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3 août 2025
par Patrick Chamoiseau
UN MATRI-PATRIMOINE MÉCONNU
Les Traces-mémoire, telles que je les devine, ne sont pas des monuments. Ce poécept englobe bien entendu, l’ensemble des dimensions immatérielles envisageables dans nos situations existentielles
SenePlus publie ci-dessous, le discours d'ouverture de Patrick Chamoiseau colloque international "Avec Sel et Piment, aux origines des cuisines de la Caraïbe et d'Amazonie" organisé les 3 et 4 octobre 2023 à l'Université des Antilles.
Permettez-moi quelques brèves considérations concernant la cuisine qui est la nôtre — celle des Antilles et des Amériques. Dans l’un de mes romans, intitulé Solibo Magnifique, publié en 1988, j’avais indiqué la recette du « Toufé-rétyen ». Cette chair de requin cuite à l’étouffée constituait un des plats emblématiques de l’époque. C’était aussi l’une des gourmandises préférées de ma mère. Je n’ai jamais raffolé du poisson et je ne suis pas un grand amateur de ce « Toufé-rétyen ». Seulement, je reste convaincu que cette recette méritait toute sa place dans mon exploration de l’imaginaire populaire de notre pays, mais aussi de notre créativité collective alors sous-estimée. Ce qui est intéressant, c’est que cette simple évocation avait déclenché une petite polémique. J’avais été accusé « d’auto-exotisme », pour ne pas dire de « doudouisme » par un philosophe martiniquais bien en vue à l’époque. Excusez-moi cette anecdote, mais elle est symptomatique de ceci : même si dans ces années-là, nous avions largement avancé dans la réappropriation de nos patrimoines oubliés — patrimoine de l’habitat, patrimoine de la mémoire orale, patrimoine de la danse, du tambour, de la musique des mornes —, la cuisine était encore considérée comme un symptôme du « localisme ». La citer dans un texte littéraire, constituait le symptôme haïssable d’une désertion de cet « universel » que glorifient sans précaution ceux qui se désertent eux-mêmes.
Le temps a passé, mais je crains que les choses n’aient pas vraiment changé. Notre art culinaire, notre gastronomie historique, sont largement méconnus, pour ne pas dire quelque peu négligés. Ce que nous savons d’eux se résume souvent à des compilations de recettes ou à une poignée de plats devenus passe-partout, akras, blaf, kolonbo, donbwé et tinen-lanmori qui remplissent nos célébrations militantes du bon-manger local. Je n’ai rien contre ces plats, mais on peut craindre qu’ils ne suffisent pas à résumer l’amplitude des saveurs qui nous viennent des labyrinthes de nos histoires.
Bien qu’elle soit bienveillante, cette minoration s’inscrit, à mon sens, dans deux problématiques que nous devons résoudre.
La première est celle de la notion de patrimoine.
La seconde concerne la production d’une culture savante.
La notion de patrimoine est toujours problématique chez nous. Quand on veut la définir et la valoriser, ce sont les structures monumentales qui spontanément font l’objet de notre attention. Les forts, les batteries défensives, les moulins, les ruines de pierre taillées, la Grand-case des vieilles habitations… sont nos balises en la matière. Le problème c’est que dans nos Amériques, les monuments les plus spectaculaires sont le plus souvent d’origine coloniale. Ils ne témoignent que d’une partie de nos histoires, évacuant alors la diversité et la complexité de ce que nous sommes. Ici, les trajectoires existentielles qui ne sont pas d’origine coloniale, n’ont pas atteint le stade monumental. Elles sont restées pendant longtemps, sans stèle, sans socle, sans édifices, dans les oubliettes de l’invisibilité. Nos patrimoines immatériels de la danse, de la musique, de la langue, des techniques, des savoirs populaires, savoirs-être et savoir-faire, sont largement sous-explorés. Pour réellement approcher notre réalité mémorielle, et deviner l’épaisseur de nos équations historiques, j’ai le sentiment qu’il faudrait ajouter à cette notion occidentale du « patrimoine-perçu-comme-monument », la notion de « Traces » qu’a proposée Glissant. C’est a la fois un éclat poétique et un axiome de lecture conceptuelle, ce que j’appelle un « poécept ».
Les Traces-mémoire, telles que je les devine, ne sont pas des monuments. Ce poécept englobe bien entendu, l’ensemble des dimensions immatérielles envisageables dans nos situations existentielles. Néanmoins, il dispose d’une vertu supplémentaire. Il peut s’appliquer à de petits vestiges, sublimer des objets ordinaires, magnifier un bout de paysage, réanimer jusqu’à l’éblouissement les restes ténus d’une pratique ancestrale. Les Traces sont à même de nous ramener, à connaissance sensible, les mémoires, les techniques, les savoirs de tous ceux qui ont contribué à la construction de nos Pays et qui se sont vus minorés — à commencer par les amérindiens désapparus, les africains jetés en esclavage, tous les immigrants venus de l’Asie et du levant, et, bien entendu, toute la diversité des « engagés » blancs et de ces colons originels qui camouflaient leur prédation sous le terme « Habitants ».
Un tambour, une danse, un mayoumbé, une flute de bambou, un coutelas, un geste de poterie, un « manger-mêlé », un vieux chanté créole, ne sont ni des monuments ni des densités immatérielles. Ce sont des Traces. Et c’est donc la mise à jour de ces Traces qui jalonnent notre histoire et subsistent parmi nous, c’est elle qui pourra contrebalancer non seulement les monuments coloniaux mais aussi nos minorations militantes et vertueuses. Le maillage de nos Traces, associé aux constructions monumentales, constituera enfin le récit horizontal de ces histoires qui se sont rencontrées dans le système des plantations, de ces mémoires qui se sont affrontées, qui se confrontent encore, dans l’explosive genèse de nos singularités. Ce sont toutes ces absences éclatées dans des Traces qui ont fait de chacune de nos îles, de la Caraïbe et de nos Amériques, un espace composite d’une grande modernité. Dès lors, il est évident que notre art culinaire nous a laissé d’innombrables Traces : des récipients, des ustensiles, des plats, des saveurs, des totems gustatifs, des associations inattendues, des gestes, des mélanges d’une simplicité restée indéchiffrable, des assaisonnements rituels, des racines, des tubercules, des plantes et des fruits qui a force de résister au temps sont devenus des poèmes symboliques…
C’est donc à ce triple titre — de patrimoine, de densité immatérielle et de Traces-mémoire — que notre art culinaire est à considérer comme une instance patrimoniale déterminante
Et c’est là qu’une deuxième problématique s’installe.
En préparant la série documentaire sur notre cuisine, j’ai acquis la certitude que la notion de patrimoine, dans son acception dominante, ne convenait pour définir ce gisement culturel. Le patrimoine est patriarcal. La vision masculine, les vieux réflexes machistes, ont toujours été les seuls à conter nos histoires, et donc à structurer nos imaginaires. Ils ont écarté, jusqu’à l’obstination, la présence, l’action et la créativité des figures féminines. Dans nos histoires culinaires, les hommes ont assumé une présence importante, mais il n’en demeure pas moins qu’une évidence s’impose : l’effervescence imaginative qui a donné naissance à la richesse exceptionnelle des cuisines de la Caraïbe et de nos Amériques, a essentiellement été mise en œuvre dans les canaris vides et les casseroles noircies que devaient sublimer les femmes — et cela à toutes les époques, depuis les antériorités amérindiennes jusqu’aux acculturations de nos urbanités portuaires. Toutes ces femmes, femmes de peuples génocidés, déportées jetées à l’esclavage, potomitan d’imposantes familles, marchandes ambulantes, matadors-cuisinières, servantes de grand-cases, toutes ces féminités indomptables qui ont dû, jour après jour, faire preuve de ruse, d’inventivité, de créativité cruciale, pour nourrir ceux qu’elles servaient, ou qu‘elles aimaient, sont à la base de ce que nous devons appeler : un matrimoine. Néanmoins, pour demeurer dans la complexité de nos situations humaines, je proposerais plutôt le terme de : matri-patrimoine.
La seconde problématique qui s’impose aux accomplissements de nos pays, est celle de la production d’une culture savante. Les traits structurants d’une culture proviennent toujours de la créativité populaire. Une culture, c’est avant tout des créatures anonymes qui, par leur génie, inventent au quotidien, des chemins praticables dans tous les défis de l’existence. Toute culture est le fait de créateurs obscurs qui, par le succès de leur création, initient ce qui va devenir une constante culturelle communautaire. Cependant, nos cultures créoles caribéennes ont échappé à l’archétype communautaire : elles sont par nature des cultures d’individuations relationnelles. Elle se sont sédimentées, nullement sur des bases collectives, mais dans la terrible rencontre de milliers d’individus de cultures amérindiennes avec d’autres milliers d’individus venus des autres cultures du monde. Cette alchimie (véritable choc d’individuations forcées et de communautarismes empêchés) s’est produite avec une zébrure vertébrale qui est celle de l’Afrique. Nos cultures caribéennes proviennent donc d’une créativité populaire diffuse qui, dans une même matrice épouvantable, a développé des logiciels de survies et de transmission débrouillarde que nous nous sommes efforcés de maintenir.
Comment avons-nous fait ?
Au mieux par du militantisme politique et culturel ; au pire par des sacralisations répétitives.
Conserver des dynamiques culturelles ancestrales par du militantisme ou par de la répétition sacrale aboutit nécessairement à une folklorisation. Dans les deux cas, on perd l’esprit profond, la vivacité secrète, qui fait qu’une singularité culturelle est un organisme vivant. Toute singularité culturelle se doit d’éprouver les évolutions imprévisibles du vivant. C’est pourquoi une culture vivante ne se fige jamais, elle se transforme pour bien se conserver, elle se conserve pour mieux se transformer, elle s’accomplit au rythme de ces échanges qui la changent, et elle s’adapte en continu aux écosystèmes qui la stimulent. Aujourd’hui, l’écosystème pertinent de toutes les singularités culturelles du monde, n’est autre que le monde lui-même – un monde fait de relations entre cultures, civilisations et individus, une entité hautement dynamique que Glissant a nommé le Tout-monde...
Tenter de préserver des abscisses culturelles par le militantisme ou par la répétition mécanique aboutit à leur stérilisation douce.
Hélas, cela nous est arrivé dans beaucoup de domaines.
Le seul moyen d’y échapper, c’est d’assurer le prolongement de nos gisements culturels par la production d’une culture savante. Chaque noyau culturel devrait, à mon sens, se voir enrobé d’un cytoplasme et d’une membrane de culture savante qui en assure à la fois la connaissance profonde et, par là-même, sa transmission la plus féconde et donc la plus inaltérable. Sans culture savante, les lignes culturelles populaires se folklorisent et meurent sous les bons sentiments. Nous avons pu développer cette culture savante sur notre langue, sur le tambour, sur la musique et la danse, grâce au travail de personnes formidables (je pense à l’association AM4, je pense à l’ethnomusicologue Jacqueline Rosemain, je pense à notre regretté linguiste Jean Bernabé... et à bien d’autres...) mais nous devons continuer à en produire pour toutes les variables de notre équation culturelle caribéenne, toutes les étoiles de notre galaxie américaine.
Alors voilà ma conviction.
Sans travaux de recherches, sans discussions, sans études, sans réflexions, sans projections imaginatives, sans colloques d’inventaires et de synthèse, sans esthétisation artistique exigeante, nous ne connaîtrons jamais comme il faut notre matri-patrimoine culinaire. Non seulement nous ne serons pas en mesure de le transmettre, mais nous ne pourrons pas en assurer la sublimation dans ses rencontres inévitables avec les autres esthétiques culinaires du monde. C’est donc, à mon sens, l’objet de ce colloque que d’inciter à ouvrir un champ permanent de recherches universitaires sur notre gastronomie, ses fondements, ses histoires, ses plats, ses pratiques, ses Traces oubliées, ses Traces à révéler, ses lignes de force et ses principes. De développer autour d’elle une culture savante capable de libérer les imaginations, d’exalter les imaginaires, et d’assurer ainsi à notre art culinaire une présence significative dans le renouvellement actuel. Aujourd’hui, de jeunes chefs de la Caraïbe et des Amériques —beaucoup d’entre eux sont ici avec nous — explorent avec notre richesse gastronomique. Nous implorons l’université de conférer une amplitude à leurs boîtes à outils.
Maintenant, une ultime remarque.
Lorsque l’on regarde l’espace de notre assise au monde (espace que les colonialistes ou que les universalistes auraient appelé « civilisationnel » mais que je préfère considérer comme simplement « relationnel »), on constate qu’il existe des cuisines antillaises, des cuisines sud-américaines, des cuisines de l’amérique centrale, des cuisines nord-américaines... Une diversité d’apparence chaotique. Cependant, si on y regarde de plus près, elles proviennent de la même matrice interactive, — à savoir : la présence-absence des peuples amérindiens ; la créativité inattendue qui résista aux système des plantations ; l’influence de l’Afrique explosée en des milliers de traces, et pour finir : les apports de toutes les immigrations qui ont nourri nos multiples surgissements. Il y a dans nos cuisines antillo-américaines des différences signifiantes. Malgré tout, dans ce magnifique arc-en-ciel de possibilités, il existe des lignes de force, des invariants déterminants, que nos réflexions à venir, aujourd’hui et dans les années qui viennent, pourront mettre en relief. Il nous sera clair alors que, si le choc relationnel ouvre à la diversité créative, cette dernière suscite, au cœur même de cette diversité, une unité dynamique et complexe, que nous avons l’obligation de deviner, de prolonger, de maintenir tout autant dynamique et tout autant complexe. Seule une culture poétique et savante peut assumer cette exigence.
Pour finir, je voudrais vous remercier à mon tour tous les participants à cette nouvelle page de notre accomplissement en tant que pays-frères. Remercier les services des fonds européens et particulièrement ceux de l’Interreg. Remercier tous ceux qui nous ont aidé pour la mise en œuvre de cette série documentaire. Mais je voudrais aussi remercier particulièrement M. Guy Deslauriers, réalisateur de films essentiels — L’exil du roi Béhanzin, La naissance de la biguine, le martyr d’André Aliker, la vision inconnue du Passage du milieu… et-cætera. — je le remercie d’avoir décidé de mettre son talent au service de notre matri-patrimoine culinaire.
Mèsi Misié !
Mèsi tout moun !
Mèsi anchay !
RÉVÉLATIONS SUR LES CRIMES COLONIAUX FRANÇAIS
Le journaliste Daniel Schneidermann soulève dans son essai "Cinq têtes coupées. Massacres coloniaux : enquête sur la fabrication de l'oubli", les mécanismes de l'amnésie collective qui affecte la France à propos des exactions de la période coloniale
Dans un court essai intitulé "Cinq têtes coupées. Massacres coloniaux : enquête sur la fabrication de l'oubli", le journaliste Daniel Schneidermann soulève les mécanismes de l'amnésie collective qui affecte la France concernant les crimes commis lors de la conquête coloniale. Publié en extrait par Afrique XXI, cet ouvrage percutant remet en question la conscience collective de la France contemporaine ainsi que la censure exercée dans le passé à l'égard des atrocités de la colonisation.
Dans son livre, publié aux éditions du Seuil le 6 octobre 2023, Daniel Schneidermann, journaliste de 65 ans connu en France pour avoir créé et animé l'émission de critique télévisuelle "Arrêt sur images" dans les années 1990, puis pour avoir fondé le site du même nom, interroge l'inconscient collectif français d'aujourd'hui ainsi que la censure passée concernant les crimes coloniaux. Interrogé par Afrique XXI, il déclare : "Au fil de mes découvertes, je me suis demandé comment ça se faisait que j'ignorais tout cela. Il y a certes eu une omerta organisée à l'époque, et une censure d'État. Mais aujourd'hui, elle est levée. Les archives sont disponibles. Pourtant, alors qu'il y a eu un travail de mémoire sur la traite négrière, il n'y a rien eu sur la conquête coloniale."
Entre la vulgarisation de faits historiques tels que les massacres de la colonne Voulet-Chanoine, la conquête coloniale de Louis Archinard, la censure du rapport Brazza, ainsi que le célèbre débat entre Georges Clemenceau et Jules Ferry à l'Assemblée nationale en 1885, et la réflexion sur son propre parcours, l'auteur se remémore ses lectures d'enfance, notamment Tintin et Macoco, qui l'ont familiarisé avec l'univers colonial. Schneidermann, ancien journaliste du quotidien français Le Monde et chroniqueur dans le journal Libération, pointe du doigt l'amnésie collective qui frappe la France quant à ses crimes coloniaux.
Ironiquement, c'est au musée de l'Armée à Paris, situé dans le quartier où l'auteur a passé son enfance, qu'il a pris conscience de cette réalité. C'était en 2022, et il décrit la scène dès le début de son livre : "Au musée de l'Armée, un Noir assis par terre tient une calebasse. Cinq têtes coupées de Noirs sont posées devant lui. Cette disposition : on dirait qu'il est venu les vendre au marché. La photo est accrochée un peu en hauteur, en retrait. Elle a été prise à Bakel, au Sénégal, et les têtes, explique la légende, sont celles de prisonniers capturés parmi les fuyards des bandes d'Ahmadou Tall. J'aurais tout aussi bien pu la rater. Et même, j'aurais dû. C'était dans l'ordre des choses. Seul le hasard en est responsable."
Cette photographie, publiée dans le magazine français L'Illustration le 11 avril 1891 sans intention de dénoncer ce crime, intrigue et choque profondément le journaliste. Dès lors, il se lance dans une enquête pour retracer l'histoire de cette image, mais aussi pour comprendre pourquoi elle n'a pas suscité de controverse à l'époque, et surtout, pourquoi la barbarie coloniale qu'elle documente est tombée dans l'oubli collectif depuis lors. Il découvrira des faits ignorés jusqu'alors, tels que la répétition des massacres de masse, les crimes impunis, les enfumades et les mutilations.
À travers cet essai percutant, Schneidermann s'adresse à tous ceux qui méconnaissent ce lourd passé, notamment à ses connaissances auxquelles il demandait, au fur et à mesure de ses découvertes, s'ils connaissaient telle ou telle histoire, et qui répondaient invariablement par la négative. Des noms tels que Pierre Savorgnan de Brazza ou les capitaines Voulet et Chanoine leur étaient totalement étrangers.
Afrique XXI publie donc un des chapitres de cet ouvrage marquant, intitulé "Un minimum de formes", dans lequel l'auteur établit le constat suivant : à la fin du XIXe siècle, les crimes commis lors de la conquête coloniale n'étaient pas tous passés sous silence, certains étaient connus, mais ils ne suscitaient guère d'indignation. Comme si ces événements lointains ne relevaient pas de la responsabilité collective des Français.
Avec cette investigation courageuse, Daniel Schneidermann met en lumière une page sombre de l'histoire française qui a été occultée pendant trop longtemps. Son essai nous invite à revisiter notre passé colonial et à questionner notre responsabilité collective dans ces crimes. Il rappelle que la mémoire collective ne peut être sélective et que la vérité historique doit être confrontée, même si cela implique de remettre en cause des représentations et des narrations établies.
"Cinq têtes coupées. Massacres coloniaux : enquête sur la fabrication de l'oubli" est un ouvrage essentiel pour tous ceux et celles qui aspirent à une compréhension approfondie de l'histoire coloniale et de ses conséquences. Il nous rappelle que la véritable réconciliation avec notre passé exige de regarder en face les horreurs commises au nom de la colonisation.
La publication de cet extrait dans Afrique XXI marque une étape importante dans la diffusion de ces connaissances et dans la poursuite d'un dialogue ouvert sur notre histoire commune. Espérons que cette enquête incitera davantage de personnes à explorer les pages longtemps oubliées de notre passé colonial et à réfléchir aux implications de ces atrocités sur notre société contemporaine.
L'AFRIQUE ET LES ÉCRIVAINS OUBLIÉS DU NOBEL DE LITTÉRATURE
Le continent reste largement sous-représentée parmi les lauréats de ce prix, tandis que l'Europe et l'Amérique du Nord dominent le classement avec les trois quarts des auteurs récompensés
Le prix Nobel de littérature est l'une des récompenses les plus prestigieuses du monde littéraire. Depuis sa création en 1901, il a honoré de nombreux écrivains talentueux du monde entier. Cependant, un constat amer persiste : l'Afrique reste largement sous-représentée parmi les lauréats de ce prix, tandis que l'Europe et l'Amérique du Nord dominent le classement avec les trois quarts des auteurs récompensés.
Sur les 118 lauréats à ce jour, seuls cinq écrivains africains ont été couronnés. Il s'agit de Wole Soyinka, Naguib Mahfouz, Nadine Gordimer, John Maxwell Coetzee et Abdulrazak Gurnah. Bien que ces écrivains aient indéniablement mérité leur récompense, il est indéniable que la production littéraire africaine dans son ensemble est largement sous-représentée.
Elara Bertho, chercheuse au CNRS et spécialiste des littératures africaines, souligne cette disparité. Elle affirme à RFI que cinq auteurs primés depuis 1901 sont très peu par rapport à la richesse et à la diversité de la production littéraire africaine. Selon elle, il existe une prétention à l'universel dans la manière dont les littératures mondiales sont considérées, mais cet universalisme est en réalité fortement eurocentré.
La question se pose alors de savoir pourquoi les écrivains africains sont souvent oubliés par le comité Nobel. Certains estiment que cela est dû à la profusion d'écrivains talentueux en Europe et en Amérique du Nord. Sami Tchak, écrivain togolais et lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique noire, affirme toujours dans les colonnes de RFI qu'il n'y a pas autant de Boubacar Boris Diop, Ben Okri ou Mia Couto en Afrique. Selon lui, ceux qui méritent le Nobel sont une minorité, même si la qualité de leur œuvre est indéniable. Pour lui, il y a également une longue histoire d'invisibilisation des littératures africaines.
Une autre raison de cette sous-représentation réside dans les langues utilisées par les écrivains africains. Parmi les cinq lauréats africains, quatre écrivaient en anglais et un seul en arabe littéraire. Les écrivains africains francophones, quant à eux, se sentent souvent oubliés. La France, avec 16 auteurs récompensés depuis 1901, domine largement le classement des pays primés. Les langues africaines, telles que le wolof ou le swahili, sont donc souvent négligées en faveur des langues européennes.
Ngugi wa Thiong'o, écrivain kényan souvent cité comme candidat potentiel au Nobel, est intéressant à cet égard. Depuis la publication de son livre "Pour décoloniser l’esprit" en 1986, dans lequel il prône la décolonisation linguistique, il a cessé d'écrire en anglais et se consacre exclusivement à sa langue maternelle, le kikuyu. Cette prise de position est un défi à l'eurocentrisme de la littérature et met en lumière la nécessité de reconnaître et de valoriser les langues africaines.
Bien que la traduction puisse permettre aux écrivains africains de dépasser les frontières linguistiques, elle ne suffit pas à garantir leur visibilité internationale. Sami Tchak souligne à RFI que la question du nombre de personnes lisant dans les langues africaines se pose également. Les auteurs africains ont besoin d'une validation et d'une reconnaissance locales pour briser les dominations symboliques. Cela impliquerait la mise en place de prix littéraires en Afrique et le développement de maisons d'édition puissantes sur le continent.
Actuellement, de nombreux écrivains africains se font éditer dans de grandes maisons d'édition en Europe et dépendent des prix littéraires européens pour obtenir une reconnaissance. Ce système centralisé de légitimation limite leur autonomie et leur visibilité internationale. Il est donc nécessaire derepenser les mécanismes de reconnaissance littéraire et de valorisation des écrivains africains.
Certaines initiatives ont été mises en place pour remédier à cette situation. Par exemple, le prix Caine pour la littérature africaine, créé en 2000, vise à promouvoir et à récompenser les écrivains africains émergents. Il a permis de mettre en lumière de nombreux talents et d'encourager la production littéraire africaine.
Par ailleurs, la diversification des jurys des prix littéraires internationaux pourrait contribuer à une meilleure représentation des écrivains africains. Il est important d'inclure des membres issus de différentes régions du monde et de différentes cultures afin d'éviter les biais et les préjugés culturels.
Enfin, il est essentiel de soutenir et de promouvoir les maisons d'édition africaines, qui jouent un rôle crucial dans la diffusion des œuvres littéraires africaines. Le renforcement de ces maisons d'édition permettrait aux écrivains africains d'avoir un meilleur accès au marché international du livre et de gagner en visibilité.
FRANCE : DES SUV VOLÉS ENVOYÉS VERS LE SÉNÉGAL
Les policiers de la sûreté départementale de l'Essonne ont récemment réalisé un coup de filet majeur en démantelant un réseau international de voleurs de voitures de luxe
Les policiers de la sûreté départementale de l'Essonne ont récemment réalisé un coup de filet majeur en démantelant un réseau international de voleurs de voitures de luxe. Les suspects sont soupçonnés d'avoir volé plusieurs de ces luxueux véhicules en région parisienne, qu'ils chargeaient ensuite dans des conteneurs en direction du port du Havre afin de les envoyer vers le Sénégal.
Selon Le Figaro, l'affaire a débuté en février 2023 lorsque les autorités ont découvert un Peugeot 2008 volé stationné sur un parking à Arpajon (Essonne). Les policiers ont remarqué que le SUV avait une fausse plaque d'immatriculation, et en surveillant de près, ils ont observé un groupe d'individus prendre le volant du véhicule et se diriger vers le port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
Les enquêteurs ont décidé de bloquer le conteneur dans lequel le SUV était chargé, et ont également mis sous surveillance une société impliquée dans d'autres chargements similaires à destination du Sénégal. Cette opération a permis d'intercepter cinq autres conteneurs avant leur départ vers le pays africain.
À l'intérieur de ces conteneurs se trouvaient sept SUV de marque Toyota, Lexus et Peugeot, tous déclarés volés à Paris et ses environs. L'implication du Sénégal dans cette affaire démontre le rôle clé de ce pays dans le trafic international de véhicules volés.
L'enquête a permis d'identifier le commanditaire des opérations, un homme de 57 ans d'origine camerounaise. Il s'est avéré être un exportateur clandestin, envoyant les véhicules volés par des complices vers le Sénégal, à destination de son propre frère ou potentiellement pour alimenter un marché local de voitures de luxe.
Après plusieurs mois d'investigations, les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation de l'exportateur et de trois de ses complices à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et Argenteuil (Val-d'Oise). L'un des suspects, déjà détenu à la maison d'arrêt d'Osny (Val-d'Oise), a été extrait de sa cellule pour être placé en garde à vue.
Cette opération réussie met en évidence l'importance de la coopération internationale dans la lutte contre le vol de voitures de luxe et le trafic international de véhicules volés. Les autorités françaises et sénégalaises travaillent main dans la main pour démanteler les réseaux criminels et protéger les biens des citoyens ainsi que l'intégrité des flux commerciaux légitimes entre les deux pays.
Le Sénégal, en tant que pays de destination de ces véhicules volés, joue un rôle crucial dans la prévention et la répression de ces activités criminelles. Les autorités sénégalaises sont également impliquées dans l'enquête visant à identifier d'autres complices et à démanteler d'éventuels réseaux de receleurs opérant sur leur territoire.
Cette opération conjointe entre la France et le Sénégal envoie un message fort aux criminels qui cherchent à profiter du trafic illicite de voitures de luxe. Les forces de l'ordre restent déterminées à poursuivre leurs efforts pour mettre fin à ces activités illégales et garantir la sécurité des biens et des personnes, tant en France qu'au Sénégal.
MON ADVERSAIRE S’APPELLE AMADOU BA
Mahammed Boun Abdallah Dionne s’est confié à Jeune Afrique. Et les phrases ne sont pas pour le rapprocher de Macky Sall qui considère que lui et les autres qui refusent de s’aligner se sont auto-exclus.
Mahammed Boun Abdallah Dionne s’est confié à Jeune Afrique. Et les phrases ne sont pas pour le rapprocher de Macky Sall qui considère que lui et les autres qui refusent de s’aligner se sont auto-exclus. « Pourquoi y aurait-il une rupture entre lui et moi puisqu’il ne se représente pas ? Mon adversaire s’appelle Amadou Ba, pas Macky Sall, avec qui je n’ai aucun problème. Pour moi, c’est la patrie avant le parti. C’est le peuple sénégalais qui décidera qui sera le prochain chef de l’État, le 25 février 2024, et j’espère que ce sera moi », a-t-il dit.
Thierno Alassane Sall avait surnommé Boun Dionne « double bouton » dans son livre, pour dire qu’il lui obéissait au doigt et à l’œil. Mais le candidat à la Présidentielle refuse : « Je ne suis pas un double bouton. Je n’en ai même pas le caractère. Mais en tant que Premier ministre, j’ai été entièrement loyal au président de la République ».
Si Dionne tente encore de préserver son « amitié » avec Macky Sall, il ne ménage pas son Premier ministre. « Au départ, je n’étais pas candidat. C’est Macky Sall lui-même qui m’a poussé à être candidat à l’investiture parce que mon parcours l’y autorise : j’ai été son chef de gouvernement pendant cinq ans. Il a fait de même avec Amadou Ba. J’ai de ce fait passé des entretiens, puisqu’un processus avait été mis en place afin de choisir la bonne personne. Néanmoins, je n’ai pas décidé de me présenter uniquement en réaction à la décision qui a été prise. Si je suis candidat, c’est parce que j’ai mené une réflexion qui m’autorise, à titre personnel, à porter l’espoir de tout un peuple », a-t-il dit.
MACKY SALL EST UN HOMME POLITIQUE REDOUTABLE, DANGEREUX POUR UN PAYS QUI VEUT SE DÉVELOPPER
Le président Macky Sall a décidé de ne pas se présenter pour un troisième mandat. C’est ainsi que Boubacar Kamara Kamah, ancien directeur des Douanes et candidat à l'élection présidentielle de février a été interrogé sur sur le bilan du président .
Le président Macky Sall a décidé de ne pas se présenter pour un troisième mandat en 2024. C’est ainsi que Boubacar Kamara Kamah, ancien directeur des Douanes et candidat déclaré pour la prochaine élection présidentielle de février 2024 a été interrogé sur le bilan du chef de l’Etat à cinq mois de son départ. « Macky Sall est un homme politique redoutable, dangereux pour un pays qui veut se développer. Je l’ai dit et on m’a critiqué. Macky Sall, les gens l’ont négligé et il s’est battu tout seul. Il a été sur les mouvements de gauche, il s’est battu tout seul et il était là à chaque fois que les circonstances l’exigeaient. Macky Sall, sans la puissance étatique, est allé voter sans pièce d’identité. Tu lui donnes la police et la gendarmerie à quoi tu peux t’attendre ? », s’interroge l’invité du Jury du Dimanche sur les ondes de la 90.3 Iradio.
Donc pour lui, Macky Sall est un homme politique redoutable. « Il sait mettre la pression sur les gens. Je le connais bien parce que c’est un ami d’enfance. Il a battu Wade et a pris le pouvoir. Il est redoutable politiquement, mais est-ce que ce qu’on demande à un chef d’Etat c’est d’être redoutable politiquement pour des intérêts partisans ? Ce qu’on demande à un président, c’est de construire un pays. L’éducation, la santé et le capital humain vous avez vu il n’y a pas eu suffisamment d’investissement. Sur les 17 réformes qu’on a parlé, aucune n’a été réalisée. L’émergence au rythme de croissance qu’on a au Sénégal il nous faut 32 années pour avoir le niveau du Maroc. On est loin de l’émergence et la croissance est portée par des secteurs qui ne devraient pas la porter. On ne peut pas développer un pays où la majorité de la population ne profite pas de la croissance. L’échec du pouvoir de Macky Sall ne fait pas de doute parce que les gens le ressentent », a-t-il ajouté.
Candidat à l’élection présidentielle, Boubacar Kamara Kamah a annoncé : « donc une fois élu, nous allons aménager le territoire, récupérer les terres qu’il faut, sortir la capitale administrative pour l’amener à Thiès, récupérer tous les leviers de financement qu’il faut, faire la réforme de l’administration avec 36 postes appel à candidature etc… ».
L'HEURE DE LA REVANCHE
L’entraîneur de l’équipe féminine du Bénin de football, Abdoulaye Ouzérou a regretté, samedi, les deux buts pris contre le Sénégal, en manche aller des éliminatoires de la Coupe du monde de la catégorie et promet de mieux entamer le match retour au Bénin
L’entraîneur de l’équipe féminine du Bénin de football, Abdoulaye Ouzérou a regretté, samedi, les deux buts pris contre le Sénégal, en manche aller des éliminatoires de la Coupe du monde de la catégorie et promet de mieux entamer le match retour au Bénin, afin de ‘’renverser la vapeur’’.
‘’Nous n’allons pas dévoiler notre stratégie, mais nous allons tout faire au match retour à Cotonou pour renverser la vapeur et jouer jusqu’au bout. Un but au moins nous aurait mieux aidé. Mais nous gardons espoirs. Nous y croyons plus, au vue de la seconde période que nous avons faite » a-t-il dit.
Il s’exprimait en conférence de presse après la défaite, 2-0, concédée par son équipe contre le Sénégal, à l’occasion de la manche aller du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde de football féminine prévue du 31 août au 22 septembre 2024, en Colombie.
‘’Nous avons perdu le match en première période. Nous ne sommes pas vite rentrés dans la rencontre. Après 10 minutes, nous avons pris deux buts. Nous avons fait une deuxième période mieux maitrisée, mais nous avons raté nos occasions. Dans ces genres de match, il faut marquer au moins un but’’, a-t-il reconnu.
Le coach du Bénin a relevé ‘’beaucoup de choses à améliorer’’, surtout au niveau de ‘’l’agressivité’’.
‘’Je mets cela sur le compte de la fatigue, mais à Cotonou, nous espérons que les filles seront deux fois plus engagées, plus hargneuses. J’espère qu’elles le seront devant leur public, dimanche prochain’’, a-t-il souhaité.
ELIMINATOIRES MONDIAL U20 FEMININE, LE SENEGAL DOIT FAIRE MIEUX AU BENIN
L’équipe du Sénégal féminine de football des moins de 20 ans devra trouver des ‘’stratégies’’ pour se ‘’remobiliser’’ afin de mieux aborder la manche retour contre le Bénin en éliminatoires de la Coupe du monde féminine de la catégorie, le 15 octobre 2023
Dakar, 8 oct (APS) – L’équipe du Sénégal féminine de football des moins de 20 ans devra trouver des ‘’stratégies’’ pour se ‘’remobiliser’’ afin de mieux aborder la manche retour contre le Bénin en éliminatoires de la Coupe du monde féminine de la catégorie, le 15 octobre prochain à Cotonou, a soutenu, samedi, son entraîneure, Mbayang Thiam.
Elle s’exprimait au terme de la victoire contre le Bénin (2-0), en manche aller du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde féminine des moins de 20 ans prévue en Colombie (31 aout-22 septembre 2024).
‘’La qualification n’est pas encore acquise. Il faut se remobiliser et être sûres de faire mieux au Bénin. Nous aurons beaucoup de problème là-bas devant leur public. Maintenant, les deux équipes se connaissent. Il va falloir trouver des stratégies et chercher les failles à exploiter’’, a-t-elle dit.
La technicienne sénégalaise a reconnu que ses joueuses ‘’ont fait un bon début de match dans les 15 et 20 premières minutes, en marquant deux buts, mais après elles se sont emballées et ont raté beaucoup d’occasions’’.
‘’Nous avons recadré les filles, en leur donnant plus de consignes, mais malgré cela, nous n’avons pas pu marquer d’autres buts. En deuxième période, elles sont revenus en accablant l’adversaire, mais les Béninoises étaient bien revenues et jouaient mieux’’, a-t-elle analysé.
‘’Nos filles ne sont pas fortes dans les duels. Chaque fois, nous leur imposons le jeu au sol et les combinaisons pour éviter de balancer les ballons. Ce sont encore des gamines et nous avons une semaine pour voir ce qu’il y a à améliorer, à travailler et essayer de corriger les lacunes’’, a promis Mbayang Thiam.
MULTIPLE PHOTOS
COUP DU SENEGAL, LE DUC CHAMPION
Le Dakar université club a remporté, samedi, la Coupe du Sénégal de basket chez les dames, en battant, 42-37 l’ASC ville de Dakar, en finale, a constaté l’APS.
Dakar, 8 oct (APS) – Le Dakar université club a remporté, samedi, la Coupe du Sénégal de basket chez les dames, en battant, 42-37 l’ASC ville de Dakar, en finale, a constaté l’APS.
Le DUC était déjà devant à la pause, 21-16.
Une semaine après avoir remporté la Coupe du maire de Dakar face à l’ASC ville de Dakar, le DUC s’impose devant le même adversaire pour la deuxième fois en trois finales de la saison.
Les deux équipes se sont rencontrées lors des finales de la Coupe de la Ligue, de la Coupe du maire de Dakar et de la Coupe du Sénégal. L’ASC ville de Dakar s’est adjugée le premier trophée, les deux autres sont allés au DUC.
Les Duchesses semblent avoir définitivement trouvé la clé pour battre l’ASC ville de Dakar.
L’ASC Ville de Dakar peut, toutefois, se féliciter d’avoir gagné le championnat national face à la Jeanne d’Arc de Dakar et la Coupe de la Ligue face au DUC
Omar Blondin Diop, plutôt la mort que l'esclavage
UN RÉVOLUTIONNAIRE ENCOMBRANT
Du plateau d’un film de Jean-Luc Godard à l’avant-garde de Mai-68 aux côtés de Daniel Cohn-Bendit, Omar Blondin Diop délaisse peu à peu les bancs de l'École normale supérieure de Saint-Cloud pour les mouvements révolutionnaires de l'époque (2/5)
Du plateau d’un film de Jean-Luc Godard à l’avant-garde de la révolte étudiante de Mai-68 aux côtés de Daniel Cohn-Bendit, Omar Blondin Diop délaisse peu à peu les bancs de l'École normale supérieure de Saint-Cloud pour s'inscrire dans les mouvements révolutionnaires de l'époque.
Florence Morice et Clémentine Méténier racontent les premières années du parcours militant de ce jeune intellectuel sénégalais.