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4 octobre 2025
DE NOUVELLES POURSUITES CONTRE ALPHA CONDÉ
L’ex président Alpha Condé est une nouvelle fois dans le collimateur de la justice guinéenne. Le Garde des Sceaux a instruit le Procureur Général d’engager des poursuites judiciaires contre lui pour des faits présumés "de trahison..."
CONAKRY- L’ex président Alpha Condé est une nouvelle fois dans le collimateur de la justice guinéenne. Le Garde des Sceaux a instruit le Procureur Général d’engager des poursuites judiciaires contre lui pour des faits présumés « de trahison, d’association de malfaiteurs et complicité, de détention illicite d’armes et munitions ».
L’enclenchement de cette nouvelle procédure fait suite à une opération d’infiltration initiée par le Parquet Général près la Cour d’Appel de Conakry. Il en ressort de cette infiltration, selon Charles Wright, que l’ex président Alpha CONDÉ, en lien avec Monsieur Fodé Moussa MARA dit Général EI SISI, a mis les moyens en vue de se procurer des armes, munitions et de matériels connexes.
Comment réagit l’ancien président qui est mis en cause dans cette entreprise de déstabilisation ? Pour Alpha Condé, il s’agit d’un non évènement. D’après lui, l’actuel ministre de la Justice cherche des poux sur un crâne rasé, parce qu’étant dans une impasse, suite à l’évasion de Claude Pivi depuis le 4 novembre 2023.
« Charles Wright a simplement peur, il est embrouillé par l’évasion de Claude Pivi qu’il sait très dangereux. Il perd la boussole et s’attaque arbitrairement à de paisibles citoyens », réagit l’ancien dirigeant guinéen dans une note transmise à Africaguinee.com.
C’est la troisième procédure ouverte en Guinée contre l’ex dirigeant guinéen. Un mandat d’arrêt a même été annoncé contre lui, sans que celui-ci ne prospère.
Alpha Condé parle de parodies d’injonctions orchestrées par le CNRD (Comité National pour le Rassemblement le Développement) qui, pour cacher son « incompétence », se voile derrière une chasse aux sorcières contre de simples blogueurs pacifiques.
LA FRANCE À LA RECHERCHE D'UN NOUVEAU SOUFFLE EN AFRIQUE
Plutôt que de s'entêter sur une présence surtout militaire de plus en plus contestée dans la bande sahélo-saharienne, la France semble vouloir insuffler un vent de renouveau en misant sur les opportunités économiques que recèle le continent
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 22/11/2023
Alors que les partenariats avec certains pays africains traversent une zone de turbulences, la France entend insuffler une nouvelle dynamique à ses relations avec le continent, comme l'a indiqué la cheffe de la diplomatie Catherine Colonna devant l'Assemblée Nationale mardi, selon l'agence de presse Anadolu.
Consciente des "légitimes questionnements" soulevés par les crises successives au Sahel, la ministre a jugé nécessaire de "renouveler les politiques" à l'égard de l'Afrique, qu'elle considère comme "l'une des plus grandes priorités" de la diplomatie française. Lassée des critiques récurrentes sur son attitude supposée néocolonialiste, Paris entend redéfinir les termes de son engagement.
Plutôt que de s'entêter sur une présence surtout militaire de plus en plus contestée dans la bande sahélo-saharienne, la France semble vouloir insuffler un vent de renouveau en misant sur les opportunités économiques que recèle le continent. Catherine Colonna a promis un "dialogue exigeant" sur les enjeux mondiaux et assuré que la France serait un "partenaire crédible, compétitif et attractif".
Sur un continent qui compte de plus en plus géopolitiquement, Paris espère regagner en influence en s'affirmant comme un interlocuteur soucieux des aspirations des peuples africains. Un changement de regard symbolisé par la promesse d'une réforme des visas pour répondre aux aspirations d'attractivité.
Reste à transformer les intentions affichées en actes concrets sur le terrain. En attendant, cette tentative de réinvention traduit la volonté française de souffler un air neuf sur sa relation avec un continent fondamental pour son rayonnement, comme l'a rappelé l'agence de presse Anadolu.
LES NOUVELLES NOMINATIONS DE MACKY SALL
Comme de coutume, le président Macky Sall a acté des nominations en Conseil des ministres. Des changements dans les ambassades et dans les ministères ont été opérés.
iGFM - (Dakar) Comme de coutume, le président Macky Sall a acté des nominations en Conseil des ministres. Des changements dans les ambassades et dans les ministères ont été opérés.
Monsieur Moustapha SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Canada, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Kaïs SAïED, Président de la République Tunisienne, en remplacement de Madame Ramatoulaye Ba FAYE, appelée à d’autres fonctions.
Monsieur Ousmane SY, Inspecteur Général de la Police, est nommé, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Mamady DOUMBOUYA, Président de la Transition, Chef de l’Etat de la République du Guinée, en remplacement de l’Inspecteur Général de Police Anna Sémou FAYE.
Monsieur Diamane DIOME, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-Conseiller à la Mission permanente du Sénégal auprès des Nations unies à New York, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent adjoint du Sénégal auprès des Nations unies à New York, poste vacant.
Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur financier, Ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Xiomara CASTRO, Présidente de la République du Honduras, avec résidence à Washington.
Monsieur Doudou SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur du Sénégal au Rwanda, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Wavel RAMKALAWAN, Président de la République des Seychelles, avec résidence à Kigali.
Madame Aminata Fall CISSE, Magistrat, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Santiago PENA, Président de la République du Paraguay, avec résidence à Brasilia.
Madame Aminata Fall CISSE, Magistrat, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Gabriel Boric, Président de la République du Chili, avec résidence à Brasilia.
Madame Aminata Fall CISSE, Magistrat, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Dina BOLUARTE, Présidente de la République du Pérou, avec résidence à Brasilia.
Madame Aminata Fall CISSE, Magistrat, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Nicolas MADURO, Président de la République Bolivarienne du Venezuela, avec résidence à Brasilia.
Madame Fatou BEYE, Ingénieure technologue en Industrie alimentaire, précédemment Chef de la Section microbiologie du Laboratoire national d’Analyses et de Contrôle (LANAC), est nommée Directeur général du Laboratoire national d’Analyses et de Contrôle (LANAC), poste vacant.
Madame Aminata DIAO, titulaire d’un Master II en Administration des Entreprises, est nommé Coordonnateur national du Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal (PROMISE).
Madame Diéguy DIOP, Juriste, précédemment Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, est nommé Directeur de la Promotion de l’Economie sociale et Solidaire.
Monsieur Cheikh FALL, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie civil, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Monsieur Abdoulaye FAM, Planificateur, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Le Colonel Papa Ibrahima DIOP de la Gendarmerie nationale, est nommé Directeur de la Lutte contre les Encombrements au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement du Lieutenant- Colonel Abdourakhmane PAM, appelé à d’autres fonctions.
LA RÉPUBLIQUE DES FONCTIONNAIRES
Si aucune loi n’interdit à un membre de l’Administration publique, outre les douaniers, magistrats et les inspecteurs généraux d’État, d’avoir des activités politiques, leur implication politique peut être sujette à discussion
Ils sont des fonctionnaires et serviteurs de l’État qui ont décidé de franchir le Rubicon de la politique. En outre, cette immixtion des acteurs de la Fonction publique sur l’échiquier politique risque de délégitimer nos institutions qui ne seront plus neutres ou impartiales aux yeux du grand public.
Ils sont administrateurs civils, inspecteurs des impôts et des domaines et enseignants, entre autres professions. Jamais la vie politique sénégalaise n’a semblé si dominée par un personnel issu de la Fonction publique. Si aucune loi n’interdit à un fonctionnaire ou autre membre de l’Administration publique, outre les douaniers, magistrats et les inspecteurs généraux d’État, d’avoir des activités politiques au nom de la liberté d’association, leur implication politique peut être sujette à discussion, notamment quand il s’agit de légiférer sur des aspects concernant leur corps d’origine.
Au Sénégal, la classe politique ou le personnel politique, pour asseoir ses politiques publiques, s’est longtemps appuyé sur l’Administration publique. Cette situation a poussé de jeunes cadres de l’Administration au-devant de la scène politique. Cette immixtion de fonctionnaires ou de cadres de la Fonction publique est aussi consécutive de l’importance des énarques dans la vie politico-administrative du Sénégal.
Ainsi, dès la fin des années 60, l’instauration du parti unique favorise rapidement l’ascension de jeunes fonctionnaires qui vont s’imposer au sommet de l’État avec Abdou Diouf, ancien gouverneur du Sine-Saloum et de jeunes cadres comme Moustapha Niasse et Djibo Ka qui vont s’imposer petit à petit au sein de l’UPS et plus tard du Parti socialiste. Cette élite administrative va rapidement phagocyter l’élite politique avec l’épanouissement du système clientéliste sous Abdou Diouf.
L’accession à certains postes de la haute administration permettant à tout fonctionnaire d’atteindre un certain niveau de richesse exceptionnel, ceux-ci peuvent dès lors entretenir leur clientèle politique. Cette tendance va connaitre son paroxysme sous Abdoulaye Wade où nombre de technocrates ont été forcés et se sont sentis obligés de s’engager politiquement, pour ne pas perdre leur poste. Le mouvement de fond s’est poursuivi avec l’actuel régime où beaucoup de fonctionnaires s’engagent pour avoir des avantages, mais aussi favoriser leur avancement au sein de la haute administration.
La nomination de Mamadou Guèye, jeune maire de Djeddah Thiaroye comme directeur des Domaines en février dernier, a fait jaser au sein de l’administration des impôts et des domaines. Beaucoup de ses détracteurs ont rapidement fait le lien entre cette promotion et son engagement politique au sein de l’APR. Ils ont fait remarquer que des profils plus anciens ont été zappés au profit de l’ex-chef du Centre des moyennes entreprises numéro un de la Direction générale des Impôts et des Domaines.
Aujourd’hui, le constat est que les directeurs de sociétés publiques, les responsables de départements ministériels, les directeurs, les directeurs d’agences nationales se sont lancés à corps perdu dans la chose politique.
En outre, à l’heure de la floraison des partis politiques (près de 270), la politique apparait comme un moyen rapide d’ascension sociale et d’accès aux privilèges, une fois arrivé au pouvoir. De ce fait, les fonctionnaires semblent décidés à être partie prenante de ce système qui permet aux administrateurs de vassaliser l’outil politique.
La rentrée politique des fonctionnaires des régies financières, extension du système clientéliste
Pour Youssou Diallo, économiste et PCA de la Sonacos SA, cette intrusion en force des fonctionnaires dans le jeu politique peut surprendre par rapport à l’usage politique dans le passé. ‘’C’est un peu incongru pour les hauts fonctionnaires de notre génération. D’habitude, c’était les enseignants de tous les ordres, les avocats, les professions libérales et privées et les administrateurs civils qui n’étaient pas dans le commandement territorial qui faisaient de la politique jusqu’à une époque récente. Je précise qu’il n’est pas interdit par la loi aux fonctionnaires de faire de la politique, sauf pour certains corps comme les magistrats, les douaniers, les inspecteurs généraux d’État. Mais dans tous les cas, tous les fonctionnaires sont soumis au pouvoir hiérarchique et surtout a l’obligation de réserve, même dans l’exercice de la politique et du syndicalisme’’, affirme-t-il.
Moundiaye Cissé, président de l’ONG 3D, est lui d’avis que cette entrée des fonctionnaires dans le jeu politique doit être mieux encadrée, surtout ceux venant des régies financières. ‘’Les fonctionnaires qui sont dans les régies financières et du fait de la sensibilité du poste qu’ils occupent doivent voir leur engagement politique encadré. On doit identifier certains postes qui ne peuvent plus faire l’objet d’un engagement politique’’, dit-il, avant de préciser que les fonctionnaires sont des citoyens comme tout le monde et que tout le personnel politique avant et après les indépendances au Sénégal était des fonctionnaires : Blaise Diagne, Abdou Karim Fofana et Mamadou Dia.
Cette immixtion des membres de la Fonction publique dans le jeu politique comporte, en outre, des risques quant à la neutralité de l’Administration et le risque de conflits d’intérêts.
Pour éviter des cas de conflits d’intérêts pour un fonctionnaire élu à un poste de responsabilité politique, la Grande-Bretagne exige une neutralité totale à ses fonctionnaires : avant de faire acte de candidature à un mandat électif, le fonctionnaire britannique doit présenter sa démission du service public.
En outre, les hauts fonctionnaires, les juges, les ambassadeurs, les membres des forces armées et des forces de police, les membres rémunérés des conseils d'administration d'entreprises nationales, les membres des conseils d'administration d'entreprises privées nommés par le gouvernement, ainsi que les membres du conseil de la Banque d'Angleterre sont inéligibles au pays de Sa Gracieuse Majesté.
Cette mesure vise aussi à limiter l’effet de caste, car il est difficile à un fonctionnaire nommé à un poste de responsabilités de prendre des mesures contre son corps d’origine.
Droit de réserve contre l’impartialité totale des fonctionnaires
Quant à la question de la surreprésentation des fonctionnaires des impôts et des domaines dans le jeu politique jusqu’à parler de ‘’République des impôts et des domaines’’, cet ancien énarque explique que leur forte présence s’explique par l’effet d’imitation des collègues ayant réussi en politique, Amadou Ba et Ousmane Sonko surtout. ‘’La politique est un ascenseur à grande vitesse pour de grandes promotions de carrières administratives et un bouclier potentiel contre le glaive de la loi et de la justice. Enfin, par le fait que les hauts fonctionnaires des impôts et des domaines, et des régies financières, si vous cumulez leurs revenus et avantages légaux liés à leurs fonctions, sont incontestablement les agents les plus nantis dans la Fonction publique. Pour faire de la politique aujourd’hui, il faut certes avoir une ambition, des idées, de l’influence, mais il faut aussi avoir des moyens financiers’’, indique Youssou Diallo.
Lui emboitant le pas, Moundiaye Cissé souligne que la fin des idéologies a changé la donne avec l’éclosion des fonctionnaires qui sont dans la régie financière : Impôts et Domaines et Finances. On peut en citer plusieurs Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Boun Dionne, Mame Boye Diao (pouvoir) et Ousmane Sonko, Boubacar Camara, Diomaye Faye (opposition). ‘’Des fonctionnaires riches qui décident de faire de la politique pour préserver leurs postes et leurs avantages ou qui basent leur engagement sur la lutte contre les injustices au sein de l’Administration avec des nominations basées non pas sur la méritocratie, mais sur les affinités politiques. Ces fonctionnaires qui, connaissant la bonne marche de notre État, s’engagent, soit pour bénéficier de privilèges, soit pour contester le mode de fonctionnement d’un État qu’ils considèrent comme incompétent. Il faut rétablir la méritocratie, en faisant un appel à candidatures pour la nomination de certains postes dans la haute administration’’, conclut-il.
LE PRÉSIDENT SUD-AFRICAIN ACCUSE ISRAËL DE « GÉNOCIDE » A GAZA
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a accusé Israël de « crimes de guerre » et de « génocide » à Gaza et réclamé un « cessez-le-feu immédiat et complet »
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a accusé Israël de « crimes de guerre » et de « génocide » à Gaza et réclamé un « cessez-le-feu immédiat et complet », ont rapporté des médias français.
Cyril Ramaphosa s’exprimait, mardi, à l’ouverture d’un sommet extraordinaire virtuel des pays émergents des BRICS consacré à Gaza, précise le quotidien français « Le monde ».
« La punition collective des civils palestiniens par l’usage illégal de la force par Israël est un crime de guerre », a-t-il déclaré ajoutant que « le refus délibéré de fournir des médicaments, du carburant, de la nourriture et de l’eau aux habitants de Gaza équivaut à un génocide ».
« Nous demandons instamment à la communauté internationale de convenir d’actions urgentes et concrètes pour mettre fin aux souffrances à Gaza et ouvrir la voie à une résolution juste et pacifique de ce conflit », a-t-il plaidé cité par le même média.
Outre un cessez-le-feu « immédiat et complet », il a demandé le déploiement d’une force rapide des Nations unies pour « surveiller la cessation des hostilités » et « protéger les civils ». Il a aussi plaidé pour que « tous les pays » fassent « preuve de retenue et cessent d’alimenter ce conflit, notamment en cessant de fournir des armes aux parties », rapporte encore “Le monde”.
Ramaphosa avait demandé vendredi avec quatre autres Etats une enquête à la Cour pénale internationale (CPI) sur la guerre à Gaza, rappelle le média français ajoutant que Pretoria a aussi annoncé au début du mois avoir rappelé ses diplomates en poste en Israël pour des consultations.
PLUS DE 303 MILLIARDS FCFA ALLOUÉS AU MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation fait face aux parlementaires pour l’examen du budget. Pour l’année 2024, ledit budget est arrêté à 346 711 832 357 FCFA en Autorisations d’engagement.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation fait face aux parlementaires pour l’examen du budget. Pour l’année 2024, ledit budget est arrêté à 346 711 832 357 FCFA en Autorisations d’engagement et à 303 431 815 229 FCFA en Crédits de paiement.
Le ministre des Finances et du Budget a souligné l’importance de ce ministère et les grands défis à relever. Selon Mamadou Moustapha Ba, « le budget du ministère de l’enseignement supérieur, à certains égards, se révèle insuffisant et ce, nonobstant les moyens substantiels à lui affecter depuis quelques années ».
Par ailleurs, le ministre a rappelé que le budget de ce département est passé de 102, 3 milliards FCFA en 2012 à 346 711 832 357 de FCFA.
UNESCO, LE SÉNÉGAL ÉLU AU COMITÉ DU PATRIMOINE MONDIAL
ce mercredi, la Délégation permanente du Sénégal auprès de l’Unesco informe que notre pays a été élu ce ce jour au Comité du Patrimoine mondial de ladite instance inusienne, au premier tour de scrutin.
A travers un communiqué de presse signé, ce mercredi, la Délégation permanente du Sénégal auprès de l’Unesco informe que notre pays a été élu ce ce jour au Comité du Patrimoine mondial de ladite instance inusienne, au premier tour de scrutin.
« Il s’agit d’un succès diplomatique, qui s’ajoute à la récente élection de notre pays à la Présidence de la Convention mondiale antidopage », ont commenté Souleye Jules Diop et ses services.
La note rappelle que le Comité du patrimoine mondial est l’instance mondiale chargée de l’inscription et de la gestion des sites inscrits au Patrimoine mondial, de valoriser le rôle des Communautés dans la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, d’assurer la conservation efficace des biens inscrits au Patrimoine mondial.
La même source de renseigner que le Sénégal a été élu en même temps que le Kenya, au sein du Groupe Afrique, qui compte 54 membres.
« J’AI RAREMENT VU SONKO EN SI BONNE SANTÉ »
Le député a rendu visite au leader du PASTEF. Au Cap Manuel, Guy Marius SAGNA assure avoir rencontré un homme en pleine forme, respirant la santé. Sur sa page Facebook, il livre le message qu’Ousmane SONKO lui a transmis.
Le député a rendu visite au leader du PASTEF. Au Cap Manuel, Guy Marius SAGNA assure avoir rencontré un homme en pleine forme, respirant la santé. Sur sa page Facebook, il livre le message qu’Ousmane SONKO lui a transmis.
« Je viens de voir le président Ousmane SONKO à la prison du Cap Manuel. Tout de blanc vêtu avec un chapeau sur la tête il n’a rien perdu de ses taquineries. J’ai rarement vu SONKO en si bonne santé, en pleine possession de tous ses moyens avec un mental si conquérant et un tel optimisme », écrit le député.
A en croire Guy Marius SAGNA, Ousmane SONKO a arrêté la grève de la faim et fait régulièrement du sport. «Ousmane dit qu’il est content de vous toutes et tous les patriotes car avec lui vous avez su déjouer le plan de Macky SALL qui voulait rendre invisibles et inaudibles les patriotes panafricains du Sénégal. Il a fait des grèves de la faim avec des objectifs clairs dont tous ont été atteints sauf un. Il a suspendu l’utilisation de cette arme pour l’instant.», souligne le député qui estime, en même temps que SONKO reste leur seul et unique candidat.
Poursuivant, le responsable de FRAPP France-dégage donne plus de détails sur la situation carcérale du maire de Ziguinchor. « Macky joue un jeu très dangereux pour le Sénégal, la démocratie, les libertés, la paix, la cohésion…SONKO a décidé d’être, avec les patriotes, très tactique avec Macky. SONKO fait du sport en prison. J’ai même vu son vélo. Il lit le Coran. Il a les idées très claires sur les différentes étapes à venir de notre lutte qui va nous conduire au palais présidentiel en février 2024 avec lui comme 5e président de la république du Sénégal. Ousmane SONKO est très affecté par la situation du peuple sénégalais fatigué, éprouvé par les politiques antinationales, antidémocratiques, antipopulaires du régime de Macky SALL. Mais il demande au peuple de rester debout, fort, mobilisé et déterminé car en février 2024, la page de l’oppression actuelle sera tournée. Il vous remercie patriotes de votre confiance. Il a repris ses audiences et s’informe sur tout, et s’occupe, malgré la distance, de tout. Il a une foi en nous patriotes pour rester FOCUS », explique le député de Yewwi Askan Wi.
Guy Marius SAGNA ne termine sans exhorter les partisans de SONKO à rester focaliser sur le parrainage de leur candidat. « Focus aujourd’hui sur les millions de parrains pour Bassirou Diomaye Diakhar FAYE », lance-t-il.
À TAMBACOUNDA, LE POISSON MANQUE CRUELLEMENT
Entre pénurie et cherté, le marché au poisson de cette commune de l'Est illustre les difficultés d'approvisionnement en produits halieutiques des régions de l'intérieur, tributaires des zones de pêche côtières
Le marché aux poissons de la commune de Tambacounda est un lieu où convergent chaque matin des femmes à la recherche d’une denrée devenue rare. Tambacounda ne disposant d’aucune ouverture maritime, la région s’approvisionne à partir de Mbour, Dakar, Joal, Kafountine, entre autres points de pêche.
C’est au bout de cinq minutes de route sur une moto Jakarta, allant vers le département de Goudiry, sur la route nationale numéro 1 (le corridor Dakar-Bamako), qu’on arrive au marché au poisson, situé derrière le service de l’élevage. L’odeur qui se dégage aux alentours prouve que nous sommes bel et bien dans un marché au poisson.
Il est constitué d’un bâtiment qui abrite les bureaux de l’administration et d’un grand espace couvert de tôles, soutenu par des poteaux en ciment. C’est l’espace central du marché, là où se vend le poisson sur des tables faites en ciment et carrelées et en état de détérioration avancé.
On aperçoit clairement des tables au carrelage décapé, une image qui contraste allégrement avec l’odeur et l’état du sol sur lequel une eau noirâtre mélangée aux écailles et aux morceaux de poissons coule vers le sable en suivant le sens de la pente. Ce décor est envahi par des centaines, voire des milliers de mouches dont le ronronnement se fait entendre dans l’espace central.
« C’est dans cet état que nous travaillons », lâche Woury Kanté. On aurait pensé que la rareté des poissons sur le marché est consécutive à l’état du marché, mais ce n’est pas le cas. La période et l’éloignement des lieux d’approvisionnement y sont pour une large part. « Je suis un détaillant, ce sont les mareyeurs qui nous livrent soit des paniers, soit des bacs remplis », souligné M. Kanté.
« Mais ces temps-ci, les poissons sont rares », lâche-t-il. Cette affirmation est corroborée par le caractère vide des étales sur le marché où l’on retrouve du poisson. Mais « la quantité est insuffisante pour couvrir la demande », poursuit Woury Kanté.
La plupart des localités de l’intérieur du département, voire de la région se ravitaillent en poissons à partir de ce marché. Sa rareté entraine également une pénurie dans plusieurs autres zones. Sous les tables dont l’état laisse à désirer, on peut apercevoir ces récipients (bacs), de couleurs diverses, quelque peu ternis par un manque d’hygiène que symbolise l’odeur qui se dégage des lieux. Superposés les uns sur les autres, ils restent tristement vides.
Les poissons se raréfient en mer
La période hivernale et la fin de la saison des pluies sont selon certains vendeurs rencontrés sur le marché la période où les poissons se raréfient en mer. De ce fait, disent-t-ils, « il arrive que les pécheurs reviennent sur terre comme ils sont partis en mer », c’est-à-dire sans poissons.
Cette situation se répercute non seulement sur le marché local mais également sur le marché des localités comme Tambacounda qui en dépendent. Voilà ce qui, au-delà de l’éloignement, explique en partie la rareté de ce produit halieutique dans toute cette partie orientale du pays. Il s’y ajoute les activités des bateaux de pêche, qui écument les fonds marins de façon à accentuer la raréfaction de la ressource.
« Nous sommes aussi victimes des bateaux étrangers, qui ont des matériels sophistiqués capables de tout prendre en mer », explique Woury Kanté. Il ajoute qu’avant, il a travaillé dans des pirogues de pêche, rappelant qu’il leur est arrivé d’aller en mer, de rencontrer de « grands bateaux » qui ne leur laissent aucune chance. Ils ne reviennent généralement qu’avec « quelques kilos de poisson ».
Cela explique la rareté du poisson sur le marché national en général et le local en particulier. De ce fait, l’approvisionnement en poissons des zones éloignées des zones de pêche en est affecté, tant en disponibilité qu’en prix. Le poisson, non seulement est rare à Tambacounda, mais il reste extrêmement cher.
Venue faire ses achats pour le repas de midi, munie d’un sac plastique, Fanta Ndiaye l’agite de temps à autres pour faire fuir les mouches. Elle exprime tout son dépit sur la cherté du poisson. « Je suis arrivée avec 5000 francs, mais plus de la moitié de cette somme est utilisé pour n’acheter que ça », dit-elle, montrant quelques poissons de tailles moindres.
La jeune dame, visiblement découragée, finit par lâcher : « Je crois que je vais arrêter de cuisiner du poisson ». Selon elle, le poisson coûte « trop cher » et engloutit une bonne partie de sa dépense quotidienne.
A part quelques tas de poissons de tailles différentes, disposés çà et là sur les tables et sur des étales rudimentaires faites de seaux et de plateaux en bois ou en tôle : des tables de fortune sur lesquelles sont posés des plats contenant du poisson.
Ces dispositifs détenus par des femmes détaillantes, sont installés dans et autour du marché, tentant d’attirer la clientèle chacun à sa façon. Elles se ravitaillent toutes auprès de mareyeurs qui acheminent le poisson depuis les ports de pêche, situés à des centaines de kilomètres de là.
Le poisson hors de prix
« Nous achetons le panier chez les grossistes (mareyeurs) à 67 mille francs. C’est cher pour les petits détaillants que nous sommes », informe Aïssatou Bâ, une jeune mère trouvée sous un grand hangar derrière sa table de fortune, allaitant son bébé au milieu de ses consœurs toutes aussi vendeuses de poissons comme elle.
La jeune dame affirme qu’elle et trois de ses collègues de travail se regroupent pour prendre un panier dont elle se partage ensuite le contenu pour le vendre au détail. Elles restituent le prix d’achat à raison de 16750 francs par personne. Selon Aïssatou Ba, cette vente se fait par tas. Ceux-ci font « 1000 francs ou 2000 francs, voire plus » si ce sont des poisons de petite taille. Selon elle, les gros poissons sont « intouchables » pour les petits détaillants.
Mme Bâ relève que les poisons dits nobles comme le « thiof » et les autres gros poissons sont non seulement rares sur le marché, mais ils sont chers pour la plupart des petits revendeurs qui, selon elles, ne peuvent prendre que des paniers ou des bacs en groupe pour les revendre après avoir payé le mareyeur et gardé « des miettes ».
« C’est impossible pour nous de prendre les gros poissons », dit-elle. Son confrère, Bathi Diop, lui emboite le pas en soulignant qu’une fois le partage effectué, l’écoulement du produit peut prendre deux jours. En plus, poursuit-il, « le bénéfice n’est pas aussi important ».
La vingtaine bien révolue, le jeune homme déplore la cherté du poisson, qui fait que leur bénéfice « ne vaut presque rien ». Même s’il y a des invendus qui finissent par pourrir des fois et que les fournisseurs ne leur laissent rien, « nous payons tout quelles que soient les pertes subies », laisse entendre le jeune poissonnier.
Il ajoute qu’avec la chaleur qui règne dans la région orientale, et une chambre froide qui n’est pas fonctionnelle, il est presque impossible de conserver longtemps des poissons qui ont été pêchés depuis des semaines et transportés très loin vers des zones à forte chaleur.
« L’état du marché mérite qu’on s’y attarde », lance le vice-président du marché au poisson, Pape Ndiaye, vendeur, assis devant sa table, un morceau de tissu en main et l’agitant de temps autre pour faire fuir les mouches qui viennent voleter au-dessus des quelques tas de poissons posés sur sa table au carrelage décapé.
M. Ndiaye, la quarantaine, déplore l’odeur qui se dégage du marché, la saleté dans les toilettes et les environs envahis par les herbes, en plus de l’absence de point d’eau dans le marché. « La saleté dans le marché est due à l’absence d’eau », affirme-t-il. Selon lui, le marché n’est nettoyé que deux fois par semaine, alors que cela doit se faire tous les jours.
« Nous payons des femmes à 2500 francs pour qu’elles assurent le nettoiement par semaine », dit-il. « Chaque jour, personnellement je paie 200 francs pour qu’on me nettoie ma table », poursuit Pape Ndiaye. Pendant que la saison des pluies battait son plein, il était plus difficile d’entrer dans ce marché.
« Nous étions envahis par les asticots, ce qui rendait la venue vers le marché compliquée pour certains », déplore-t-il. Cependant, les conditions de salubrité du marché n’ont rien avoir avec la rareté des poissons. Tambacounda reste dépendante des zones de Joal, Mbour, Dakar, Kafountine, entre autres ports de pêche qui ravitaillent les régions orientales en produits halieutiques.
Cette situation de dépendance a un impact sur l’approvisionnement de la région en poissons, surtout en période d’hivernage tant redouté par les pécheurs, mareyeurs et autres acteurs du secteur de la pêche.
POURQUOI LES AVOCATS DE SONKO N’ONT PAS INTRODUIT LE RABAT D’ARRET
Le retrait de la juge Aïssata Diallo Bâ, lors du délibéré de la Cour suprême constitue une irrégularité. Mais les avocats de Sonko ne l’ont pas attaqué, en introduisant un rabat d’arrêt, pour ne pas tomber dans le piège du pouvoir qui joue la montre.
Le retrait de la juge Aïssata Diallo Bâ, lors du délibéré de la Cour suprême constitue une irrégularité. Mais les avocats de Ousmane Sonko ne l’ont pas attaqué, en introduisant un rabat d’arrêt, pour ne pas tomber dans le piège du pouvoir qui joue la montre.
La décision de la Cour suprême, rendue le 17 novembre dernier sur la radiation de Ousmane Sonko du fichier électoral été frappée d’un vice à cause du retrait de la juge Aïssata Diallo Bâ, membre de la composition, lors du délibéré. Un incident que le président de la Cour avait demandé à la greffière de mentionner dans le plumitif. «Il faut noter que la conseillère Aïssata Diallo Ba s’est retirée», avait recommandé Aly Ciré Ba, premier président de la Cour suprême. Une irrégularité que les avocats de la défense avaient constatée. «C’est une violation flagrante de la loi. Il y a bel et bien une irrégularité», confie une source proche de la défense.
Mais les avocats du maire de Ziguinchor n’ont pas jugé opportun de mettre à profit cette occasion. Le rabat d’arrêt n’étant plus suspensif, ils ont décidé, pour le moment, de passer outre pour contourner le «piège du pouvoir». Ce, même si l’idée de déposer un rabat n’est pas encore à l’ordre du jour car n’ayant pas été discutée.
Un juriste contacté par WalfQuotidien affirme que la justice, c’est le principe de l’impartialité. Selon lui, les juges sont toujours en nombre impair, afin qu’il y ait une majorité en cas de vote. «Comme la juge avait participé aux débats depuis le début, la cour devait, avant de rendre sa décision constater le nombre de la composition réduite à quatre. L’audience devait être suspendue jusqu’à la nomination d’un nouveau juge. Après sa nomination, on reprend l’audience pour lui permettre d’assister aux plaidoiries. C’est à partir de ce moment et au terme des débats que la Cour pourra rendre son délibéré», explique un spécialiste.
Cette violation de la loi, estime un autre membre de la défense de Sonko, constitue un vice de forme. Selon cette source, l’introduction du rabat d’arrêt bloquerait le renvoi du dossier devant le tribunal d’instance de Dakar. Pour que la Cour puisse saisir l’autre juge, confie-t-on, il faut que le rabat d’arrêt soit jugé par l’ensemble des chambres réunies de la Cour suprême, sauf celle concernée. «Les juges desdites chambres ne vont jamais désavouer le premier président de la Cour suprême qui avait présidé l’audience du 17 novembre 2023. Par principe, on devrait l’attaquer. Mais on est en train de voir. La loi a été violée. Nous n’allons pas tomber dans le piège du pouvoir pour perdurer davantage la procédure. Les tenants du pouvoir jouent la montre. Il y a Sonko qui doit recouvrer ses droits. Nous n’allons pas les aider à l’écarter», précise un avocat.