KEEMTAAN GI - AVEU D’ECHEC
Bon, Il ne faut pas chercher loin. Ça se passe ici, à Galsen, et nulle part ailleurs. Ça ne peut d’ailleurs exister que dans ce charmant pays des paradoxes et qui marche sur la tête. Trop non ? Oui, mais c’est justement ce qui fait son charme en plus de la beauté canaille et à nulle autre pareille de ses gonzesses. Une autre exception sénégalaise. Heureux tout de même de voir des gens qui avaient la bouche pleine l’ouvrir. Mais attention, ce n’est pas pour parler. On voit plutôt leurs vomis. A l’exercice, il y a un ancien Premier ministre, un ancien ministre de l’Intérieur et de l’Agriculture et un ancien balèze Directeur des Domaines sans compter la faune hétéroclite et invisible qui a déserté l’armée mexicaine pour entrer en rébellion contre le Chef. Vous savez, les ors du pouvoir ont tendance à vous brouiller la vue. Et il suffit de s’en éloigner pour voir plus clair. Et bien entendu, très juste. Voir mieux que la procureure générale de la Cour Suprême qui nous a crayonnés, l’autre jour, les flagrantes contradictions d’une justice et d’une administration aux ordres avec des gens carriéristes qui se foutent de ce que l’Histoire retiendra de leurs faits d’armes. Tant pis pour eux ! Ce sont ainsi d’anciens proches collaborateurs du Chef qui retrouvent la vue et la lucidité pour entonner les mêmes vociférations de l’opposition et de la société civile depuis plus de cinq ans avec l’élimination par des méthodes peu orthodoxes d’adversaires politiques avec la complicité d’une justice couchée. Ou encore d’une administration complice qui laisse les gens du parti au pouvoir dérouler tranquillement, et interdit ou réprime toute manifestation de l’opposition. A la bonne heure, donc, si ce sont d’anciens collaborateurs du Prince qui peignent l’échec d’une gouvernance de 12 ans à laquelle ils n’ont pas peu contribué ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE SENEGAL SANS GOUVERNEMENT DEPUIS VENDREDI, INEDIT
Le Sénégal est sans gouvernement depuis vendredi. Une situation inédite qui porte l’empreinte de Macky Sall. Le président de la République a cette fâcheuse habitude de faire trainer les choses. Ou de jouer l’important, histoire de faire languir ses sujets et montrer que c’est lui qui décide, et lui seul. La dernière manifestation en date de cette volonté de montrer que c’est lui qui décide remonte à la désignation du candidat de BBY, mais aussi sa décision de ne pas se présenter ou pas jusqu’à sa décision du 03 juillet dernier. Ce mardi, cela fera 96 heures que le Sénégal n’a pas de gouvernement. Il faut feuilleter les archives politiques pour savoir si une telle situation était jamais arrivée dans notre pays par le passé. Inutile de chercher la réponse pour dire que cela ne s’est jamais produit dans notre pays. Un Sénégal resté près de 96 h sans gouvernement ! Les Sénégalais s’expliquent difficilement une situation qui dénote tout simplement un manque de maitrise de la situation. Parce que le choix de ministres à nommer dans une période aussi courte d’octobre à février (5 mois) ne devrait guère être un exercice difficile pour le chef de l’Etat. En réalité, Macky Sall démontre qu’il éprouve de la difficulté à mettre en place un Gouvernement. Entre les lobbyings des ministres sortants et de ceux qui veulent entrer au Gouvernement, la nécessité de caser les protégés de la Première dame, celle aussi de conserver leurs portefeuilles aux protégés des marabouts, la peur que certains défénestrés n’entrent en rébellion à cinq mois de la présidentielle, les exigences des alliés etc., Macky Sall doit marcher sur des œufs. Car, encore une fois, à quelques mois de la présidentielle, la moindre fausse manœuvre risque de lui coûter très cher ! D’où la difficulté qu’il a de former un gouvernement depuis 96 heures !
PENURIE D’EAU A L’ILE DE GOREE LA RENTREE DES CLASSES REPORTEE !
Personne n’aurait imaginé qu’en ce 21ème siècle, Dakar ou l’ex-capitale de l’Afrique occidentale française (Aof), serait confrontée à une pénurie d’eau jusque dans les écoles. Pourtant c’est ce qui se passe dans l’île de Gorée — l’une des quatre communes du pays du temps de la colonisation ! — où les populations souffrent d’une sévère pénurie du liquide précieux. Par conséquent, « Le Témoin » quotidien vous révèle que la rentrée des classes à l’école d’excellence Mariama Ba est reprogrammée pour le jeudi 12 octobre 2023. « C’est le deuxième report d’une rentrée des classes à cause d’un manque d’eau à l’Ile de Gorée » se désole Mme Ndiaye dont la fille est à l’école Mariama Ba. Qui ajoute que « la situation dépasse les autorités municipales de Gorée. Donc il faut que le président de la République vole au secours des populations de Gorée et de l’école sénégalaise » implore-t-elle.
SAMBA NDIAYE VIRE DES GRANDS TRAINS DU SENEGAL
Macky Sall ne badine pas. On ne saurait occuper un poste de ministre ou de DG et ne pas s’aligner sur le candidat de BBY Amadou Ba. Tous ceux qui ont osé contrevenir à ce mot d’ordre ont reçu les foudres du président Macky Sall. Le dernier en date, c’est Samba Ndiaye, directeur général des Grands Trains du Sénégal, qui a été limogé de ses fonctions. Tout comme pour Mame Boye Diao, le couperet est très vite tombé sur l’ancien maire de Ndoffane. Le directeur général des Grands Trains du Sénégal a été viré hier de son poste par le président de la République. L’ancien maire de Ndoffane a déclaré au cours du weekend sa candidature à la Présidentielle de 2024. À la tête du Mouvement Démocratique Pour le Développement Intégral du Sénégal (MDIS), lancé depuis le mois d’août dernier, Samba Ndiaye a retiré ses fiches de parrainages. Le candidat déclaré est à la 163e position sur les fiches. MDIS/ LIGGÉEY SENEGAL CI JAMM/UDD revendique l’éthique, le travail et le respect et veut promouvoir une politique qui renforce les valeurs et la préservation des acquis démocratiques. Seulement voilà, au niveau de BBY de Ndoffane, la tête de Samba a été réclamée au président de la République parce qu’on ne saurait comprendre le choix de l’ex-Dg des Grands Trains de ne pas soutenir le candidat de BBY Amadou Ba. Ils ont été entendus par le président de la République qui n’a pas tremblé pour couper la tête de Samba Ndiaye.
SEPT MAIRES ABSENTS AU LANCEMENT DE LA COLLECTE DE PARRAINAGES A MATAM
Le délégué régional au parrainage dans la région de Matam, Mamadou Talla, a lancé, ce dimanche, la collecte de parrains pour le candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar, M. Amadou Bâ, en perspective de la présidentielle de février 2024. Si plusieurs autorités politiques de la région étaient présentes à Matam, bon nombre de maires et non des moindres, ont brillé par leur absence. Il s’agit d’abord du maire de la ville hôte, Mamadou Mory Diaw, qui a préféré se faire représenter alors que la réunion se tenait à quelques pas de l’hôtel de ville. Au total, ils sont sept maires à avoir préféré ne pas faire le déplacement au nord-est du pays. En plus de l’ancien député, les maires des communes de Ogo, Abou Diallo, de Thilogne, Mamadou Elimane Kane, de Bokidiawé, Khalilou Wagué, de Orkodiéré, Daouda Dia, par ailleurs frère de l’opérateur économique Harouna Dia, de Ranérou, le jeune Harouna Galo Diallo, et de Louguéré Thioli ont tous brillé par leur absence. Selon l’un d’eux, tous ces maires n’ont pas apprécié la démarche adoptée pour la nomination du délégué régional. En plus de ces édiles, l’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, ou encore le Matamois Souleymane Jules Bâ ne se sont pas déplacés pour la capitale régionale. A noter que Farba Ngom, Mamadou Talla, Thierno Ahmadou Sy, Abdoulaye Sally Sall, le ministre Moussa Bocar Thiam étaient, eux, présents à Matam.
PARRAINAGE D’AMADOU BA DEUX MINISTRESDE THIESRATENT LEDEPART
Ce dimanche 07 octobre 2023, les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), dans la région de Thiès, s’étaient donnés rendez-vous au stade Lat-Dior, pour donner le coup d’envoi des opérations de parrainage du candidat Amadou Bâ à la présidentielle du 25 février 2024, dans la région. La rencontre était présidée par le délégué régional au parrainage, l’ancien ministre Mame Bounama Sall, membre du Parti socialiste, avec comme adjoint, à ses cotés, le ministre d’État, Dr Augustin Tine, directeur de cabinet politique du président de la République. Toutes les grosses pointures de l’APR et de BBY de la région étaient présentes. Des ministres, des députés, des directeurs généraux, des Pca, entre autres. Mais ce qui a le plus marqué l’assistance, c’est l’acte posé par deux ministres de la République, en l’occurrence le ministre d’État Dr Augustin Tine et celui de l’Artisanat Dr Pape Amadou Ndiaye. Les gens ont constaté qu’en signant la fiche de parrainage, contrairement aux recommandations du Directeur de cabinet politique du président de la République, demandant aux responsables de remplir les fiches avec des « Cases majuscules », ce dernier, Dr Tine, avec son collègue Ministre de l’Artisanat, Dr Ndiaye, ont, en ce qui les concerne, bel et bien signé la fiche avec des « Cases minuscules », ce qui annulerait, de facto, cette fiche de parrainage. La question que les Thiessois se posent, dès lors, reste à savoir « si oui ou non ils l’ont fait à dessein ou par incompétence ? »
EXPLOSION DE GAZ HUITIEME DECES A DERKLE
La série macabre continue au sein de la famille Diouf de Derklé. Laquelle vient d’enregistrer un huitième décès en la personne de Babacar Diouf survenu avanthier à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff. Le 15 septembre dernier, une bonbonne de gaz avait explosé au domicile de cette famille faisant deux morts et plusieurs blessés. Depuis lors, le nombre de morts dues à cette explosion n’a cessé d’augmenter. Le dernier décompte faisait état de sept morts. Avec le décès ce weekend de Babacar Diouf, un jeune homme qui venait de décrocher son baccalauréat, le bilan se monte donc désormais à huit morts. Le chef de l’État, peiné, a exprimé sa tristesse suite à ce nouveau décès. « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Babacar DIOUF, qui était en soins intensifs, suite à l’explosion de la bonbonne de gaz survenue à Derklé, le 15 septembre 2023 », a-t-il écrit sur sa page Twitter. À la famille éplorée, le président Macky Sall réitère ses condoléances et leur assure de tout son soutien... Notons que, jusqu’à présent, et malgré le nombre élevé de morts, seul le sous-ministre en charge de la Protection civile a rendu visite aux parents des victimes. Ni le Premier ministre, encore moins le ministre de l’Intérieur — pourtant prompt à se rendre sur les lieux d’ « attentats terroristes », n’ont effectué le déplacement.
EXPLOSION DE GAZ BARTHELEMY DIAS APPELLE A UN BOYCOTT DE TOTAL ENERGIES
Barthélémy Dias reste encore très remonté contre Total Energie. Le maire de Dakar qui a assisté personnellement à l’enterrement hier de la huitième personne décédée suite à l’explosion de la bonbonne de gaz de Total Energie au cimetière de Yoff a vivement dénoncé le silence de l’Etat. Juste après l’enterrement, il a annoncé une action en justice à l’échelle internationale contre la société responsable. En signe de protestation, l’édile de la capitale appelle les citoyens à boycotter les bonbonnes de gaz de Total Energies
Ngouille N’DIAYE et Boune Dionne, une épine d’le pied de AmBA
LES POSITIONS CONTRASTÉES DE L'AFRIQUE FACE À L'ECALADE ISRAÉLO-PALESTIENIENNE
Alors que la majorité des États africains sont historiquement des partisans du peuple palestinien, certains pays, comme le Kenya, le Togo et le Maroc, expriment leur soutien à Israël
L'Afrique réagit aux récents événements de l'escalade entre le Hamas et Israël, mettant en lumière les diverses positions prises par les pays du continent. Alors que la majorité des États africains sont historiquement des partisans du peuple palestinien, certains pays, comme le Kenya, le Togo et le Maroc, expriment leur soutien à Israël. D'autres, comme la Tunisie et l'Algérie, affirment leur soutien inconditionnel aux Palestiniens.
L'Union africaine (UA), représentée par le président de sa Commission, Moussa Faki Mahamat, appelle à un retour sans conditions préalables à la table des négociations pour mettre en œuvre le principe de deux États. Le Sénégal, actuellement à la tête du comité des Nations unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, souligne la nécessité de raviver rapidement les négociations entre les deux parties. Le Kenya, quant à lui, condamne sans ambiguïté l'attaque du Hamas et soutient le droit d'Israël à riposter.
Au Maghreb, le Maroc entretient des relations diplomatiques étroites avec Israël depuis 2020, ce qui le place dans une position délicate. Le pays appelle à un arrêt immédiat de tous les actes de violence et à un retour à l'apaisement, tout en évitant toute escalade. En Tunisie, malgré des déclarations controversées de son président, le pays exprime un soutien total et inconditionnel au peuple palestinien.
En Algérie, des députés montrent leur solidarité en portant des écharpes affirmant "Jérusalem est à nous", et le ministère des affaires étrangères condamne les agressions sionistes contre Gaza. En Afrique du Sud, traditionnellement un fervent soutien des Palestiniens, l'ANC demande un cessez-le-feu immédiat tout en critiquant l'occupation continue de la Palestine par Israël.
DES SOLUTIONS INTERNES CONTRE LES DÉFIS SÉCURITAIRES SAHÉLIENS
Le livre de Thierno Souleymane Diop Niang offre un regard riche et nuancé sur le Sahel, mettant en avant des initiatives structurelles locales et des stratégies communautaires qui contribuent à résoudre les problèmes sécuritaires de la région
Le nouveau livre intitulé "Le Sahel, épicentre géopolitique. Des Solutions endogènes face à l'enjeu sécuritaire" de Thierno Souleymane Diop Niang, offre une lecture essentielle pour tous ceux qui s'intéressent à la géopolitique, à la sécurité mondiale et aux solutions innovantes émergeant au cœur d'une des régions les plus complexes du monde. Dans un contexte géopolitique en constante évolution, cet ouvrage invite à la réflexion et à l'espoir.
L'auteur explore les défis complexes auxquels le Sahel est confronté en matière de sécurité, mais surtout, il met en lumière les solutions endogènes qui émergent au sein de cette région. À travers une analyse perspicace de la sociogenèse de l'extrémisme et du crime au Sahel, ainsi que des changements de paradigmes, Thierno Souleymane Diop Niang décortique les dynamiques historiques, politiques et culturelles qui ont façonné le Sahel en un épicentre géopolitique.
Le livre offre un regard riche et nuancé sur le Sahel, mettant en avant des initiatives structurelles locales et des stratégies communautaires qui contribuent à résoudre les problèmes sécuritaires de la région. Il souligne l'importance de prendre en compte les perspectives et les forces internes pour comprendre les enjeux complexes de cette région stratégique.
Thierno Souleymane Diop Niang, fort de ses nombreuses années d'expérience dans le domaine de la politique étrangère, apporte une expertise solide à travers ce livre. Diplômé en Droit, en Relations internationales et Diplomatie, ainsi qu'en Administration publique, il a acquis une connaissance approfondie des enjeux mondiaux. Boursier du Département d'État avec le prestigieux programme Mandela Washington Fellowship, il occupe le poste de coordonnateur de programmes à Legs Africa et est membre du think tank international IDOVE. Ses analyses éclairantes ont également trouvé écho en tant que chroniqueur à la télévision nationale sénégalaise RTS1.
En reconnaissance de son travail remarquable, Thierno Souleymane Diop Niang a été cité parmi les 100 jeunes les plus brillants d'Afrique en 2022, par BrightestYoungMinds et le Programme alimentaire mondial. Son expertise et sa contribution à la compréhension des enjeux géopolitiques et sécuritaires font de lui une voix importante dans le débat sur le Sahel.
"Le Sahel, épicentre géopolitique. Des Solutions endogènes face à l'enjeu sécuritaire" offre une perspective claire et informée sur les réalités complexes de cette région, ouvrant la voie à des solutions locales et communautaires pour relever les défis sécuritaires. Cet ouvrage constitue une lecture incontournable pour tous ceux qui souhaitent approfondir leur compréhension du Sahel et contribuer à son développement durable et à sa stabilité.
par Coalition Sénégalaise pour la cause palestinienne
IL EST TEMPS DE FAIRE RESPECTER LE DROIT DU PEUPLE PALESTINIEN
Solidarité internationaliste de tous les démocrates et progressistes du Sénégal, d’Afrique et du monde avec la juste lutte de libération nationale du peuple palestinien martyr
Soixante-quinze (75) longues années que dure la tragédie du peuple palestinien spolié de sa terre et privé du droit de disposer de son propre Etat, libre et indépendant, conformément aux multiples Résolutions des Nations-Unies, piétinées impunément et demeurées inappliquées depuis lors, avec la complicité flagrante des puissances impérialistes, les USA et l’U.E notamment, qui pourtant se présentent, de façon hypocrite et sélective selon leur logique de ‘’deux poids, deux mesures’’ en fonction de leurs propres intérêts, comme les champions ou les défenseurs de « la Démocratie » et du « Droit international » ! Depuis le 7 octobre, l’on assiste à un nouvel embrasement, occasionnant entre autres dégâts, plusieurs centaines de morts sur le territoire israélien et sur la bande de Gaza. Le Sénégal « en sa qualité de président du Comité des Nations Unies pour l’Exercice des Droits Inaliénables du peuple palestinien », a parfaitement raison, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères en date du 8 octobre, d’appeler à des négociations « en vue de parvenir à l’objectif fixé par les résolutions pertinentes des Nations Unies, de deux États indépendants, Israël et Palestine, vivant côte-à- côte, à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ».
Par contre, si le même Communiqué « condamne les attaques à l’origine de cette nouvelle spirale de la violence », ne fait-il pas là fausse route en faisant porter la pleine responsabilité de cette dramatique situation aux combattants palestiniens dont le seul tort est, en réalité, d’exercer, par les moyens à leur disposition, leur droit légitime à la résistance, avec la conviction forte que l’origine véritable de la violence n'est rien d’autre que l'occupation de la Palestine par l’Etat prétendument invincible d’Israël, un Etat terroriste, raciste et colonialiste, un Etat d’apartheid, de massacres quotidiens de populations civiles palestiniennes et de crimes constants contre l’humanité.
Le président de la Commission de l’Union africaine ne s’y est donc pas trompé, lui qui dans un appel diffusé le 7 octobre, a souligné clairement que le déni des droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris le droit à un État indépendant et souverain, est la principale source de la tension persistante entre Israël et la Palestine.
Solidarité internationaliste de tous les démocrates et progressistes du Sénégal, d’Afrique et du monde avec la juste lutte de libération nationale du peuple palestinien martyr !
Appel pressant à la communauté internationale pour le respect effectif des Résolutions des Nations-Unies en faveur notamment de l’établissement de l’Etat de Palestine libre et indépendant, sur les frontières de 1967 garanties par l’ONU, avec Jérusalem Est comme Capitale.
Palestine vivra, Palestine vaincra !
ANACARDE, CES GOULOTS QUI HANDICAPENT LA FILIERE A SEDHIOU
Véritable levier d’autonomie pour les producteurs et les femmes transformatrices de Sédhiou, la filière anacarde connaît un vrai boom dans la localité. Cependant, des écueils sont à lever pour permettre au secteur d'en tirer pleinement profit.
SÉDHIOU – La filière anacarde est la nouvelle mamelle de l’économie casamançaise. Elle nourrit plusieurs acteurs de la chaîne de valeur. Le secteur génère un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards de FCfa dans les trois régions de la Casamance. Mais, cette année, la filière est confrontée à d’énormes problèmes d’écoulement avec des prix qui sont passés de 600 à 300 FCfa le kg. Si la situation semble profiter à certains producteurs, ce n’est pas le cas pour d’autres acteurs de la filière. C’est l’avis de Khalil Sagna, président de l’interprofession cajou de Sédhiou. Selon lui, sur les six unités de production, seules trois sont actives avec une capacité limitée à 10 tonnes par mois. « L’anacarde profite moins à l’économie locale dont les acteurs se limitent à la production, alors que la valeur ajoutée vient de la transformation », explique-t-il.
Déficit d’infrastructures
Pour M. Sagna, la région de Sédhiou, qui assure l’essentiel de la production, manque de plusieurs infrastructures indispensables à l’éclosion du secteur, notamment les entrepôts, les magasins de stockage…
Un autre écueil souligné par les acteurs : la commercialisation. L’absence de contrats de commercialisation ne permet pas aux producteurs de négocier de meilleurs prix. Actrices majeures du dispositif, les femmes transformatrices continuent de travailler avec des outils rudimentaires, ce qui impacte sérieusement leur productivité. C’est ce qu’explique Alphonsine Mané, originaire de la Guinée Bissau, mais basée à Sédhiou, au quartier Montagne Rouge. Avec ses collaboratrices, elles sont constituées en petits ateliers, pour faire griller les noix de cajou, enlever les coques, puis les revendre dans la commune. « Nous vendons le sachet à 500 FCfa. Le prix du kilogramme de la noix de cajou a vraiment baissé par rapport aux années précédentes. En tant que propriétaires de champs, nous ne pouvons pas accepter ces prix dérisoires. Nous faisons, chaque matin, le tour de la ville avec nos sachets », déplore-t-elle.
Le kg vendu à 7000 FCfa
Selon Alphonsine, l’anacarde est cédée aux revendeurs à hauteur de 7000 FCfa le kilogramme. Mais, elle estime qu’il est possible d’avoir un meilleur prix, eu égard aux quantités importantes dont elles disposent. « Les commerçants veulent qu’on leur vende le kilogramme entre 200 et 300 FCfa. Nous pouvons faire beaucoup mieux si l’État du Sénégal et celui de la Guinée Bissau mettaient en place un prix standard pour que tous les maillons de la filière y trouvent leur compte », plaide-t-elle. Elle estime que cela permettra, dans un premier temps, de résoudre les problèmes d’écoulement. « Nous avons un important stock à Sédhiou qui peine à être écoulé, faute de clients et à cause de l’absence d’infrastructures de stockage, la production est en train de se détériorer, car les noix ne supportent pas l’humidité », ajoute Alphonsine Mané.
Face à cette situation, indique Adama Seydi, grand producteur d’anacarde, résidant à Tanaff, localité située dans le département de Goudomp, chaque producteur essaie d’écouler sa production comme il peut. Il invite ses collègues à se formaliser au Système de récépissé d’entrepôt que l’État a mis en place. Seule façon, à son avis, d’éviter un bradage de la récolte au détriment des producteurs.
Hausse de la production
Selon M. Seydi, la production a également connu une hausse cette année, atteignant 140.000 tonnes contre 87.000 tonnes en 2022. Ce qui a contribué à une baisse des prix, puisque l’offre est largement supérieure à la demande.
Première région productrice d’anacarde au Sénégal, Sédhiou est, paradoxalement, la plus mal lotie en matière d’infrastructures de stockage. « Dans mon magasin, j’ai 20 tonnes en stock que je dois évacuer à Ziguinchor mais je n’ai pas encore trouvé d’acheteur », informe M. Seydi. Ce qui constitue de réelles pertes, en plus des frais liés au transport, à la douane, à la gendarmerie et les taxes municipales. « Tous les acteurs de la chaîne de valeur anacarde y trouvent leur compte. Nous voulons juste que l’État régule la filière », a-t-il plaidé.
À en croire Ousseynou Diagne, Secrétaire général de la chambre de commerce de Sédhiou, par ailleurs producteur de noix de cajou, le Sénégal est aujourd’hui concurrencé par des pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin… Lesquels, dit-il, présentent des variétés que le Sénégal n’a pas encore développées. Mieux, soutient-il, les Indiens commencent la campagne dans ces pays avant de venir compléter au Sénégal. « C’est ce qui fait que nos produits souffrent d’un problème d’écoulement, car nous sommes obligés de les attendre ». Il invite les autorités à s’inspirer de l’expérience de la Côte d’Ivoire qui a régulé le prix de l’anacarde et a créé plusieurs unités de transformation qui permettent aux jeunes d’avoir des emplois directs et de créer de la valeur.