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24 mai 2025
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UNE ODE À LA MÈRE
Cheikh Tidiane Sow, dans son livre « Ma mère » préfacé par Boubacar Boris Diop, fait une touchante déclaration d'amour à sa mère. Il parle de ses origines, de son enfance et de son adolescence
Cheikh Tidiane Sow, dans son livre « Ma mère » préfacé par Boubacar Boris Diop, fait avant tout, une touchante déclaration d'amour à sa mère. Il parle de ses origines, de son enfance et de son adolescence à Podor, Cas-Cas et Saint-Louis pour les études notamment au Prytanée militaire.
Il a ensuite quitté le Sénégal, en portant, viatique enfoui dans son cœur, les sept principes de vie, (harmeeji jedidi) enseignés par sa mère.
Le Docteur en mathématiques, avec ces recommandations comme boussole, avait un socle solide pour tenir de hautes responsabilités dans des sociétés comme Renault et IBM, en France, au Maroc et en Afrique du Sud.
Un livre hommage et témoignage de l'auteur sur la vie exceptionnelle partagée avec sa mère.
Intervention de Cheikh Tidiane Sow, à suivre à partir de la 25e minute de l'émission ci-dessous.
par Abdou Karim Fofana
LA DÉRIVE DU JOURNAL LE MONDE
Le Sénégal, pour préserver son modèle démocratique, ne laissera pas prospérer les tentatives de déstabilisation menées par des extrémistes soutenus de l’extérieur, que ces soutiens soient des intérêts privés, des mouvements politiques ou des médias
Le quotidien français Le Monde relève un « raidissement » de l’Etat du Sénégal dans un éditorial intitulé « La dérive du Sénégal, nouvelle source d’inquiétude pour l’Afrique de l’Ouest ». Il y est question de la dissolution du parti d’Ousmane Sonko et de ses démêlés avec la justice dont le texte s’épanche sur les conséquences supposées sans s’arrêter sur les causes.
Pour n’avoir pas poussé la rigueur journalistique jusqu’à offrir à ses lecteurs un réel aperçu des actes et du discours ayant conduit M. Sonko et son ex-parti à cette situation, nous apportons au Monde quelques faits par souci de délivrer la bonne information.
Entre mars 2021 et juin 2023, Ousmane Sonko a, entre autres, appelé des jeunes à aller déloger le Président de la République ; demandé à ses partisans, par la violence, je le cite : « d’en finir avec Macky Sall » et de le traiter « comme Samuel Doe » (ancien président libérien trainé par des putschistes dans la rue jusque sur une place publique, torturé et découpé en morceaux) en précisant que les jeunes sont bien entrainés et, dotés d’armes, chacun d’entre eux pourra mener à bien ce projet ; demandé encore à ses partisans de donner leur vie face aux forces de l’ordre dans ce qu’il appelle, avec des accents de gourou religieux, un Jihad ; appelé l’armée à, je le cite toujours, « prendre ses responsabilités », appel que son ex-parti réitèrera dans un communiqué daté du 1er juin 2023 exhortant au coup d’Etat.
Ces paroles ont été accompagnées d’actes menés par des bandes armées et organisées s’adonnant à des casses, des pillages de commerces, de banques et ciblant des infrastructures névralgiques telles que des transports, des centrales électriques, des usines de distribution d’eau dans le but de paralyser l’activité économique du pays et installer le chaos.
La dernière action en date liée à ces appels à la violence et à cette constitution de bandes organisées est l’attentat perpétré, le mardi 1er août dernier, contre un bus de transport en commun qui a fait deux morts et de nombreux blessés.
Conformément aux lois sénégalaises, plusieurs dossiers liés à ces violences ayant pour dénominateur commun des responsables et militants du parti dissous sont pendants devant la justice. En tant que principal instigateur de ces violences, Ousmane Sonko a été inculpé et placé sous mandat de dépôt.
L’ex-parti de M. Sonko, avant sa dissolution, avait, à travers ses dirigeants et instances, fréquemment appelé à des mouvements insurrectionnels ayant entrainé des pertes en vies humaines, de nombreux blessés ainsi que des actes de saccage et pillage de biens publics et privés. Ces actes ont constitué un sérieux et permanent manquement aux obligations des partis politiques figurant à l’article 4 de notre Constitution et à l’article 4 de la loi n°81-17 du 06 mai 1981 modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989.
Aucun pays démocratique ne peut accepter de tels manquements. Un ancien président américain est, par exemple, poursuivi actuellement pour avoir demandé à ses partisans d’envahir le siège d’une institution. En France, la dissolution de l’organisation Les Soulèvements de la Terre pour appel à l’insurrection et violences contre la Police est à l’ordre du jour sans que Le Monde ne pense à remettre en cause le régime démocratique français.
Le jour même de la publication de son éditorial dénonçant la dissolution d’une organisation au Sénégal pour violation de nos lois, le site internet du journal Le Monde, pas à une incohérence prés, se contentait d’annoncer que le ministre de l’Intérieur français a activé ses services pour la dissolution d’un mouvement dénommé Civitas. La raison de cette action se trouve dans des propos tenus lors de l’université d’été de cette organisation et qui sont de nature à inciter à la haine et à compromettre le vivre ensemble entre communautés.
En démocratie la violence, l’invective permanente et l’incitation à la haine ne sont pas acceptables. S’attaquer aux institutions, aux forces de défense et de sécurité, aux juges, aux régulateurs sociaux est inadmissible. Car c’est s’attaquer à ce commun vouloir de vie commune qui nous a été légué et que nous avons le devoir de préserver.
Depuis son avènement, l’Etat du Sénégal n’a pas connu de coup d’Etat. Ceux qui veulent le déstabiliser, sachant le succès de ce procédé qui réussit dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest impossible chez nous, tentent de s’appuyer sur des mouvements aux apparences démocratiques. Ces derniers s’attèlent à cette déstabilisation par la promotion de valeurs antirépublicaines. Qu’une partie des médias français s’en fasse l’écho pour remettre en cause les modèles démocratiques ouest-africains appelle chez nous une plus grande vigilance à leur égard.
L’Etat du Sénégal, pour préserver la supériorité de son modèle démocratique, ne laissera pas prospérer les tentatives de déstabilisation menées par des extrémistes soutenus de l’extérieur, que ces soutiens soient des intérêts privés économiques, des mouvements politiques ou des médias cachant mal des objectifs inavoués derrière une amputation de la bonne information à dessein.
Abdou Karim Fofana est ministre du Commerce, de la Consommation et des PME et Porte-parole du Gouvernement du Sénégal.
RUPTURE MANIFESTE ENTRE YEWWI ET TAXAWU
Yewwi Askan Wi accuse le parti de khalifa Sall d'une série de violation de sa charte, dont notamment l'alliance avec l’APR et BBY ce mercredi lors du Conseil municipal de Dakar
Dakar, 10 août 2023 - Dans un communiqué officiel publié hier, la Coalition Yewwi Askan Wi a annoncé la rupture définitive de ses liens avec le mouvement politique Taxawu Sénégal. Cette décision intervient après une série d’événements et d’actions jugés contraires aux principes et à l’éthique de la coalition.
Le communiqué de la Coalition Yewwi Askan Wi souligne que le dialogue récent du président Macky Sall a été le point de départ d’une série d’actes allant à l’encontre de la charte de la coalition. Taxawu Sénégal, membre de cette coalition, aurait été à l’origine de plusieurs violations de cette charte, notamment des attaques contre la Coalition et ses membres, des comportements défiant le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, ainsi que des alliances perçues avec le parti au pouvoir, Benno Bokk Yakaar.
Le point culminant de cette rupture s’est manifesté lors du Conseil municipal de Dakar le 9 août. Taxawu Sénégal aurait posé un acte de trahison envers l’un de ses colistiers issu du parti Pastef, au moment même où le leader de Pastef, Ousmane Sonko, fait face à des épreuves juridiques. Cette trahison aurait été accompagnée d’une démonstration ouverte d’alliance avec l’Alliance pour la République (APR) et Benno Bokk Yakaar.
Yewwi Askan Wi, en mettant en avant son attachement aux valeurs éthiques en politique, a condamné ces actes perçus comme des atteintes à l’intégrité de la coalition et du parti Pastef. Elle a également annoncé la fin de toute collaboration avec Taxawu Sénégal. Cette rupture, mise en lumière dans le communiqué, est présentée comme une mesure nécessaire pour préserver les principes et la crédibilité de la coalition.
Ce retentissant divorce politique entre Yewwi Askan Wi et Taxawu Sénégal marque une nouvelle étape dans le paysage politique sénégalais, et suscite des questionnements sur les dynamiques et les enjeux en jeu dans la course à la mairie de Dakar et au-delà.
LE MUSEE DU PROPHETE MOHAMED BIENTOT CONSTRUIT A DAKAR
Le Royaume d’Arabie saoudite a prévu de construire un musée du prophète Mohamed (PSL) au profit du Sénégal, a-t-on appris du ministre sénégalais de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.
Le Royaume d’Arabie saoudite a prévu de construire un musée du prophète Mohamed (PSL) au profit du Sénégal, a-t-on appris du ministre sénégalais de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.
« J’ai eu une réunion avec mon conseiller technique religieux, Serigne Sohibou Kébé, et un professeur de l’université Al Azhar du Caire. Il a été envoyé par l’Arabie Saoudite pour un cadeau que le président de la République veut offrir à la population sénégalaise », a-t-il dit en parlant de ce musée.
M. Diome présidait la réunion nationale consacrée aux préparatifs de la 129ᵉ édition du magal de Touba prévu le 4 septembre et dont il a évoqué la coïncidence avec cette donation.
Selon Antoine Diome, « les écrits, les matériels et les instruments sur la vie du prophète Mohamed » seront exposés dans ce musée, suivant l’exemple du musée de la tradition prophétique et de la civilisation islamique de Médine.
« Normalement, d’ici à six mois, le musée sera construit. Les autorités saoudiennes ont confié les travaux à l’université Al Azhar du Caire. Soixante personnes seront en permanence au Sénégal. La plupart du matériel est déjà disponible au Port autonome de Dakar », selon Antoine Diome.
NGONE MBENGUE NOUVELLE ADJOINT AU MAIRE DE DAKAR
Pour se conformer à la décision rendue par la Cour d’appel obligeant le respect de la parité dans la composition de l’équipe municipale de la capitale sénégalaise, la Mairie de Dakar a procédé mercredi au renouvellement de son bureau.
Pour se conformer à la décision rendue par la Cour d’appel obligeant le respect de la parité dans la composition de l’équipe municipale de la capitale sénégalaise, la Mairie de Dakar a procédé mercredi au renouvellement de son bureau. Un vote à l’issu duquel la conseillère Ngoné Mbengue, auparavant deuxième adjointe au maire, a finalement pris la place d’Abass Fall de Pastef, au poste de premier adjoint.
En effet, 61 conseillers sur les 86 ont voté pour la candidate de ‘’Taxawu Sénégal’’ proposée par le maire Barthélemy Dias contre 20 pour Marie Rose Faye de Pastef et 5 bulletins nuls.
Une compétition électorale qui témoigne de la division entre Pastef et Taxawu Sénégal, membres de la coalition ‘’Yewwi Askan Wi’’, qui a pourtant mené Barthélemy Dias à la tête de la mairie de la capitale.
« Mon avis n’est pas important. C’est la décision de la justice et nous sommes obligés de nous y conformer », a réagi l’édile de la ville de Dakar, Barthélemy Dias, au terme du vote.
JEUX DE LA FRANCOPHIE, LE CHEF DE LA DELEGATION SENEGALAISE TIRE CHAPEAU
La délégation sénégalaise est rentrée des Jeux de la Francophonie de Kinshasa avec 25 médailles. Même si ce bilan est un peu en-deçà de la précédente édition le chef de la délégation, Léopold Germain Senghor ne cache pas ses bonnes impressions
La délégation sénégalaise est rentrée des Jeux de la Francophonie de Kinshasa avec 25 médailles. Même si ce bilan est un peu en-deçà de la précédente édition où le Sénégal avait glané 27 breloques, le Directeur de la Haute Compétition et chef de la délégation, Léopold Germain Senghor, s’est dit satisfait des représentants du Sénégal qui, au-delà des podiums, ont réalisé de belles performances.
KINSHASA (RDC) – Les lampions se sont éteints, dimanche dernier, à Kinshasa, sur les 9es Jeux de la Francophonie où le Sénégal faisait partie de la trentaine de délégations présentes. Au bout d’une dizaine de compétitions (28 juillet-6août), le pays a récolté 25 médailles dont dix titres dans les concours culturels. Ce qui constitue un bilan moins bon par rapport à l’édition abidjanaise, en 2017. Mais les motifs de satisfaction sont nombreux, selon le Directeur de la Haute Compétition. « Nous sommes très satisfaits. En termes de participation, rien que pour l’effectif que nous avons déplacé, plus de 160 personnes, nous sommes satisfaits amplement. Parce que nous souhaitions être l’une des délégations les plus présentes ici. Aussi, nous sommes-nous bien comportés sur le terrain mais également, sur les différents sites où nos athlètes et artistes se sont exprimés lors des compétitions », s’est félicité Léopold Germain Senghor. Il a fait noter que les 25 médailles de Kinshasa sont certes en deçà de la performance d’Abidjan, en 2017, mais les distinctions obtenues cette année sont de qualité. « Nous avons eu 10 médailles dont 9 en argent ; cela veut dire que nous avons disputé 19 finales. Aussi, avons-nous noté de belles performances de la part de nos athlètes. Cela nous satisfait et augure d’une bonne relève pour le sport de haut niveau. Surtout quand on sait que la majorité des athlètes qui étaient ici ont moins de 25 ans ». Des jeunes qui sont appelés à progresser pour représenter le pays à d’autres échéances.
La lutte et l’athlétisme en locomotive
La lutte a apporté le plus de distinctions au Sénégal, en particulier la lutte africaine. La discipline a contribué pour 13 médailles, à la moisson à Kinshasa ; confirmant les bonnes dispositions déjà notées lors de la précédente édition des Jeux. Même si, les Lions ont été bousculés dans leur position de confort, a rappelé M. Senghor. « Ce qu’il y a lieu de dire en termes de récolte de médailles pour ce qui est de la lutte, nous avons perdu un peu de terrain parce qu’en 2017, rien que pour cette discipline, nous avions 17 médailles », a-t-il souligné. Avant d’ajouter qu’en face de nos athlètes, il y a eu dans la capitale congolaise, le Niger qui s’est bonifié et qui, dans certaines catégories, a posé d’énormes difficultés aux lutteurs sénégalais. Le Cameroun aussi a beaucoup progressé en particulier chez les dames surtout en lutte libre. « Mais de par l’expérience et la bravoure de nos lutteurs, nous avons pu faire la différence pour gagner le tournoi collectif et remporter l’or dans trois des cinq catégories. En judo également, nous avons déplacé une jeune équipe qui a récolté une médaille de bronze », a précisé le Dhc.
Pour l’athlétisme, ce sont, au-delà des médailles (8 dont 3 en or et 5 d’argent), les performances qui constituent des motifs de satisfaction pour le chef de la délégation sénégalaise. « Nous pouvons nous réjouir de la prouesse de nos représentants. En plus des médailles, c’est surtout les performances réalisées qu’il faut saluer. Des records personnels et des Jeux ont été battus notamment par Louis François Mendy qui a battu par deux fois dans ses courses, le record des Jeux sur 110m haies. Il y a également, Mamadou Fall Sarr qui a égalé le record du Sénégal du 100m (10’’17) détenu depuis 2002 par Oumar Loum », a-t-il renseigné. Aussi, Saly Sarr qui a remporté le triple saut, a réalisé sa meilleure performance avec un bond à 14m. Ce qui, selon lui, donne des gages d’espoir pour la participation du Sénégal aux Jeux olympiques de Paris, en 2024. Aussi, le basket-ball a-t-il joué superbement sa partition en clôturant la moisson de médailles. Il a permis de remporter l’or dans ces Jeux pour la deuxième fois après l’édition de 1997. « À Kinshasa, le Sénégal avait déplacé une jeune équipe qui pourrait permettre prochainement à la sélection nationale A de redécoller », espère Léopold Germain Senghor qui s’est par ailleurs félicité de l’apport des autres disciplines dans la 4e place occupée par le Sénégal.
PLUS DE 283 MIGRANTS SENEGALAIS BIENTOT RAPATRIES DU MAROC
Une nouvelle opération de rapatriement de 283 migrants sénégalais du Maroc débute jeudi avec un premier convoi de 63 compatriotes qui va partir de Dakhla au matin en direction de Rosso Sénégal via la Mauritanie
Dakar, 9 août (APS) – Une nouvelle opération de rapatriement de 283 migrants sénégalais du Maroc débute jeudi avec un premier convoi de 63 compatriotes qui va partir de Dakhla au matin en direction de Rosso Sénégal via la Mauritanie, a appris l’APS de source diplomatique.
Le premier convoi de migrants sénégalais faisant partie de ceux qui étaient en instance de rapatriement depuis le début du mois août, est attendu à Rosso jeudi dans la soirée, a notamment indiqué la même source.
Elle signale qu’un deuxième convoi composé de 212 migrants va quitter Dakhla le week-end pour emprunter le même itinéraire.
Dans le même temps, le Consul général du Sénégal à Dakhla, en relation avec les autorités marocaines, s’active dans la finalisation des procédures administratives permettant le rapatriement dans les meilleurs délais de 189 autres migrants.
ROAMING NATIONAL, LE BASCULEMENT EST EFFECTIF
Le basculement du roaming national est effectif. Il permet désormais aux abonnés d’un opérateur d’utiliser le réseau d’un concurrent, pour émettre et recevoir des appels, sms et accéder à Internet.
Le basculement du roaming national est effectif. Il permet désormais aux abonnés d’un opérateur d’utiliser le réseau d’un concurrent, pour émettre et recevoir des appels, sms et accéder à Internet.
L’annonce a été faite, ce 9 août, par Abdou Karim Sall, Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).
Abdou Karim Sall s’est félicité du test concluant avec les appels et les SMS réussi à 100%, notant toutefois qu’il y a des correctifs à apporter, en ce qui concerne le basculement des données mobiles entre certains opérateurs. Des tests de vérification sur l’effectivité du basculement a eu lieu dans des villages environnants de Touba.
Ces premiers exercices réalisés dans la région de Diourbel seront suivis à partir de la semaine prochaine d’autres tests à Matam et Ziguinchor a annoncé Abdou Karim Sall.
LE POSTE DE SANTE DE KEUR SERIGNE LOUGA DE LOUGA PREND FONCTION
Le gouverneur de la région de Louga et le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entrepreneuriat des femmes et l’emploi des jeunes, Mame T. Gueye ont procédé à la mise en service du poste de poste de santé du quartier Keur Sérigne Louga.
Louga, 9 août (APS) – Le gouverneur de la région de Louga, El Hadj Bouya Amar, et le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entrepreneuriat des femmes et l’emploi des jeunes (PADEF-EJ), Mame Thierno Gueye, ont procédé mercredi, à la mise en service du poste de santé du quartier Keur Serigne Louga dont le coût de construction est estimé à 120 millions FCFA, a constaté l’APS.
« Ce poste de santé a été inauguré par le ministre en Charge de l’Industrie et maire de la ville de Louga, Moustapha Diop. Nous sommes là aujourd’hui pour procéder à sa mise en service », a déclaré le gouverneur de Louga.
S’exprimant en marge de la cérémonie, El Hadj Bouya Amar a expliqué que son déplacement traduisait une volonté de »constater l’effectivité » de la mise en service du poste de santé.
« Vous avez vu le bâtiment et les installations. Ils dépassent même les normes d’un poste de santé. Notre ambition est d’en faire (….) un centre de formation secondaire », a-t-il indiqué.
« La santé et l’éducation sont les premiers intrants de l’emploi des jeunes parce qu’une femme ou un jeune qui n’est pas en bonne santé ne peut pas aller travailler ou faire du commerce (…) Il faut d’abord aborder les questions d’éducation, de formation et de santé avant d’aborder la question de l’emploi des jeunes », a t-il dit.
Cela constitue l’une des particularités du projet PADEF-EJ dans la région de Louga, a commenté le gouverneur en rappelant entre autres réalisations du projet un centre commercial agricole au quartier Montagne extension et une unité de transformation de produits céréaliers en construction à Médina Salam, une unité de commercialisation laitière à Potou et un volet financement au niveau de Dahra et Kébémer ».
De son côté, le coordonnateur du projet, Mame Thierno Gueye, a déclaré que le PADEF-EJ épouse la vision de l’Etat partant du constat que le Sénégal est confronté à un déficit en matière d’infrastructures sociales de base, notamment de santé.
« Dans le cadre du PADEF-EJ, en partenariat avec Millénium promise, le projet est venu continuer une initiative des émigrés ressortissants du quartier Keur Serigne Louga Sud qui avaient déjà commencé à construire ce bâtiment-là », a informé M. Gueye. Il signale que »le poste a permis de régler une bonne partie des problèmes d’accouchement à domicile au quartier Keur Seringe Louga et des quartiers environnants ».
« Le coût est scindé en deux parties, il y a des moyens qui ont été mobilisés pour accompagner l’édification du bâtiment. Le projet a mis 74 millions avant d’apporter des investissements en matériels, notamment une ambulance médicalisée et un groupe électrogène, permettant au centre de fonctionner de manière autonome en électricité », a-t-il fait savoir.
Il a précisé que « le coût du matériel s’élève à 56 millions FCFA. Cela fait que le coût global du projet avoisine les 140 millions FCFA ».
« Pour lancer la mise en service officielle, le projet est venu apporter des lits d’hospitalisation, des tables d’accouchement, et ensuite l’ambulance médicalisée qui permet une prise en charge correcte du malade avant et pendant son transfert dans une autre structure sanitaire », a-t-il souligné
Selon lui, »les services de l’Etat et la municipalité de Louga vont continuer l’accompagnement du poste de santé ».
Pour sa part, Ibrahima Lô, chef de quartier de Keur Serigne Louga et représentant de l’Association des émigrés dudit quartier, a exprimé la satisfaction des populations qui ont attendu longtemps l’ouverture d’un poste santé. « La construction de ce poste va permettre de mettre fin aux accouchements à domicile », a t-il salué.
A l’en croire, deux sages femmes, une infirmière, s’activent dans le poste qui dispose dores et déjà d’une ambulance médicalisée.
VERS LA LIVRAISON DE 29 POINTS DE COLLETTE DE DECHET A DAKAR
Le directeur général du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED) a annoncé, mercredi à Dakar, la livraison dès la fin du mois août de 29 points de collectes d’ordures dans des quartiers de Dakar.
Dakar, 9 août (APS) – Le directeur général du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED) a annoncé, mercredi à Dakar, la livraison dès la fin du mois août de 29 points de collectes d’ordures dans des quartiers de Dakar.
‘’Nous sommes à la première phase qui permettra de livrer 63 points de regroupement normalisés dans la région de Dakar. A Dakar nous allons livrer 29 points de recoupements normalisés à la fin du mois août et les autres seront livrés en septembre », a affirmé Ibrahima Diagne, directeur général de Promoged après avoir visité une dizaine de points de collecte disséminés dans plusieurs quartiers de Dakar .
‘’Sur les 29 sites qui doivent être livrés en fin août, les travaux sont réalisés à plus de 80%. Donc, il reste juste des travaux de finitions », a-t-il-ajouté en soulignant également que chaque site portera un nom qui refléte l’histoire et la réalité du quartier d’implantation et va générer 3 emplois.
Ibrahima Diagne a rappelé que la réalisation de ces points de regroupement d’ordures entre dans le cadre d’un vaste chantier de construction de plus de 250 points de regroupements normalisés dans 7 régions d’intervention du projet au Sénégal .