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24 mai 2025
DAKAR LEVE PLUS DE 138 MILLIARDS DE FCFA
L’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de l’Etat du Sénégal par émission simultanée a mobilisé quelque 138 milliards 162 millions 960 mille FCFA, a appris l’APS de la Société de gestion et d’intermédiation, Invictus Capital & Finance
L’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de l’Etat du Sénégal par émission simultanée a mobilisé quelque 138 milliards 162 millions 960 mille FCFA, a appris l’APS de la Société de gestion et d’intermédiation, Invictus Capital & Finance, structure initiatrice de cette campagne.
»Signe de la confiance des investisseurs, l’opération a été sursouscrite et clôturée à 138 milliards 162 millions 960 mille FCFA », s’est réjouie Invictus Capital & Finance dans une note transmise, jeudi, à l’APS.
L’opération, qui porte sur des tranches de maturité de 5, 7 et 10 ans, s’est déroulée du 03 au 09 août 2023 pour un montant de 120 milliards de FCFA, indique le texte.
Il s’agissait notamment de la structuration et du placement de l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de l’Etat du Sénégal par »émission simultanée dénommée »Etat du Sénégal 6,15% 2023-2028 » ; »Etat du Sénégal 6,30% 2023-2030 » ; »Etat du Sénégal 6,50% 2023-2033 » sur le marché financier régional de l’Union économique et monétaire ouest africaine, précise le document.
LES MILLES MAUX DU PANIER DE LA MENAGERE
Le marché est devenu un terrain miné pour les ménagères. En plus de la hausse du prix de l’oignon, elles doivent également faire face à la cherté des légumes. Les marchands se dédouanent et pointent du doigt le début d’hivernage.
Le marché est devenu un terrain miné pour les ménagères. En plus de la hausse du prix de l’oignon, elles doivent également faire face à la cherté des légumes. Les marchands se dédouanent et pointent du doigt le début d’hivernage.
Le marché Gueule Tapée des Parcelles assainies de Dakar, située au niveau du rond-point « Case ba », est en pleine effervescence en cette matinée du mercredi 9 août. Il est 11h et c’est le grand rush. Les activités vont bon train et les commerçants tentent de répondre à la demande. Les marchands n’hésitent pas à interpeller les potentielles acheteuses qui passent d’un étal à un autre. Assis à même le sol, à l’ombre des parasols, ces vendeurs proposent des légumes en tout genre. Carottes, choux, navets, aubergines. Bref, il y a du tout pour remplir le panier de la ménagère. Mais, il y a un hic : les prix ont flambé.
Panier à la main, Khady Seck négocie le prix du kilo de patate. Emmitouflée dans une robe en coton, le foulard de tête bien attaché, la ménagère semble agacée par le prix proposé par le commerçant. Chaque matin, elle vient se ravitailler en denrées. Mais, ce jour de marché a un goût particulier pour cette mère de famille. Depuis quelques jours d’ailleurs, c’est en trainant les pieds qu’elle s’y rend. Pour cause, la trentenaire explique avoir constaté une hausse des prix des légumes. « J’achetais le kilo [de patate] à 500 FCfa et il me rétorque que c’est à 700 FCfa aujourd’hui », dit-elle, un brin agacé. Cette habituée de ce lieu de commerce a donc du mal à digérer la hausse.
Fatou Sène tient une gargote à quelques encablures de ce populeux marché de légumes. Cette dernière a déjà fait ses courses et est en pleine préparation. La restauratrice s’active à finir la cuisson du riz blanc qui va accompagner le « mafé ». Cette journée est loin d’être semblable aux autres. Avec la hausse du prix de l’oignon et des légumes, Fatou confie avoir du mal à s’en sortir ces derniers jours. Cependant, ce n’est pas une nouveauté pour la restauratrice. « On a l’habitude parce qu’à chaque hivernage, on vit la même situation », dit-elle.
L’hivernage, la racine du mal
C’est une journée comme une autre pour les commerçants du marché Gueule Tapée. Entre deux clients, ces jeunes vendeurs discutent de tout et de rien. La hausse des prix des légumes semble être un épiphénomène pour ces derniers. Pape Niang affirme que cette hausse est due à la période. Habitué du marché de légumes de Notto Gouye Diama, village situé à l’ouest du pays, à 23 km de Thiès, il explique la hausse des prix par le fait qu’une grande quantité de la production pourrit dans les champs. « La chaleur, une baisse de la pluviométrie et l’insuffisance d’infrastructures de stockage » sont, à ses yeux, les causes de la tension actuelle sur les prix. Le jeune homme qui s’active aussi dans le maraichage explique avoir revu les prix de certains légumes à la hausse. Il vend le kilo de choux entre 1000 et 1200 FCfa au lieu de 600 FCfa habituellement. Le kilo d’aubergine amer est également passé de 700 à 1200 FCfa.
Un peu plus loin, Amy Fall est en pleine activité. Elle tente de satisfaire ses clients. La vendeuse a également dû revoir ses tarifs à la hausse. « Le manioc qui coutait 400 FCfa est vendu à 600 FCfa le kg », renseigne-t-elle d’un air dépité. Elle aussi pense que c’est à cause de l’hivernage. Il faut croire que maraîchage et hivernage ne font pas bon ménage !
AFFAIRE ESCROQUERIE, ME EL MAMADOU NDIAYE ARRETE
Me El Mamadou Ndiaye, avocat et maire de Thiaroye sur mer a été arrêté. Selon Libération, le responsable de Taxawu Sénégal élu sous la bannière de Yewwi Askan Wi (Yaw) a été déjà suspendu par l’Ordre des avocats du fait des poursuites engagées contre lui.
Me El Mamadou Ndiaye, avocat et maire de Thiaroye sur mer a été arrêté. Selon Libération, le responsable de Taxawu Sénégal élu sous la bannière de Yewwi Askan Wi (Yaw) a été déjà suspendu par l’Ordre des avocats du fait des poursuites engagées contre lui.
Il lui est reproché, détaille le journal, une vaste escroquerie sur de faux baux en centre ville. Une affaire qui avait valu un séjour en prison au Pdg d’Odis groupe, Oumar Sow.
Près de trois milliards F CFA ont été escroqués à des investisseurs croyant acheter des terrains. Il sera déféré ce vendredi.
CAMPUSEN OUVERT CE LUNDI
La Direction générale de l’Enseignement supérieur du Ministère de l’Enseignement supérieur informe les nouveaux bacheliers 2023 que la plateforme CAMPUSEN sera accessible aux titulaires du baccalauréat 2023 à partir du lundi 14 août 2023
La Direction générale de l’Enseignement supérieur du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation informe les nouveaux bacheliers 2023 que la plateforme CAMPUSEN sera accessible aux titulaires du baccalauréat sénégalais 2023 à partir du lundi 14 août 2023.
A l’en croire les demandes de préinscription et d’admission dans les établissements publics d’enseignement supérieur du Sénégal (universités publiques et instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP)) sont faites sur le site orientation.campusen.sn selon un programme bien établi par le MESRI. Du lundi 14 août 2023 au dimanche 03 septembre 2023 à 23 h 59′; délai de rigueur.
Ainsi les nouveaux bacheliers sont appelés à créer un compte afin d’obtenir un numéro d’Identification Nationale de l’Etudiant (INE). Après ils feront leurs choix d’orientation, munis de leur INE, dans les différentes filières des établissements publics (universités publiques et Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP).
L’ECLATEMENT DE LA COALITION YEWWI ASKAN WI AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les livraisons de ce vendredi 11 août constatent l'éclatement de la coalition Yewwi Askan Wi en se basant sur des propos du maire de Dakar, Barthélémy Dias, et un communiqué de ladite coalition annonçant l’exclusion de Khalifa Sall et de ses partisans.
Dakar, 11 août (APS) – Yewwi Askan Wi (YAW) a fini par éclater, observent les quotidiens en se basant sur des propos du maire de Dakar, Barthélémy Dias, et un communiqué de ladite coalition annonçant l’exclusion de Khalifa Sall et de ses partisans.
‘’Yewwi Askan Wi vole en éclats’’, constate EnQuête, ajoutant que YAW s’est heurtée aux ‘’dures réalités qui gouvernent les partis politiques : c’est-à-dire une certaine forme d’égoïsme, la propension à écraser tout concurrent gênant et à le faire vite’’, explique le même journal.
Il raconte comment la ‘’deuxième force politique du pays’’, dirigée par Taxawu Senegaal de Khalifa Sall et Pastef d’Ousmane Sonko, s’est disloquée.
‘’La courroie de transmission entre le maire Barthélémy Dias et Pastef a rompu’’, observe Libération, Le Quotidien estimant que ‘’la rupture a été consommée depuis trop longtemps à cause d’un conflit d’intérêts’’.
La campagne lancée par M. Dias en vue de la victoire de Khalifa Sall à l’élection présidentielle de 2024 et le réaménagement du bureau municipal de Dakar ont précipité l’éclatement de YAW, selon Libération.
Le bureau municipal a été réaménage pour être conforme à la loi sur la parité entre les hommes et les femmes dans les fonctions électives, ce qui a fait perdre à Abass Fall, un responsable de Pastef, son poste d’adjoint du maire de Dakar.
YAW aurait pris la décision d’exclure Taxawu Senegaal de ses rangs, ce qui, selon Barthélémy Dias et Khalifa Sall, ne peut se faire sans la conférence des leaders de la coalition d’opposition, une instance dont l’ancien maire de Dakar est membre.
‘’Le maire de Dakar a déchiré le communiqué de Yewwi Askan Wi annonçant l’exclusion de Taxawu Senegaal de la coalition’’, écrit L’info.
‘’L’opposition se déchire’’
Tribune fait remarquer que ‘’l’unité de Yewwi Askan Wi est compromise par la guéguerre totale qu’elle vient d’engager contre Taxawu Senegaal par communiqué et point de presse interposés’’.
‘’Un locataire ne peut pas faire sortir le propriétaire de la maison’’, rapportent L’Observateur et d’autres journaux en citant Barthélémy Dias, lequel conteste la légitimité dont se prévaut YAW pour exclure Taxawu Senegaal de ses rangs.
WalfQuotidien est d’avis que l’éclatement de Yewwi Askan Wi n’est autre chose que l’aboutissement d’un projet annoncé par Macky Sall de ‘’réduire l’opposition à sa plus simple expression’’.
‘’Avec la guéguerre que se mènent Taxawu Senegaal de Khalifa Sall et les autres leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, le président Macky Sall est parvenu à ses fins’’, commente WalfQuotidien.
Le Soleil se rend compte que ‘’l’opposition se déchire’’.
Sud Quotidien signale que ‘’les experts ne parlent pas le même langage’’, concernant le non-paiement de l’amende due par Khalifa Sall et Karim Wade.
Condamnés à payer respectivement des amendes de 1,8 milliard et de 138 milliards de francs CFA, les deux leaders politiques ont été politiquement blanchis par une modification du Code électoral.
Sud Quotidien se demande si le non-paiement des amendes peut les empêcher de se présenter à l’élection présidentielle ?
Une intervention militaire de la CEDEAO au Niger, ‘’une affaire pas si simple’’
‘’Il n’y a qu’une réhabilitation qui efface la condamnation et la déchéance [de leur droit d’être éligibles]. Et cette réhabilitation doit être prise en charge par une décision de justice’’, répond Djibril Gningue, un militant de la société civile.
L’expert des questions électorales Ndiaga Sylla estime qu’il n’est pas possible de ‘’leur opposer une quelconque amende pénale en guise d’impôt pour invalider leur candidature’’.
L’intervention militaire annoncée par la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger préoccupe les quotidiens sénégalais.
‘’La CEDEAO a mis en alerte sa force militaire en attente pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, à n’importe quel prix. Une tempête s’annonce dans le désert’’, lit-on dans Le Quotidien.
‘’Une intervention […] à quel prix ? […] Mais, attention à la poudrière djihadiste !’’ avertit L’info, Le Soleil signalant que l’Algérie et la Libye ne veulent pas d’une intervention militaire de la CEDEAO chez leur voisin.
Les chefs d’État de l’organisation régionale ont décidé de faire intervenir une force militaire au Niger, ‘’dans les brefs délais’’, signale L’As.
‘’Une affaire pas si simple’’, prévient Le Soleil, selon lequel les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, après avoir pris des sanctions financières contre les auteurs du coup d’État au Niger, ‘’disent réaffirmer leur disponibilité constante au dialogue’’. ‘’Pour une résolution du problème nigérien sans les armes’’, ajoute-t-il.
RÉUNION CRUCIALE DES CHEFS D’ÉTAT-MAJOR DE LA CEDEAO POUR RESTAURER L’ORDRE AU NIGER
C'est le dernier développement suite aux recommandations des chefs d’État et de gouvernement de la région lors du sommet extraordinaire du jeudi à Abuja, au Nigeria, annonçant la mise en attente de la force d'intervention de l'organisation
Suite à la décision de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’activer la force en attente pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger après le récent coup d’État, une réunion urgente des chefs d’état-major des armées de la région est prévue pour ce samedi 12 août à Accra, au Ghana.
L’information provient de RFI qui cite des sources fiables. Cette réunion des chefs d’état-major des armées de la CEDEAO est le dernier développement suite aux recommandations des chefs d’État et de gouvernement de la région lors du sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, le jeudi.
Les dirigeants de la CEDEAO y ont pris des mesures concrètes pour répondre au putsch au Niger en activant la force en attente. Elle devrait jouer un rôle crucial dans le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays.
La décision d’activer la force en attente témoigne de l’engagement de la CEDEAO envers la stabilité régionale et la protection des normes constitutionnelles dans ses États membres. Alors que la situation politique au Niger reste tendue, les dirigeants de la région ont clairement exprimé leur volonté de restaurer l’ordre démocratique et de soutenir les institutions constitutionnelles du pays.
NIGER : L'UNION AFRICAINE JUGE INADMISSIBLES LES CONDITIONS DE DÉTENTION DU PRÉSIDENT BAZOUM
Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé vendredi "ses vives préoccupations" sur "la détérioration des conditions de détention" du président nigérien
Dans le même communiqué, le dirigeant "exprime son ferme soutien aux décisions de la Cedeao", la Communauté économique des États d'Afrique de l'ouest, qui a décidé jeudi de déployer une "force en attente" pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger. Mohamed Bazoum, qui avait été élu en 2021, est retenu prisonnier avec sa femme et son fils depuis le coup d'Etat militaire qui l'a renversé le 26 juillet.
Selon l'ONG Human Rights Watch qui s'est entretenue avec M. Bazoum, il a décrit le traitement de sa famille comme "inhumain et cruel", disant ne pas avoir d'électricité depuis le 2 août, ni aucun contact humain depuis une semaine. "Un tel traitement d'un président démocratiquement élu à travers un processus électoral régulier est inadmissible", a dénoncé Moussa Faki Mahamat, en appelant "l'ensemble de la communauté internationale à rassembler concrètement tous ses efforts pour sauver la vie et l'intégrité morale et physique du président Mohamed Bazoum".
Au lendemain d'un sommet de la Cedeao, le dirigeant de l'UA interpelle "les autorités militaires sur l'urgence de stopper l'escalade avec l'organisation régionale, la défiance à son égard et la poursuite de la séquestration du président dans des conditions qui se dégradent de façon inquiétante".
La Cedeao a ordonné jeudi le déploiement d'une "force en attente" pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, qui devrait être composée de troupes ivoiriennes, nigérianes et béninoises. Le bloc ouest-africain n'a toutefois pas écarté la voie diplomatique pour rétablir M. Bazoum. Le président du Nigeria Bola Tinubu, qui assure la présidence tournante de la Cedeao, a dit jeudi espérer "parvenir à une résolution pacifique", ajoutant qu'un recours à la force en "dernier ressort" n'était pas exclu.
BURKINA : SUSPENSION D'UNE RADIO APRÈS UNE INTERVIEW D'UN OPPOSANT AU NOUVEAU POUVOIR AU NIGER
Le gouvernement "assume en toute responsabilité la décision de suspendre dès ce jeudi 10 août et ce jusqu'à nouvel ordre, la diffusion des programmes de Radio Oméga au nom de l'intérêt supérieur de la Nation"
Le gouvernement du Burkina Faso issu d'un coup d'Etat a décidé de suspendre "jusqu'à nouvel ordre" la diffusion de Radio Oméga, l'une des plus écoutées du pays, après la diffusion jeudi d'un entretien "émaillé de propos injurieux à l'encontre des nouvelles autorités nigériennes".
Le gouvernement "assume en toute responsabilité la décision de suspendre dès ce jeudi 10 août et ce jusqu'à nouvel ordre, la diffusion des programmes de Radio Oméga au nom de l'intérêt supérieur de la Nation", indique le ministre de la Communication Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo dans un communiqué. Cette décision fait suite à la diffusion sur Radio Oméga d'un entretien, lors de l'émission "L'invité de la rédaction", avec le porte-parole d'un mouvement récemment créé au Niger qui souhaite rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d'Etat le 26 juillet dernier.
Radio Oméga, filiale du groupe Oméga médias qui compte également une chaîne de télévision, propriété du journaliste et ancien ministre des Affaires Etrangères Alpha Barry, avait cessé d'émettre après la diffusion du communiqué, a constaté l'AFP. Elle a dénoncé vendredi une "décision injuste et sans fondement", et va "user de toutes les voies de recours". Elle estime que cette suspension "sans préavis et sans notification préalable de la structure en charge de la régulation des médias est une violation flagrante des lois en vigueur et une atteinte inacceptable à la liberté d'expression et à la liberté de la presse". La radio affirme également que sa suspension survient après "de nombreuses menaces de mort à l'endroit de dirigeants et journalistes de Radio Oméga de la part de personnes se présentant comme des soutiens du pouvoir et qui appellent avec insistance à la suspension de nos programmes".
Dans l'entretien incriminé par le gouvernment, Ousmane Abdoul Moumouni, pro-Bazoum, aurait tenu des "propos injurieux à l'encontre des nouvelles autorités nigériennes", selon M. Ouédraogo. Selon le gouvernement burkinabè l'organisation d'Ousmane Abdoul Moumouni "milite clairement pour la violence et la guerre contre le peuple souverain du Niger" et la volonté de son mouvement est de remettre au pouvoir par "tous les moyens" le président Bazoum.
Les autorités de transition du Burkina Faso, arrivées au pouvoir par un coup d'Etat en septembre 2022, ont très rapidement affiché leur solidarité aux militaires qui ont pris le pouvoir au Niger. Plusieurs médias ont été suspendus au Burkina ces derniers mois, notamment les médias français LCI, RFI et France 24.
Début avril, les correspondantes de Libération et du Monde avaient été expulsées.
MORY DIAW PROLONGE AVEC CLERMONT
Le CF63 a annoncé ce jeudi après-midi avoir prolongé jusqu’en 2026 le contrat de son gardien titulaire, l’international sénégalais Mory Diaw.
Le CF63 a annoncé ce jeudi après-midi avoir prolongé jusqu’en 2026 le contrat de son gardien titulaire, l’international sénégalais Mory Diaw.
Quelques jours après s’être offert les services de Massamba Ndiaye (21 ans) pour les quatre prochaines années, Le Clermont Foot 63, huitième de Ligue 1 la saison dernière, a annoncé une autre nouvelle concernant un de ses gardiens de but sénégalais. En effet, la formation entraînée par Pascal Gastien a officialisé, ce jeudi 10 août, la prolongation de contrat de Mory Diaw, blindé jusqu’en 2026.
Arrivé l’été dernier dans le cadre d’un transfert libre en provenance du FC Lausanne-Sport, en Suisse, le portier de 30 ans s’est vite rendu indispensable du côté du Stade Gabriel-Montpied. Des parades décisives, 10 clean sheets, un leadership aussi. Autant de qualités qui lui ont permis d’intégrer l’Equipe Nationale du Sénégal et de porter pour la première fois le maillot national, contre le Brésil (4-2).
Clermont – Mory Diaw après sa prolongation : « Pouvoir jouer la CAN est un objectif »
Le gardien de but international sénégalais a expliqué les raisons de sa prolongation avec le Clermont Foot 63 jusqu’en 2026, et l’Equipe Nationale du Sénégal y est pour quelque chose. Alors que la Ligue 1 s’apprête à reprendre ce vendredi, le Clermont Foot 63 a annoncé une bonne nouvelle pour ses supporters. Le portier international sénégalais Mory Diaw a en effet été prolongé pour les trois prochaines saisons, soit jusqu’en 2026. S’il n’a jamais semblé un départ du joueur de 30 ans lors de ce mercato, les deux parties ont su trouver rapidement un accord, et celui qui a été formé au Paris Saint-Germain en a profité pour détailler les raisons de son renouvellement et ses objectifs. De quoi évoquer l’Equipe Nationale du Sénégal. « Je suis très heureux de prolonger l’aventure avec le Clermont Foot 63. Après une bonne saison collectivement et individuellement, pour moi, c’était la suite logique. C’est la preuve que je me sens bien ici, et je me sens maintenant chez moi. J’espère que nous vivrons encore de belles émotions comme la saison passée. J’ai eu la chance de représenter mon pays une fois en match. Quand on y goûte, on a envie d’y retourner, mais cela passera par de bonnes performances en club. Pouvoir jouer la CAN est un objectif », a-t-il expliqué sur le site du CF63.
BABA TANDIAN PRODIGUE DES CONSEILS AU FUTUR COACH DES LIONNES
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket, M. Baba Tandian, garde toujours en rogne la défaite concédée par les Lionnes du basket lors de la finale perdue contre le Nigeria
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket, M. Baba Tandian, garde toujours en rogne la défaite concédée par les Lionnes du basket lors de la finale perdue contre le Nigeria. Avec la démission du coach Tapha Gaye, la Fsb va pister un autre entraîneur pour reprendre les rênes de la tanière. A ce propos, Baba Tandian lui prodigue des conseils afin de bien tenir la barque dénommée « Sunugal».
Quel entraîneur pour prendre les destinées de la tanière surtout avec la démission du coach Tapha Gaye? Une équation qui, pour beaucoup de férus de la discipline, serait facile à résoudre d’autant que le Sénégal ne manque pas d’expertise en la matière. « L’expertise sénégalaise n’est plus à démontrer et s’exporte bien en Afrique. Nous pouvons noter Cheikh Sarr qui est en train de faire un excellent résultat avec l’équipe du Rwanda qui a fini d’atteindre les demi-finales de l’afrobasket pour la première fois de son histoire « a révélé notre interlocuteur en froid avec la Fsb, sous le sceau de l’anonymat.
Face à cette incertitude sur le futur choix du coach des Lionnes, l’inlassable Baba Tandian tente de lui prodiguer des conseils. « Il faut mettre de côté les mémés. Ce ne sont pas les talents qui manquent au Sénégal. Vous avez des jeunes qui savent cavaler au niveau de Saint Louis Basket, du Duc, de l’Iseg etc. Maintenant à la charge du coach de polariser toutes ces énergies pour amener du mental qui permettra aux jeunes de gagner (...) Quand on restructure avec des jeunes avec une préparation beaucoup plus longue ont créé une équipe. Ceci est différent d’une préparation de 15 jours ou un mois pour aller dans une compétition et vouloir décrocher le titre. Cela s’appelle du «taba-taba». Même si le Sénégal avait gagné le trophée continental avec une meneuse de jeu américaine, on aurait eu un goût d’inachevé. Pour gagner est-on obligé de naturaliser une américaine alors qu’on regorge de jeunes capables de rivaliser avec n’importe quel talent dans le monde? Franchement, je ne reconnais plus mon pays, le Sénégal. On l’a fait avec les garçons, on a échoué, on l’a fait avec les filles, on a encore échoué. Il faut qu’on arrête» a martelé l’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket-ball.
Poursuivant Baba Tandian soutient qu’on ne réinvente pas le basket et qu’il faut continuer de suivre les jeunes avant de jeter de gros cailloux dans le jardin du président de la Fédération sénégalaise de basket et des autorités étatiques. « Me Babacar Ndiaye ne comprend pas et il ne comprendra jamais. Je n’ai rien contre lui, mais c’est sa furie de ne pas être accompagné par des gens compétents qui m’écœurent. L’Etat le regarde faire. Nous avons tellement appuyé la sonnette d’alarme et il n’a pas réagi. On ne fera plus rien» a-t-il conclu , le découragement étant visible sous ses traits.