Le Sénégal et le Nigéria disputent ce samedi 5 août à Kigali Arena, la finale de la 26ème édition de l’Afrobasket féminin. Après la brillante qualification devant le Mali en demi-finale, les Lionnes ont rendez-vous avec une nouvelle page d’histoire à écrire. Recordman des titres continentaux, le Sénégal visera une 12ème couronne et de prendre une revanche face au champion en titre du Nigéria qui l’avait ravi du trophée en 2021. Des D-Tigers nigérianes, «intouchables», depuis 2015 sur le continent et désireuses de conserver leur couronne mais aussi d’épingler dans la foulée un sixième sacre continental.
Le Sénégal va ce samedi 5 août, à partir de 16 h GMT, à la Kigali Arena à l’assaut du Nigéria à la finale de la 26ème édition de l’Afrobasket féminin. Cette confrontation entre les deux pays sera le remake de la finale des éditions de 2017 et de 2019 toutes perdues par le Sénégal. Mais aussi des retrouvailles entre deux nations qui dominent le basketball africain. Un duel qui promet d’être âpre entre les deux équipes qui ont eu un parcours différent.
Après un début chaotique, (deux défaites d’affilée en phase de poule), l’équipe de Moustapha Gaye tentera d’écrire une nouvelle page d’histoire lors de sa 20ème finale à l’Afrobasket. Sous la houlette de Cierra Dillard, les Lionnes ont déjà réussi l’essentiel. Après des débuts chaotiques, les Lionnes ont relevé le défi à partir des quarts de finale remportées devant une accrocheuse équipe des Indomptables du Cameroun. La bande à Aya Traoré et Oumou Khayri Sarr se feront fortes de s’ouvrir les portes de la finale en renversant le Mali en demi-finale (75-65).
Ce probant succès et cette montée en puissance redonnent confiance face à une équipe hyper favorite à la victoire finale. Nation la plus régulière avec 20 finales déjà disputées, les Lionnes ont réussi à glaner 11 titres continentaux. Ce règne des Sénégalaises a cependant été fortement contesté durant ces dernières années et particulièrement par les D’Tigress du Nigéria. Triples tenantes du titre, les Nigérianes joueront elles une quatrième finale d’affilée de ce tournoi. Avec cinq victoires en cinq finales d'Afrobasket (2003, 2005, 2017, 2019 et 2021), dont trois remportées face au Sénégal en 2005, 2019 et 2021, le Nigeria a donc fini d’imposer sa toute domination sur les parquets africains. Ce qui s’est vérifié avec leurs trois derniers titres d'affilée. La dernière victoire du Nigéria devant le Sénégal remonte à la 24ème édition disputée en 2019 à Dakar Arena. Malgré l'appui de 15.000 supporteurs, les Nigérianes avaient dicté leur loi et se sont imposées au terme d'un match serré face aux protégées du coach Cheikh Sarr du Sénégal (60-55). Les Lionnes ont ainsi une occasion de vaincre le signe indien et de prendre une revanche face à une équipe du Nigéria invincible depuis l’Afrobasket depuis 2015 face au Cameroun pays hôte. Une compétition remportée cette année là par le Sénégal devant les Lionnes indomptables. Auteur d’un sans-faute depuis l’entame de la compétition, les coéquipières d’Amy Okonkwo Olaoluwatomi Taiwo ont fini de confirmer leur suprématie en survolant le tournoi avec quatre victoires en autant de sorties. En demi-finale, elles ont réussi une véritable démonstration en éjectant le Rwanda, pays hôte (79-48).
L’ÉCONOMIE DE LA CONSOMMATION EN DANGER
Les manifestations contre l’inculpation d’Ousmane Sonko, même elles se sont estompées par endroits, continuent de plomber les activités des "gorgorlus"
Les manifestations contre l’inculpation d’Ousmane Sonko, même elles se sont estompées par endroits, continuent de plomber les activités des «gorgorlus». Une situation déjà lourde de conséquences qui pourraient impacter négativement l’économie de la consommation si l’accalmie totale n’est pas retrouvée. Mobile money, transports de marchandises, commerces « Tiak tiak » : des sous-secteurs rudement éprouvés par la tension socio-politique.
L’arrestation et l’inculpation de l’opposant sénégalais le plus populaire, Ousmane Sonko, non moins président du parti Pastef, dissout par l’autorité administrative dans un énième dossier semblent parties pour ne rien aménager du quotidien des Sénégalais. En effet, depuis son arrestation vendredi dernier puis son inculpation le lundi suivant, l’économie de la consommation sénégalaise est mise à rude épreuve. Déjà, pendant longtemps, le commerce électronique a été esseulé par des arrêtés interminables du gouverneur à la circulation des motos sur le périmètre du département de Dakar. Cette circonscription administrative la plus dynamique en termes de mobilité et surtout de vitalité économique du Sénégal s’est vu complètement anéantie. Les acteurs du e-business ont ainsi vu leurs chiffres d’affaires chuter drastiquement à cause de ces restrictions. A plusieurs reprises, les usagers des deux roues ont fustigé les arrêtés du gouverneur de Dakar. Lesquels arrêtés se fondent sur la sécurité publique. Toujours au registre des restrictions, le lundi 31 juillet, le gouvernement a annoncé la suspension de l'accès à internet sur téléphone via les données mobiles en raison de la «diffusion de messages haineux et subversifs» sur les réseaux sociaux, après les appels à manifestations liés à l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko. Un droit illégalement confisqué puisqu’ailleurs des situations pareilles ou quasi-similaires se sont passées sans que de pareilles restrictions ne soient prises. Certes, dans une certaine mesure, il est tout à fait compréhensible que les autorités prennent des mesures hardies pour rétablir l’ordre public mais cette suspension doit être délimitée dans le temps. Et depuis mercredi, le ministre en charge de la communication, des Télécommunications et de l’économie numérique a encore annoncé la suspension temporaire du réseau social Tik Tok. Et probablement dans les jours à venir si la situation actuelle ne s’estompe pas, il est à craindre le durcissement.
LES USAGERS DES TRANSFERTS D’ARGENT EPROUVES
Le marché des transferts d’argent a pris un vrai envol au Sénégal. Les petits montants des ménages via Wave et Orange money, les opérateurs les plus usités, s’avèrent plus conséquents en termes d’utilité sociale quotidienne. Ils sont combien de citoyens à trouver la dépense quotidienne en milieu de matinée ou dans l’après-midi pour assurer le déjeuner familial par le transfert à partir du lieu où ils se trouvent ? Toute cette facilitation est aujourd’hui plombée pour les usagers.
L’APPROVISIONNEMENT CORRECT DU MARCHE DE LA CONSOMMATION A RISQUE
Des localités comme Dakar et le Sud du pays, fortement secouées par les derniers évènements, sont à surveiller de près pour assurer un approvisionnement correct du marché de la consommation. L’activité commerciale est au rythme plus lent qu’en temps normal. Car, les commerces s’ouvrent dans une incertitude totale. A Dakar et à Ziguinchor, la tension est vive. Les citoyens se déplacent prudemment au risque de se faire prendre au piège des manifestations violentes contre l’inculpation d’Ousmane Sonko. Quid du déplacement des particuliers tout comme les gros transporteurs, notamment les camions citernes pour l’approvisionnement en carburant, ou autres transporteurs de marchandises ? Il faut dire que là aussi, la situation est loin d’être rassurante.
«EN PRINCIPE, IL N’Y AURA PAS DE REOUVERTURE DE LA REVISION DES LISTES»
Djibril Gningue, expert electoral et membre du Gradec, se prononce sur l''Examen du projet de loi portant modification du code électoral
Quel sera le processus de la réintégration de Karim Wade et Khalifa Sall, en cas d’adoption des modifications du code électoral?
Aux termes des modifications proposées au niveau de ces deux articles, Messieurs Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall pourront être réintégrés sur les listes électorales car comme cela est stipulé dans la nouvelle disposition : ayant été ‘’frappé d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation, ils font l’objet d’une mesure de grâce ‘’ et ont observé ‘’le délai correspondant à la peine prononcé par la juridiction de condamnation.
Est- ce que cela va passer par une réouverture de la révision des listes ?
En principe il n’y aura pas de réouverture de la révision des listes. Mais, à mon avis, il suffira simplement que le code électoral soit revu pour tenir compte de cette situation car l’article L 47 qui stipule que ‘’ les décisions de justice rendues et transmises à l’autorité compétente ou au service de gestion du fichier électoral seront immédiatement prises en compte et traitées dans le sens prescrit nonobstant la clôture de la période de révision et de traitement des mouvements ‘’ concerne les contentieux relatifs aux inscriptions sur les listes déférés devant la justice et par conséquent ne prévoit pas le cas de figure devant lequel on se trouve avec la modification de ces articles.
Le non-paiement des amendes retenues contre eux dans le cadre de leurs procès peut-il remettre en cause leur éligibilité ?
En tout cas, d’après les nouvelles dispositions pour les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce, ‘’ l’inscription ne pourra intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction compétente s’il s’agit d’une peine d’emprisonnement ou d’une durée de trois ans s’il s’agit d’une condamnation â une amende ‘’. Et puisqu’ils ont fait à la fois l’objet de peine d’emprisonnement et d’amende, la seule question qui peut se poser à partir de ce moment est celle de savoir si l’on tient compte seulement de la condamnation à titre principal ou pas.
KARIM ET KHALIFA À L’ÉCOUTE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Jour de vérité pour Karim Meissa Wade et Khalifa Ababacar Sall
Convoqués en session plénière aujourd’hui, samedi 5 août, dans le cadre de la deuxième session extraordinaire de l’année 2023 de l’Assemblée nationale, les députés vont examiner le projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral proposé par 115 députés de la coalition Taxawu Sénégal, Wallu Sénégal et Benno Bokk Yakaar. Après leur radiation des listes électorales suites à leurs condamnations pour enrichissement illicite et détournement de deniers publics, l’adoption de ce texte aujourd’hui constitue l’unique chance de Karim Wade et Khalifa Sall de voir leur rêve de candidature en 2024 se réaliser.
Jour de vérité pour Karim Meissa Wade et Khalifa Ababacar Sall. Convoqués ce matin en session plénière dans le cadre de la deuxième session extraordinaire de l’année 2023 de l’Assemblée nationale, ouverte le jeudi 3 août dernier, les députés de la 14e législature vont se pencher sur le projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral. Proposé par 115 députés de la coalition Taxawu Sénégal, Wallu Sénégal et Benno Bokk Yakaar, ce texte vise l’adoption des modifications du Code électoral proposées dans le cadre du dernier dialogue politique en vue de la réhabilitation de Karim Meissa Wade et Khalifa Ababacar Sall, en perspective de la prochaine présidentielle de février 2024.
Candidats déclarés du Parti démocratique sénégalais et du mouvement Taxawu Sénégal à la présidentielle de février 2024, Karim Wade et Khalifa A Sall sont frappés d’une inéligibilité du fait de leurs condamnations respectives par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) en mars 2015 et le Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar, en mars 2018. Reconnu coupable d’enrichissement illicite, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade a été condamné en 2015 à une peine de six ans de prison ferme assortie d’une amende de 138 milliards de francs CFA. Il en est de même pour l’ancien maire de Dakar, reconnu lui-aussi coupable de détournement de deniers publics et condamné à cinq ans de prison ferme assortis d’une amende pénale de 5 millions F CFA. Et selon des dispositions du Code électoral, toute personne condamnée à plus de cinq ans de prison est privée de ses droits civiques. Le 2 juillet 2018 dernier, Karim Wade qui vit en exil au Qatar depuis juin 2016 après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle avait déjà vu sa demande d’inscription sur les listes électorales effectuée le 16 avril au Koweït rejetée par le ministère de l'Intérieur sur la base des dispositions du Code électoral. En janvier 2019, le Conseil constitutionnel avait lui-aussi évoqué ces interdictions du Code électoral pour motiver le rejet des candidatures de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall dans sa décision portant validation de la liste des candidats à la présidentielle de février 2019.
Aujourd’hui, tout l’espoir des deux « K » qui ont déjà déclaré leur candidature pour février 2024 repose sur l’adoption de ce projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral qui constitue leur unique chance de voir leur rêve de faire partie de cette course se réaliser. Car, la modification des dispositions du Code électoral en son article L.28-3 avec l’intégration de la grâce présidentielle comme condition d’éligibilité conformément à l’entente des acteurs parties prenantes du dernier dialogue, va ouvrir la possibilité de la réintégration sur les listes électorales de Karim Wade et Khalifa Sall en attendant la résolution d’une équation. Il s’agit du processus par lequel cette réintégration va se faire puisque cette modification du Code électoral est intervenue après la période de la révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 qui s’est tenue du 06 avril au 02 mai dernier. Mais aussi que cette décision n’est pas d’une autorité judiciaire.
UNE FORMATION DE 4 MOIS OUVERTE SUR LA SELECTION ET LA PRODUCTION DE SEMENCES DE RIZ
Les responsables du bureau régional d’AfricaRice de Saint-Louis, en partenariat avec le programme coréen KAFACI et KOPIA, ont démarré avant-hier, mercredi 2 août, une formation qui va durer quatre (4) mois.
Les responsables du bureau régional d’AfricaRice de Saint-Louis, en partenariat avec le programme coréen KAFACI et KOPIA, ont démarré avant-hier, mercredi 2 août, une formation qui va durer quatre (4) mois.
Celle-ci porte sur le renforcement des capacités en sélection et production de semences de riz. Elle est initiée au profit de 5 techniciens et sélectionneurs de riz issus du Sénégal, du Malawi, de la Gambie, de l'Ouganda et du Ghana. L’objectif est d’arriver à booster les taux de rendements agricoles, particulièrement la production du riz. Ce qui, selon les chercheurs d’AfricaRice, contribuera à l’atteinte des objectifs d’autosuffisance en riz dans les pays africains.
Cette formation est la septième session organisée par le Programme coréen Kafaci et qui regroupe cinq (5) pays africains, à savoir le Sénégal (pays francophone), la Gambie, l’Ouganda, le Malawi et le Ghana (pays anglophones). Elle est mise en œuvre par AfricaRice et Kopia au niveau du Centre de formation de cette institution et des sites de Ndiaye et Fanaye.
En effet, Kafaci est l’Initiative de coopération alimentaire et agricole Corée-Afrique qui vise à accroître la productivité du riz et les revenus des agriculteurs en Afrique grâce à des variétés de riz de qualité à haut rendement de type Tongil. Elle vise également le renforcement des capacités des sélectionneurs de riz des pays partenaires.
À ce titre, l’initiative propose chaque année une série de formations destinées aux techniciens et aux sélectionneurs des pays membres du projet. Cela vise à renforcer les capacités des sélectionneurs et des techniciens rizicoles pour améliorer l’efficacité de la sélection rizicole et de la production de semences dans le réseau Kafaci et dans les programmes de sélection des systèmes nationaux de recherche agricole. Elle regroupe une vingtaine de pays membres qui participeront à la réunion annuelle de ce programme du 25 novembre au 1er décembre au Centre de formation d’AfricaRice de Saint-Louis. Aujourd’hui, les chercheurs sont convaincus que les pays africains peuvent bel et bien atteindre leur autosuffisance en riz si les efforts entre producteurs, pouvoirs publics et partenaires sont conjugués. C'est du moins l'avis de Momodou Sock, assistant de recherche au niveau d’AfricaRice.
« La variété est très importante pour la productivité. On sait qu’avec les anciennes variétés, le rendement est faible. Aujourd’hui, avec les changements climatiques, il nous faut avoir des variétés intelligentes qui sont capables de germer partout et on est capable de les cultiver partout. Et avec ce programme Kafaci, on a pu développer de nouvelles variétés notamment le Tongil qui nous a permis d’avoir des rendements importants avec une bonne qualité. On espère qu’avec ce programme, on pourra jouer notre rôle pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz dans nos pays », a-t-il indiqué lors de la cérémonie d’ouverture de cette formation démarrée le 1er août et qui prendra fin le 30 novembre 2023.
APPEL RECLAME LA LIBERATION IMMEDIATE DE PAPE ALÉ NIANG
Le journaliste et Directeur de publication du site d’information, Dakarmatin, est arrêté et placé sous mandat de dépôt le mardi 1er août 2023
L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) condamne fermement cet «acharnement contre Pape Alé Niang», arrêté pour la troisième fois, en l’espace de quelques mois. Elle réclame ainsi sa libération immédiate et prend donc à témoin l’opinion nationale et internationale sur cette volonté manifeste de casser la «voix» du Directeur de Dakarmatin
L e journaliste et Directeur de publication du site d’information, Dakarmatin, est arrêté et placé sous mandat de dépôt le mardi 1er août 2023. L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) condamne fermement cet «acharnement contre Pape Alé Niang», arrêté pour la troisième fois, en l’espace de quelques mois. «Pour cette nouvelle arrestation, nous cherchons en vain le mobile réel des autorités sénégalaises. L’analyse des dernières sorties du confrère ne montre aucun élément d’incrimination sérieux. Ce qui prouve, une fois de plus, qu’il s’agit d’une injustice manifeste et d’un acharnement assumé de l’Etat du Sénégal sur la personne de Pape Alé Niang», dénonce l’Appel dans un communiqué qui nous est parvenu hier, vendredi 4 Août. APPEL interpelle le gouvernement sur les véritables motifs de cette obsession à voir Pape Alé Niang, même très malade, privé de liberté. Elle prend donc à témoin l’opinion nationale et internationale sur cette volonté manifeste de casser la «voix» du Directeur de Dakarmatin.
Pour Appel, l’emprisonnement de Pape Alé Niang est pire que tirer sur une ambulance. «Aujourd’hui, les nouvelles qui nous parviennent du pavillon spécial ne sont pas rassurantes. Notre confrère a une santé fragile, ce qui l’avait contraint, lors de ses premières incarcérations en novembre et décembre 2022, à de longs séjours à la clinique et à l’hôpital Principal de Dakar. Depuis sa sortie de prison, le 4 janvier 2023, il est sous traitement et, surtout, sous surveillance médicale rapprochée. C’est ce qui justifie qu’il ait été d’ailleurs conduit directement au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec après son placement sous mandat de dépôt. En dépit de tout cela, son état de santé empire. Ses avocats ne cessent d’alerte», informe la source.
L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) lance un appel à tous les acteurs des médias pour une remobilisation générale. «L’heure n’est plus au compromis circonstanciel ou de façade. Nous avons l’obligation de défendre notre profession. C’est ainsi qu’un plan d’actions sera proposé et autour duquel nous invitons tous les pans de la presse à s’engager», lit-on dans le communiqué.