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2 août 2025
À L'ATTENTION DE L'OPINION PUBLIQUE
Cette présente lettre constitue une plainte formelle de l’entreprise EcoPaix Tambacounda adressée à la Senelec pour hausse exorbitante et infondée de ses factures d’électricité de fin 2022 jusqu’à présent
Cette présente lettre constitue une plainte formelle de l'entreprise EcoPaix Tambacounda adressée à la Senelec pour hausse exorbitante et infondée de ses factures d'électricité de fin 2022 jusqu'à présent. Ci-dessous un tableau des factures de 2021 à 2023 :
2021
Le montant total de nos factures d'électricité en 2021 s'élève à 605 100 FCFA.
2022
En juillet 2022, nous avons contacté l'agence de Tambacounda car nous avons estimé que la facture de 330 200 FCFA était un peu élevée par rapport à nos factures précédentes pour les mêmes périodes. La Senelec nous a conseillé de changer de compteur car selon eux, l'ancien compteur était devenu défectueux. C'est la raison pour laquelle la Senelec ne nous a pas délivré de facture pour la période de juillet à novembre 2022. À partir de novembre 2022, nous avons commencé à travailler avec le nouveau compteur.
Le montant total de nos factures d'électricité en 2022 s'élève à 601 400 FCFA.
2023
Nous constatons par la suite que la facture de novembre 2022 à janvier 2023, ainsi que celle de janvier à mars 2023, sont anormalement élevées pour ces périodes, mais nous avons estimé qu'il y a eu un cumul, vu qu'on n'a pas reçu de facture pendant 4 mois en 2022. Jusque-là, nous avons réglé toutes nos factures, sans aucun retard, et ce depuis que l'entreprise s'est installée à Tambacounda en 2019.
Nous ne recevons plus de facture jusqu'en août 2023 où, dans l'intervalle de 3 jours, nous recevons 2 factures pour les mois de mars à mai 2023 et de mai à juillet 2023, d'un montant total de 6 546 700 FCFA.
Le montant total de nos factures d'électricité de janvier à juillet 2023 s'élève à 6 950 700 FCFA.
Notre plainte
Nous portons donc formellement plainte contre cette hausse exorbitante et abusive de la facturation de la Senelec.
De janvier à juillet, notre consommation d'électricité était en 2021 de 2 101 Kwh, en 2022 de 2 317 Kwh et en 2023 de 27 628.
Nous n'avons augmenté aucun matériel mais bien au contraire, nous avons même une machine qui était en panne toute l'année. Nous opérons avec une machine à faire des sachets d'eau, un congélateur, un réfrigérateur et 3 ventilateurs sur toute l'année et nous n'opérons notre machine à glace que 2 mois par an ainsi qu'une chambre froide, et cette chambre froide n'a pas du tout fonctionné en 2023.
Mais selon la Senelec, notre consommation d'électricité en 2023 a augmenté de plus de 13 fois la normale alors que notre technicien M. Aziz Mboup de l'entreprise Afritec nous confirme qu'une telle consommation d'électricité de 27 628 Kwh sur une période de 6 mois dépasse même celle d'une carrière !
Nous ne pouvons nous prononcer sur la véritable cause de cette hausse dans la facturation, mais elle est certainement injuste et abusive. Les relevés sont de toute évidence faussés et incorrects - cela nous rappelle la pratique usuelle de factures estimées comme c'était le cas jadis au Sénégal.
Nous avons été à maintes reprises dans les bureaux de la Sénélec à Tambacounda et bien que certains agents reconnaissent que la hausse est énorme et inhabituelle, ils ont tous conclu que puisque leur technicien n’a décelé aucun problème avec le compteur, il nous faudra impérativement payer les factures.
La Senelec a procédé à une première coupure le 3 octobre 2023 avec un bon de coupure à 4200 FCFA. Ils nous ont maintenant donné jusqu’au jeudi 12 octobre 2023 pour régler la somme de 6,550,900 FCFA, une somme équivalente à environs 10 années de frais d’électricité pour notre entreprise.
Notre demande
Nous demandons à la Senelec de procéder à une correction de ses erreurs et à nous présenter des factures dans les normes. À défaut de cela, la Senelec se rendra coupable de la fermeture d’une entreprise sociale qui a été mis en place à Tambacounda dans le seul but de subvenir aux besoins de la population en eau filtrée et en glace, car nous ne nous acquitterons jamais d’une telle facture déraisonnable et abusive.
A propos d’EcoPaix
EcoPaix est une entreprise sociale fondée par feu Cheikh Aly N’Daw en 2005. Il a pour objectif d’établir une alternative socio-économique par les moyens de la non-violence, comme un modèle de développement viable pour le Sénégal et l’Afrique entière. Pendant 14 ans, il développe une exploitation agricole de 10 hectares à Bayouf Pout, en prônant le retour à la terre et la qualité pour tous. En 2019, il décide d’ouvrir O’Peace EcoPaix Tambacounda, une usine d’eau filtrée et de glace alimentaire, car il constate que la population locale souffre d’un manque cruel d’eau filtrée et de glace, surtout pendant les périodes de fortes chaleurs où le prix d’une glace peut monter jusqu’à 400- 500 FCFA.
Cheikh Aly N’Daw a mis en place cette usine uniquement pour venir en aide à la population, en centre-ville et surtout dans les villages environnants, en leur rendant accessible l’achat de glace à 25, 50 ou 100 FCFA. Et ce projet de développement qui a été accueilli et inauguré par toutes les instances officielles de la région, est aujourd’hui menacée de fermeture par nulle autre que la Senelec.
LA REPRISE DES VOLS AIR FRANCE VERS LE MALI REPORTÉE JUSQU'À NOUVEL ORDRE
Le ministère malien des Transports a indiqué que l'autorité aéronautique nationale examinait actuellement la demande de reprise des vols d'Air France. Par conséquent, les vols restent suspendus pendant cette procédure d'examen du dossier
La reprise des vols Air France à destination du Mali, initialement prévue pour le vendredi 13 octobre, ne se concrétisera pas comme prévu. La compagnie aérienne avait annoncé la reprise de sa desserte bamakoise après une suspension qui durait depuis le 7 août dernier. Cependant, les autorités maliennes de transition ont déclaré ce mercredi que la reprise des vols n'était finalement pas actée.
Dans un communiqué, le ministère malien des Transports a indiqué que l'autorité aéronautique nationale examinait actuellement la demande de reprise des vols d'Air France. Par conséquent, les vols restent suspendus pendant cette procédure d'examen du dossier. Le communiqué ne mentionne pas de revirement ou de volte-face, mais réaffirme l'engagement du ministère à défendre la souveraineté du Mali.
Cette décision soulève des interrogations quant aux raisons de ce report. Certains se demandent si la décision malienne a été prise à un niveau de la hiérarchie insuffisamment élevé ou si l'annonce faite depuis Paris et non de Bamako a froissé les dirigeants de la Transition. Il est également mentionné que le directeur de l'Aviation civile malienne aurait été démis de ses fonctions, bien que cette information n'ait pas été confirmée officiellement.
Le ministère malien des Transports rappelle dans son communiqué que la suspension des vols par Air France le 7 août dernier avait été prise de manière unilatérale par la compagnie française. À l'époque, Air France avait justifié cette décision en invoquant le "coup d'État au Niger" et la situation géopolitique précaire dans la région du Sahel. Cette suspension avait été prolongée à plusieurs reprises et ne concernait pas seulement le Mali, mais également le Burkina Faso. Des discussions sont en cours avec Ouagadougou pour une éventuelle reprise, tandis qu'aucune reprise n'est envisagée à ce jour vers le Niger.
Interrogée par RFI, Air France a confirmé qu'elle avait reçu des demandes complémentaires des autorités maliennes de transition, ce qui a entraîné le report de la reprise de ses vols vers Bamako jusqu'à nouvel ordre.
Il reste donc à attendre de nouvelles informations concernant la reprise des vols Air France vers le Mali.
PAR Gideon Levy
ISRAËL NE PEUT PAS EMPRISONNER DEUX MILLIONS DE GAZAOUIS SANS PAYER UN PRIX CRUEL
Même l'obstacle le plus sophistiqué et le plus cher du monde peut être franchi avec un vieux bulldozer fumant lorsque la motivation est grande. Cette barrière arrogante peut être franchie à vélo et en mobylette malgré les milliards qui y ont été investis
Derrière tout cela se cache l'arrogance israélienne ; l'idée que nous pouvons faire ce que nous voulons, que nous ne paierons jamais le prix et que nous ne serons pas punis pour cela. Nous continuerons sans être dérangés.
Nous arrêterons, tuerons, harcèlerons, dépouillerons et protégerons les colons occupés par leurs pogroms. Nous visiterons le tombeau de Joseph, le tombeau d'Othniel et l'autel de Josué dans les territoires palestiniens, et bien sûr, le Mont du Temple - plus de 5 000 Juifs rien que pour Souccot.
Nous tirerons sur des personnes innocentes, éborgnerons et briserons leurs visages, expulserons, confisquerons, volerons des gens dans leur lit, mènerons un nettoyage ethnique et bien sûr, nous poursuivrons le siège incroyable de la bande de Gaza, et tout ira bien.
Nous construirons un obstacle terrifiant autour de Gaza - le mur souterrain à lui seul a coûté 3 milliards de shekels (765 millions de dollars) - et nous serons en sécurité. Nous nous appuierons sur les génies de l'unité de cyber-renseignement 8200 de l'armée et sur les agents du Shin Bet qui savent tout. Ils nous préviendront à temps.
Nous transférerons la moitié d'une armée de la frontière de Gaza à la frontière de Hawara en Cisjordanie, uniquement pour protéger le député d'extrême droite Zvi Sukkot et les colons. Et tout ira bien, à la fois à Hawara et au passage d'Erez vers Gaza.
Il s'avère que même l'obstacle le plus sophistiqué et le plus cher du monde peut être franchi avec un vieux bulldozer fumant lorsque la motivation est grande. Cette barrière arrogante peut être franchie à vélo et en mobylette malgré les milliards qui y ont été investis, ainsi que tous les experts renommés et les entrepreneurs richissimes.
Les Palestiniens de Gaza sont prêts à payer n'importe quel prix pour un moment de liberté. Israël en tirera-t-il des leçons ? Non.
Nous pensions continuer à descendre à Gaza, à disperser quelques miettes sous la forme de dizaines de milliers de permis de travail israéliens - toujours conditionnés à une bonne conduite - et les maintenir en prison. Nous ferons la paix avec l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et les Palestiniens seront oubliés jusqu'à ce qu'ils soient effacés, comme le souhaitent de nombreux Israéliens.
Nous continuerons à détenir des milliers de prisonniers palestiniens, parfois sans procès, dont la plupart sont des prisonniers politiques. Et nous ne nous mettrons pas d'accord pour discuter de leur libération, même après des décennies de détention.
Nous leur dirons que ce n'est que par la force que leurs prisonniers connaîtront la liberté. Nous pensions arrogant de continuer à rejeter toute tentative de solution diplomatique, simplement parce que nous ne voulons pas nous occuper de tout cela, et que tout continuerait ainsi pour toujours.
Une fois de plus, il a été prouvé que ce n'est pas ainsi. Quelques centaines de Palestiniens armés ont franchi la barrière et envahi Israël d'une manière que personne n'aurait imaginée possible. Quelques centaines de personnes ont prouvé qu'il est impossible d'emprisonner deux millions de personnes pour toujours sans payer un prix cruel.
Tout comme le vieux bulldozer palestinien fumant a détruit la barrière la plus intelligente du monde samedi, il a également détruit l'arrogance et la complaisance d'Israël. Et c'est aussi ainsi qu'il a détruit l'idée qu'il suffit d'attaquer de temps en temps Gaza avec des drones suicides - et de les vendre à la moitié du monde - pour assurer la sécurité.
Samedi, Israël a vu des images quil n'avait jamais vues auparavant. Des véhicules palestiniens patrouillant dans ses villes, des cyclistes entrant par les portes de Gaza. Ces images sapent cette arrogance. Les Palestiniens de Gaza ont décidé qu'ils étaient prêts à payer n'importe quel prix pour un moment de liberté. Y a-t-il de l'espoir dans cela ? Non. Israël en tirera-t-il des leçons ? Non.
Samedi, on parlait déjà d'effacer des quartiers entiers à Gaza, d'occuper la bande et de punir Gaza "comme jamais auparavant". Mais Israël n'a jamais cessé de punir Gaza depuis 1948, pas un instant.
Après 75 ans de maltraitance, le pire scénario possible l'attend une fois de plus. Les menaces de "raser Gaza" ne prouvent qu'une chose : nous n'avons rien appris. L'arrogance est là pour rester, même si Israël paie à nouveau un prix élevé.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu porte une très grande responsabilité dans ce qui s'est passé, et il doit en payer le prix, mais cela n'a pas commencé avec lui et cela ne se terminera pas après son départ. Nous devons maintenant pleurer amèrement pour les victimes israéliennes, mais nous devons aussi pleurer pour Gaza.
Gaza, dont la plupart des habitants sont des réfugiés créés par Israël. Gaza, qui n'a jamais connu un seul jour de liberté.
LA LISTE DE LA NOUVELLE ÉQUIPE GOUVERNEMENTALE
L’équipe compte un ministre délégué de plus que dans le précédent (cinq contre quatre), sept femmes contre huit dans le dernier attelage
Le secrétaire général de la Présidence de la République a donné lecture du décret portant nomination du nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre Amadou Bâ et composé de 39 membres contre 38 dans le précédent cabinet. L’équipe compte un ministre délégué de plus que dans le précédent (cinq contre quatre), sept femmes contre huit dans le dernier attelage.
Voici la liste :
Sidiki Kaba, ministre de l’Intérieur
Oumar Youm, ministre des Forces armées
Aissata Tall Sall, garde des Sceaux, ministre de la Justice
Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget
Amadou Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement
Samba Ndiobène Ka, ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire
Doudou Ka, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération
Cheikh Oumar Hann, ministre de l’Éducation nationale
Moussa Baldé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Mariama Sarr, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement
Fatou Diané, ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants
Marie Khémess Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale
Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie
Antoine Félix Abdoulaye Diome, ministre du Pétrole et des Énergies
Antoine Mbengue, ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires
Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
Pape Sagna Mbaye, ministre des Pêches et de l’Économie maritime
Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
Abdoulaye Seydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
Moustapha Diop, ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
Thérése Faye Diouf, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équipé sociale et territoriale
Victorine Anquediche Ndèye, ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire
Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
Pape Malick Ndour, ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi
Lat Diop, ministre des Sports
Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme et des Loisirs
Aliou Sow, ministre de la Culture et du Patrimoine historique
Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique
Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
Birane Faye, ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
Daouda Dia, ministre de l’Élevage et des Productions animales
Ministres délégués :
Pape Amadou Ndiaye, ministre auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du désenclavement, chargé du développement des chemins de fer
Annette Seck, ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
El Hadji Momar Samb, ministre auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains
Saliou Sow, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile
Issakha Diop, ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations
Papa Amadou Ndiaye ministre auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du chemin de fer
VIDEO
UN NOUVEAU GOUVERNEMENT DE 39 MEMBRES
Macky Sall a mis en place mercredi une équipe gouvernementale marquée par des permutations, des retours et de nouvelles entrées. Sidiki Kaba est ministre de l’Intérieur, Antoine Diome hérite du portefeuille des Énergies, Aissata Tall Sall à la Justice
Le président de la République, Macky Sall, et le Premier ministre, Amadou Ba, ont constitué un gouvernement de 39 ministres, dont voici la liste :
Oumar Youm , ministre des Forces armées ;
Aïssata Tall Sall, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;
Ismaïla Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ;
Sidiki Kaba, ministre de l’Intérieur ;
Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget ;
Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement ;
Samba Ndiobène Ka, ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire ;
Doudou Ka, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ;
Cheikh Oumar Hann, ministre de l’Éducation nationale ;
Moussa Baldé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
Mariama Sarr, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion ;
Serigne Mbaye Thiam , ministre de l’Eau et de l’Assainissement ;
Fatou Diané , ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants ;
Marie Khémess Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale
Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie ;
Antoine Diome, ministre du Pétrole et des Énergies ;
Antoine Mbengue, ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires ;
Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique ;
Pape Sagna Mbaye, ministre des Pêches et de l’Économie maritime ;
Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions ;
Abdoulaye Seydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique ;
Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement ;
Moustapha Diop, ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries ;
Thérése Faye Diouf, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équipé sociale et territoriale ;
Victorine Ndeye, ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire ;
Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires ;
Papa Malick Ndour, ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi ;
Lat Diop, ministre des Sports ;
Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme et des Loisirs ;
Aliou Sow, ministre de la Culture et du Patrimoine historique ;
Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique ;
Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public ;
Birame Faye, ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel ;
Daouda Dia, ministre de l’Élevage et des Productions animales
Ministres délégués :
Annette Seck, ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur ;
El Hadji Momar Samb, ministre auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains ;
Saliou Sow, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile ;
Issakha Diop, ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations.
LE NIGER EN DIFFICULTÉ
La crise politique et les suspensions d'aide internationale plongent le pays dans une situation difficile, mettant en péril la réalisation de nombreux projets d'infrastructures et affectant gravement la population
Le Niger fait face à une crise majeure après le coup d'État survenu il y a deux mois et demi. Les États-Unis ont rejoint la liste des pays et organisations internationales qui ont suspendu leur aide au développement à Niamey, après la Banque mondiale et plusieurs pays européens. Cette situation engendre un manque à gagner considérable pour le pays, avec près de 1,2 milliard de dollars qui ne seront pas versés cette année. Cela représente plus de 6 % du PIB du Niger, selon un rapport de la Banque mondiale.
Les suspensions d'aide au développement ont été motivées par le coup d'État et ont touché plusieurs pays européens tels que la France, l'Allemagne, le Luxembourg et l'Union européenne. Ils avaient prévu de verser 375 millions de dollars cette année au Niger, dont 28 % avaient déjà été déboursés avant le 26 juillet 2023, date du coup d'État.
Les États-Unis ont également suspendu leur aide économique de 442 millions de dollars. Il n'est pas précisé quelle partie de cette somme a déjà été versée, mais depuis la qualification du coup d'État le 10 octobre 2023, le département d'État américain doit obligatoirement arrêter tous les versements, à l'exception de l'aide humanitaire destinée à la population.
Outre l'aide au développement, le Niger subit également l'arrêt de l'appui budgétaire de la Banque mondiale et du FMI, qui représentaient plusieurs centaines de millions de dollars. Avant le coup d'État, seulement quelques dizaines de millions avaient pu être versés sous forme de prêts et de subventions.
Ces suspensions d'aide ont un impact considérable sur le Niger, qui dépendait fortement de l'aide internationale pour boucler son budget et réaliser plusieurs projets d'infrastructures. Les conséquences se font sentir dans plusieurs domaines, notamment celui de l'électricité, où les retards dans les projets d'infrastructure entravent l'accès à une électricité abordable et fiable, selon RFI. Des retards dans la construction de la centrale de Gorou Banda, financée par l'Agence française de développement, sont particulièrement préoccupants, ajoute la même source.
De plus, de nombreux projets d'accès à l'eau dépendant de financements internationaux sont menacés, notamment le barrage hydroélectrique de Kandadji, essentiel pour l'irrigation des cultures de la région. L'arrêt des travaux en cours de route met en péril l'intégrité des installations.
Les travaux liés à la résilience climatique sont également à l'arrêt, rendant ces infrastructures vulnérables à la détérioration. Par exemple, le retard des investissements dans la Muraille verte accroît la vulnérabilité des communautés rurales.
Les conséquences de cette crise politique et des sanctions internationales sont également graves en matière de santé, d'éducation et de sécurité alimentaire. Jusqu'à 2 millions d'enfants, dont 800 000 filles, pourraient ne pas être scolarisés, ce qui pourrait avoir un impact à long terme sur le taux de scolarisation, en particulier chez les filles.
Les sanctions de la Cédéao, telles que la fermeture des frontières et l'arrêt des échanges commerciaux, ainsi que le gel des avoirs du gouvernement sur le marché financier régional, ont également des effets néfastes sur la population, qui souffre d'insécurité alimentaire. La Banque mondiale estime qu'environ 700 000 personnes supplémentaires tomberont dans l'extrême pauvreté cette année au Niger.
CAN 2024 : LE SÉNÉGAL ET LE MAROC EN TÊTE DES FAVORIS
Lors du tirage au sort prévu ce jeudi à Abidjan, six groupes de quatre équipes seront formés, et de grandes affiches pourraient se produire dès le premier tour de cette édition très attendue
Le jeudi à Abidjan, aura lieu le tirage au sort de la prochaine Coupe d'Afrique des nations, qui se déroulera en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février. Le Sénégal, tenant du titre, et le Maroc, demi-finaliste du Mondial 2022, sont considérés comme les épouvantails de la compétition, mais le plateau promet d'être très ouvert.
Lors du tirage au sort, six groupes de quatre équipes seront formés, et de grandes affiches pourraient se produire dès le premier tour de cette CAN très attendue. Dans le premier chapeau, on retrouve des équipes telles que l'Algérie, la Tunisie, l'Égypte et le pays hôte, la Côte d'Ivoire, tous anciens vainqueurs de la compétition et considérés comme de sérieux prétendants au titre continental.
Le deuxième chapeau comprend des équipes redoutables comme le Nigeria, le Cameroun, le Ghana et la République démocratique du Congo, tous ayant remporté le tournoi par le passé. Le Mali et le Burkina Faso, quant à eux, sont considérés comme des outsiders. Les deux premiers de chaque groupe et les quatre meilleurs troisièmes se qualifieront pour les huitièmes de finale.
Le Sénégal, sacré champion en 2022 après une victoire en finale contre l'Égypte, a également réalisé une belle performance lors de la Coupe du Monde au Qatar, atteignant les huitièmes de finale avant d'être battu par l'Angleterre. Les Lions de la Teranga, emmenés par Sadio Mané, ont terminé invaincus lors des qualifications et ont même battu le Brésil lors d'un match amical spectaculaire en juin dernier.
Le Maroc, classé meilleure équipe africaine au classement FIFA, s'est également distingué en atteignant les demi-finales de la dernière Coupe du Monde, où il a été éliminé par la France. Les Marocains ont également remporté la CAN des moins de 23 ans en juillet face à l'Égypte. Cependant, leur campagne de qualification a été moins convaincante avec une défaite contre l'Afrique du Sud.
D'autres équipes comme l'Afrique du Sud, le Cap-Vert, la Guinée, la Zambie, la Guinée équatoriale, la Mauritanie, la Namibie, la Guinée-Bissau, le Mozambique, l'Angola, la Gambie et la Tanzanie complètent les différents chapeaux du tirage au sort.
Initialement prévue pour juin et juillet 2023, la CAN a été reportée à début 2024 afin d'éviter les intempéries. Elle se déroulera dans six stades répartis à travers le pays, offrant ainsi une expérience footballistique unique pour les passionnés du continent africain.
Le tirage au sort de la Coupe d'Afrique des nations suscite une grande attente chez les amateurs de football, qui espèrent une compétition passionnante et pleine de surprises. Les équipes favorites devront se méfier des outsiders, car la quête du titre continental promet d'être intense et disputée.
LE SORT RÉSERVÉ AUX ANCIENS MILITAIRES INVALIDES
Elle avait prévu d’organiser une marche jusqu’au ministère des Finances. L’Association des anciens militaires invalides du Sénégal n’a finalement pas pu dérouler son plan d’action.
Elle avait prévu d’organiser une marche jusqu’au ministère des Finances. L’Association des anciens militaires invalides du Sénégal n’a finalement pas pu dérouler son plan d’action. Ils ont, en effet, été dispersés à coup de grenades lacrymogènes par des éléments de la police qui les attendait vers la Place de l’indépendance. Certains parmi eux, ont même été arrêtés. Ces anciens militaires exigent de l’État le paiement de leurs indemnités.
Très remonté, Ousseynou Fall, militaire invalide a indiqué qu’ils ne réclament que leur agent. « Nous étions presque 2000 et quelques personnes, plus ceux qui sont en activité, cela fera plus de 5 000 personnes. Ils sont tous des anciens militaires invalides. Le problème est que le président de la République a donné des instructions pour signer le paiement depuis le 2 octobre. Cela devait être disponible le 3. Nous nous sommes rendu au ministère des Forces armées où on nous a fait savoir qu’au plus tard le 9, nous serons payés. Nous leur avions dit de prendre toutes leurs responsabilités pour ce qui va se passer après. Ils n’ont qu’à nous remettre nos dus », a dit M. Fall.
SUSPENSION DES NAVETANES A MATAM
Le préfet de Matam a suspendu, mercredi, jusqu’à nouvel ordre le Championnat national populaire communément appelé Navétanes, dans la commune de Matam, invoquant un risque de ‘’troubles à l’ordre public’’
Matam, 11 oct (APS) – Le préfet de Matam a suspendu, mercredi, jusqu’à nouvel ordre le Championnat national populaire communément appelé Navétanes, dans la commune de Matam, invoquant un risque de ‘’troubles à l’ordre public’’ et une ‘’insuffisance de forces de l’ordre’’.
»Sont suspendues jusqu’à nouvel ordre les compétitions du Championnat national populaire, Navétanes organisées par la zone 1 dans la commune de Matam au motif de menaces à l’ordre public et insuffisance de forces de l’ordre », indique un arrêté préfectoral dont copie est parvenue à l’APS.
Des affrontements entre supporters et policiers avaient été éclatés samedi lors des matchs de quart de finale ayant opposé FC Kawral à Nawel et Diamel à Médina Gounass.
PALESTINE ET LES PÊCHÉS D’ISRAËL
Des roquettes pour la reconquête de ses territoires. La Palestine, par le fait du Hamas, a démystifié un État connu pour le « don d’ubiquité » de ses renseignements. Au point d’en exporter avec des technologies hyper sophistiquées
Des roquettes pour la reconquête de ses territoires. La Palestine, par le fait du Hamas, a démystifié un État connu pour le « don d’ubiquité » de ses renseignements. Au point d’en exporter avec des technologies hyper sophistiquées. Et l’Afrique des présidents mal élus, pour la plupart, est un client de premier plan. Qui a goûté aux « sur-écoute » israéliennes ! Aujourd’hui, que les islamistes de la Palestine ont fait des dégâts, Israël les accuse de tous les péchés… d’Israël. Qui gaza toute la bande. La terre tourne.