Le célèbe écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau discute de sa vie en tant qu'écrivain, travailleur social et politique. Il aborde la nécessité de sublimer l'angoisse existentielle par l'art. Son engagement politique vise à faire reconnaître les peuples de la Caraïbe et des Amériques.
Il évoque son manifeste pour un projet global en 2000 avec Édouard Glissant et parle de son dernier texte, "Faire Pays, éloge de la responsabilisation", qui promet l'interdépendance.
Le prix Goncourt 1992 assume un parti pris résolument politique. Il l'explique à Barbara Jean-Elie dans A Coeur Ouvert.
La violence et l’introduction de la politique dans le milieu scolaire ont été hier au cœur des débats lors de la 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF) organisée par la COSYDEP
La violence et l’introduction de la politique dans le milieu scolaire ont été hier au cœur des débats lors de la 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF) organisée par la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP). Conscients que ces situations perturbent la stabilité de l’école, les acteurs ont mis sur la table une batterie de recommandations permettant d’éradiquer ce fléau du système.
La politisation de l’espace scolaire et les nombreux cas de violence préoccupent notamment la Cosydep qui a profité de sa 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF) pour poser le débat à travers divers panels animés par des spécialistes de l’éducation. Parmi eux, Penda Seck Diouf, partenaire de la Cosydep, qui plaide pour que l’école soit déconnectée de la politique qu’elle considère comme principale source de perturbation surtout en période électorale. Elle propose aussi que des modules sur les violences sur le genre soient tenus en compte dans la réforme des curricula. «L’Etat doit aussi renforcer la sécurité dans les écoles. Car on voudrait avoir une école décomplexée de toute forme de violence. C’est pourquoi il est important qu’on puisse introduire certaines valeurs de respect de soi et de son prochain dans les modules des apprentissages», souligne Penda seck Diouf.
Un avis que partage le secrétaire national du Cusems, Ndongo Sarr qui trouve la nécessité d’articuler les programmes conformément à nos valeurs culturelles et nos croyances religieuses. «Tout le monde condamne les dérives au sein de nos sociétés et tout le monde s'accorde à dire que par l'école et notamment par les programmes qu'on y enseigne, il faudrait essayer de redresser cette situation. Une école est destinée à former une ressource humaine apte à porter le développement d'un pays. Maintenant chaque pays a ses réalités de sorte qu'on ne peut pas importer un modèle de développement pris ailleurs pour un pays dont les réalités sont totalement différentes», souligne le syndicaliste. A ses yeux, si nos élèves étaient suffisamment ancrés dans nos valeurs, sans doute, au-delà même de l'école on aurait même moins de conflits dans notre société.
S’agissant de la politisation de l’espace, Ndongo Sarr estime que cette situation serait liée à l’intrusion du politique. «Il faut que les politiques arrêtent de créer des mouvements de soutien dans l'espace. Ce sont les autorités qui doivent prendre leurs responsabilités, sachant qu'ils ont leur agenda électoral qu'ils doivent soustraire à la prise en charge et préoccupations des acteurs sociaux d'une manière générale et particulièrement des acteurs de l'école», souligne le secrétaire national du Cusems qui animait le thème sur «la réforme circulaire et les valeurs sociales».
AMIDOU DIEDHIOU, SELS : «L'APPAREIL SYNDICAL NE DOIT PAS SERVIR DE POLITIQUE»
Le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal(SELS), Amidou Diédhiou, invite pour sa part l’acteur politique à rester à l'écart de l'école. «Il faut épargner nos enfants et l'école ellemême des soubresauts politiques», martèle le syndicaliste. A ses yeux, cela aidera l'école à assumer sa vocation d'apprentissage, d'enseignement et d'éducation. Conscient par ailleurs du droit de l’enseignant de s’activer dans la politique, il estime toutefois que ce dernier doit faire le discernement entre ces deux rôles. «Même dans nos mouvements, on est apolitique. Car l'appareil syndical ne doit pas servir de politique», affirme le Secrétaire général du Sels, Amidou Diédhiou.
Le Directeur des Grands Trains du Sénégal limogé
Le Président Macky Sall est ferme avec les responsables de la mouvance présidentielle qui veulent briguer les suffrages des Sénégalais. Il continue de couper les têtes de directeurs récalcitrants. Après Mame Boye Diao, le chef de l’Etat a viré hier le Directeur général des Grands Trains du Sénégal (GTS-SA), Samba Ndiaye. L’ancien maire de Ndoffane paie cache l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Samba Ndiaye a occupé plusieurs postes après sa transhumance. Il était directeur général de la société des infrastructures de réparation navale de Dakar (SIRN).
L’affaire Sonko vidée jeudi à Ziguinchor
L’affaire Ousmane Sonko sera vidée jeudi prochain. Les conseils du leader de Pastef ont introduit une requête contre la radiation de leur client des listes électorales. Le tribunal d’instance de Ziguinchor va trancher jeudi à 9h. Tout le collectif des avocats est attendu à Ziguinchor
Le Président Macky Sall attristé par le huitième décès
On continue de dénombrer les morts après l’explosion mortelle d’une bonbonne de gaz à Derklé. Une autre victime a succombé hier à ses blessures. Peiné par la nouvelle, le Président Macky Sall exprime sa tristesse après avoir appris le décès de Babacar Diouf qui était en soins intensifs, suite à l'explosion de la bonbonne de gaz survenue à Derklé le 15 septembre 2023. Il se désole ainsi de cette perte d'un jeune qui vient porter le bilan des personnes décédées à huit, écrit le Président Sall sur twitter. Il réitère ses condoléances à la famille éplorée et l’assure de tout son soutien...
Barthelemy Dias menace TotalEnergies
Restons sur le décès de Babacar Diouf pour dire qu’il repose désormais au cimetière. Les maires de Derklé, Cheikh Guèye et de Dakar, Barthelemy Dias ont tenu à l’accompagner à sa dernière demeure. A cette occasion, M. Dias a déploré l'inaction de l'État ainsi que l'irresponsabilité du groupe TotalEnergies. Il annonce que des plaintes seront déposées aussi bien dans les tribunaux au Sénégal qu’en France pour poursuivre Total dans ce qu’il considère comme un crime et non un accident. Barthélémy Dias a appelé les Dakarois à ne plus acheter les bonbonnes de gaz de TotalEnergies jusqu'à ce que cette affaire soit résolue.
Blocage des cours au lycée de Jaxaay
Les cours tardent à démarrer au lycée de Jaxaay de Keur Massar. En effet, les élèves et les enseignants dépités par l’environnement du lycée ont décidé de ne pas faire cours tant qu’il ne sera pas assaini. L’Etat annonce un démarrage des travaux d’ici fin décembre. Toutefois, nos sources renseignent que les autorités académiques et administratives sont en train de jouer aux sapeurs-pompiers pour désamorcer la tension.
Ouverture de la session ordinaire ce dimanche
Après la clôture de la session le 26 juin dernier, les députés de la 14e législature vont reprendre le chemin de l'Assemblée nationale le samedi 14 octobre. Les parlementaires sont convoqués en séance plénière ce samedi à 10 heures. L’ordre du jour porte sur l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2023- 2024 de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, il est demandé aux professionnels des médias d’être en conformité avec les nouvelles dispositions en vigueur. C’est-à-dire que l’accès à l’Assemblée nationale sera autorisé aux seuls professionnels des médias détenteurs de la carte nationale de presse. Ainsi les journalistes sont invités à porter le badge qui leur sera remis à l’entrée durant toute la séance plénière afin de faciliter leurs déplacements. Il sera exigé à l’entrée un port vestimentaire correct, la tenue de ville notamment. Les jeans, bas moulants et t-shirts ne seront pas admis.
Promesse non tenue de Macky Sall aux Mbourois
Les populations de Mbour attendent toujours la promesse du Président Macky Sall. Elles ne verront pas leur grande mosquée réhabilitée, du moins sous le magistère du Président Macky Sall. En effet, l’association «solidarité mbouroise» avait lancé la collecte de fonds pour débuter les travaux. En 2019, juste avant l’élection présidentielle, la chef de l’Etat avait envoyé une délégation dont l’architecte de la Présidence pour faire une évaluation des travaux et financer le reste. Depuis lors, aucune brique de plus n’a été posée alors que l’association «Solidarité mbouroise» avait terminé l’élévation. Cette promesse a non seulement démobilisé les Mbourois mais jusque-là, la dalle n’est pas construite. Malgré les appels incessants des populations à l’endroit du chef de l’Etat, rien n’a été fait.
Dr Abdourahmane Diouf intercepté par la police
Le régime de Macky Sall est en train dans la politique du deux poids deux mesures. Alors que les responsables de la mouvance présidentielle sont en train de dérouler leurs activités politiques, ceux de l’opposition sont traqués par les forces de défense et de sécurité. En tournée politique dans le Nord pour la collecte de parrainages, Dr Abdourahmane Diouf a été intercepté par la police à Kébémer
Une pirogue débarque 128 migrants dont 2 femmes et 2 enfants
Le phénomène prend de plus en plus de l’ampleur. Les vagues de migrants à destination des côtes espagnoles ne s’arrêtent pas. Une embarcation partie du Sénégal avec à son bord 128 personnes dont 2 femmes et 2 enfants a accosté à Tenerife.
Arrestation d’un voleur de pièces de véhicules
Chauffeur de profession, B. Diop a été surpris à l’unité 13 des Parcelles Assainies en train d’ouvrir la portière d’un véhicule par un vigile. Interrogé sur les raisons de sa présence suspecte sur les lieux, le quidam a peiné à fournir des explications claires. Le vigile a trouvé par devers lui un tournevis et une barre de fer. Il l’a enfermé pour éviter qu’il ne soit lynché par la foule avant d’appeler la police des Parcelles. Conduit au poste de Police, le mis en cause a reconnu partiellement les faits. Ce qui a motivé sa garde à vue. Les limiers ont aussi découvert un lot de pièces de véhicules appartenant à S. Diack qui dit avoir été également victime d’un vol le 31 août dernier à Rufisque. Son téléphone Iphone et divers objets ont été emportés. M. Diack qui avait fait une déclaration de perte de ses biens perdus au Commissariat central de Rufisque s’est rendu à la police des Parcelles pour porter plainte contre le mis en cause. Le sieur D. Mbodj habitant l’Unité 18 a été aussi victime de plusieurs cas de vols qu’il avait dénoncés auprès des limiers. Et dans la journée du 06 octobre, il aura la surprise d’entendre parler de découverte de ses pièces volées à la police des Parcelles. S. Dia, tôlier, a été aussi victime des agissements de B. Diop et de sa bande. A. Diouf s’est pointé aussi à la police pour porter plainte contre B. Diop. Il a été placé en garde puis déféré au parquet pour vol en réunion. L'Afrique doit investir dans l'innovation Le Président Macky Sal pense que l'Afrique doit investir dans l'innovation technologique et l'intelligence artificielle pour garantir l'avenir des générations futures. Il a tenu ce propos hier, en marge de la conférence annuelle Grand Challenges 2023. C’était au panel de haut niveau dont la thématique centrale est : «la promotion des sciences et de la technologie.» Il a animé ce panel aux côtés du scientifique et philanthrope Bill Gates. Une campagne qui souligne la valeur du développement de la science et la promotion de la technologie. Le Chef de l'État a également profité de l'occasion pour élever Bill Gates au rang de commandeur dans l'Ordre national du Lion.
Le ministre saoudien du Tourisme au Sénégal
Le ministre saoudien du Tourisme, Ahmad Ben Akhil Al Khatib, envoyé spécial de sa Majesté le Roi Salmane Ben Abdel Aziz Al Saoud, séjourne au Sénégal. Il a été reçu hier par le Président Macky Sall. Ahmad Ben Akhil Al Khatib a transmis un message de remerciement au Président Sall pour le soutien et l’apport du Sénégal à la candidature de l'Arabie Saoudite pour l'organisation de l'Expo universelle 2030. Il a sollicité également l’appui du Chef de l'État pour l'organisation de la coupe du Monde de Football 2034. Il a été aussi question de la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Royaume saoudien. Ahmad Ben Akhil Al Khatib a été élevé au rang de Commandeur dans l'Ordre national du Lion.
La poste préoccupée par les épargnes dormantes
La direction du groupe La Poste est «sérieusement préoccupée» par la question des «épargnes dormantes», en allusion aux titulaires d’un compte dans cette structure publique peinant à rentrer dans ses fonds, a appris l’Aps, lundi, du chef du Centre des services postaux de Thiès, Gnovy Thior Diop. «La direction de la poste se penche sérieusement sur la question des épargnants qui n’arrivent pas à mettre la main sur leur argent», a indiqué Gnovy Thior Diop lors d’une cérémonie de don de sang, en marge de la célébration de la journée mondiale de la Poste, parlant d’un « problème qu’on ne peut pas occulter ». Le chef du Centre des services postaux de Thiès a relevé que la filiale Poste Finance devrait permettre de trouver «une solution à ce problème qui attire l’attention du top management». Il a promis que «d’ici peu, des solutions seront trouvées au problème de l’argent des épargnants qui dort à la poste», une structure dont l’une des missions est de collecter l‘épargne publique pour le compte de l’Etat. Gnovy Thior Diop se dit toutefois «optimiste», quant à la transformation numérique de la Poste, dans un contexte marqué par l’arrivée de nouveaux concurrents dans le marché du transfert d’argent.»
Des rappeurs lancent un album pour l’unité africaine
Quelque 88 rappeurs de douze pays africains ont lancé l’album «Brisons les frontières» pour promouvoir l’unité du continuent, a appris l’Aps. Cet album sorti au mois d’août dernier regroupe des artistes originaires de la Mauritanie, du Maroc, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Nigeria, de la Zambie, du Bénin, du Cameroun, du Congo Brazzaville, du Sénégal, du Gabon et de la Guinée Conakry , a dit le rappeur sénégalais Ibrahima Keita alias «Shaka Babs», lors de la cérémonie de présentation de la production. Ce projet, a-t-il rappelé, est né après la mise en place en 2022 d’une plateforme artistique engagée dénommée «Hip hop self défense Africa » dont l’un desobjectifs est la promotion de l’unité africaine à travers le hip hop, un mouvement artistique universel. Il a souligné que l’album «Brisons les frontières», composé de douze titres avec un morceau dédié à chaque pays, est un appel à l’intégration africaine. «Nous voulons juste être africains, et ne pas sentir une différence entre le Camerounais, le Sénégalais, le Marocain ou le Malien. Nous sommes tous africains», a dit Shaka Babs, par ailleurs un des initiateurs de ce projet culturel. Le rappeur sénégalais a appelé à éviter la division entre Africains et pour y arriver, selon lui, il faut briser les frontières artificielles héritées de la colonisation, et rester africains.
LA RESILIENCE DE L’ECONOMIE CHINOISE RENFORCE LA CONFIANCE DANS LA CROISSANCE MONDIALE
De nombreux observateurs internationaux ont également noté qu'avec le soutien de la politique macro, les facteurs d'amélioration globale de l'économie chinoise se sont accumulés,
HE YIN, pour le Quotidien du Peuple |
Publication 10/10/2023
« Ces derniers jours, un nombre croissant d'institutions financières mondiales ont augmenté ou envisagent d'augmenter leurs avoirs en actifs chinois, ce qui témoigne de leur confiance dans la reprise de la deuxième économie mondiale avec de solides mesures de soutien en place », indique un article récent publié sur le site Internet du magazine brésilien Forum, soulignant pleinement la série de mesures que la Chine a introduites pour stabiliser ses performances économiques. De nombreux observateurs internationaux ont également noté qu'avec le soutien de la politique macro, les facteurs d'amélioration globale de l'économie chinoise se sont accumulés, ce qui devrait accroître davantage son potentiel et faire progresser continuellement le développement de haute qualité de celle-ci.
Dans un environnement extérieur complexe et sombre, l’économie chinoise a fait preuve d’une résilience remarquable avec un taux de croissance nettement supérieur à celui des principales économies développées. Ainsi, au premier semestre de cette année, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a augmenté de 5,5% d’une année sur l’autre, nettement plus rapide que le taux de croissance annuel de 3% enregistré en 2022 et que le taux de croissance annuel moyen de 4,5% constaté au cours des trois dernières années de lutte du pays contre la pandémie de COVID-19. Dans sa dernière mise à jour des Perspectives de l'économie mondiale publiée le mois dernier, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que l'économie chinoise connaîtra une croissance de 5,2% en 2023, se classant ainsi parmi les grandes économies à la croissance la plus rapide. Une série de mesures ciblées récemment mises en œuvre par la Chine, notamment la solide optimisation de l'environnement de développement pour les entreprises privées, devraient contribuer à consolider la dynamique de croissance économique du pays et à renforcer davantage la confiance internationale dans le développement de haute qualité de l'économie chinoise. Selon l'Administration d'État des changes de Chine, malgré la faiblesse des investissements transfrontaliers à l’échelle mondiale, les institutions étrangères augmentent leurs investissements en Chine et explorent activement les industries haut de gamme et les secteurs émergents, démontrant l’attrait fort et durable du marché chinois. Au cours des cinq dernières années, le taux de retour sur investissements étrangers en Chine a atteint 9,1%, bien plus élevé que les 3% environ enregistrés aux États-Unis et en Europe.
Au premier semestre de cette année, les investissements directs étrangers (IDE) de nombreux pays développés en Chine ont enregistré une croissance, les investissements de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne augmentant respectivement de 173,3%, 135,3% et 14,2%, tandis que, dans le même temps, le nombre d'entreprises étrangères nouvellement créées en Chine a augmenté de 35,7%.
Au premier semestre de cette année, les investissements directs étrangers (IDE) de nombreux pays développés en Chine ont enregistré une croissance, les investissements de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne augmentant respectivement de 173,3%, 135,3% et 14,2%, tandis que, dans le même temps, le nombre d'entreprises étrangères nouvellement créées en Chine a augmenté de 35,7%.
Bien que le niveau global des prix en Chine soit temporairement bas, compte tenu des indicateurs de croissance économique, de la masse monétaire ainsi que d'autres aspects de l'économie, l'économie du pays ne répond pas aux critères de déation. À mesure que l'économie chinoise se redresse régulièrement, le pays connaîtra une expansion progressive de la demande du marché, une circulation économique fluide, une amélioration de la relation entre l'o‑re et la demande et des fluctuations légères à modérées du niveau global des prix dans une fourchette raisonnable tout au long de l'année.
Face aux difficultés et aux défis, l'économie chinoise a su maintenir une reprise continue et une croissance globale, restant un moteur important de la croissance économique mondiale.
Certains hommes politiques et médias occidentaux voient la reprise post-pandémique de la Chine avec des lunettes teintées, exagérant intentionnellement les problèmes auxquels l'économie chinoise est confrontée dans cette étape particulière et des récits sensationnalistes comme la déflation économique, les revers de la reprise et les politiques inadéquates en Chine. Ces arguments qui relèvent du cliché contredisent les faits et s’écartent des observations de nombreuses institutions internationales et de nombreux individus. Comme l'ont souligné certains médias, même si les médias occidentaux aiment dramatiser le ralentissement économique de la Chine, de nombreuses institutions internationales restent optimistes quant au marché chinois. Alors que la Chine poursuit sans relâche un développement de haute qualité, la trajectoire ascendante globale de l’économie chinoise ne sera pas a‑ectée par les bruits extérieurs. L’économie chinoise dispose d’une résilience et d’un potentiel de développement considérables, et ses fondamentaux qui soutiennent la croissance à long terme restent inchangés. La Chine a la confiance, les conditions et les capacités nécessaires pour optimiser continuellement sa structure économique, renforcer les moteurs de croissance, stimuler la dynamique d'un développement sain, accélérer la formation d'un nouveau modèle de développement, promouvoir globalement un développement de haute qualité et apporter une énergie plus positive à la reprise économique mondiale
L’INITIATIVE «LA CEINTURE ET LA ROUTE», UNE «VOIE DU BONHEUR» QUI PROTE A TOUS LES PAYS ET AU MONDE
Le 6 août 2023, le terminal à conteneurs de la zone portuaire de Chuanshan du port de Zhoushan à Ningbo, dans la province du Zhejiang (est de la Chine), était en pleine activité.
HE YIN, pour le Quotidien du Peuple |
Publication 10/10/2023
Le 6 août 2023, le terminal à conteneurs de la zone portuaire de Chuanshan du port de Zhoushan à Ningbo, dans la province du Zhejiang (est de la Chine), était en pleine activité. À l'heure actuelle, le nombre total de routes maritimes au port de Zhoushan est de 301, rayonnant vers plus de 600 ports dans plus de 200 pays et régions dans le monde, parmi lesquels 125 riveraines de l’initiative « La Ceinture et la Route », soit une augmentation de 71,2% par rapport à 2013. (Zhang Yongtao / Le Quotidien du Peuple en ligne)
En octobre prochain, la Chine organisera le 3e Sommet de la coopération internationale «La Ceinture et la Route» à Beijing. Il s'agit non seulement du plus grand événement de commémoration du 10e anniversaire du lancement de l'initiative «La Ceinture et la Route », mais aussi d'une plate-forme importante permettant à toutes les parties de discuter et de construire conjointement une coopération « La Ceinture et la Route » de haute qualité. Profitant de l'occasion de ce forum, la Chine travaillera avec la communauté internationale pour résumer les expériences, approfondir les échanges et renforcer la coopération, et diriger la construction conjointe de haute qualité de l’initiative « La Ceinture et la Route » pour continuer, pour aller de l'avant et écrire un nouveau chapitre de l'ère de la Route de la Soie caractérisé par des bénéfices mutuels et des résultats gagnant-gagnant pour les pays, une compréhension et une affinité mutuelles entre les peuples, et un apprentissage mutuel pour les civilisations.
En septembre et octobre 2013, lors de ses visites au Kazakhstan et en Indonésie, le Président Xi Jinping a proposé successivement de construire conjointement la Ceinture économique de la Route de la Soie et la Route de la Soie maritime du 21e siècle, et de construire conjointement l'initiative « La Ceinture et la Route», ouvrant ainsi un nouveau chapitre de la coopération internationale. Au cours des dix dernières années, l'initiative «La Ceinture et la Route » est devenue le bien public international le plus populaire et la plus grande plate-forme de coopération internationale, passant du « travail au pinceau à main levée » à la « peinture méticuleuse et détaillée ». Au cours des dix dernières années, en adhérant aux principes de consultation, de construction et de partage conjoints, la construction conjointe de l’initiative « La Ceinture et la Route » a obtenu des résultats fructueux. Elle a attiré la participation de plus des trois quarts des pays du monde, lancé plus de 3 000 projets de coopération, augmenté l'ampleur des investissements de près de 1 000 milliards de dollars et créé 420 000 emplois pour les pays riverains. L’initiative «La Ceinture et la Route » a pleinement prouvé qu'il s'agit d'une « route du bonheur » qui profite à tous les pays et au monde
Avec la coopération gagnant-gagnant comme pierre angulaire, cette « route du bonheur » devient de plus en plus large. Au cours des dix dernières années, la construction conjointe de l’initiative « La Ceinture et la Route » a permis de réaliser un certain nombre de projets phares, tels que le train Chine-Europe, le nouveau canal terrestre et maritime à l'ouest, le chemin de fer Chine-Laos et le développement du port du Pirée, établissant une base solide pour le développement de la coopération économique et commerciale et de la coopération en matière de capacité de production, et élargissant l'espace de coopération en matière d'énergie et de ressources. La centrale électrique sri-lankaise de Putram, qui éclaire des milliers de foyers, la mise en service du chemin de fer Mombasa-Nairobi au Kenya, qui a connu une croissance de plus de 2 points de pourcentage dans l'économie locale, l’aide à des jeunes de plus de 20 pays à acquérir des compétences professionnelles grâce aux « Ateliers Luban ». Chaque «monument national», «projet de moyens de subsistance » et « monument de la coopération» donne un nouvel élan au développement des pays construit conjointement. L'Institut Bruegel, un groupe de réflexion européen, a extrait des données des médias grand public de près de 150 pays et, sur cette base, a réalisé une analyse quantitative de l'attention et de l'orientation émotionnelle de l'opinion publique mondiale envers l'initiative « la Ceinture et la Route ». Le rapport nal publié estime que la plupart des régions du monde ont des opinions plutôt positives sur l'initiative chinoise «La Ceinture et la Route»
Avec l'innovation verte en toile de fond, cette «route du bonheur » devient de plus en plus belle. De l'Alliance internationale de développement vert « La Ceinture et la Route » au « Plan messager de la Route de la Soie verte », puis à l'initiative de partenariat de développement vert « La Ceinture et la Route », le vert est devenu le fond distinctif d'une construction commune de haute qualité de l’initiative « La Ceinture et la Route ». Erik Solheim, ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies, estime que l'initiative «La Ceinture et la Route» est devenue le plus grand moteur du développement vert mondial.
Avec la libération continue de l'énergie d'un nouveau tournant de la révolution scientifique, technologique et industrielle, les partenaires de la construction conjointe de l’initiative « La Ceinture et la Route » sont également mis de manière active la coopération internationale dans des domaines émergents tels que l'économie numérique, la « Route de la Soie numérique » est en train de devenir un pont numérique pour promouvoir une nouvelle mondialisation, et la connotation de l’initiative « La Ceinture et la Route » s'enrichit également de plus en plus. Suraj Shatiantai, ancien vice-Premier ministre thaïlandais, a pour sa part noté que la construction conjointe de l’initiative « La Ceinture et la Route » apporte non seulement la connectivité des infrastructures, mais favorise également la connectivité entre les peuples, les échanges interculturels et la coopération économique numérique, contribuant à construire une économie mondiale ouverte et à promouvoir la prospérité et le développement du monde entier. Comment continuer à promouvoir le développement de haute qualité de « la Ceinture et la Route » et comment donner un nouvel élan à la construction de la communauté mondiale du développement ? Toutes les parties attendent avec impatience de trouver des réponses à ces questions lors du prochain Forum du 3e Sommet de la coopération internationale «La Ceinture et la Route». Le Forum du Sommet de la coopération internationale « La Ceinture et la Route » est l'activité internationale la plus standard dans le cadre de l’initiative « La Ceinture et la Route », et une plate-forme de coopération internationale importante permettant à toutes les parties de discuter et de construire conjointement ce projet et partager les résultats d'une coopération mutuellement bénéfique. Depuis la tenue réussie des deux précédents sommets, toutes les parties ont lancé et établi conjointement une série de plates-formes multilatérales de dialogue et de coopération dans le cadre de «la Ceinture et la Route », reétant pleinement l'existence d'idées, de mécanismes et d'initiatives pour construire conjointement l’initiative «La Ceinture et la Route». En tant que plate-forme d'accueil, le Forum du Sommet de la coopération internationale «la Ceinture et la Route » va permettre d’élargir encore les opportunités de coopération de toutes les parties.
Dix ans après, un nouveau voyage commence. Le Forum du 3e Sommet de la coopération internationale «La Ceinture et la Route» consolidera davantage le consensus international, élaborera un plan de coopération, ouvrira la voie au développement commun et dressera un tableau brillant du développement vert, an que la construction conjointe de qualité de l’initiative «La Ceinture et la Route» puisse être poursuivie de manière constante.
QUAND LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE EST COUPABLE D’«HYPOCRISIE» ET DE COMPLICITE
La recrudescence de violences en Israël et à Gaza suscite de nombreuses réactions à travers le monde.
La recrudescence de violences en Israël et à Gaza suscite de nombreuses réactions à travers le monde. Dans une note transmise aux médias, la Coalition Sénégalaise pour la Cause Palestinienne dit «halte à l’hypocrisie de la communauté internationale», ajoutant qu’«il est plus que temps de faire respecter le droit inaliénable du peuple palestinien martyr à un Etat libre et indépendant !» De son côté, l’Ambassade de Palestine au Sénégal, à travers un communiqué, trouve qu’ «Il ne fait aucun doute que ce qui assurera la sécurité, la stabilité et la paix dans la région c’est de mettre fin à l’occupation israélienne du territoire palestinien depuis 1967, y compris Jérusalem-Est la capitale de l’Etat de Palestine, et de reconnaître le droit du peuple à l’indépendance et la souveraineté».
COALITION SENEGALAISE POUR LA CAUSE PALESTINIENNE : «L’origine véritable de la violence n’est rien d’autre que l’occupation de la Palestine»
«Le Sénégal «en sa qualité de Président du Comité des Nations Unies pour l’Exercice des Droits Inaliénables du Peuple Palestinien », a parfaitement raison, dans un communiqué du ministère des Affaires Etrangères en date du 8 octobre, d’appeler à des négociations «en vue de parvenir à l’objectif fixé par les résolutions pertinentes des Nations Unies, de deux États indépendants, Israël et Palestine, vivant côte-à- côte, à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues». C’est la Coalition Sénégalaise pour la Cause Palestinienne qui réagit ainsi au regain de tensions entre Israël et Gaza. Rappelant, dans une note, que depuis le 07 octobre, l’on assiste à un nouvel embrasement, occasionnant entre autres dégâts, plusieurs centaines de morts sur le territoire israélien et sur la bande de Gaza, cette coalition relève, par contre, que «si le même communiqué «condamne les attaques à l’origine de cette nouvelle spirale de la violence», ne fait-il pas là fausse route en faisant porter la pleine responsabilité de cette dramatique situation aux combattants palestiniens dont le seul tort est, en réalité, d’exercer, par les moyens à leur disposition, leur droit légitime à la résistance, avec la conviction forte que l’origine véritable de la violence n’est rien d’autre que l’occupation de la Palestine par l’Etat prétendument invincible d’Israël, un Etat terroriste, raciste et colonialiste, un Etat d’apartheid, de massacres quotidiens de populations civiles palestiniennes et de crimes constants contre l’humanité». D’ailleurs, poursuivent ces défenseurs de la cause palestinienne, «Le président de la Commission de l’Union africaine ne s’y est donc pas trompé, lui qui dans un appel diffusé le 07 octobre, a souligné clairement que le déni des droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris le droit à un État indépendant et souverain, est la principale source de la tension persistante entre Israël et la Palestine».
Non sans dénoncer les «Soixante quinze (75) longues années que dure la tragédie du peuple palestinien spolié de sa terre et privé du droit de disposer de son propre Etat, libre et indépendant, conformément aux multiples Résolutions des Nations-Unies, piétinées impunément et demeurées inappliquées depuis lors, avec la complicité flagrante des puissances impérialistes, les USA et l’U.E notamment, qui pourtant se présentent, de façon hypocrite et sélective selon leur logique de ‘’deux poids, deux mesures’’ en fonction de leurs propres intérêts, comme les champions ou les défenseurs de «la Démocratie» et du «Droit international» !»
Suffisant pour que Me Amadou Ali Kane, Professeur Babacar Samb, Mme Dalal El Ali, Dr Dialo Diop, Madieye Mbodj et Cie lancent un appel à la «Solidarité internationaliste de tous les démocrates et progressistes du Sénégal, d’Afrique et du monde avec la juste lutte de libération nationale du peuple palestinien martyr ! Appel pressant à la communauté internationale pour le respect effectif des Résolutions des Nations-Unies en faveur notamment de l’établissement de l’Etat de Palestine libre et indépendant, sur les frontières de 1967 garanties par l’ONU, avec Jérusalem Est comme Capitale. Palestine vivra, Palestine vaincra !», lit-on dans le document en date du 9 octobre 2023.
AMBASSADE DE LA PALESTINE AU SENEGAL : «Il ne fait aucun doute que ce qui assurera la sécurité, la stabilité et la paix dans la région, c’est de mettre fin à l’occupation israélienne…»
Dans un communiqué rendu public le 9 octobre 2023, l’Ambassade de la Palestine au Sénégal montre que «L’injustice et l’oppression pressentes auxquelles le peuple palestinien est exposé et le silence de la communauté internationale face aux pratiques criminelles et racistes des forces d’occupation israéliennes à l’encontre du peuple palestinien, c’est la raison de la situation explosive et de l’absence de paix et de sécurité dans la région». Pour la représentation diplomatique palestinienne, «Ici, la question qui demeure : quand la communauté internationale mettra-t-elle fin aux pratique criminelles et racistes des forces israéliennes contre le peuple palestinien ?»
Elle reste convaincu que «Les mesures punitives collectives imposées par l’Etat occupant contre le peuple palestinien», non seulement à Gaza notamment en coupant «l’électricité, l’eau et les biens de première nécessité pour affamer la population, qui est considéré comme un crime de guerre ignoré par la communauté internationale, mais aussi les crimes qu’il a commis hier et aujourd’hui en bombardant et détruisant les tours résidentielles, école de UNRWA et une mosquée, les violations et crimes commis…, le désaveux par Israël des accords signés et le non-respect des Résolutions de légitimité internationale ont conduit à la destruction du processus de paix et à l’absence de solution à la question palestinienne après 75 ans de souffrances et de déplacements, en plus de la poursuite de la politique double poids double mesures et le silence de la communauté internationale face aux pratiques criminelles et racistes des forces d’occupation israéliennes à l’encontre du peuple palestinien, sont à l’origine de la détérioration de la situation et de l’absence de paix et de sécurité dans la région».
C’est pourquoi l’ambassade de Palestine déclare : «Il ne fait aucun doute que ce qui assurera la sécurité, la stabilité et la paix dans la région, c’est de mettre fin à l’occupation israélienne du territoire palestinien depuis 1967, y compris Jérusalem-Est la capitale de l’Etat de Palestine, et de reconnaître le droit du peuple à l’indépendance et la souveraineté. La paix exige justice, liberté et indépendance pour notre peuple palestinien, le retour des réfugiés, et la mise en œuvre des décisions légitimes de la communauté internationale», conclut la source.
L’APR EN ORDRE DISPERSE
Impossible unité de l’Alliance Pour la République dans la région de Matam, estampillée jusque-là bastion du président Macky Sall qui n’est pas candidat aux prochaines élections présidentielles de février 2024.
Impossible unité de l’Alliance Pour la République dans la région de Matam, estampillée jusque-là bastion du président Macky Sall qui n’est pas candidat aux prochaines élections présidentielles de février 2024. Dans cette partie nord-est du pays, les responsables apéristes qui ambitionnent de plébisciter Amadou Ba, le candidat de BBY, battent campagne en rangs dispersés pour les parrainages.
En l’état, c’est encore une bataille de positionnement qui refait surface à mi-chemin du scrutin en vue. La réunion qui a été convoquée dimanche 8 octobre à Matam par le ministre Mamadou Talla, délégué régional qui a été choisi pour les besoins du parrainage, peut se targuer d’avoir connu la présence de plusieurs sommités de l’APR, constituées de cadres, de députés, de maires, de ministres et de hauts conseillers des collectivités, de Pca et de responsables d’associations, pour ne citer que celles-là. Pour autant, cette rencontre s’est fortement illustrée par l’absence aussi de hauts responsables de l’APR. C’est le cas des responsables de première heure comme Daouda Dia, frère du milliardaire Harouna Dia, de Me Malick Sall, ancien ministre de la Justice, Garde des sceaux, d’Abou Diallo Balel, d’Abou lô ambassadeur du Sénégal au Congo, d’Aliou Dembourou Sow et leurs partisans. Durant le lancement des opérations de parrainages, on constatera aussi l’absence du maire Mamadou Mory Diaw, président du Conseil de l’Ageroute qui s’est fait représenter contrairement aux autres responsables apéristes de la commune de Matam qui a accueilli la réunion de lancement. Il s’agit de Souleymane Barka Ba, Pca de l’Olac et de Dickel Nguébane…
DES RESPONSABLES CRISTALLISENT LE CHANGEMENT
Dans cet imbroglio où des responsables décrient un manque « de concertation préalable pour définir collectivement les modalités et choisir la date», dans la commune de Matam, c’est surtout une révolution qui prend pied. « Ce qu’il faut c’est un combat total, accompagné d’une féconde détermination pour un changement des mentalités », clame Souleymane Barka Ba, le Pca de l’Olac. De son avis, Il faut une reconfiguration de la situation politique au niveau du département de Matam. Et d’ajouter : « nous avons eu à placer des hommes qui ne se sont intéressés que par leur devenir. Les jeunes doivent aujourd’hui prendre leurs responsabilités pour mettre fin à toutes les dérives. Ils peuvent le faire en votant. Avec leurs cartes, ils peuvent imposer le changement en mettant des personnes qui lutteront pour leur mieux être », déclare-t-il. Le responsable politique qui fait part de sa frustration et dit avoir subi pendant 12 ans les affres de certains dinosaures politiques, ne cache pas néanmoins son ambition de batailler pour l’élection du candidat du BBY. « Les supputations vont bon train, je déclare à l’endroit de mes pourfendeurs que je ne suis dans aucun clan, ni le larbin de qui ce soit, nous avons choisi d’accompagner la volonté du Président mais aussi en construisant le changement », martèle-t-il.
FARBA NGOM LANCE LA COLLECTE DE PARRAINAGE DANS L’ARRONDISSEMENT DES AGNAM
Après avoir annoncé sa décision d’accompagner et d’appuyer le choix de son mentor, le président Macky Sall qui a jeté son dévolu sur le Premier ministre Amadou Ba, Farba Ngom qui a sonné la mobilisation dans l’arrondissement des Agnam, s’est déjà engagé, dans une grande campagne de collecte de parrainages pour le candidat de BBY. Durant une assemblée générale dédiée à l’événement, le député-maire des Agnam, par ailleurs chargé de l’organisation et de la mobilisation au sein de l’Alliance pour la République a déjà fait connaître le numéro 117 correspondant à la fiche du candidat Amadou Bâ. Au dernier décompte, ce sont plus de 12 000 parrains qui ont déjà été collectés en moins de 48 heures dans l’arrondissement des Agnam.
VERS DE NOUVEAUX BRAS DE FER À L'ASSEMBLÉE
Quelle posture les 14 députés de Taxawu élus sous la bannière de Yewwi vont-ils désormais adopter ? Quid des dissidents de BBY ? Pour le pouvoir comme l’opposition, la session qui s'ouvre samedi est celle de toutes les incertitudes
L’Assemblée nationale va procéder, ce samedi 14 octobre, à l’ouverture de sa session ordinaire unique de l’année 2023-2024. Prévue à 10 heures, cette session s’annonce tendue du fait du chamboulement actuel de l’espace politique et de l’équation des candidature multiples qui a touché toutes les coalitions représentées au niveau de cette institution parlementaire qui est aujourd’hui sous la hantise de nouveaux bras de fer.
L ’Assemblée nationale reprend ses activités. Les députés sont convoqués en séance plénière, le samedi 14 octobre à 10 heures. L’ordre du jour de cette plénière porte sur l’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2023- 2024 de l’Assemblée nationale, annonce la Direction de la communication de l’Assemblée nationale dans un communiqué de presse rendu public hier, lundi 9 octobre. Il faut dire que cette ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2023-2024 de l’Assemblée nationale s’annonce tendue du fait du chamboulement actuel de l’espace politique, enrobé par l’équation des candidatures plurielles qui a touché toutes les coalitions représentées au niveau de cette institution parlementaire qui risque de connaître une ouverture mouvementée.
En effet, que ce soit le groupe de la majorité parlementaire, Benno Bokk Yakaar (Bby) ou ceux de l’opposition représentée par « Yewwi askan wi » et « Wallu Sénégal », tous sont dans « l’œil du cyclone ». Et contrairement aux perturbations notées lors de la session de l’ouverture de la session ordinaire unique du 12 septembre 2022 qui concernaient plutôt le bloc du pouvoir en place contre celui de « Yewwi askan wi », ça sent plutôt la confrontation ouverte entre anciens alliés cette fois-ci. Avec un bloc de 56 députés dont 6 membres du bureau de l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire de la coalition Yewwi askan wi incarne jusque-là la principale force de l’opposition parlementaire.
Cependant, cette donne pourrait changer avec une régression de cet effectif lors de la prochaine composition du bureau de l’Assemblée à cause de la crise que traverse la coalition Yewwi askan wi depuis la décision du leader de la plateforme Taxawu Dakar, Khalifa Ababacar Sall, et ses partisans de prendre part au lancement du dernier dialogue politique. Quelle posture les 14 députés de la plateforme Taxawu Dakar élus sous la bannière de la coalition Yewwi Askan wi vont-ils adopter à l’ouverture de la session ? C’est une question qui vaut son pesant dans le champ politique actuel.
Le groupe parlementaire «Wallu» n’est pas épargné par les turbulences et frictions internes. Face au défi des candidatures de Mamadou Lamine Diallo de Tekki et Serigne Abdou Bara Dolly, la deuxième force politique de l’opposition à l’Assemblée nationale, pourrait être inhibé par le choc des ambitions entre le Parti démocratique sénégalais (Pds), principale formation politique de ce groupe parlementaire et certains de ses alliés dans Wallu en perspective de ce scrutin. A l’instar du mouvement Tekki de Mamadou Lamine Diallo, par ailleurs 7e viceprésident de l’Assemblée nationale, Élu sous la bannière « Wallu Sénégal », mais candidat déclaré à la présidentielle de 2024. Il en est aussi de même pour l’actuel vice-président du groupe parlementaire de Wallu, Serigne Abdou Bara Dolly, ancien coordonnateur départemental du parti Bokk Gis Gis à Mbacké qui a lui aussi déclaré sa candidature pour février 2024. Une double équation que le groupe Wallu et le Pds vont devoir régler face à la candidature de Karim Wade.
LE GROUPE DE LA MAJORITE FACE AUX « CANDIDATURES » MULTIPLES AU SEIN DE L’APR
L’ouverture de cette session ordinaire unique de l’Assemblée nationale pourrait aussi être une grande épreuve pour le groupe parlementaire de la majorité, surtout après la désignation de l’actuel Premier ministre, Amadou Ba comme candidat de la coalition Bby en 2024. Avec le maintien de la candidature de certains responsables membres fondateurs du parti au pouvoir dont Mohamed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao, Benno court le risque de voir le jour-j des députés de la majorité se démarquer de la position officielle de leur mentor, le président Macky Sall. Qui plus est, pour accompagner le candidat désigné de Benno et lui permettre d’avoir la main mise sur cette équipe parlementaire de la majorité, quelques changements pourraient être apportés dans la liste des candidats aux différents postes pour y installer des hommes de confiance. Ce qui augure d’une session ordinaire unique de tous les dangers. Pour le pouvoir comme l’opposition.