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3 octobre 2025
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LE PUMA, LAURÉAT DU PRIX AFRICA PLACE MARKETING AWARDS 2023
Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) a annoncé avoir remporté le Prix Africa Place Marketing Awards 2023 à la quatrième édition du forum international Africa place marketing à Casablanca (Maroc).
Dakar, 27 nov (APS) – Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) a annoncé avoir remporté le Prix Africa Place Marketing Awards 2023 à la quatrième édition du forum international Africa place marketing à Casablanca (Maroc).
Le forum était organisé récemment par la ville de Casablanca à travers Casablanca-évents, indique le PUMA dans un communiqué transmis à l’APS, lundi.
Le thème de la rencontre était ‘’L’identité territoriale : vecteur d’une attractivité résiliente et soutenable’’.
Elle a vu la participation de professionnels, chercheurs, experts africains et internationaux à travers des panels scientifiques pour ‘’sortir de fortes résolutions à l’attractivité territoriale du continent’’.
Africa Place Marketing Awards a pour objectif de ‘’communiquer partager, primer et récompenser les meilleures pratiques du marketing territorial en Afrique’’, explique-t-on dans la même source.
Le prix a pour mission ‘’d’identifier les initiatives africaines inspirantes qui répondent aux enjeux et problématiques auxquels sont confrontés les territoires’’.
Selon le communiqué, les candidats présélectionnés ont présenté leurs territoires devant un jury composé d’experts africains et internationaux chargés de désigner ‘’la meilleure expérience des territoires en Afrique notamment sur les stratégies développées pour booster le marketing territorial, la prise en charge des besoins des populations et leur appropriation aux projets, ainsi que les facteurs d’attractivité (…)’’
Il souligne que ‘’la meilleure expérience, d’Africa Place Marketing Awards 2023 a été décernée au PUMA, qui a communiqué sur la thématique +Le puma, un instrument de mise en œuvre du PSE pour le renforcement de la résilience et de l’attractivité des territoires frontaliers+’’.
Le jury a salué ‘’le rôle joué par le PUMA dans le marketing territorial notamment en interconnectant les localités enclavées avec le reste du pays, en renforçant le sentiment d’appartenance de ces populations au pays sénégalais, etc.’’.
Le communiqué rappelle que le Sénégal, à travers le PUMA, remporte, pour la deuxième fois, le prix Africa Place Marketing Awards, après la ville de Dakar en 2022.
KARIM WADE FRANCHIT UNE ÉTAPE VERS LA PRÉSIDENTIELLE
L'opposant en exil depuis 2015 a déposé ce lundi la caution financière de 30 millions de FCFA exigée par le code électoral pour pouvoir déposer sa candidature au scrutin de février 2024
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/11/2023
L'opposant sénégalais Karim Wade a déposé ce lundi la caution financière de 30 millions de FCFA (près de 45.000 euros) exigée par le code électoral pour pouvoir déposer sa candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024, a appris l'AFP auprès de son parti.
"Karim Wade a fait déposer la caution à la Caisse des dépôts et consignations (CDC)", a indiqué Nafissatou Diallo, responsable de la communication du Parti démocratique sénégalais (PDS). Il franchit ainsi une étape importante vers une potentielle candidature, même si des doutes persistent sur sa capacité effective à se présenter.
Âgé de 55 ans, Karim Wade est le fils et ancien ministre de l'ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012). Il avait été désigné candidat du PDS dès le mois d'août. Mais sa situation judiciaire pose question. Condamné en 2015 à six ans de prison pour "enrichissement illicite", il a été gracié en 2016 par le président Macky Sall et vit depuis en exil au Qatar.
Sa condamnation l'avait empêché de se présenter à la présidentielle de 2019 remportée par Macky Sall. Une loi votée en août a rendu son éligibilité ainsi que celle de l'ex-maire de Dakar Khalifa Sall. Emprisonné en 2017, ce dernier a également bénéficié d'une grâce présidentielle en 2019 après une condamnation pour détournement de fonds publics.
Reste à savoir si Karim Wade, qui nie les faits reprochés, pourra effectivement rentrer au Sénégal et obtenir du fisc le quitus de candidature indispensable. Plus de 200 personnes ont déjà déclaré leur candidature à ce scrutin crucial pour l'avenir politique du pays.
QUATRE PAYS DU MONDE ARABE S’OPPOSENT À L’EMBARGO PÉTROLIER CONTRE ISRAËL
Quatre pays se sont opposés à l’imposition de l’embargo pétrolier à Israël, comme le relate le journal Hürriyet. Une intention qui a été évoquée lors des sommets de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique
Les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Maroc et Bahreïn se sont opposés à l’imposition de l’embargo pétrolier à Israël, comme le relate le journal Hürriyet. Une intention qui a été évoquée lors des sommets de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur Gaza qui ont eu lieu à Riyad les 11 et 12 novembre.
“La proposition contenant des éléments tels qu’un embargo pétrolier, l’impossibilité pour les avions israéliens d’entrer dans l’espace aérien arabe et le gel de toutes les relations a été rejetée par les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Maroc et Bahreïn. Les dirigeants, qui ne voulaient pas perdre leur “pouvoir” et leurs “intérêts” personnels, ont préféré garder le silence au sens littéral, sans faire un seul pas contre le génocide à Gaza”, note le journal Hürriyet.
D’après le média turc, ils ont exprimé ces intentions lors des sommets de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur Gaza qui se sont tenus à Riyad les 11 et 12 novembre.
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TV5MONDE EN ÉBULLITION APRÈS UNE INTERVIEW CHOC SUR GAZA
La chaîne de télévision publique française s'est publiquement désolidarisée de son journaliste Mohamed Kaci après un entretien diffusé avec un porte-parole de l'armée israélienne, suscitant la colère des salariés
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/11/2023
La direction de l'information de la chaîne de télévision publique TV5Monde a publié un communiqué le 20 novembre se désolidarisant de son présentateur Mohamed Kaci après un entretien diffusé lors du journal quotidien « 64', Le Monde en français » avec un porte-parole de l'armée israélienne, selon des informations publiées par Le Monde.
Dans son communiqué, la direction juge que « les règles journalistiques, applicables à toute interview, n’ont pas été respectées » à la fin de l'entretien mené par Mohamed Kaci avec Olivier Rafowicz. Elle estime que les propos du journaliste « donnent l’impression (...) que les modalités d’intervention de l’armée israélienne étaient équivalentes à la stratégie du Hamas ». La direction « regrette profondément » la fin « trop abrupte » de l'interview et annonce qu'elle « prendra toutes les mesures nécessaires » pour assurer un traitement « factuel et équilibré » de la situation selon elle.
Ce communiqué a suscité la colère des syndicats de journalistes de la chaîne. Dès le lendemain, le SNJ a déploré un « désaveu » de Mohamed Kaci, estimant qu'il n'est « pas admissible de considérer qu’un journaliste est partisan quand il pose une question qui dérange son interlocuteur ». Le syndicat SNME-CFDT a également affiché son « total soutien » à Kaci.
Cette affaire a pris une ampleur inédite au sein de la rédaction. Dans une lettre interne au management consultée par Le Monde, 128 salariés, pigistes et collaborateurs se disent « très préoccupés » par ce désaveu public de Mohamed Kaci, notamment parce que cette mise en cause de son nom « le met significativement en danger ». Une cinquantaine de personnes se sont également rassemblées jeudi pour soutenir leur confrère.
Selon Le Monde, Mohamed Kaci est convoqué pour un entretien mardi prochain qui pourrait donner lieu à une sanction. La direction affirme vouloir « protéger » le journaliste tout en rappelant les « règles » qui s'appliquent dans un « contexte extrêmement sensible ».
VERS LA CRÉATION D’UN OFFICE DE GESTION DES INFRASTRUCTURES SPORTIVES
Le ministre des Sports, Lat Diop, a annoncé, lundi, qu’un projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) était dans le circuit.
Dakar, 27 nov (APS) – Le ministre des Sports, Lat Diop, a annoncé, lundi, qu’un projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) était dans le circuit.
‘’(…) il y a un projet de décret portant création de l’Office de Gestion des Infrastructures Sportives (OGIS) qui est dans le circuit’’, a-t-il déclaré lors du vote du budget 2024 de son département.
Répondant aux préoccupations des députés, M. Diop, a expliqué que cet office permettra de rentabiliser les infrastructures sportives au Sénégal.
À tour de rôle, les parlementaires ont interpellé le ministre des Sports sur les courses hippiques, la diversification des sports pratiqués dans les communes, l’équité dans les infrastructures sportives, etc.
Ils ont aussi évoqué des problèmes liés à l’insécurité pendant le déroulement de certaines rencontres, les fan zone lors de la Can Côte d’ivoire 2024, l’équité dans le traitement de toutes les disciplines sportives et la participation du Sénégal aux compétitions internationales.
Les députés ont aussi abordé la gestion des infrastructures sportives, leur entretien, le programme de réalisation de 26 stades départementaux ou encore le statut du sport.
Concernant les infrastructures sportives, le ministre a indiqué que la société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) a en charge le stade Abdoulaye Wade et le Dakar Aréna de Diamniadio.
Selon lui, l’utilisation des infrastructures ne peut continuer à titre gracieux à cause de ‘’tous ces énormes frais de fonctionnement pris en charge par le département’’ des sports.
Il a à ce propos soutenu que des concertations seront menées avec toutes les parties prenantes de la lutte pour une révision complète des règles de fonctionnement de l’Arène nationale.
Le ministre a annoncé l’élaboration d’un projet de loi sur le statut du sport.
‘’Nous sommes également en train de travailler avec le ministère des finances et d’autres partenaires au développement pour la création d’un fonds national dédiés aux sports’’, a-t-il dit.
Sur l’équité de traitement de toutes les disciplines sportives, le ministre a souligné la nécessité d’un arbitrage.
Il a toutefois fait état de l’impossibilité d’en faire autant pour tout le monde, car cela dépend de l’attractivité et du poids de chaque discipline sportive.
Au sujet de la CAN qui se tient en janvier en Côte d’Ivoire, M. Diop a assuré que son département va accompagner les fan zone.
‘’On a prévu également de créer des fan zone dans les 46 départements du pays pour permettre aux Sénégalais de participer à cette fête du football’’, a-t-il annoncé, estimant que c’est une question d’honneur et de dignité.
Voté à l’unanimité, Le projet de budget 2024 du Ministère des Sports est arrêté à 42 408 634 815 FCFA en autorisation d’engagement (AE) et à 37 883 634 815 en crédits paiements (CP) contre 23 382 368 555 FCFA en 2023 soit une hausse de 14 501 266 201 FCFA en valeur absolue et 62,02% en valeur relative.
RÉCEPTION DE BUS ARTICULÉS DU BRT, MARDI
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Amadou Mansour Faye, réceptionne, mardi, les bus articulés du Bus rapid transit (BRT)
Dakar, 27 nov (APS) – Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Amadou Mansour Faye, réceptionne, mardi, les bus articulés du Bus rapid transit (BRT), selon un communiqué reçu à l’APS.
Le chantier du Bus rapid transit (BRT) a été lancé en octobre 2019 pour améliorer la mobilité urbaine à Dakar, après le Train express régional (TER).
Il pourrait transporter jusqu’à 300 000 passagers au quotidien entre le centre-ville de Dakar et la ville de Guédiawaye, en banlieue.
Le coût du projet est évalué à 300 milliards FCFA.
ALERTE SUR UNE HAUSSE DE LA MORTALITÉ LIÉE AU PALUDISME À DAKAR
Le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a alerté lundi, sur une augmentation des cas de mortalité liés à cette pathologie à Dakar avec 71 décès recensés.
Dakar, 27 nov (APS) – Le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a alerté lundi, sur une augmentation des cas de mortalité liés à cette pathologie à Dakar avec 71 décès recensés.
‘’La mortalité est en train d’augmenter dans la grande capitale Dakar parce que les gens sont longtemps restés sans connaître le paludisme et par conséquent, il y a une baisse de l’immunité’’, a déclaré Doudou Sène.
Il s’exprimait lors de la cérémonie de signature d’une convention avec l’Alliance d’épargne et de crédit et d’épargne pour la production (ACEP) dans le cadre de l’initiative ‘’Zéro palu, les entreprises s’engagent’’.
‘’ (….) ces deux dernières années, depuis l’apparition de la Covid, on a tendance à remarquer un déplacement de cette morbidité », a expliqué le docteur Sène.
Sur les quelque vingt mille cas recensés à Dakar, il y a eu ‘’71 décès’’, a signalé le médecin.
‘’Comparé à Kédougou qui a 120 mille cas, nous avons eu 71 décès. Quand on fait le ratio, Dakar porte une forte charge de mortalité’’, a alerté le docteur Sène.
Pour le coordonnateur du PNLP, il est ‘’inadmissible’’ que quelqu’un puisse mourir de paludisme à Dakar parce qu’il y a un réseau de postes de santé très détaillé et proche des populations.
‘’Le paludisme est avant tout une maladie qui se manifeste par une fièvre et le diagnostic est gratuit et le traitement est gratuit. Donc cette maladie ne doit pas tuer quelqu’un’’, a estimé Doudou Sène.
Concernant les moyens de lutte, le coordonnateur du PNLP estime qu’ils sont ‘’insuffisants’’ par rapport au plan de stratégie élaboré avec un coût, pour les 5 prochaines années, de plus de 256 milliards de FCFA.
‘’Nous avons avec un gap de près de 76% sur le financement pour les prochaines années’’, a-t-il dit, soulignant que c’est tout le sens de la convention quadri partite qui entre dans le cadre ‘’Zéro palu, les entreprises s’engagent’’.
‘’50% des financements des programmes de paludisme viennent de l’extérieur’’
Il a relevé que le financement que tous les Programmes nationaux de lutte contre le paludisme reçoivent à travers l’Afrique, vient de l’extérieur la plupart, a informé M. Sène.
‘’Il est tout à fait logique et cohérent que les Africains se mettent à la première ligne pour combattre cette maladie qui concerne la plupart l’Afrique’’, a dit le coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme.
L’évaluation globale des interventions en nature et en liquidité s’élèvent à plus de 500 millions de francs CFA, a-t-il signalé.
Pour sa part, Souleymane Sarr, directeur adjoint de l’Alliance d’épargne et de crédit et d’épargne pour la production (ACEP) a invité les entreprises du secteur privé à rejoindre l’initiative »Zéro Palu! Les entreprises s’engagent », pour éliminer le paludisme en 2030 par la mobilisation de ressources domestiques.
MACKY SALL PRÔNE UNE MISE EN COMMUN DES INTELLIGENCES AFRICAINES
Macky Sall, a prôné, lundi, la mise en commun des intelligences africaines dans une perspective d’aller vers des prospérités partagées dans la paix pour le développement et l’intégration du continent.
Dakar, 27 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a prôné, lundi, la mise en commun des intelligences africaines dans une perspective d’aller vers des prospérités partagées dans la paix pour le développement et l’intégration du continent.
‘’Le thème de cette neuvième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique +l’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle+, c’est aussi l’Afrique qui met en commun ses forces, ses intelligences et ses ressources pour son développement et son intégration’’, a-t-il déclaré à l’ouverture du forum de Dakar.
En ce sens, Macky Sall a ainsi rappelé quelques exemples de partenariats économiques et politiques qui encouragent ‘’le partage des prospérités dans la paix’’.
Évoquant le raffermissement des relations entre États africains, Macky Sall a notamment fait allusion à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG).
Devant son homologue mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, il a aussi cité en exemple le champ pétrolier appelé Grand Tortue Ahmeyim, qui vise un partage de ressources pétrolières et gazières entre Dakar et Nouakchott.
Le président de la République a aussi mis en exergue le Pont de Rosso sur le fleuve Sénégal pour relier le Sénégal et la Mauritanie.
Pour le président sénégalais, il s’agit d’autant de réalisations, parmi d’autres, ‘’qui nous feront avancer sur le chemin du développement dans la paix et la sécurité, en restant conscients de l’histoire multiséculaire de notre continent’’.
Citant l’historien et anthropologue sénégalais, Cheikh Anta Diop, le président de la République a rappelé la nécessité de ‘’veiller à ce que l’Afrique ne fasse pas les frais du progrès humain (…) froidement écrasée par la roue de l’histoire… L’ignorance de l’histoire de son peuple est une forme de servitude’’.
‘’A l’ère moderne, je suis fermement convaincu que rien ne doit nous condamner à vivre en marge du progrès. L’Afrique des solutions est à notre portée’’, a-t-il encore fait valoir.
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UNE GUERRE AUX RELENTS COLONIAUX
Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, livre une analyse sans concession de la situation à Gaza, qualifiant la guerre menée par Israël de "guerre totale d'extermination" visant à éliminer ou déplacer la population palestinienne
Dans un discours prononcé le 27 novembre, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a livré une analyse sans concession de la situation à Gaza, qualifiant la guerre menée par Israël de "guerre totale d'extermination" visant à éliminer ou déplacer la population palestinienne.
Selon Mélenchon, cette guerre reprend le vieux schéma colonial de conquête territoriale et s'appuie sur le racisme et la théorie du « choc des civilisations » pour rendre tout débat impossible. "Le gouvernement israélien a décidé de mettre en place le Grand Israël, virant toutes les populations gênantes", at-il déclaré.
Mélenchon appelle la France à condamner sans équivoque les crimes de guerre commis à Gaza, exiger un cessez-le-feu immédiat et travailler à la solution à deux États, seule question crédible fondée sur le droit international. Il l'invite également à soutenir des sanctions et des poursuites judiciaires contre Israël devant des instances comme la Cour pénale internationale, en s'affranchissant de la position biaisée des États-Unis qui empêche toute résolution équitable du conflit.
Plus largement, le chef de file des insoumis voit dans cette guerre l'illustration des tendances destructrices inhérentes au capitalisme contemporain, générant des rapports de force et des conflits pour le contrôle des ressources et du territoire. En fin de discours, il prône la « créolisation des peuples » - le métissage des cultures - comme antidote à cette logique mortifère et comme moyen de construire l'unité populaire nécessaire pour vaincre le racisme et le rouleau compresseur de la mondialisation néolibérale.
PLAIDOYER POUR L’ADOPTION DU PROJET DE LOI PORTANT STATUT DES DAARAS
Seydi Gassama a invité les maîtres coraniques, les acteurs de la société civile et les parlementaires à travailler ensemble pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant statut des écoles coraniques.
Dakar, 27 nov (APS) – Le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international, Seydi Gassama, a invité les maîtres coraniques, les acteurs de la société civile et les parlementaires à travailler ensemble pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant statut des écoles coraniques (daaras), adopté en Conseil des ministres depuis 2018.
»Ensemble, maîtres coranique, société civile et parlementaires, nous devront travailler pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale le projet de loi portant statut des daaras adopté en conseil des ministres depuis 2018″, a-t-il plaidé.
Le directeur exécutif d’Amnesty international, Seydi Gassama, prenait part ce week-end à une réunion de concertation entre société civile, maîtres coraniques et parlementaires portant sur l’adoption du texte de loi sur le statut des daaras.
« Depuis 2018, la loi portant statut des daaras a été adoptée en conseil des ministres, mais elle tarde toujours à être transmise à l’Assemblée nationale », a déploré Seydi Gassama.
L’élaboration de ce projet de loi, a-t-il rappelé, « a fait l’objet d’une large concertation entre la société civile, les maîtres coraniques et toutes les familles religieuses du Sénégal ».
Après « ces larges concertations, dit-il, un projet de loi a été produit et a fait l’objet de restitution auprès de toutes les parties concernées, dont les familles religieuses ».
« Ce texte de loi vise à organiser l’enseignement coranique, à créer des passerelles entre l’école coranique et l’enseignement technique, professionnel, mettre fin au phénomène des enfants de la rue et l’exploitation des enfants qui est une honte pour le Sénégal », a-t-il dit.
Seydi Gassama précise que « la loi prend en compte toutes les questions liées à la mendicité, au financement des daaras, à la formation et à l’encadrement du secteur ».
»Les bailleurs de fonds ne mettrons jamais leur argent dans un secteur qui n’est pas organisé, comme celui des daaras’, a-t-il souligné. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, « il y a beaucoup de gens qui se réclament maîtres coranique alors qu’en réalité ils ne le sont pas ».
Le président de la Commission des lois, de la décentralisation du travail et des droits humains à l’Assemblée nationale, Moussa Diakhaté, a souligné l’importance d’avoir une « meilleure organisation du secteur des daaras au Sénégal, à travers le vote de la loi sur leur statut ».
« Amnesty international et les maîtres coranique ont compris le management qu’il faut pour structurer le secteur des daaras’’, a-t-il estimé.
‘’Si nous comprenons les enjeux et les contours de la loi, une fois votée, tous ensemble nous allons nous y mettre pour être efficaces dans l’application, car notre mission est de porter le combat d’un Sénégal meilleur », a assuré le député.
Selon lui, « Amnesty international est en train de faire un travail qui va permettre d’harmoniser, de comprendre les enjeux, les contours de cette loi pour pouvoir éviter les malentendus ».