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3 août 2025
PAR Ciré Clédor Ly
INFORMATION ET CLARIFICATION SUR LE PROCÈS SONKO VS ÉTAT DU SÉNÉGAL DEVANT LA COUR SUPRÊME
Afin d'éviter toute confusion et pour rassurer les citoyens sénégalais résidant dans le pays ou à l'étranger, il importe de clarifier l'objectif visé par cette saisine de la Cour suprême
Le juge des référés de la Chambre Administrative de la Cour Suprême a été saisi d’un recours dont l'objectif n’était pas de le faire statuer sur la légalité ou la légitimité de la radiation d’office du président Ousmane Sonko des listes électorales. Ceci relève en effet de la compétence exclusive du tribunal d’instance de Ziguinchor, déjà saisi du dossier et devant statuer sous 6 jours.
Le recours ne visait pas non plus à obtenir une décision concernant la participation ou l’élimination de M. Sonko en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cette responsabilité incombe exclusivement au Conseil constitutionnel.
Afin d'éviter toute confusion et pour rassurer les citoyens sénégalais résidant dans le pays ou à l'étranger, déterminés à ne pas laisser l’administration organiser une élection ne respectant pas les exigences de loyauté, de légalité constitutionnelle et le respect des Droits et libertés fondamentaux, il importe de clarifier l'objectif visé par cette saisine de la Cour suprême.
L’objectif était que la Cour suprême reconnaisse l'urgence de délivrer les fiches de parrainages à un potentiel candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ceci afin de préserver l'égalité des citoyens souhaitant déposer leurs candidatures auprès du Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle à venir.
Le but recherché était d'obtenir une ordonnance du juge des référés pour la délivrance des fiches de parrainage à M. Sonko par le ministère de l’Intérieur et ses services. Ces derniers, en tant que simples délégataires de la puissance publique, n’ont pas l’autorisation légale de refuser la délivrance de ces fiches à un candidat.
Madame l’avocate générale Mareme Diop Gueye, représentante de la société à cette audience, a souligné que le comportement des services du ministère de l’Intérieur s'apparentait à des voies de fait et constituait une grave illégalité, violant les droits fondamentaux de M. Sonko. Elle a donc conseillé la délivrance des fiches de parrainages demandées par ce dernier.
Cependant, l’Etat du Sénégal, s'engageant dans un discours incertain, n’a pas convaincu . le juge des référés a, sans hésitation, lu une décision dont la construction juridique et intellectuelle semble, à mon avis, incompatible avec la conclusion de refuser la demande de M. Sonko.
Il est crucial que l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, comprenne que cette décision ne fait que retarder la délivrance des fiches de parrainages à M. Sonko. Cela n’a aucune incidence sur sa candidature ; il demeure électeur et éligible en vertu de la loi. Par ailleurs, le tribunal compétent est saisi pour contester la légalité de la radiation d’office, et ce n’est pas la prérogative des services du ministère de l’Intérieur.
De plus, la CEDEAO est saisie d’une demande de référé. Sa décision, attendue sous l’angle de la violation des droits politiques de M. Sonko, est d'autant plus cruciale qu'il n’a pas accepté sa condamnation, annulant ainsi le jugement par contumace. Le procureur de la République est également saisi d’une demande d’enrôlement du dossier.
M. Sonko conserve ainsi ses droits politiques et le droit de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024. La question demeure : la violence d'un État, apparemment sans limite, peut-elle vaincre la volonté tenace et déterminée du peuple ?
Au Sénégal, il existe des individus qui ne se soumettent qu'à l’autorité de la loi, servant celle-ci sans céder aux tentations déviantes. Leur vie a du sens et mérite respect et reconnaissance pour les générations futures.
Maître Ciré Clédor Ly est membre du collectif de la défense de M. Ousmane Sonko."
LE SENEGAL, DANS UN ABORDABLE GROUPE C
Le tirage au sort de la Coupe du Monde Emirats arabes unis 2024 a eu lieu hier, vendredi à Dubaï. Contrairement au groupe D que l’on peut qualifier de groupe de la mort, le groupe C du Sénégal est plus abordable.
Le tirage au sort de la Coupe du Monde Emirats arabes unis 2024 a eu lieu hier, vendredi à Dubaï. Contrairement au groupe D que l’on peut qualifier de groupe de la mort, le groupe C du Sénégal est plus abordable.
L’équipe nationale du Sénégal de Beach Soccer va participer pour la 7e fois à la coupe du monde. La 12e édition se jouera en février prochain et les 16 équipes participantes sont reparties en 4 poules de 4 équipes. Si le tenant du titre (la Russie) est bien absent, il faut compter sur les grands noms de cette discipline. Le Brésil, quintuple champion du monde, et le Portugal champion en 2015 et 2019, qui se retrouvent dans le groupe D en font une poule relevée. Plusieurs équipes vont découvrir la compétition à l’image du deuxième représentant de l’Afrique, l’Egypte et la Colombie futur adversaire du Sénégal dans le groupe C.
LE JAPON, LA MENACE
Il faut noter que c’est la seule équipe capable de rivaliser avec le Sénégal dans ce groupe. Lors de la précédente édition, il avait éliminé le Sénégal en demi-finale (5-2). Les Japonais se sont inclinés sur le même score en finale. L’équipe a toutefois essuyé un revers en mars passé. Elle s’est fait battre par l’Iran (qui n’est pas un petit poucet du Beach Soccer) en mars passé lors de la finale de la Coupe d’Asie de Beach Soccer de l’AFC (6-0).
LA BIELORUSSIE ET LA COLOMBIE PRENABLES
La Coupe du Monde EAU 2024 sera un baptême du feu pour la Colombie. Si c’est un novice à ce niveau du beach soccer mondial, il ne faudrait pas le minimiser. On parle tout de même de l’équipe qui a terminé 3e lors de la Copa America de cette année. Avec une seule victoire et deux défaites, la Biélorussie n’avait pas pu dépasser la phase des groupes lors de la précédente édition. Une étape qu’elle n’a pas franchi en deux participations.
VOICI LES GROUPES POUR LA CDM EAU 2024
Groupe A : Émirats arabes unis, Égypte, États-Unis, Italie
Groupe B : Espagne, RI Iran, Tahiti, Argentine
Groupe C : Sénégal, Biélorussie, Colombie, Japon
Groupe D : Brésil, Oman, Portugal, Mexique
UN ULTIME DUEL PLACE SOUS LE SIGNE DE LA LUTTE CONTRE LE CANCER DU SEIN
La fédération sénégalaise de basketball a annoncé hier, vendredi les innovations qu’elle apportera à la finale de la Coupe Sénégal dame qui oppose ce samedi 7 octobre, au stadium Marius Ndiaye, le Dakar université club (DUC) à l’As ville de Dakar. Cette finale dotée du trophée du président de l'Assemblée nationale Amadou Mame Diop est inscrit cette année sous le signe d’«Octobre Rose», mois consacré à la sensibilisation sur la maladie du cancer du sein qui touche la couche féminine. Une conférence de presse d'avant match a également été mise à profit par les coachs respectifs, Malick Goudiaby et Ousmane Diallo, accompagnés des capitaines d’équipes pour afficher leurs ambitions dans cette ultime retrouvaille de la saison.
La Fédération sénégalaise de basketball a inscrit la finale de la Coupe du Sénégal qui oppose ce samedi 7 octobre à Marius Ndiaye, le Duc et l’As Ville de Dakar sous le signe d’«octobre rose», mois consacré à la sensibilisation sur cancer du sein qui touche la couche féminine de la populaire. Ce sera la principale innovation apportée à cette finale dotée du président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop.
Pour cette finale dame, l’instance fédérale a voulu innover. Car, on est dans le mois d'octobre. Un mois où on lutte contre le cancer du sein. La FSBB a voulu participer à ce combat mené par l'Etat du Sénégal mais aussi par la LISCA (Ligue sénégalaise du cancer). «C'est une finale dame et on appelle les femmes à se battre, à se former pour être demain des dirigeants d'un club basketball. Mais aussi renforcer la participation de la femme de manière générale dans le sport. Sur le plan sécurité, toutes les dispositions ont été prises pour qu'il n'y a pas d'accident», a déclaré Abdel Kader Wade, 3e vice-président de la Fédération sénégalaise de basketball.
«VERS UNE FINALE OUVERTE»
Pour la compétition proprement dite, Raoul Toupane, directeur technique national a déclaré que : «sur le plan technique, ce sont les deux actuelles meilleures équipes qui s’affronteront sur le parquet. L’ASC ville de Dakar a eu à remporter deux trophées cette année. Le DUC l'a battu lors de la dernière finale. C’est l’ASC qui va relancer les débats. On aura une finale ouverte. Toutes les dispositions pratiques qu'on avait eu à mettre en place lors des dernières finales seront reconduites. Une réunion sera tenue en cette veille du match», assure- t-il.
OUSMANE DIALLO, COACH ASVD : «La coupe du Sénégal pour bien clôturer la saison»
«On a atteint l'objectif du titre de championne. On a aussi gagné la Coupe de la Ligue et on a perdu la finale de la Coupe du maire face au DUC. Il nous reste la coupe du Sénégal pour bien clôturer la saison. A notre niveau, on n’a pas de doute car, en sport, soit on gagne ou on perd. Ce qui est important, c'est de tirer des enseignements en cas de perte. La finale ne sera pas facile face à cette bonne équipe de DUC qui joue les grands rôles depuis des années. Nous allons corriger les erreurs du match passé et beaucoup s'améliorer sur le plan du jeu au niveau offensif et jouer jusqu'au bout. Il y aura une belle fête dans l'esprit du jeu et le fair-play. L’ASC ville de Dakar n'est pas invincible. En sport, tu peux gagner comme tu peux perdre. Nous chercherons à gagner et le Duc peut nous gagner aussi. On va gérer, faire moins d'erreurs et beaucoup s'améliorer collectivement», relève-t-il
MALICK GOUDIABY COACH DU DUC : «Nous avons un état d'esprit très fort»
«C’est vraiment un immense plaisir de jouer cette coupe qui est une coupe nationale. Parce que jusqu'à présent, on n’avait pas joué que des coupes régionales. Nous avons un état d'esprit très fort parce qu'on sort d'une finale face à cette même équipe de l’ASC ville de Dakar. Je pense que le mental est bon. On a eu à travailler sur le plan psychologique, mental et beaucoup miser aussi sur les lancers-francs.
ALIOU CISSÉ OUVRE LA « TANIÈRE »
En perspective du match amical Sénégal-Cameroun prévu le 16 Octobre au stade Bollaert de Lens (France), Aliou Cissé a dégagé hier, vendredi, une liste de 26 joueurs.
En perspective du match amical Sénégal-Cameroun prévu le 16 Octobre au stade Bollaert de Lens (France), Aliou Cissé a dégagé hier, vendredi, une liste de 26 joueurs. En plus du retour de certains dont Nampalys Mendy et Noah Fadiga on peut noter aussi l’arrivée en sélection A de l’arrière droit Mamadou Sané. Le sélectionneur des Lions a profité de sa conférence de presse pour expliquer les choix opérés à différents postes et fixer ses objectifs pour ce match préparatoire aussi bien pour le début des qualifications à la Coupe du monde United2026 que de la phase finale de la CAN 2023 prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.
SENEGAL / CAMEROUN, 6 ANS APRES
"Depuis 2017, où on a rencontré cette équipe en quart de finale, certains joueurs sont encore là. Cela montre notre stabilité et cette faculté qu'on a pour garder un groupe qui est construit pour travailler. En réalité, de 2017 à aujourd'hui, il y a quatre, cinq ou six joueurs qui sont encore là. J'ai envie de dire que ces joueurs sont là base de cette équipe nationale. C'est la colonne vertébrale et ce sont les cadres qui sont encore là. C'est notre façon de travailler. C'est important d'être dans une continuité et l'histoire nous a montré que c'est cette continuité-là qui nous fait gagner".
ABSENCE DE BOUNA SARR
"Ma relation avec Bouna, tout le monde la connaît. L'arrivée de Bouna Sarr fait partie des périodes où j'ai été le plus critiqué dans cette équipe nationale. Je connais Bouna, je connais ses qualités. Je suis un fervent défenseur de Bouna. Mais, les réalités sont sportives. Il joue au Bayern c'est un groupe de performance, mais il y a aussi d'autres garçons qui ne jouent peut-être pas au Bayern mais qui ont un temps de jeu beaucoup plus conséquent que celui de Bouna. Sur ce mois d'octobre, j'ai décidé de ne pas le prendre mais cela ne veut pas dire qu'il ne sera pas là au mois de novembre ou janvier, à la Can. On a préféré en réalité la compétitivité d'un jeune garçon qui a fait toute nos équipes, Mamadou Sané où beaucoup d'entre vous disaient qu'on pouvait le voir sur un match amical. On va voir ce que ça vaut. Ça ne veut pas dire qu'il va forcément commencer le match mais le voir pendant une semaine ou 10 jours ça peut être également intéressant".
GENRE DE MATCH ?
"Déjà nous jouons contre une grande équipe, un grand d'Afrique qui regroupe en son sein de grosses individualités. Ça sera un match très important. Et on a l'habitude sur les matchs importants, de faire de notre mieux et surtout de faire de bonnes choses. Contre l'Algérie, il y a eu des choses très intéressantes qui ont été faites bien que nous devons faire progresser sur de petites choses. A travers ce match contre le Cameroun, ce que j'attends c'est qu'on puisse réagir déjà par rapport à la défaite contre l'Algérie et recommencer à gagner à nouveau".
CONVOCATION DE NOAH FADIGA
"On connaît son passé avec Brest mais heureusement pour lui, il a pu reprendre avec Gantoise. Depuis quelques temps il joue et il enchaîne les matchs même si ce n'est pas tout le temps. Il est compétitif et on lui a donné l'aval pour jouer. A partir de ce moment, c'est de notre responsabilité et il redevient sélectionnable. Nos médecins vont continuer à regarder vérifier pour que l'autorisation qui a été donnée en Belgique que nous puissions donner cette même autorisation pour que le garçon puisse jouer. S’il est là c'est parce qu’il est sélectionnable".
BAISSE DE FORME DE EDOUARD MENDY, RETRIBUTION DES CARTES ?
"Je connais les qualités de Edouard Mendy. Je sais ce qu'il a eu à prouver tout le long de sa carrière et en équipe nationale. Il faut analyser et évaluer d'une manière autocritique ses performances. Souvent quand on prend un but la seule chose qu'on regarde le gardien mais vous ne m’avez jamais entendu ici pointer du doigt un de mes joueurs. Je parle dans l'ensemble. C'est tout un système, tout un comportement quand on prend un but. C'est un état d'esprit qu'il faut changer. Il y a des vues qui sont des erreurs individuelles mais je pourrais analyser surtout les buts qu'il prend. Certains sont de sa faute mais d'autres j'ai envie de dire que c'est tout le système défensif qu'il faut critiquer. Quand on prend un but c'est pour tout le monde. Ce n'est pas seulement la faute du gardien".
MENDY TITULAIRE ?
"On ne peut pas garantir un poste de titulaire à aucun joueur. Je n’ai jamais garanti un poste à un joueur de l’équipe du Sénégal. Je ne promets pas de poste de titulaire à qui que ce soit. Le discours est clair pour tout le monde, même pour les nouveaux. Je leur dis que tu viens mais tu vas retrouver d’autres grands joueurs. Je ne promets de poste de titulaire à qui que ce soit".
MORAL DES JOUEURS
"Une défaite reste une défaite. Sur ce match-là on a évalué ce que nous avons fait de bien. Dans cette rencontre. Nous avons fait des choses intéressantes durant pratiquement toute la rencontre. On a fait également des choses peu bien et il va falloir qu'on progresse làdessus. Le Cameroun n'est plus à présenter. C'est une grande équipe mais ça fait partie de notre philosophie depuis qu'on s'est qualifié contre le Mozambique on a enchaîné avec le Bénin en amical avec le Brésil, l'Algérie et encore avec la Cameroun. Cela veut dire qu'on n'a pas choisi la facilité. On aurait pu choisir une équipe de seconde zone, gagner et ne pas voir nos lacunes. Aujourd'hui elles sont visibles et je sais ce que j'ai à faire. Les joueurs savent ce qu'ils doivent faire. D'ailleurs, on a toujours fonctionné comme ça tout au long de notre parcours. C'est un match important. Comme chaque match il est important d'être au complet. C'est-à-dire être équilibré pour bien défendre et créer le chaos chez l'adversaire quand on a le ballon. C'est l'occasion pour nous de réagir après la défaite contre l'Algérie et ce match tombe bien".
OPERATION DE RACHAT FACE AU CAMEROUN ?
"Ça reste un match amical. Même si une défaite reste une défaite. Sur ce match, il y a eu de très bonnes choses qui ont été faites. On aurait pu choisir une équipe autre que l'Algérie ou le Cameroun. Mais c'est dans ces réalités qu'on a envie d'évoluer. Le match contre l'Algérie à été typiquement un match africain dans l'intensité, dans tout ce que je voulais dans cette préparation. Je n'ai aucun doute contre le Cameroun. Je crois que c'est ce que veulent les joueurs et c'est pareil de mon côté. Nous préparons la Can et la seule chose importante pour nous c'est ce premier match d'ouverture qu'on va jouer à la Can. Et bien sûr les éliminatoires de la Coupe du monde qui vont venir dès le mois de novembre. Ces matchs amicaux doivent nous permettre de nous parfaire. Nous ne préparons pas une défaite, nous préparons ces matchs pour pouvoir les gagner. La seule chose importante c'est de conserver notre titre".
LE TIRAGE DE LA CAN
"Vous avez vu les 24 équipes qualifiées? Cela veut dire que ça ne sera pas un tirage facile. Quand vous regardez l'évolution du football africain, il n'y a plus de petite équipe. Toutes les équipes se préparent. Nous respectons tout le monde et nous savons que sortir des poules ce n'est pas évident mais en réalité notre ambition c'est d'abord sortir de ces poules. Pour le tirage, nous sommes tous un peu sous pression. Ce qui est sûr c'est que nous aurons un gros d'Afrique et derrière des équipes qui sont capables de défendre sur un ou deux matchs. Depuis 2017 on est à la Can on sait que tous les matchs seront difficiles. Le contexte en Afrique est compliqué. Mais on a le vécu, l'expérience. Nous allons dans cette Can en étant les tenants du titre et on est prêt pour le conserver".
NOUVEAU SOUFFLE DE L'EQUIPE NATIONALE ?
"On est en train de le faire et ça ne date pas de maintenant. Les jeunes sont en train d'arriver mais avec l'expérience et le vécu, à quelques mois de la compétition, il ne faut pas faire une révolution. Les jeunes sont en train de pousser il faut leur laisser de la place aussi, les intégrer progressivement mais loin de penser que je vais faire une révolution à quatre mois de la compétition. Les joueurs qui sont là sont expérimentés et je suis très satisfait de ces garçons-là. Ils font correctement leur job. La génération de Gana Gueye, Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané, Kara Mbodji sont arrivés et ils ont trouvé une génération constituée de Papiss Demba Cissé, de Dame Ndoye etc. et petit à petit ils se sont installés. D'autres générations sont en train d'arriver. Il faut juste faire attention de ne pas créer en un moment donné des problèmes dans notre groupe et créer le syndrome de 2002 et 2004. J'ai entendu dire que des gens parlaient de syndrome de 2006, je ne sais pas ce qui s'est passé je l'ai lu dans les journaux. En 2006 on a fait une bonne Can. On aurait pu aller en finale si on n'avait pas été volé en Égypte. En 2002, c'était historique. Le Sénégal a été finaliste. De 2002-2003 et 2004, 80% de cette équipe a été enlevé. C'est cette erreur là qu'il faut éviter de faire. Ça tombe bien car j'étais dedans. Cette expérience devrait me servir de ne pas faire une révolution à quatre mois d'une compétition très importante".
SUPERVISEURS
"Ce n'est pas le moment d'en parler. On est en phase de préparation. Dans chaque compétition on a besoin de superviser nos adversaires. Mais notre staff est outillé pour savoir ce que nos adversaires sont en train de faire. Organisation de la Can pour le Sénégal ? Il y a un article qui est sorti dans la presse Algérienne et j'en ai parlé avec le président de l'Anps, Abdoulaye Thiam où il me demandait si c'était moi q u i avais fait cette déclar a t i o n . J'aimerai bien que notre pays puisse organiser cette Can-là. Depuis 1992, le Sénégal n'a pas encore organisé une Can. Je pense aujourd'hui, avec les infrastructures qui sont en train de germer dans notre pays, on est en droit de rêver un jour que le Sénégal arbitrera la Can. Ça sera une grosse satisfaction pour nous avec ou sans moi".
TROP DE MATCHS DES JOUEURS
"Les réalités d'aujourd'hui ne sont pas les mêmes quand on jouait. Nous, on disait que les matchs s'enchaînent d'une manière insoutenable. Depuis quelques années, les compétitions augmentent. Nos garçons avec nos équipes nationales n'ont pas de répit. Il n'y a pas beaucoup de récupération. Cela impacte aussi les performances de l'équipe. D'où l'importance d'avoir aussi des doublures et d'avoir un groupe un gros noyau de joueurs qui vous permettra avec l'accumulation des matchs de pouvoir changer. Je suis tout à fait d'accord que l'intensité est très élevée sur nos joueurs que l'équipe nationale reçoit parfois. Je pense que les autorités de la Fifa devraient être un peu plus regardant sur l'intensité des matchs".
JOUEURS QUI DEPASSENT LA TRENTAINE
Il y a des choses auxquelles j'ai assisté. J'étais footballeur et je fais partie de la génération 2002 où on avait fait une Coupe du monde et une finale de la Coupe d'Afrique. Mais, à partir de 2003, le débat est installé sur l'âge des joueurs et le fait qu'il faut les enlever et amener une nouvelle génération. Je ne suis pas dans cette philosophie-là. Ces garçons qui sont là sont là stabilité de cette équipe et c'est très important. Il y a encore des rescapés de 2017 et cela prouve encore là stabilité de cette équipe. Il n'y a pas de vieux dans cette équipe. Il y a des joueurs expérimentés et on a besoin de ça. Je ne suis pas en train de faire du favoritisme. Ce sont des garçons qui sont là et qui ont fait de très bonnes choses. La concurrence est également là et ils le savent. Les jeunes ont besoin de l'expérience des moins jeunes. C'est tout ça qui constitue une équipe. J'ai 23 joueurs qui ont la même philosophie et la même envie qui est de conserver notre titre en Côte d'Ivoire. On essayera de constituer un groupe équilibré avec la bonne mentalité et les bonnes habitudes pour qu'on puisse atteindre nos objectifs".
INQUIETUDE EN DEFENSE ?
"C'est inquiétant et on est conscient de notre assise défensive. Ce n'est pas un problème individuel mais c'est surtout tout un système défensif où les comportements doivent changer. C'est un chantier on va conscientiser nos joueurs dans ce domaine-là pour éviter de prendre des buts. Mais tous les buts qu'on prend ce sont des buts qu'on peut éviter. Mais dans le football s'il n'y a pas d'erreurs individuelles, il n'y a pas de buts. C'est à nous de faire en sorte que ces erreurs individuelles qu'on arrive à les gommer pour défendre collectivement".
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COSYDEP EXPLORE LA TRANSFORMATION QUALITATIVE DU SYSTEME EDUCATIF
Dans le cadre de la 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF), la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP) organise du vendredi 6 au Samedi 7 octobre, au Centre culturel B. D
Dans le cadre de la 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF), la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP) organise du vendredi 6 au Samedi 7 octobre, au Centre culturel Blaise Senghor. Des panels sous le thème général des nouveaux outils pour un système éducatif transformé, inclusif, adapté et résilient.
L a Foire des Innovations en Education et Formation est un espace de convergence permettant de renforcer la collaboration entre différents acteurs et partenaires de l’éducation, de rendre visibles les innovations dans le secteur, de faire évoluer les représentations négatives vers des conceptions positives.
Madame Hélène Rama Niang Diagne, présidente du Conseil d’administration de la Cosydep explique que « l’événement de la foire des innovations en éducation et formation est très important pour la Cosydep. Nous avons l’habitude de dire au niveau de la Cosydep que là Fief est notre école, ça veut dire qu’il y a les apprentissages, les enseignements mais également aussi la synergie qui est propre à la Cosydep et les échanges d’expériences mais également la mise à disposition d’un accompagnement aux enfants, surtout les plus vulnérables à travers trocs et dons ». Elle poursuit en revenant sur le programme des journées et leur importance : « nous avons également le panel sur toutes les problématiques qui nous interpellent aujourd’hui et qui sont les plus émergentes au niveau de notre pays. Bien évidemment, toutes ces questions seront abordées au niveau des panels et nous avons la nuit du droit à l’éducation ce soir pour rehausser cette thématique de l’éducation qui est transversale à tout et qui fonde les politiques publiques. Et à travers cette nuit de droit à l’éducation, nous allons primer des personnalités qui ont œuvré pour que l’éducation soit au centre des préoccupations des politiques publiques mais aussi des acteurs, que ce soit au niveau du terrain comme au niveau institutionnel » poursuit-elle.
Selon Madame Diagne toujours, « l’enjeu du thème général pour la mise en place de nouveaux outils éducatifs adaptés est crucial. Quand on parle d’éducation, on cible beaucoup plus les jeunes et les enfants. Ces derniers aujourd’hui sont tournés vers le numérique et la digitalisation, l’internet est maintenant au centre de tout, les jeunes et les enfants l’utilisent à bon escient bien sûr mais parfois aussi il y a quelques dérapages. Le fait de développer des dynamiques, des apprentissages, des enseignements idoines pour permettre justement de valoriser davantage et de connaître la dimension stratégique de cet outil aujourd’hui permet aussi d’en savoir davantage et d’accompagner les enfants et les jeunes à travers la Cosydep afin de mieux maîtriser cet outil et de faire en sorte que ce soit à leurs profits, à leurs bénéfices et que ça ne soit pas un désavantage. On veut que le capital humain soit tourné vers la demande que nécessite notre pays pour répondre aux enjeux et aux défis dont nous faisons face: nous allons vers l’exploitation du pétrole, du gaz…Il y a un institute, ça c’est une réponse et il y a véritablement d’autres problématiques qui aujourd’hui sont encore beaucoup plus importantes”. Et de conclure; “ Je pense que pour lutter contre la précarité, la pauvreté il y a beaucoup d’apprentissages qui se développent même à travers le numérique à distance. Je pense donc que c’est important que la Cosydep attire l’attention sur cette adéquation entre éducation et formation et vraiment l’institution que représente le ministère de la formation professionnelle est interpellé dans ce sens pour jouer son rôle et être davantage accompagné par toutes les institutions qui s’intéressent à cela »
Elle ne terminera pas cependant sans éluder l’actualité de la rentrée scolaire : « la rentrée est d’actualité, c’est ce qui fonde aussi la mission de la Cosydep et nous le savons depuis. La rentrée a pratiquement commencé, nous nous disons " oubi tey jang tey", c’est notre slogan et nous faisons tout pour que justement ça se fasse même si évidemment il y a encore des écarts et des écueils par rapport à ça, il faut qu’on le reconnaisse mais il faudra qu’on continue à travailler pour que ce slogan soit une réalité et c’est possible ».
Kalidou Diallo, ancien ministre de l’Education et Professeur d’histoire s’est aussi exprimé pour féliciter la Cosydep, et évoquer l’éventualité de la transformation de l’éducation. « Je voudrais d’abord féliciter le Secrétaire Général de la Cosydep car je me rends compte que ce qui je passe ici aujourd’hui est un programme qui est en parfaite adéquation avec ce qui se passe dans le monde. Depuis 1990 avec Jahsen, Ensuite 2000 à Dakar et 2015 en Corée, l’éducation a pour objectif « Education 2030 » et actuellement, toutes les institutions internationales travaillent à la transformation de l’éducation » a-t-il fait savoir. Mieux, il ajoutera qu’ « il y a un sommet des Nations unies sur l’éducation avec des institutions comme la Confemen, le Pact et l’Ifef et toutes ces institutions s’occupent de l’éducation et de l’innovation. Et je me suis rendu compte avec ces bureaux, je peux dire qu’il y a tellement d’innovations dans toutes les branches du secteur éducatif Senegalais et l’ensemble de ces innovations qui sont exposés ici méritent une découverte pour le Sénégal et que la Cosydep doit tout faire pour le faire savoir ».
La journée d’hier (vendredi 06) a marqué le début de la Fief avec un vernissage des expositions, des expositions accompagnés de trocs et de dons, d’un panel d’ouverture animé par l’ancien ministre Kalidou Diallo, Hélène Rama Niang Diagne, Maïmouna Lèye, Adama Bologo et Thialy Faye. Ce panel a été centré sur la transformation qualitative du système éducatif.
AMADOU BA A LA BAGUETTE…
Terminus ! Tout le monde descend. Le président de la République, Macky Sall, a enfin pris la décision de dissoudre son gouvernement qui est amputé de trois départements depuis plusieurs mois.
Enfin ! Annoncé depuis plusieurs semaines, c’est hier, vendredi 6 octobre, que le président de la République, Macky Sall, a pris un décret de dissolution de son gouvernement. Dans la même foulée, il a reconduit son candidat à l’élection présidentielle du 25 février, Amadou Bâ, pour la formation d’une nouvelle équipe annoncée élargie avec des technocrates et/ou des politiques.
Terminus ! Tout le monde descend. Le président de la République, Macky Sall, a enfin pris la décision de dissoudre son gouvernement qui est amputé de trois départements depuis plusieurs mois. Les départements des Sports et de l’Elevage étaient confiés au Chef du gouvernement en plus de sa charge «primatoriale». Quant au département de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté alimentaire, depuis que Aly Ngouille Ndiaye a claqué la porte de ce ministère suite à la décision de porter le choix sur Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar le 9 septembre dernier, il est lui aussi resté vacant. Ni les campagnes des équipes nationales dans le sport, ni l’approche de la Tabaski, encore moins la campagne agricole à l’approche de l’hivernage n’avaient poussé le Chef de l’Etat à réagir. Une situation inédite qui commençait à faire grincer les dents et indisposer plus d’un.
Mais depuis quelques jours, Macky Sall a alerté de l’imminence de la dissolution du gouvernement et de la formation d’un nouvel attelage. D’ailleurs, au sein des plusieurs ministères, des agents avaient fini ou presque de préparer des documents de passation de service. Et tel un couperet, la nouvelle tombe hier, vendredi 6 octobre. Un communiqué annonce que le Président Macky Sall a dissout le gouvernement et reconduit Amadou Ba comme Premier ministre.
…D’UN GOUVERNEMENT ELARGI
«Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall, a mis fin, par décret en date du 06 octobre 2023, aux fonctions des ministres, membres du Gouvernement. Le Chef de l'Etat remercie les ministres sortants pour leur engagement et le travail remarquable réalisé. Le Président de la République a, en même temps, décidé de mettre en place un nouveau Gouvernement, sous la direction du Premier Ministre Amadou BA. La composition du nouveau Gouvernement sera bientôt publiée», lit-on dans l’édit signé par le ministre, secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Bâ.
Cette reconduction de Amadou Bâ, alors candidat choisi pour diriger la coalition Benno Bokk Yaakar est une preuve que le Chef de l’Etat souhaite qu’il reste à la Primature jusqu’aux lendemains de la Présidentielle du 25 février 2024. Lui-même avait déclaré qu’il comptait poursuivre son «travail jusqu’au bout». Ce qui lui offre un avantage par rapport à ses adversaires avant et pendant la campagne électorale. Reste maintenant à savoir s’il aura des coudées franches pour choisir une équipe gouvernementale annoncée élargie à toutes les sensibilités afin d’éteindre les frustrations nées ça et là.