Birame Soulèye Diop dénonce un deal
Quinze minutes après le démarrage de la plénière consacrée à l’examen du projet de loi modifiant le code électoral, la séance a été suspendue pendant plus d’une demi-heure. Pour cause, les députés de la majorité ont décidé de quitter les lieux suite aux déclarations du député Omar Cissé sur l’origine de la fortune du Président Macky Sall. Le parlementaire a invité ses collègues à mettre fin à la spirale visant à éliminer des candidats à la Présidentielle. Des propos jugés fallacieux et discourtois par le groupe parlementaire de Benno entraînant la suspension de la séance. Le président du groupe parlementaire de Yaw, Birame Soulèye Diop, s’est rendu au bureau du président de l’Assemblée nationale pour lui demander les raisons de la suspension de la séance. Sur place, le parlementaire révèle avoir trouvé les présidents des groupes parlementaires de BBY, Wàllu et un représentant de Taxawu Sénégal en réunion. Dénonçant un deal, il dit n’avoir pas été associé à cette réunion secrète. Selon lui, le problème demeure l’amendement déposé par le groupe parlementaire YAW relatif à l’article 57 qui demande que le mot électeur soit enlevé parce qu’il valide l’exclusion de certains candidats.
Le maire de Kolda lance les grands travaux
L’édile de la capitale du Fouladou, El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye, a lancé les travaux de la commune. Il déclare d’emblée : pour le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), le développement passe par celui des routes. Il s’agit du bitumage de la route Saré Kémo-Gadapara et celle reliant le pont Hilèle à l’hôpital régional de Kolda, mais aussi le pavage de certaines artères de la ville, la mise en place d’un réseau de drainage des eaux pluviales et de vanne, l’extension du réseau d’approvisionnement en eau potable et de l’électricité et l’aménagement de certains espaces publics, indique-t-on dans un communiqué reçu à la Rédaction. Selon le candidat à la candidature de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour l’élection présidentielle de 2024, ces grands travaux constituent la matérialisation du Plan pour l'Émergence de Kolda (PEK). Dans le souci de faciliter la mobilité urbaine et permettre aux populations d’accéder aux services sociaux de base, Mame Boye Diao a précisé devant l’assistance constituée de partenaires et des autorités administratives que la route n’est pas un luxe, mais une nécessité économique et sociale de premier ordre. Selon Mapathé Faye, représentant de l'Ageroute, le projet est financé à hauteur d’un milliard de francs. Selon le maire Mame Boye Diao, dès la semaine prochaine, les engins seront sur le terrain pour entamer les travaux
Serigne Saliou Mbacké écope d’un an ferme
Serigne Saliou Mbacké a été reconnu coupable d’escroquerie et a été condamné à un an de prison ferme. Ce petit-fils du fondateur du Mouridisme qui a été relaxé du chef de charlatanisme, a grugé le commerçant Dame Diouf de dix millions mille cinq cents francs Cfa. Somme qu’il a également été condamné à restituer à la partie civile
Aminata Touré refoulée à Keur Ayib
L’ancienne Première ministre n’a pas pu se rendre hier en Casamance. Elle a été refoulée par la police au poste frontalier de Keur Ayib qui lui a refusé la traversée de la Gambie malgré, dit-elle, la présentation de la copie conforme de son passeport diplomatique et son identification formelle par le commissaire du poste de police. Et pourtant, dénonce Aminata Touré, il y a tout juste un an, comme tête de liste de Benno Bokk Yaakaar, la police ne lui avait pas demandé un papier pour rejoindre cette autre partie de notre territoire. Elle invite la police à ne pas se mêler de la politique et à se concentrer sur la sécurité des citoyens.
Meurtre à Pikine
Le vigile B. Bathily âgé de 27 ans a poignardé à mort son ami S. Fadiga âgé de 23 ans. Selon nos sources, le drame s'est produit jeudi passé à Pikine près du marché Sandicat, au cours d'une bagarre. La victime a reçu des coups de couteau avant de succomber à ses blessures. Après avoir accompli son forfait, le présumé meurtrier est allé se constituer prisonnier à la police de Pikine. Le vigile a reconnu avoir tué son ami qui a refusé de partager le manger avec lui. D'ailleurs, l'autopsie a fait état d'une plaie traumatique pénétrante sur la clavicule droite avec section des muscles, hémorragie interne et externe. Nos sources renseignent que le présumé meurtrier a été déféré au parquet pour meurtre
Hannibal Djim à l'infirmerie de Rebeuss
Militant de Pastef, Hannibal Djim qui séjourne à la prison de Rebeuss depuis 06 mois a entamé une grève de la faim depuis 08 jours. Il a piqué une crise avant d’être évacué à l'infirmerie de la prison. Hannibal a été arrêté dans l’affaire de Koppar express.
Yewwi fortement préoccupée
La conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi(YAW) s’est montrée très préoccupée de l’évacuation aux urgences de l’hôpital Principal de Dakar de Ousmane Sonko qui observe une grève de la faim depuis huit jours, en protestation contre son « rapt » suivi de sa détention arbitraire. Inquiète pour la santé de celui-ci, elle a condamné fortement l’acharnement et le harcèlement, extrêmement violents de Macky Sall et de son régime contre le leader des Patriotes. Yewwi prévient le pouvoir en place qu’elle le tiendra pour responsable de tout ce qui arrive et qui adviendra à l’otage Ousmane Sonko. La conférence des leaders appelle, enfin, le peuple sénégalais à se mobiliser à l’image de la diaspora et de toutes les organisations de défense des droits de l’Homme pour la libération immédiate et sans condition de Sonko. La santé etla vie du maire de Ziguinchor sont non négociables, préviennent les leaders.
L’appel de la plateforme «Avenir Senegaal Bi Nu Begg»
Le Secrétariat politique national de la plateforme «Avenir Senegaal BiNu Begg » s’est également indigné de cette situation. Elle interpelle également le gouvernement sur sa responsabilité directe et intégrale sur tout ce qui pourrait arriver à Ousmane Sonko et ses codétenus. Cheikh Tidiane Dièye et Cie se préoccupent également de la grève de la faim de plusieurs centaines de détenus pour dénoncer leur détention illégale et arbitraire qui seraient également évacués dans les hôpitaux. Il s’agit de Pape Alé Niang, Cheikh Bara Ndiaye, HannibalDjim, entre autres. La plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg exige leur libération immédiate afin qu’ils puissent bénéficier d’une prise en charge médicale correcte. La plateforme appelle les organisations de défense des droits de l’Homme, en particulier leHaut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme à exiger du Sénégal la libération des prisonniers politiques, la cessation des arrestations ciblées et de la persécution des opposants. Cheikh Tidiane Dièye et Cie appellent enfin les partis politiques, mouvements citoyens, organisations socioprofessionnelles et de la société civile, personnalités indépendantes à se donner la main et se mobiliser pour la libération de Sonko et Cie.
Un frère de Jaraaf Youssou Ndoye, candidat à la Présidentielle
Le président du Mouvement « Sunu gaal Ca Kanam » a déclaré sa candidature à la Présidentielle de 2024. Mame Ousmane Ndoye est le candidat de la coalition d'union nationale «Joowando Sunu gaal Ca Kanam ». M. Ndoye, qui n'est pas un novice en politique, a été investi avant-hier. Il a par le passé eu à cheminer avec Khalifa Sall qui se battait pour le compte de Mamadou Diop. Ce lébou, natif de Yoff et frère du dignitaire traditionnel Jaraaf Youssou Ndoye, veut bâtir une unité nationale. Il est par ailleurs un défenseur du patriotisme économique. Comme fait d'armes, l'entrepreneur a installé des usines de fabrication de bateaux de pêche et créé des unités d'huilerie et des fermes agricoles.
Les raisons de la hausse du prix de l’oignon
Le marché de l’oignon reste toujours tendu avec des prix qui sont hors de portée des consommateurs. Le sac de 25 kg revient à plus de 20 mille francs Cfa. Le Directeur Général de l'Agence de Régulation des Marchés (Arm), Ansoumana Sané justifie cette situation par les effets conjugués de la fin de la période de production locale et de la raréfaction du produit sur le plan international ; la mesure de suspension des importations du Maroc ; le retard des récoltes en Europe et particulièrement au Pays-Bas dû à la sècheresse et des fortes températures et un prix d’acquisition très élevé chez les autres pays fournisseurs qui avoisine les 20 euros (13 120 CFA) le sac de 25 kg. Ansoumana Sané annonce que des mesures sont prises en relation avec les pays fournisseurs, pour faciliter l’approvisionnement du marché pour les six mois à venir afin de rétablir les prix à leur niveau normal. A cet effet, 80 conteneurs, soit 2 400 sur les 10 000 tonnes attendues, sont déjà réceptionnés au port de Dakar ce week-end. A l’en croire, ces quantités seront renforcées par les importations en provenance du Maroc avec la levée temporaire des exportations vers le Sénégal.
Maodo Malick Ba arrêté à Mbour
Maodo Malick Ba, un professeur exerçant en France, a été arrêté par la police à Mbour, ce samedi. Alors qu'il était venu en vacances au Sénégal, il a été mis aux arrêts par les éléments de la police centrale de Mbour. Selon une source, on reproche à ce professeur de financer les manifestations des jeunes du PASTEF qui depuis l'arrestation de Ousmane Sonko occupent la rue en brûlant des pneus
Amnesty International
Les dirigeants d'Amnesty International du monde entier, réunis dans le cadre de l'Assemblée mondiale de l'organisation à Bruxelles, ont demandé ce 6 août, à l’État du Sénégal, de libérer le journaliste Pape Alé Niang, en détention pour appel à l’insurrection. Ils ont également invité l’État du Sénégal à cesser les attaques contre la liberté de la presse. Selon Amnesty International, il n'y a ni démocratie, ni bonne gouvernance économique et financière là où la liberté de la presse n'est pas respectée et protégée
Un voleur de moto arrêté grâce au GPS
Déféré au parquet pour association de malfaiteurs puis pour vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de transport, le mécanicien M. Kâne, âgé de 20 ans, habitant au quartier Unité 14 Parcelles assainies Dakar, devra avoir des arguments solides pour convaincre le juge. Car le quidam qui avait volé nuitamment avec ses 02 acolytes une moto de marque Honda à la Patte d’oie Builders a été trahi par le Gps qui était installé sur l’engin. Ce qui lui a valu son interpellation au quartier Unité 25 des Parcelles assainies alors qu’il se pavanait tranquillement avec la moto en compagnie de 02 de ses amis qui ont pris la fuite. Et le propriétaire de la moto du nom de El H. S. Niang a réussi à interpeller M.Kâne avant de le remettre aux limiers des Parcelles assainies Unité 22. Interrogé par la suite sur ses agissements délictuels, le mécanicien Kâne a accusé un de ses amis du nom B. Sèye d’avoir amené la moto dans son garage et dont il ignorait qu’il avait été volé. Des allégations qui ne vont guère convaincre les hommes du Commissaire Kébé qui vont le placer en garde à vue avant de le déférer au parquet pour association de malfaiteurs puis pour vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de transport.
Formation-insertion de plus de 175 jeunes
L’association «Diapalanté » a enrôlé des jeunes handicapés moteurs, les exclus du système scolaire, les femmes qui ont un vécu carcéral, bref les jeunes en situation de vulnérabilité. La cible reste des jeunes âgés entre 16 à 35 ans. Selon la présidente, Mme Absa Guissé, 175 jeunes ont intégré le parcours de formation et d'insertion professionnelle. A l’en croire, en 2023, un budget de 139 millions Cfa est mobilisé pour la prise en charge des jeunes. Les bénéficiaires sont formés à l’agriculture durable, l'agro-écologie, le biogaz, la plomberie sanitaire, l’électricité, la mécanique-auto et les énergies renouvelables. D’après la présidente de l’association Diapalanté, ces formations contribuent à la lutte contre l’émigration clandestine car Saint-Louis est un point de départ. Mme Absa Guissé exhorte ainsi les jeunes à rester au Sénégal.
L’AS DOUANES RELEGUE, LA LINGUERE SE MAINTIENT
La 26ème et dernière journée de ligue 1 a été bouclée hier, dimanche 6 août avec l’officialisation de la relégation de l’AS Douanes qui a perdu son dernier match de la saison contre le Casa Sports.
La 26ème et dernière journée de ligue 1 a été bouclée hier, dimanche 6 août avec l’officialisation de la relégation de l’AS Douanes qui a perdu son dernier match de la saison contre le Casa Sports. En revanche, la Linguère de Saint Louis a réussi son «opération maintien» en s’imposant (2-0) devant Génération football, déjà sacrée championne du Sénégal.
Fin du suspense ! La saison 2022-2023 de la Ligue 1 sénégalaise a été clôturée hier, dimanche 6 août avec la 26 journée. L’enjeu de cette dernière journée se trouvait en bas du classement où quatre équipes (AS Douanes, Linguère, Stade de Mbour, AS Pikine) pouvaient être reléguées en deuxième division.
Premier relégable avant sa rencontre de hier, dimanche 6 août, ASC La Linguère a tiré son épingle du jeu en s’imposant 2- 0 face au champion Génération Foot. Les Sambas Linguère qui terminent 11èmes sont ainsi assurés d’évoluer en première division la saison prochaine
LES GABELOUS AU PURGATOIRE
De son côté, l’AS Douanes est le grand perdant de cette course pour le maintien. Luttant pour le maintien, Les Gabelous ont été battus par le Casa Sports 1-0 au stade régional de Kolda. Avec cette 10ème défaite de la saison en championnat, l’AS Douanes termine donc la saison à l’avant dernière place et évoluera en Ligue 2 la saison prochaine tout comme le Cneps Excellence relégué depuis plusieurs journées. Justement le club thiessois a encore essuyé un nouveau revers ce week-end face à l’AS Pikine. Le club de la banlieue dakaroise qui était aussi menacé par la descente a assuré son maintien dans l’élite après son succès 2-0 contre CNEPS.
LE STADE DE MBOUR SAUVE SA TETE
A Iba Mar Diop, le stade de Mbour a fait match nul (1-1) contre le Jaraaf de Dakar. Un résultat qui permet à l’équipe mbouroise d’atteindre son objectif de se maintenir en D1. Dans le même temps à Saly, Guédiawaye FC a fait le boulot. Face à Diambars, les Crabes ont enregistré leur onzième victoire en championnat sur la plus petite des marges grâce à une réalisation d’Ibrahima Dieng «Pauleta». Guédiawaye FC termine ainsi 3e de la Ligue 1 dans cet exercice 2022- 2023.
CIERRA DILLARD FRACASSE MOUSTAPHA GAYE POUR «ABANDON»
Après la défaite du Sénégal en finale de l’AfroBasket contre le Nigeria (84-74) ce samedi, Cierra Janay Dillard, meneuse des Lionnes, a vivement critiqué une certaine attitude de son sélectionneur.
Après la défaite du Sénégal en finale de l’AfroBasket contre le Nigeria (84-74) ce samedi, Cierra Janay Dillard, meneuse des Lionnes, a vivement critiqué une certaine attitude de son sélectionneur.
L’ambiance redevient-elle très mauvaise ? Ce samedi 5 août, l’Equipe Nationale féminine du Sénégal a concédé une défaite en finale de l’AfroBasket au Rwanda, s’inclinant en pleine résistance face au Nigeria (84-74). Un revers qui met fin aux rêves des Lionnes de reconquérir un titre qui leur fuit depuis 2015, elles qui détiennent le record absolu de victoires finales dans le tournoi avec 11 titres.
Si ce revers face aux Nigérianes ne relève d’aucune contestation, la chose pour la moins surprenante se trouve ailleurs. Quelques instants seulement après la finale, Cierra Janay Dillard, la meilleure meneuse et élue dans le cinq majeur de la compétition, a fustigé une certaine attitude de son sélectionneur Moustapha Gaye. L’Américaine naturalisée l’a fait savoir sur une Story Instagram. «La différence entre les équipes dans un championnat, c’est l’entraîneur principal. C’est la première fois que je vois un entraîneur principal abandonner et lâcher son équipe à la mi-temps d’un match», a lâché la joueuse de 27 ans. Difficile d’en savoir plus pour l’instant, alors que Dillard et ses partenaires ont cru pouvoir renverser le Nigeria après avoir réalisé un très bon début de seconde période.
REGAIN DES MANIFESTATIONS VIOLENTES A ZIGUINCHOR
La plateforme des femmes pour la paix en Casamance engage les acteurs à œuvrer pour la stabilité sociale
La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) a haussé le ton face à la situation précaire qui prévaut dans la région sud du pays, en proie avec de violentes manifestations après l’inculpation d’Ousmane Sonko, leader de Pastef, par ailleurs maire de la commune de Ziguinchor. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ces femmes invitent les populations, les politiques et les bonnes volontés à davantage œuvrer pour le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité sociale afin de consolider « les efforts consentis pour bâtir le vivre ensemble particulièrement en Casamance.
« Notre pays, le Sénégal, est de nouveau en proie avec les démons de la violence. On déplore plusieurs victimes, pour la plupart des jeunes à Ziguinchor et à Dakar. Cette situation intervient au moment où nous n’avons pas encore fini de pleurer les pertes en vies humaines des précédents heurts de juin 2023 », a indiqué dans un communiqué la plateforme des femmes pour la paix en Casamance.
Selon sa présidente du conseil d’administration, », Mme Ndeye Marie Diédhiou, « La région de Ziguinchor, singulièrement la commune du même nom se trouve de fait bloquée et isolée du reste du pays. Pire, la cohésion sociale que nous travaillons à rétablir et à consolider dans le cadre de nos activités de recherche de paix est aujourd’hui sérieusement menacée. Des localités érigent des blocus contre d’autres avec parfois des menaces de mort. »
Poursuivant son propos, elle dira : « La trajectoire actuelle que prend le pays risque de détruire tous les efforts consentis pour bâtir le vivre ensemble particulièrement dans une Casamance qui tente de se relever d’un conflit vieux de plus de quarante années ». « Au regard de tout ce qui suit, il apparait clairement aujourd’hui que cette situation constitue une menace sérieuse à l’effort pour la paix menée jusque-là en Casamance et qui suscite un espoir chez les populations. Elle demeure tout de même un fardeau pour les femmes, maillons essentiels de l’économie obligées à suspendre leurs activités », a-t-elle déploré. Avant de rassurer que les membres de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance (PFPC), conscientes de la gravité des événements qui se produisent dans le pays et de leurs conséquences sur le plan social, économique et politique, sont « engagées à préserver l’unité nationale, la libre circulation des personnes et des biens». De même, selon elle, les femmes sont « engagées dans le maintien de la paix, la sécurité et la stabilité sociale et déterminée à préserver les acquis dans la quête de la paix en Casamance ».
Par ailleurs, ces femmes invitent tous les acteurs à mettre un terme aux discours de haine à travers les réseaux sociaux. Et Mme Diédhiou de relever au nom de la plateforme : « Nous appelons tous les acteurs à mettre un terme aux discours de haine à travers les réseaux sociaux, certains organes de presse et dans les communautés. Nous invitons sans délai les politiques à mettre en avant l’intérêt du pays et celui de leurs concitoyens et encourageons les personnes de bonne volonté à s’engager dans la quête de la stabilité».
MIMI TOURE EMPECHEE DE SE RENDRE EN CASAMANCE
En partance pour le sud pays, l’ancienne Première ministre par ailleurs présidente du mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance/Mimi2024 a buté sur le niet catégorique des autorités policières au poste frontalier entre le Sénégal et la Gambi
En partance pour le sud pays, l’ancienne Première ministre par ailleurs présidente du mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance/Mimi2024 a buté sur le niet catégorique des autorités policières au poste frontalier entre le Sénégal et la Gambie, à Keur Ayib précisément.
L’information est relayée par elle-même à travers les réseaux sociaux où la présidente du mouvement MIMI2024 a dénoncé l’immixtion de la police dans la chose politique. Et de déclarer : “ La police n’a pas à se mêler de la politique et doit se concentrer sur la sécurité des citoyens.”
« Libérez-vous de cette peur… dans six mois, Macky partira ! », a appelé Mme Aminata Touré à l’encontre des forces de sécurité et de défense. En effet, renseigne-t-elle, “En route vers la Casamance, la police au poste frontalier de Keur Ayib m’a refusé la traversée malgré la présentation de la copie conforme de mon passeport diplomatique et mon identification formelle par le commissaire du poste de police. Et pourtant, il y’a tout juste un an comme tête de liste de Benno Bokk Yakaar, il ne m’a été demandé aucun papier pour rejoindre cette autre partie de notre territoire.” A ce titre, elle lance un appel à ‘endroit des FDS qui, selon l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental, doit se concentrer à la sécurité des citoyens. “La police n’a pas à se mêler de la politique et doit se concentrer sur la sécurité des citoyens”, conclut-elle.
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ALIOUNE TINE INVITE MACKY A SIFFLER LA FIN DE LA RECREATION
Tension politique suite à l’arrestation de Sonko, dissolution de Pastef, attaque de bus Tata à Yarakh, Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 6 août, Alioune Tine condamne
Le Président fondateur d’Afrikajom Center tire sur la sonnette d’alarme et invite le président Macky Sall à siffler la fin de la récréation afin d’éviter que le Sénégal ne bascule dans une situation d’insécurité. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 6 août, Alioune Tine qui a condamné fermement les scènes d’attaques meurtrières de bus avec des cocktails Molotov et mais aussi les tirs à balle réelle sur des manifestants par les Forces de défense et de sécurité, a indiqué que cette tension est liée à un enjeu de pouvoir qui oppose l’actuel chef de l’Etat et Ousmane Sonko.
La situation actuelle du Sénégal marquée par une montée de la tension politique avec l’attaque meurtrière du bus tata à Yarakh, consécutive aux manifestations qui ont suivi l’emprisonnement d’Ousmane Sonko et la dissolution de Pastef, ne laisse pas indifférent le Président fondateur d’Afrikajom Center. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 6 aout, Alioune Tine a fermement condamné la montée de la violence avec des scènes d’attaques meurtrières des bus avec des cocktails Molotov et mais aussi les tirs à balle réelle sur des manifestants par les Forces de défense et de sécurité. Estimant que ces scènes sont une marque d’une « déliquescence de l’État de droit et des libertés fondamentales au Sénégal », l’ancien président de la Rencontre africaine des droits de d’homme (Raddho) a invité dans la foulée le président Sall à siffler la fin de la récréation avant que les choses ne lui échappent.
En effet, selon lui, toutes ces violences et cette instabilité sont liées à un enjeu de pouvoir qui oppose l’actuel chef de l’Etat et son principal opposant Ousmane Sonko, emprisonné depuis le 31 juillet dernier. « Je suis indigné par le climat politique qui existe actuellement dans le pays, un climat de peur où de plus en plus, la dissidence politique est criminalisée, un climat où les gens font de l’autocensure, un climat où il y a de la censure même sur Internet. Il y a un recul de l’État de droit qui est effarant au Sénégal. Il me semble aujourd’hui que les démocrates ne doivent pas se taire par rapport à cette situation », a notamment dénoncé le président fondateur d’Afrikajom Center. Loin de s’en tenir-là, Alioune Tine a également fustigé « l’emprisonnement de Sonko et la dissolution de son parti ainsi que l’assignation à résidence » de toute l’opposition.
Selon lui, ces mesures mises en œuvre par le régime ne font qu’accentuer la tension dans le pays. « L’opposition ne peut même plus tenir une réunion parce que vous avez la Gendarmerie qui bloque l’accès du siège du PRP. Vous avez également le gouverneur de Dakar qui interdit à chaque fois les manifestations projetées par l’opposition et la société civile. Et puis maintenant, on arrête à tout bout de champ. Mais, au même moment, vous avez une partie, un segment des acteurs politiques, ceux qui gouvernent, je veux dire la majorité présidentielle, qui tient ses réunions au Palais de la République. Ça, ce n’est pas normal », a dénoncé Alioune Tine qui invite dans la foulée le président Macky Sall à œuvrer pour « l’unité, la paix et la stabilité du Sénégal » qui, selon lui, « fait face à des défis régionaux et économiques importants, notamment liés à ses ressources de pétrole et de gaz ».
ALIOUNE TINE RECADRE LES AUTORITÉS SUR L’USAGE DE LA TERMINOLOGIE « TERRORISME » CONTRE LES MANIFESTATIONS : « Il ne faut pas qu’on s’amuse en essayant d’instrumentaliser politiquement le terrorisme»
L’ancien Directeur Régional d’Amnesty international en Afrique de l’Ouest et du Centre met en garde les autorités sénégalaises sur les conséquences d’une instrumentalisation de la terminologie « terrorisme » à des fins politiques. S’exprimant sur les violences politiques notées ces derniers jours lors de son passage hier, dimanche 6 août, à Objection de la radio Sudfm (privée), Alioune Tine par ailleurs Expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Mali a indiqué qu’on ne « devrait pas s’amuser en essayant d’instrumentaliser politiquement le terrorisme ». « Il ne faut pas qu’on s’amuse en essayant d’instrumentaliser politiquement le terrorisme pour exclure une partie de la classe politique ou de l’opposition en disant que ce sont des terroristes... Notre pays est vulnérable par rapport au contexte sous-régional, vulnérable par rapport à ses ressources de pétrole et de gaz. Par rapport à ça, nous avons besoin de plus en plus d’unité, nous avons besoin de plus en plus de paix », a-t-il lancé avant de prôner la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur toutes les violences qui ont eu lieu ces derniers temps.
KARIM ET KHALIFA DESORMAIS ELIGIBLES POUR 2024
L’Assemblée nationale a adopté, le samedi 5 août dernier, lors de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2023, le projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral.
L’Assemblée nationale a adopté, le samedi 5 août dernier, lors de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2023, le projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral. Ce texte ouvre la piste d’une probable candidature à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024 de Karim Meïssa Wade et Khalifa Ababacar Sall qui recouvrent ainsi leurs droits civiques après leur radiation des listes électorales consécutive à leurs condamnations respectives en 2015 pour enrichissement illicite et détournement des deniers publics en 2018.
Karim Meïssa Wade et Khalifa Ababacar Sall sont désormais éligibles à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024. L’Assemblée nationale a adopté par 124 voix le samedi 5 août dernier, lors de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2023, le projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral. Ce texte ouvre la voie à la candidature du fils de l’ancien chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, et l’ex-maire de la ville de Dakar (2009- 2018) révoqué de ses fonctions le 31 août 2018, à la suite de leur radiation des listes électorales consécutivement à leurs condamnations respectives en 2015 pour enrichissement illicite et détournement des deniers publics en 2018. Défendu par le ministre de l’Intérieur également en charge de l’organisation des élections, ce projet de Loi va apporter des modifications aux articles L.28, L.29, L.57, L.120, L.121, L.122, L.123 et L.126 du Code électoral dans le but d’intégrer les points d’accords issus du dernier dialogue politique auquel le Parti démocratique sénégalais et Taxawu Dakar de Khalifa Ababacar Sall avaient pris part.
Il s’agit entre autres des nouvelles modalités du parrainage, de l’encadrement de la caution à l’élection présidentielle, de la création d’une Commission de contrôle des parrainages logée au Conseil Constitutionnel, de l’institutionnalisation du tirage au sort pour le dépôt des dossiers de candidature, de la grâce présidentielle comme moyen de recouvrer les droits civiques et politiques pour les candidats.
Toutefois, il faut noter que ce vote s’est fait sans la présence des députés du groupe parlementaire Yewwi Askan wi membres du parti Pastef dissout par décret présidentiel du 31 juillet et leurs collègues du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur).
Pour protester contre le rejet de l’amendement introduit par le président de leur groupe, Birame Souley Diop, visant à faire supprimer le mot « électeur » intégré dans le code électoral par le régime en place en 2018 et qui était à l’origine du rejet des candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall à son temps, ces députés ont quitté la salle peu avant le vote. Lors des débats, ces députés étaient également seuls contre leurs collègues de la majorité, du groupe parlementaire Wallu et leurs camarades du mouvement Taxawu Dakar.