-il. « Vu le développement rapide de l’urbanisation de la commune, il y a toujours des poches non électrifiées, puisque les constructions que nous avons trouvées sur place n’ont pas pris en compte les installations électriques. C’est ce qui pose problème dans certaines zones. Nous avons fait, avec la Senelec, une évaluation pour voir combien de poteaux il nous faut pour résorber le gap. C’est stabilisé. Mais il y a quelques hameaux qui ont des soucis. La vétusté de certains poteaux pose problème. Nous sommes sur le point de les remplacer par des poteaux en béton », confie-t-il.
LE SÉNÉGAL, PREMIER PAYS OUEST AFRICAIN À DIGITALISER LE TIMBRE FISCAL
Le Sénégal entre dans une nouvelle ère du digital. Le timbre fiscal est désormais numérisé en attendant d’autres innovations. L’œuvre est de l’entreprise Diotali, une entreprise sénégalaise en collaboration avec la direction générale des impôts et domaine
Le Sénégal entre dans une nouvelle ère du digital. Le timbre fiscal est désormais numérisé en attendant d’autres innovations. L’œuvre est de l’entreprise Diotali, une entreprise sénégalaise, en collaboration avec la direction générale des impôts et domaines (Dgid).
Comme souhaité par le Président de la République Macky Sall, la digitalisation des régies financières prend forme. Dans la sous-région, le Sénégal est un des pionniers dans la digitalisation du timbre fiscal. Bamba Bâ, Directeur de Diotali, entreprise qui a porté le projet explique les détails. « Il s’agit d’une refonte des services existants en leur donnant beaucoup plus de valeurs ajoutées qui pouvaient ne pas être accessibles, voire disponibles, à proximité des consommateurs. Pour le cas du timbre fiscal. Pour l’acheter, il fallait se déplacer au service des Impôts et Domaines entre 8 heures et 17 heures du lundi au vendredi. Les samedis, dimanches et jours fériés, les services n’étaient pas accessibles », explique-t-il.
Depuis que la numérisation est effective, soutient-il, même le dimanche, l’usager peut, depuis son canapé, acheter un timbre fiscal ou une quittance de passeport, sans se déplacer. Autre avantage, dit-il, avant, il fallait appeler et passer par un serveur vocal. On vous met une musique d’attente qui vous coutait 2500 francs CFA l’appel. « Aujourd’hui, c’est fini. Pour la visite technique, vous achetez un timbre de 2000 francs. Le timbre pour la visite technique, était vendu à 10.500 francs CFA. Il y avait un groupe de personnes qui géraient ce business. Maintenant, c’est fini. L’Etat continue de gagner. Les timbres ne sont plus trafiqués, ni falsifiés, ni en rupture de stock. Rien que pour cela, et pour la postérité, au moins, on a participé à changer quelque chose pour notre pays. Nous sommes le seul pays en Afrique de l’Ouest à avoir son propre système de timbre dématérialisé. La production de ce timbre fiscal dématérialisé a été confiée à l’expertise locale. Diotali a les paiements de services standards. Vous pouvez garder votre crédit diotali ou le transférer pour payer des services du quotidien », détaille-t-il.
Aujourd’hui, l’outil fait tellement de bien que près de 4 millions d’utilisateurs l’ont déjà adoptée.
Selon M. Ba, il a été lancé en 2020 avec la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID). « Mais, avant cela, nous avions commencé avec des solutions propres à l’effigie des clients tels que la Senelec, la société des eaux (sde), qui ont été nos premiers clients à exploiter les bornes de paiements. Il y a Rapido sur l’autoroute à péage pour qui nous avons conçu des bornes accessibles dans des zones fréquentées au delà des heures de services », a-t-il ajouté.
MOUSTAPHA GAYE ABANDONNE TOUT
Après avoir démissionné de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale de basket (féminin), Mamadou Moustapha Gaye vient de quitter son poste de DTN.
Après avoir démissionné de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale de basket (féminin), Mamadou Moustapha Gaye vient de quitter son poste de DTN. Dans une correspondance adressée au président de la fédération sénégalaise de basket ball, il a écrit : « je viens par ce message vous demander de me décharger de mes fonctions de directeur technique national pour des raisons personnelles. Tous mes remerciements et ma gratitude d’avoir pensé à moi pour cette fonction combien prestigieuse. Merci encore pour ces trois années de collaboration. Mes remerciements sincères à tous les membres du comité directeur et bonne chance pour l’atteinte de vos objectifs futurs ».
LANCEMENT DE LA FORMATION EN FABRICATION DE MATERIELS SPORTIFS
L’Institut de formation aux métiers des sports (IFM) a officiellement lancé jeudi sa formation en fabrication de matériels sportifs destinée à 50 jeunes, en vue de les préparer pour les Jeux olympiques de la jeunesse prévus en 2026 à Dakar
Dakar, 10 août (APS) – L’Institut de formation aux métiers des sports (IFM) a officiellement lancé jeudi sa formation en fabrication de matériels sportifs destinée à 50 jeunes, en vue de les préparer pour les Jeux olympiques de la jeunesse prévus en 2026 à Dakar, a constaté l’APS.
“Cette formation entre dans le cadre du Projet de formation et insertion (PFI) qui est une initiative du Fonds de formation professionnelle (3FPT) qui vise l’insertion. Il a pour objectif d’anticiper sur la formation du capital humain capable de porter l’ensemble des ambitions du développement et plus particulièrement pour les Jeux olympiques de la jeunesse, (JOJ) à venir”, a expliqué la directrice générale de la 3FPT, Sophie Diallo.
“Elle concerne 50 personnes dans sa phase pilote dont 21 femmes, pour un coût global de 20 millions de CFA”, a-t-elle précisé, rappelant que sa direction a pu former 285.000 personnes depuis sa création.
Cette formation »va durer 45 jours en trois modules et les bénéficiaires vont être formés en matériels d’animations sportives notamment des maillots adaptés à toutes les disciplines sportives, des ballons (sauf pour celui du basket-ball) et des filets, notamment de football, de volleyball et de handball et de basketball », a déclaré l’expert formateur en matériel d’animations sportives, Ousmane Bâ.
Il a également signalé qu’il y’a 50 autres jeunes qui seront formés à Thiès avant d’exhorter les bénéficiaires à la ponctualité et à l’assiduité pour ces activités qui seront à la fois manuelles et théoriques.
»Nous allons développer d’autres types de renforcement de capacités non seulement pour accompagner les jeunes à saisir l’opportunité des (JOJ) en terme d’offres de formations variées et connexes que l’on pourrait développer pendant ces jeux », a dit le conseiller technique du ministre de la Formation professionnelle de l’Apprentissage et de l’Insertion, Ndiogou Sène.
Il a indiqué qu’il y’aura d’autres opportunités de formations qui concerneraient le tourisme, la guidance , l’interprétariat, l’environnement, entres autres, qui vont démarrer en 2024 pour le bénéfice des populations. Selon lui, l’ambition commune avec la team Europe initiative et le comité d’organisation des JOJ est d’accompagner les bénévoles qui seront employés pendant ces jeux.
L’ancien ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, le directeur de la jeunesse et des activités socio-éducatives au sein du ministère de la jeunesse et de l’emploi, Adrien Ndiaye, ont pris part au lancement de cet événement. Balla Dièye, le représentant du comité olympique, des chefs de services départementaux de Dakar, des formateurs et des responsables et directeurs de Centres de sports ont aussi assisté à la rencontre.
LA CEDEAO DÉTERMINÉE À RÉINSTALLER LE PRÉSIDENT BAZOUM AU NIGER
"Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n'y aura pas d'intervention militaire, tout dépend d'eux", a fait savoir le président ivoirien Alassane Ouattara à son retour Abuja d'un sommet de l'organisation sous-régionale jeudi
Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé jeudi que les chefs d'Etat ouest-africains avaient donné leur feu vert pour qu'une opération militaire "démarre dans les plus brefs délais" afin de rétablir l'ordre constitutionnel au Niger où des militaires ont pris le pouvoir il y a deux semaines.
"Les chefs d'état-major auront d'autres conférences pour finaliser les choses, mais ils ont l'accord de la conférence des chefs d'Etat pour que l'opération démarre dans les plus brefs délais", a déclaré M. Ouattara à Abidjan, à son retour d'Abuja où les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont ordonné le déploiement de la "force en attente" de l'organisation.
Alassane Ouattara a indiqué que la Côte d'Ivoire fournirait "un bataillon" de 850 à 1.100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que "d'autres pays" les rejoindront. "Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n'y aura pas d'intervention militaire, tout dépend d'eux", a-t-il martelé, ajoutant : "Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions".
A l'issue du sommet d'Abuja, le président de la Commission de la Cedeao, Omar Touray avait toutefois réaffirmé "l'engagement continu à la restauration de l'ordre constitutionnel, à travers des moyens pacifiques". La menace d'un recours à la force avait été brandie la première fois le 30 juillet lors d'un précédent sommet de la Cedeao : un ultimatum de sept jours avait été lancé aux militaires de Niamey pour rétablir le président Bazoum, renversé le 26 juillet, sous peine d'intervention armée. Mais rien ne s'est passé à son expiration dimanche. Depuis, les nouveaux maîtres du Niger ont semblé fermés aux tentatives de négociations de la Cedeao.
LES CONSEILLERS MUNICIPAUX DE PASTEF-LES PATRIOTES BAFOUENT LA PROPOSITION DE DIAZ
Les conseillers municipaux du parti d’opposition Pastef-les Patriotes, dissout récemment n’ont pas été évincés mais ont décliné les propositions qui leur ont été faites dans le bureau municipal, a indiqué jeudi le maire de Dakar, Barthélémy Diaz
Dakar, 10 août (APS) – Les conseillers municipaux du parti d’opposition Pastef-les Patriotes, dissout récemment, n’ont pas été évincés mais ont décliné les propositions qui leur ont été faites dans le bureau municipal, a indiqué jeudi le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias.
Cette nouvelle élection est une décision de la Cour d’Appel qui a demandé de reprendre le vote pour respecter la parité, a-t-il dit lors d’un point de presse sur l’installation du bureau municipal de la ville de Dakar et les polémiques qu’elle a occasionnées.
Sur la première mouture des adjoints aux maires proposée, Mouhamed Moctar Magassouba et Nzalé Carméline Eva Kassoka de Pastef étaient respectivement à la place de sixième et de dix-septième adjoints au maire. Le bureau est composé de 19 membres.
»Les collègues du Pastef ont décliné les propositions qui leur ont été faites. Ils ont refusé de siéger pour le compte et le nom du Pastef. Lors de l’installation du premier bureau, nous n’avons pas réussi à faire entrer la coalition BBY. Ces deux postes que nos amis du Pastef ont rejeté pour des raisons qui leur sont propres et je le répète nous respectons les procédures parce que nous sommes en politique », a dit le maire de Dakar, ajoutant que ce sont deux postes qui ont été »donnés » aux coalitions Benno Bokk Yaakaar et et à Wàllu’’.
‘’Nous sommes là pour servir le peuple de Dakar. Nous avons pris l’option de servir le peuple de Dakar dans la solidarité mais aussi dans la responsabilité. Le conseil municipal de la ville de Dakar, c’est 100 conseillers municipaux. Il y a des partis qui n’ont qu’un seul conseiller et qui sont membres du bureau’’, a-t-il relevé.
Barthélémy Dias a déploré »les propos calomnieux » qui veulent faire croire à l’opinion publique qu’il a évincé les membres de Pastef, le parti de l’opposant de Ousmane Sonko. ‘’Il y a ce que je considère comme étant de la calomnie politique (…). On ne peut pas aujourd’hui, parce qu’on est dans une situation difficile, une injustice que nous avons vécu avant eux, une situation que nous avons connue avant eux’’, a-t-il regretté.
LE DIRECTEUR DE L’USAID SÉNÉGAL ÉLEVÉ AU GRADE D’OFFICIER DE L’ORDRE NATIONAL DU LION
Cette distinction, la plus haute civile du pays, est un hommage significatif aux efforts inlassables de Peter Trenchard pour améliorer la qualité de vie des Sénégalais
Peter Trenchard, Directeur de l’USAID Sénégal, a été élevé au grade d’Officier de l’Ordre national du Lion par le président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette distinction, la plus haute distinction civile du pays, n’est accordée qu’à titre exceptionnel pour reconnaître des contributions exceptionnelles au développement et au bien-être du Sénégal.
L’Ordre national du Lion, établi en 1960, est une reconnaissance réservée aux individus qui ont apporté une contribution significative au Sénégal dans divers domaines, allant des affaires aux arts et à la culture, en passant par la diplomatie et le développement. L’élévation de M. Trenchard au grade d’Officier de l’Ordre national du Lion témoigne de la profonde reconnaissance de la nation envers ses services dévoués.
M. Trenchard a reçu cette distinction émouvante des mains de la ministre de l’Économie et du Plan, en reconnaissance de ses réalisations et de son engagement remarquable pour le développement du Sénégal.
Cet honneur intervient quelques jours avant le départ à la retraite de M. Trenchard, après avoir dirigé l’USAID Sénégal. Son départ marque la fin d’une carrière dédiée à la promotion du développement durable, à l’amélioration des conditions de vie et à l’autonomisation des communautés sénégalaises.
L’USAID (United States Agency for International Development) est une agence gouvernementale des États-Unis qui a pour mission de fournir une assistance économique et humanitaire à l’échelle mondiale. M. Trenchard a dirigé l’USAID Sénégal avec passion et détermination, en collaborant avec des partenaires locaux pour mettre en œuvre des projets et des programmes visant à renforcer les secteurs clés tels que la santé, l’éducation et l’agriculture.
L’élévation de M. Trenchard au grade d’Officier de l’Ordre national du Lion est un hommage significatif à ses efforts inlassables pour améliorer la qualité de vie des Sénégalais. Sa contribution durable au développement du pays continuera d’inspirer et de guider les générations futures à travailler en faveur du progrès et du bien-être de tous.
UNE SEMAINE CITOYENNE POUR CULTIVER LA TERRE
Les jeunes du village de Diagobel, dans le département de Bignona, ont clôturé jeudi la troisième édition de leur ‘’semaine citoyenne’’, une activité organisée dans l’objectif de faire retourner au bercail pour cultiver la terre
Diagobel (Bignona), 10 août (APS) – Les jeunes du village de Diagobel, dans le département de Bignona, ont clôturé jeudi la troisième édition de leur ‘’semaine citoyenne’’, une activité organisée dans l’objectif de faire retourner au bercail leurs ressortissants en leur permettant de cultiver la terre, a constaté l’APS.
Le village de Diagobel est situé en Basse Casamance, dans la commune de Niamone, département de Bignona. Cette localité compte environ 460 habitants.
‘’Cette +semaine citoyenne+ est l’œuvre de la jeunesse de Diagobel qui est restée au village. Nous avons constaté que Diagobel a une grande potentialité rizicole. Et, au lieu d’organiser des navétanes ou autres activités, nous avons choisi d’organiser cette semaine citoyenne pour impliquer tous les fils de Diagobel dans la culture du riz’’, a expliqué le chargé de la communication du village, Moustapha Diatta.
Il a signalé que tout habitant de Diagobel qui est au Sénégal et dans la diaspora a une parcelle dans la vallée de ce village. ‘’Nous voulons que chaque fils de Diagobel, où il se trouve, revienne au bercail pendant une semaine et cultiver la terre et participer à l’édifice de son village. Nous voulons que ces jeunes s’impliquent à ce qui se fait dans leur terroir’’, a ajouté M. Diatta.
De plus, a-t-il poursuivi, ‘’nous voulons que l’autosuffisance en riz soit une réalité à Diagobel’’. »Durant une semaine, une centaine de jeunes venant de la diaspora et de différentes localités du Sénégal ont aménagé des digues de la vallée dudit village pour retenir l’eau », a indiqué le responsable de la communication.
‘’Diagobel est un ancien village à vocation rizicole. Il a une vallée de 121 hectares. Notre activité principale est la riziculture. Nous voulons toujours sauvegarder notre environnement’’, a-t-il relevé, précisant que »cette semaine (qui) citoyenne permet aux jeunes du village de se retrouver pendant une semaine, vise l’autosuffisance en riz dans le village de Diagobel’’.
Il a rappelé que lors de la première année de cette initiative, les jeunes ont eu à faire un démembrement de 10 hectares, 30 la deuxième année et 50 hectares cette année. ‘’Durant les premières années nous avions un bon rendement en riz’’, s’est-il rappelé.
‘’A Diagobel, nous avons constaté que beaucoup de nos jeunes restent à Dakar sans penser à retourner au bercail. Cette activité appelée +semaine citoyenne+ va nous permettre de se connaître davantage et de se familiariser’’, a pour sa part expliqué Souleymane Youssouf Sagna, un des initiateurs de l’activité.
Pour lui, le village de Diagobel regorge d’énormes potentialités. ‘’Dans cette vallée, chaque maison a sa parcelle. Nous avons le travail en Casamance. Il n’est pas nécessaire de s’expatrier. La richesse est là. J’appelle les jeunes à rester et travailler ici’’, a-t-il lancé.
Durant une semaine, des jeunes munis de pelles, pioches et coupecoupes, entre autres outils, se sont réunis dans la vallée de 121 hectares pour soulever les digues et permettre à l’eau de ne pas pouvoir traverser. Cette »semaine citoyenne’’ sera également l’occasion pour les ressortissants de Dakar, Gambie, Ziguinchor et la population autochtone d’organiser un tournoi de football dans le but de créer davantage d’amitiés.
La volonté de »remembrer » les rizières et mécaniser les pratiques culturales avait suffi pour que les populations de cette contrée de la commune de Niamone reçoivent un tracteur de la part de l’ex ministre d’Etat Robert Sagna.
LANCEMENT OFFICIEL DE LA CAMPAGNE DE DISTRIBUTION DE VIVRES DE SOUDURE A TAMBA
Quelque 310 tonnes de farines enrichies et de brisures de maïs sont destinées aux enfants de 6 à 59 mois, aux femmes enceintes et aux femmes allaitantes, a indiqué jeudi le coordonnateur du ‘’Projet tiers sud bey daare’’, Abdou Niang Thiam
Tambacounda, 10 août (APS) – Quelque 310 tonnes de farines enrichies et de brisures de maïs sont destinées aux enfants de 6 à 59 mois, aux femmes enceintes et aux femmes allaitantes, a indiqué jeudi le coordonnateur du ‘’Projet tiers sud bey daare’’, Abdou Niang Thiam, lors du lancement officiel à Tambacounda de la campagne de distribution de vivres de soudure.
‘’C’est un programme que nous avons conçu et que nous menons pour soulager les populations vulnérables durant cette périodes de soudure que nos parents traversent dans le monde rural’’, a renseigné le coordonnateur. Il a expliqué que c’est un appui en nutriment conseillé de manière générale par ‘’les structures de santé et de suivi de la promotion des femmes enceintes, des femmes allaitantes et des enfants de 6 à 59 mois’’.
‘’Ça porte sur un programme qui se déroulera sur trois mois, en trois distributions, pour un coût totale de 410 millions de francs, qui doit profiter environs 20 mille ménages dans les quatre départements cibles d’intervention Projet tiers sud bey daare’’, a-t-il poursuivi.
Le ‘’Projet tiers sud bey daare’’ intervient dans les départements de Tambacounda, Kédougou, Salémata et Vélingara.
‘’La période allant du début du mois d’août aux premières récoltes, on sent que les populations traversent une période de soudure où les greniers sont vides et ceux sont les couches vulnérables, les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les enfants qui sont les plus exposés par rapport à l’alimentation qui n’est pas riche’’, a souligné Abdou N. Thiam.
Il a signalé qu’ils vont entamer la mise en place de ces vivres, qui selon lui ne sont »que des vivres de soudures ». »Nous aurons souhaité que ces populations puissent être plus résilientes et se prendre en charge. C’est ce que nous appelons +renforcement des actifs productifs+’’, a-t-il dit.
Au moment où ces vivres de soudure sont mise en place, d’autres activités sont conduites qui permettront de venir au secours de ces populations, a-t-il expliqué, espérant que celles-ci, à pareil moment de l’année prochaine, ne puissent plus être dans la même situation.
‘’C’est le renforcement des actifs productifs, c’est la mise en place de jardins maraichers, la distribution de sujet d’ovins, de volailles aux ménages vulnérables, qui au lieu au mois d’octobre’’, a précisé M. Thiam au sujet des activités à venir.