Les rapports 2020-2021-2022 sur l’état du dialogue social. Prononçant son discours, le Président Macky Sall estime que les partenaires sociaux, employeurs et travailleurs ont un rôle important à jouer pour mener des transformations et des réformes susceptibles de garantir l’émergence du Sénégal portée par une économie attractive et prospère.
Pour mener des transformations et des réformes susceptibles de garantir l’émergence du Sénégal portée par une économie attractive et prospère, au service d’un progrès social inclusif, le Président Macky Sall estime que les partenaires sociaux, employeurs et travailleurs ont un rôle important à jouer. Le chef de l’État, qui présidait la cérémonie de remise des rapports 2020-2021-2022 sur l’état du dialogue social, affirme que ce rôle est d’abord attendu dans le cadre de la préservation, à tout prix, de la stabilité sociale pour satisfaire aux exigences, d’une part, de qualité des services rendus aux usagers et, d’autre part, de croissance soutenue en vue de leur redistribution équitable. «Pour ce faire, la culture du dialogue social doit être promue à tous les niveaux. C’est à cet effet que j’ai accordé une attention particulière à la redynamisation de la concertation et de la négociation au niveau tripartite entre le gouvernement, les centrales syndicales de travailleurs et les confédérations d’employeurs. L’organisation régulière des Conférences sociales qui constituent une innovation dans la pratique du dialogue social, procède de cette volonté», a-t-il déclaré. Selon lui, les concertations tenues durant les trois conférences sociales ont abouti à des résultats probants sur le plan économique et social grâce à un élan commun de générosité des mandants tripartites qui ont notamment convenu de prémunir notre pays contre des perturbations sociales de grande envergure, à travers la signature du Pacte national de Stabilité sociale et d’Emergence économique
C’est également, d’après le locataire du Palais, à l’issue de la première conférence sociale que son option de renforcement de l’institutionnalisation du dialogue social a été matérialisée par la création auprès du ministère en charge du Travail des organisations professionnelles et du Dialogue social, d’une Structure publique inédite dans ses missions, sa composition et son positionnement : le Haut Conseil du Dialogue social (HCDS).
LES AVANCEES NOTEES
Dans son discours, le président de la République souligne que le «HCDS est une innovation institutionnelle, qui doit permettre aux mandants tripartites nationaux de mieux fédérer leurs initiatives concourant à ancrer et à consolider le dialogue social et la négociation collective dans tous les secteurs d’activité», signalant que beaucoup d’avancées ont été notées. Il s’agit, pour le chef de l’État, du «renforcement de la démocratie sociale par la tenue des élections de représentativité qui ont permis de rationaliser et d’améliorer la conduite des processus de concertation et de négociation au niveau tripartite et dans le secteur public de l’Education et de la Formation» ; de «la fixation de l’âge de la retraite à 60 ans dans le secteur privé, tout comme l’allongement de cet âge pour certaines catégories de professionnels de la santé humaine ou animale» ; de «l’adoption d’une nouvelle réglementation relative au stage et à l’apprentissage» ; de «l’amélioration des pensions de retraite des agents de l’Etat et des travailleurs du secteur privé» ; du «processus de redynamisation de la négociation collective avec la conclusion, en 2021, de conventions collectives dans le secteur de la boulangerie et le sous-secteur du transport routier d’hydrocarbures», et de «la signature en 2020 de l’accord portant sur la revalorisation généralisée des salaires dans le secteur privé». Poursuivant son allocution, le locataire du Palais a indiqué que l’autre rôle primordial sur lequel sont attendus les mandants tripartites réside dans l’anticipation, la réactivité et la prospective en matière de prise en charge des problématiques et des questions spécifiques qui peuvent être, soit sources d’amplification des risques sociaux, soit générateurs d’opportunités de croissance et de création d’emplois. Dans ce registre, il renseigne : «La pandémie de la crise de COVID-19 a été une occasion pour éprouver nos capacités de résilience et de riposte à travers les concertations que j’ai initiées avec toutes les forces vives de la Nation et qui nous ont permis de maintenir le pouvoir d’achat des travailleurs et d’amorcer la relance de nos entreprises et de notre économie.»
CHANGEMENT GLOBAL DE PARADIGME AVEC LA PRODUCTION DU PETROLE ET DU GAZ
Étant donné que le Sénégal intègre le cercle des pays producteurs de pétrole et de gaz, le Président Macky Sall fait remarquer que cette situation particulière induit un changement global de paradigme. «Dans une approche inclusive, nous avons pu jeter les bases d’une concertation entre toutes les parties prenantes au sein du Comité national ITIE et du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ). Les propositions de ces différentes parties prenantes ont été également prises en compte dans l’adoption de dispositions légales et réglementaires aux fins d’améliorer l’impact des retombées économiques et sociales de l’exploitation de nos ressources minières, gazières et pétrolières au profit des populations, des entreprises et des travailleurs», a-t-il dit. Il appelle ainsi tous les acteurs à davantage persévérer dans ce secteur mais aussi dans tous les autres secteurs pour promouvoir l’instauration et la consolidation de relations professionnelles apaisées ainsi que la création d’opportunités d’affaires au profit du secteur privé national. C’est tout le sens, selon lui, de la loi de 2019 sur le Contenu local. «Mesdames et Messieurs les membres du HCDS, je vous engage donc à jouer pleinement votre partition dans la mise en œuvre du Plan national de Renforcement du Dialogue social (PNRDS) que j’ai fait élaborer et qui prévoit toutes les mesures structurelles qui peuvent améliorer de manière appréciable la stabilité sociale dans tous les secteurs. A cet effet, le gouvernement a du reste déjà consenti d’importants efforts de revalorisation des traitements, soldes et salaires au profit des agents de l’Etat ainsi que du personnel d’enseignement et de recherche de l’enseignement supérieur et les personnels administratifs, techniques et de services (PATS) des Universités et Établissements publics d’enseignement supérieur», a-t-il indiqué.
SUIVI PÉRIODIQUE DE TOUS LES ACCORDS ET PACTES SIGNÉS
Pour maintenir ces acquis, il engage le gouvernement à veiller au suivi périodique de tous les accords et pactes signés entre le gouvernement et les partenaires sociaux travailleurs et employeurs. «J’exhorte aussi le gouvernement et les partenaires sociaux à travailler en synergie pour la finalisation consensuelle des processus d’élaboration du code du Travail et code de sécurité sociale. Ces deux textes majeurs permettront, à coup sûr, à notre modèle de gouvernance du monde du travail de faire des pas qualitatifs supplémentaires. Tous ces efforts combinés à l’élaboration d’un deuxième Pacte national de Stabilité sociale et d’Emergence économique, dont j’ai déjà prescrit la signature, vont avoir des répercussions positives sur la consolidation d’un climat social apaisé dans le monde du travail. Dans le même sillage, je renouvelle ma directive relative à la mise en place de comités de dialogue social dans tous les secteurs, en priorité dans ceux stratégiques comme ceux de la santé et de l’enseignement supérieur et de comités de dialogue social suffisamment inclusifs au niveau des établissements publics de santé et des établissements publics d’enseignement supérieur», a-t-il ajouté. Le chef de l’État a expliqué qu’ «au-delà de leur intérêt à se faire identifier, à s’organiser pour notamment bénéficier d’un appui de l’Etat en cas de crise, le recours aux mécanismes du dialogue social devrait être davantage promu au profit des familles d’acteurs de l’économie informelle afin qu’elles puissent mieux exprimer et formuler leurs attentes en matière d’amélioration de la productivité de leurs unités de production. Mais également «adhérer aux politiques publiques et rendre plus efficients les dispositifs d’appui qui sont mis en place en leur faveur».
ALIOU SANÉ EN PRISON
Le coordonnateur de la F24 a été arrêté en exécution du mandat de dépôt précédemment émis contre lui après son arrestation le 29 mai dernier pour participation à une manifestation non déclaré et trouble à l’ordre public
Le coordonnateur de la F24 Aliou Sané a été arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar cet après-midi.
Aliou Sané a été arrêté le 29 mai dernier et déféré pour participation à une manifestation non déclaré et trouble à l’ordre public, lorsqu’il tentait de rallier le domicile d’Ousmane Sonko, à la cité Keur Gorgui.
Aliou Sané avait alors bénéficié d’une liberté provisoire, mais le procureur de la République avait saisi la Chambre d’accusation du tribunal de grande instance de Dakar pour annuler cette décision prise par le juge d’instruction.
La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar avait infirmé, le 25 juillet, l’ordonnance de refus de placement sous mandat de dépôt du coordonnateur de Y’en a marre. Et il a été arrêté aujourd’hui en exécution du mandat de dépôt.
LES ASSURANCES DE MAMADOU MOUSTAPHA BA
Très à l’aise lors de sa prise parole, Mamadou Moustapha Ba a assuré que la dette du Sénégal est soutenable et que le secteur bancaire est plus que solide
Tiré à quatre épingles, le ministre des Finances et du budget a prononcé hier un discours magistral, à l’occasion de la 40ème session du conseil national du crédit. Très à l’aise lors de sa prise parole, Mamadou Moustapha Ba a assuré que la dette du Sénégal est soutenable et que le secteur bancaire est plus que solide. Déroulant son argumentaire, avec des chiffres à l’appui, il a également donné des assurances par rapport à la prochaine campagne de commercialisation de l’arachide.
Les Sénégalais peuvent dormir tranquille parce que le système économique du pays fonctionne à merveille. C’est ce qu’a semblé dire le ministre des Finances et du Budget, hier, à l’occasion de la 40ème session du Conseil National du Crédit.
Très sûr de lui, Mamadou Moustapha Ba persiste et signe qu’ «en dépit des multiples et récentes chocs, le secteur bancaire local demeure solide». «Avec une situation prudentielle améliorée à la faveur d’un renforcement des fonds propres effectifs des établissements de crédit et d’un taux de prêts nets improductifs contenu bien que les crédits nets, tout comme les dépôts, progressent et que l’activité de portefeuille dynamique, notamment en souscription de titres publics, reste dynamique, avec une hausse de la souscription en titres émis par les Etats», a t-il déclaré. Dans le cas du Sénégal, informe-t-il, cette confiance «tient notamment à la résilience de l’économie liée notamment à la maîtrise du déficit budgétaire (qui devrait se situer à 4,9% à fin 2023 contre 6,1% à fin 2022). Le déficit budgétaire est projeté à 3,9% en 2024».
Au-delà de cette consolidation budgétaire, assure le successeur d’Abdoulaye Daouda Diallo, le gouvernement reste déterminé «à renforcer le cadre de gestion et réduire les vulnérabilités de la dette publique, dont le stock est ressorti à fin 2022, à 68,2% (en deçà du plafond communautaire de 70%)». «Ces perspectives d’évolution favorable du cadre macroéconomique sont positivement sanctionnées par : l’évaluation, en termes de notation financière, du crédit souverain Etat du Sénégal, avec la confirmation des notes et perspectives y relatives, respectivement à Ba3 avec perspective stable pour Moodys, B+ avec perspective stable pour S&P et à A 2 à court terme/A- long terme pour la notation en monnaie locale par Bloomfield Investment Corporation ; la conclusion d’un programme soutenu par le Mécanisme Elargi de Crédit (MEC) et la Facilité Elargie de Crédit (FEC), combinés à la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). Ce programme a été conclu le 11 mai 2023, pour un montant de 1 156 milliards à décaisser entre juin 2023 et décembre 2026, La première revue se déroulera du 12 au 24 octobre 2023. Elle a été précédée d’une staff visit concluante qui s’est effectuée du 31 août au 07 septembre 2023», a-t-il expliqué, précisant que l’Etat du Sénégal continue à bénéficier de la confiance de ses partenaires financiers et des marchés de capitaux.
Dans son allocution, le ministre des Finances et du Budget a également dit que les encours de crédits des banques ont progressé de 14,5% en glissement annuel pour s’établir à 6 891 milliards FCFA à fin juin 2023. Selon lui, la qualité du portefeuille s’est améliorée et le taux des créances en souffrance nettes des provisions ressort à 3,5% du total des crédits.
Pour Mamadou Moustapha Ba, la rentabilité des capitaux propres des banques est satisfaisante, car elle s’établit à 15,1% en 2022 contre 15,3% en 2021. Ce profil, ajoute-t-il, se maintient sur le premier semestre 2023. « Au plan prudentiel, les banques sont globalement en conformité par rapport aux normes fixées, un résultat remarquable dans le contexte de la fin de la transition vers les normes Bâle 2 et Bâle 3 dans l’UMOA depuis le 1er janvier 2023. Le ratio de solvabilité moyen s’élève ainsi à 13,4% à fin juin 2023 pour une norme minimale de 11,5%. Concernant le secteur de la microfinance, l'encours des crédits distribués aux sociétaires et clients a progressé de 18% en glissement annuel, en s’établissant à 608 milliards à fin juin 2023. La qualité du portefeuille s'est également sensiblement améliorée, le taux brut de dégradation s’établissant à 6,38% en juin 2023 contre 8,11% à fin juin 2022. La situation prudentielle est globalement satisfaisante», a-t-il indiqué.
CAMPAGNE ARACHIDIERE
Parlant de l’ordre du jour consacré à la prochaine campagne de commercialisation agricole dont les besoins de financement sont estimés à une centaine de milliards de FCFA, Mamadou Moustapha Ba a invité le Directeur Général de la SONACOS et le représentant du Directeur Général de la SODEFITEX «à faire part au Conseil National du Crédit de leur évaluation des perspectives de collecte et de financement ainsi que de leurs recommandations pour l’atteinte des objectifs de collecte qu’ils se sont fixés, à l’aune des enseignements tirés de la campagne précédente». «J’attache une grande importance aux échanges sur ces enseignements, au regard notamment des mesures que le gouvernement compte prendre pour apporter les correctifs nécessaires aux préoccupations notées l’année dernière en particulier au niveau de la filière arachidière. Elles ont trait notamment à la réorganisation de la collecte et au juste équilibre à trouver en ce qui concerne l’implication des acheteurs étrangers dans le circuit de commercialisation», a-t-il dit, demandant «ensuite aux Directeurs Généraux de La Banque Agricole et de la BNDE, principales banques impliquées dans le financement de la commercialisation agricole, de faire le point des mesures prises ou envisagées par leurs banques en vue de faire face aux besoins exprimés par les acteurs». Il a ainsi précisé que les «échanges devront s’appesantir sur les conditions à réunir pour l’implication élargie du système bancaire au financement de la prochaine campagne, au travers notamment de la mise en place d’un pool bancaire».
LES INDUSTRIES CULTURELLES CREATIVES AU CŒUR DE LA REDEFINITION DES RELATIONS FRANCE-AFRIQUE
Le monde de la création artistique émergente se donne rendez-vous les 6, 7 et 8 octobre 2023 à la Gaîté Lyrique et au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à Paris
Paris accueille actuellement le Forum création africa qui est dédié à la production et à la circulation de la création artistique émergente. cet évènement met ainsi en lumière des acteurs issus des séries tv, du cinéma d’animation, des univers immersifs (Xr), des jeux vidéo et de l’édition (bande dessinée). Pour les autorités françaises, cette initiative va permettre de passer par les industries culturelles et créatives (icc) pour redéfinir profondément les relations entre le France et l’Afrique.
Le monde de la création artistique émergente se donne rendez-vous les 6, 7 et 8 octobre 2023 à la Gaîté Lyrique et au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à Paris. Il s’agit de braquer les projecteurs sur les acteurs issus de filières en plein développement: des séries TV, du cinéma d’animation, des univers immersifs (XR), des jeux vidéo et de l’édition (bande dessinée). Cette première édition est l’occasion pour plus de six cents professionnels dont 300 africains – artistes créateurs, producteurs, diffuseurs et capitaines d’industrie - de se rencontrer, de partager le meilleur de la création contemporaine africaine, d’échanger autour des enjeux de production, de filières et d’envisager de nouvelles façons de collaborer avec les entrepreneurs français et européens. Plus de 60 entreprises françaises en recherche d’opportunités seront également sur place.
13 MILLIARDS DE FCFA DEDIES AUX ICC EN AFRIQUE
Selon les organisateurs de ce grand évènement, en amont du Forum Création Africa, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a lancé cette année un fonds de soutien à l’entrepreneuriat culturel en Afrique (FAEC).
Doté de 20M€ (environ 13 milliards de FCFA) en 2023 à destination de 16 pays en Afrique, ce fonds permet d’accompagner des porteurs de projets, spécifiquement sur les ICC et l’entrepreneuriat culturel en Afrique.
Outre ses dimensions culturelles et économiques, informent-ils, les ICC contribuent à créer du lien social dans les communautés. «Au-delà de l’expression artistique, de leur dimension sociale, intellectuelle ou esthétique, les industries culturelles et créatives (ICC) constituent un secteur économique en pleine croissance en Afrique, représentant près de 3% du PIB des Etats Africains en 2020 », lit-on dans le dossier presse envoyé par les organisateurs qui ajoutent que les industries du cinéma et de l’audiovisuel notamment pèsent pour 5 milliards de dollars dans le PIB du continent africain et emploient près de 5 millions de personnes en 2021. «Ce secteur est aussi un axe fort du savoir faire français, reconnu et sollicité à l’international. Avant la pandémie, les ICC représentaient en France près de 92 M€ de chiffre d’affaires dont environ 12% provenaient des exportations et 2.3% du PIB national, soit un poids économique comparable à celui de l’industrie agro-alimentaire et deux fois plus important que celui de l’industrie automobile. Ces chiffres démontrent le fort potentiel de croissance d’un secteur considéré comme l’un des plus porteurs au niveau mondial», renseignent les organisateurs.
DEPLOIEMENT EN LIGNE DE MANSA, LA MAISON DES MONDES AFRICAINS
Pour la Secrétaire générale du Forum Création Africa, ce forum doit aider à «transcender nos imaginaires». Élisabeth Gomis de dire que c’est une continuité de la Saison Africa 2020 qui avait réuni sur le territoire français plus de 2 000 acteurs africains venus de tous les champs de la création. Cet évènement, dit-elle toujours, permet de réinventer la narration et les modes de consommation télévisuels, et emmène les gens vers des horizons qui façonneront le monde de demain. «Au cours de ces trois journées, nous aurons l’occasion d’explorer de nouveaux récits, de débattre de nos enjeux sectoriels communs et de forger des partenariats solides entre acteurs des industries culturelles et créatives qui transcenderont les barrières géographiques», a soutenu la Secrétaire générale du Forum Création Africa. Selon elle, cet évènement signera aussi le premier acte d’un projet d’envergure : MansA, la Maison des Mondes Africains.
Initiée par le Pr Achille Mbembe, MansA est conçue comme une institution culturelle d’une nature inattendue. «Conçue comme une architecture dynamique, vivante et ouverte, MansA amorcera dans un premier temps son déploiement en ligne grâce à une plateforme hybride, à mi-chemin entre média et réseau social, avant de prendre résidence au cœur de Paris», lit-on dans le dossier de Presse dont nous avons copie. Non sans préciser que La Maison rayonnera également au sein d’un réseau de partenaires européens et africains partageant une philosophie commune. En définitive, selon les organisateurs, cet évènement est le Premier salon de ce type en Europe, et qu’elle a vocation à s’inscrire dans la durée. Sur ce, notent-ils, elle se déroulera de façon alternative entre la France et le continent africain pour devenir le rendez-vous incontournable des créateurs. Il faut juste relever que parmi les participants, on peut citer de nombreux créateurs et innovateurs sénégalais parmi lesquels Modou Diongue qui fait partie des 10 jeunes entrepreneurs culturels africains qui se verront remettre un Prix pour leur performance lors d’un «Pitching Session». Il y a également le Youtubeur Makhfouss ; le champion d’Afrique d’e-foot, Mohamed Thiam, plus connu sous le nom de Dexx Junior ; Ibee Ndaw, coordinatrice générale du Dakar Séries, premier festival panafricain des séries, ancré au Sénégal,… Celle-ci proposera en effet un état des lieux de l’industrie de l’audiovisuel en Afrique où de nouveaux modes de narration et de nouvelles projections de l’imaginaire se mettent en place.
DES GROS CALIBRES AU MENU DES LIONNES DU BASKET
USA, Belgique et Nigeria sont les adversaires de l'équipe du Sénégal de basket-ball (filles) pour le tournoi de qualification pour les Jeux olympiques Paris 2024, prévu du 26 juillet au 11 août. Les Lionnes devront sortir le grand jeu pour y participer
USA, Belgique et Nigeria sont les adversaires de l'équipe du Sénégal de basket-ball (filles) pour le tournoi de qualification pour les Jeux olympiques Paris 2024, prévu du 26 juillet au 11 août. Les Lionnes devront sortir le grand jeu pour décrocher leur ticket.
Vice-championnes lors de la dernière Coupe d’Afrique de basket-ball, les Lionnes connaissent désormais leurs adversaires pour les phases qualificatives des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévues du 26 juillet au 11 août. Hier, lors du tirage, les partenaires d’Aya Traoré se sont retrouvées dans la poule B avec les USA, (champion du monde en titre), la Belgique (quart de finaliste lors de la dernière Coupe du monde) et le Nigeria, (Champion d’Afrique en titre). Une poule assez relevée avec des équipes considérées comme parmi les meilleures au monde. Pour décrocher l’un des tickets qualificatifs dans ce groupe, les Lionnes devront sortir le grand jeu. Les partenaires de Cierra Dillard seront au tournoi d’Anvers qui se déroulera du 8 au 11 février 2024. Les hôtes des quatre tournois seront Anvers (Belgique), Rio de Janeiro (Brésil), Sopron (Hongrie) et Xi’an (Chine), et les quatre équipes nationales hôtes joueront dans ces villes
Les seize équipes qualifiées sont réparties en quatre groupes de quatre. Les équipes d’un même groupe s’affronteront les unes contre les autres. Les trois meilleures équipes de chaque groupe empocheront un billet pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Pour les groupes avec la France et les États-Unis, déjà qualifiées respectivement en tant que pays hôte et championne du monde, seules les deux meilleures équipes restantes seront qualifiées pour les Jeux Olympiques
LES MECANICIENS RODENT AUTOUR DE SAINT-LAZARE
Chassés des « favelas » de l’Ancienne piste de Mermoz, ces mécaniciens, charretiers, artisans, ferrailleurs et marginaux rodent dans les parages pour tenter de squatter la moindre parcelle de terrain nu. Si ce ne sont les maisons en chantier.
Pour une fois, « Le Témoin » quotidien se transforme en lanceur d’alerte pour prévenir l’Eglise catholique. Si le clergé ne prend pas des dispositifs permanents de vigilance et de sécurité, en effet, les mécaniciens et les brocanteurs vont se déporter sur les voies et parkings du cimetière Saint-Lazare situé à Sacré-Cœur Vdn.
Chassés des « favelas » de l’Ancienne piste de Mermoz, ces mécaniciens, charretiers, artisans, ferrailleurs et marginaux rodent dans les parages pour tenter de squatter la moindre parcelle de terrain nu. Si ce ne sont les maisons en chantier. Sommés depuis plus de dix ans de quitter ce bidonville aux garages et habitations faits de bric, de broc, de tôle et de bois, mécaniciens et habitants n’auraient jamais imaginé que l’Etat allait mettre ses menaces à exécution « Etat day wakh rék, wakh rék !
L’Etat ne fait que parler car personne ne peut nous déguerpir de localité d’Ancienne piste où l’on a fait plus de 30 ans! » déclaraient avec arrogance les occupants sans droit ni titre. Une zone tristement transformée en un véritable souk voire un ghetto aux puces où se côtoient lavandières, brocanteurs, vanniers, fondeurs, menuisiers métalliques, éleveurs, tapissiers, menuisiers, mécaniciens, tôliers, peintres, receleurs et dealers. Dépourvu d’eau et d’éclairage public, ce ghetto était devenu une zone de repli pour marginaux. Et soudain, tout est allé très vite vendredi 29 septembre dernier lorsque les bulldozers ont été actionnés par une décision de justice. Ce, sous la surveillance des forces de défense et sécurité massivement déployées sur les lieux. Il fallait voir comment cette communauté de véhicules « en voie d’épavation » ou «hors d’usage» ont été réveillés dans leur panne par le bruit des Caterpillar.
Dans le sauve-qui-peut, les rares mécaniciens alertés ont réussi à remorquer des voitures roulant ou boitant sur des jantes métalliques, faute de pneus. D’autres commerçants, artisans et agresseurs s’affairaient furtivement dans des ateliers et squats pour tenter de sauver leurs bagages, marchandises et autres butins de l’avancée des bulldozers en furie. Après le chaos, c’est le vagabondage dans les quartiers périphériques (Sacré-Cœur, Mermoz, Liberté VI extension, Ouakam etc.) où les ex-occupants de l’Ancienne piste sont à la recherche du moindre coin, recoin ou lopin de terre pour s’auto-recaser.
Armés de gourdins ou de chapelets en fer, jeunes et vieillards montent la garde aux alentours des terrains de foot et jardins publics pour dissuader l’implantation des occupants de l’Ancienne piste de Mermoz dans leurs quartiers. Et étant donné qu’il y a devant le cimetière Sain-Lazare une vaste esplanade ou, plutôt, un grand parking, les mécanos déguerpis de l’Ancienne piste de Mermoz pourraient bien y atterrir !
RECITS DE FEMMES ATTEINTES DE CANCER DU SEIN ET DU COL DE L'UTERUS
Des femmes qui gémissent, qui pleurent et qui crient «Aidez-nous ! Faites quelques choses pour nous». Telle est la réalité quotidienne de ces femmes atteintes de cancer notamment celui du sein ou du col de l’utérus.
Elles n’ont presque plus de vie intime, sociale et professionnelle. Fatou, Mary et Ndèye Amy (noms d’emprunt) vivent un drame. Elles souffrent terriblement et leur douleur est innommable. Ce sont des femmes atteintes de cancer du sein et du col de l’utérus. Avec beaucoup de difficultés, elles racontent leurs histoires en ce mois d’octobre consacré justement aux cancers. Hélas, un octobre qui n’est pas du tout rose pour ces pauvres femmes!
Des femmes qui gémissent, qui pleurent et qui crient «Aidez-nous ! Faites quelques choses pour nous». Telle est la réalité quotidienne de ces femmes atteintes de cancer notamment celui du sein ou du col de l’utérus. Le cancer, c’est une maladie chronique qui ne se transmet pas mais qui peut être très sournoise.
Dans la culture sénégalaise, tous les sujets liés au sexe, au système reproducteur féminin sont tabous. Et même si des femmes voient des symptômes anormaux ou bizarres, elles craignent de se rendre à l’hôpital pour se faire consulter et, le cas échéant, être prises en charge rapidement.
Comme beaucoup de femmes, Fatou (nom d’emprunt)n’a rien dit à son entourage quand les médecins lui ont diagnostiqué un cancer du sein. La peur du qu’en-dira-ton. Le fait de ne pas en avoir parlé immédiatement à son entourage lui a fait perdre beaucoup de temps, du temps précieux, avant de commencer le traitement. Aujourd’hui, elle a perdu son sein droit qui a attaqué toute sa main droite enflée. Sa douleur est inqualifiable ! Cette bonne dame souffre beaucoup, trop même. Elle suit son traitement à l’hôpital «Dalal Jamm» de Guédiawaye depuis la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec où elle était soignée auparavant. «Je suis fatiguée. J’ai une plaie béante. C’est dur. Je ne ferme pas l’œil de la nuit. Je pense que je vais mourir» confi-t-elle désespérée. Elle fait partie des malades qui se soignent à Dakar mais qui habitent dans les régions. Plus précisément, Fatou est de Kaolack. Elle a perdu son époux juste quelque temps après avoir été diagnostiquée du cancer. «Mon mari est décédé. Je n’ai plus personne pour me consoler. Le cancer ne peut pas être pris en charge par une seule personne ou un seul groupe. Ça a un coût élevé alors que moi je n’ai rien. C’est trop dur «, gémie-t-elle. Elle n’est pas la seule dans cette situation.
Comme elle, Mary souffre de douleurs lancinantes, horribles. Habitant à Touba, elle est hébergée à Mbao pour se rapprocher de l’hôpital Dalal Jamm où elle est traitée. La maladie l’a complètement défigurée, la rendant presque méconnaissable. Elle a perdu beaucoup de kilos. Tout comme Fatou, elle aussi a perdu son mari il y a quelques mois. «J’ai perdu le sommeil depuis longtemps. Comment pourrais je dormir avec ces douleurs atroces que je ressens en permanence ? Je viens de Touba. Après l’opération, il y a les analyses, les médicaments, les déplacements. Tout cela, ça demande de l’argent. Je me soigne à Dalal Jamm. Les analyses sont trop chères. Avant de faire la chimiothérapie, on débourse parfois 25000 francs malgré la gratuité. Il y aune gratuité de la chimiothérapie, mais on est souvent obligé de payer pour pouvoir bénéficier de certains analyses et médicaments.
Le président Macky Sall a rendu la chimio gratuite, mais ça impacte presque pas dans la prise en charge. Les médicaments sont chers. On rate des séances de chimio parce qu’on n’a pas quoi se payer les médicaments etmême les analyses».
Ndèye Amy est une autre malade du cancer. Elle souffre dans sa chair et jusqu’au tréfonds de son âme. «C’est très dur. Le cancer n’attend pas. J’avais subi une opération et j’étais presque guérie mais la tumeur est revenue. Le ministre de la Santé, Marie Khémess Ngom Ndiaye, m’a beaucoup aidée. Elle y a beaucoup participé aux frais relatifs à mon opération chirurgicale», indique notre interlocutrice tout en soulignant que le cancer demande le soutien de tous. «Car cela nécessite beaucoup de moyens. Pour l’opération, on a payé plus de 700 000 francs», précise Ndèye Amy. Le Gouvernement a consenti beaucoup d’efforts en faveur des malades du cancer mais la prise en charge est longue et coûteuse. Périlleuse aussi. Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays d’Afrique, la plupart des cancers sont diagnostiqués à un stade très avancé. Les sources de traitement étant limitées, les familles font de grands sacrifices pour soigner leurs malades. La stigmatisation complique davantage la maladie. Les cas pris en charge dans les hôpitaux ne sont que la face visible de l’iceberg. Beaucoup de femmes meurent sans avoir jamais vu un médecin ou sans jamais avoir su qu’elles étaient atteintes par la maladie. Dans le monde rural, surtout, on pense qu’il y a quelque chose de mystique dans cette redoutable maladie. «Au début, ma famille disait que
j’étais maraboutée», confie Ndèye Amy. Conséquence: elle est arrivée à l’hôpital à un stade où la tumeur était tellement grosse qu’il lui fallait subir une ablation de son sein. Le cancer du sein est redoutable et mortel. Celui de l’utérus l’est plus encore. Qu’on soit en octobre, en novembre, en décembre ou en mars, il n’y a rien de rose dans la vie des femmes et hommes qui sont atteints du cancer
MOUSSA BOCAR THIAM FIXE LES CONDITIONS DU RETOUR A LA NORMALE
La partie sénégalaise a fixé comme conditions, la nécessité pour TikTok de mettre en place un mécanisme garantissant la suppression des faux comptes et des comptes à contenu subversif. Il a également souhaité qu’une représentation de TikTok soit établie
Tik Tok restera suspendu au Sénégal, selon le site d’information du réseau social (Tik Tok), qui rapporte les conclusions d’une réunion tenue entre le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, et la Direction de ce réseau social.
Selon le site d’information, la partie sénégalaise a fixé comme conditions, la nécessité pour TikTok de mettre en place un mécanisme garantissant la suppression des faux comptes et des comptes à contenu subversif. Il a également souhaité qu’une représentation de TikTok soit établie au Sénégal.
Une demande majeure du ministre de la Communication a été la révélation et la régulation de l’algorithme de l’application au Sénégal, dans le but de contrôler les contenus qui pourraient s’opposer aux valeurs sénégalaises et influencer négativement la jeunesse. La protection des données personnelles a également été un point clé de la discussion. Le ministre a insisté sur l’importance, pour TikTok, de garantir que les données des utilisateurs sont utilisées de manière appropriée.
Enfin, la monétisation de TikTok a été abordée. Le gouvernement sénégalais souhaite créer des «moyens permettant aux nombreux influenceurs et créateurs de contenus sénégalais de tirer un revenu de leurs activités. Il est important que ces jeunes puissent vivre de cela», souligne le ministre. Avant de préciser que ces réformes s’appliqueraient à l’ensemble des réseaux sociaux au Sénégal. Il est à noter, selon Seneweb, que les discussions se poursuivent, tandis que la suspension de TikTok reste en vigueur au Sénégal.
LA LISCA CIBLE 10 MILLE FEMMES
Pour l’édition 2023 de la lutte contre les cancers gynécologiques, la Ligue sénégalaise contre les cancers (Lisca) prévoit de dépister 10.000 femmes et de subventionner 2000 examens de mammographie, compte tenu de l’accompagnement de ses partenaires
Pour l’édition 2023 de la lutte contre les cancers gynécologiques, la Ligue sénégalaise contre les cancers (Lisca) prévoit de dépister 10.000 femmes et de subventionner 2000 examens de mammographie, compte tenu de l’accompagnement de ses partenaires depuis 2015. La Lisca l’a fait savoir hier, jeudi 5 octobre, au cours d’un point de presse à Dakar.
Le mois d’octobre est réservé à la sensibilisation pour réduire le risque aux femmes de faire des cancers gynécologiques qui font partie des premières causes de décès chez elles. La ligue sénégalaise contre les cancers (Lisca) qui porte l’étendard de cette lutte a décidé pour cette année de dépister 10.000 femmes et de subventionner 2000 examens de mammographie. Une information partagée hier, jeudi 5 octobre, lors d’un point de presse pour lancer la 14ème campagne de sensibilisation et de dépistage. Une campagne destinée aux femmes âgées de 40 ans. Selon la présidente de la Lisca, Dr Fatma Guenoune: « nous avons démarré la campagne depuis le 1er octobre. Il s’agit d’un moment de sensibilisation pour pouvoir impacter beaucoup plus la population féminine. Et nous faisons appel aux femmes qui ont 40 ans et plus à venir se dépister ». Et de poursuivre : « le dépistage, ce n’est pas pour consulter des femmes mais pour examiner celles qui ne sentent rien. A notre 4e jour de campagne hier, nous avons dépisté des cas de cancers du sein. Des femmes qui viennent avec de volumineuses tumeurs qui ont commencé à faire des métaphases. C’est ce que nous ne voulons plus. C’est pourquoi nous faisons appel en sensibilisant pour dire que le cancer vu tôt se guérit à 90%, vu tard on ne peut malheureusement que les accompagner à la mort».
Alors que le cancer du col de l’utérus tue beaucoup plus que le cancer du sein, selon les spécialistes de cette maladie, ces derniers estiment que le cancer du sein est le deuxième en termes de prévalence et de mortalité au Sénégal avec 1800 nouveaux cas et 951 décès par an. « C’est énorme. Le constat actuel est que le cancer du sein touche des femmes de plus en plus jeunes. Et, c’est par le dépistage que nous réussirons à réduire la rentabilité de ce cancer », a déclaré la présidente de la Lisca.
LA LISCA FAIT SON BILAN
Selon Dr Fatma Guenoune, depuis 2014 la Lisca a associé à Octobre Rose la sensibilisation de dépistage du cancer du col de l’utérus et la formation des sages-femmes d’Etat. « La Lisca en partenariat avec DP World a injecté plus de 150 000 000 FCFA entre 2016 et 2023. Plus de 15 000 femmes ont été dépistées pour le cancer du sein. Plus de 10 000 femmes le sont pour le cancer du col de l’utérus. 509 sages-femmes ont été formées et plus de 1000 bons de mammographies offerts en plus de 7 appareils de cryothérapie. Plus de 150 000 dépliants de sensibilisation ont été distribués et plus de 20 zones sillonnées » a-t-elle fait savoir. Et d’avancer : « pour cette année, la campagne débutera à partir du 16 octobre à Touba, Tivaouane, Thiès, Mékhé, MBaokam et nous terminerons à Kédougou au mois de Novembre».
14 véhicules aux chefs de village
Le Président a gâté hier les présidents des Unions régionales des chefs de village. Les chefs de village du Sénégal ont exprimé aujourd’hui leur fierté et leur gratitude envers le Président Macky Sall. Il a remis des clés de véhicules aux présidents des 14 Unions régionales des chefs de village du Sénégal. Ils ont remercié le président de la République pour sa volonté de valoriser le statut de chef de village et de renforcer les liens entre l'État et les communautés locales.
70 migrants dont 7 femmes et 2 enfants arrivés à El Hierro
El Hierro est devenue la destination privilégiée des migrants sénégalais. Depuis une semaine, une forte communauté sénégalaise y séjourne. Hier, une embarcation transportant 70 migrants sénégalais dont 7 femmes et 2 enfants est arrivée à El Hierro.
Amadou BA reçoit des imams, des délégués de quartier…
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar a reçu hier à la Maison des Parcellois des imams, les délégués de quartier, les Bajenu Gox et autres notables de la localité. Amadou Ba s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé aux Parcelles Assainies qui restent sa base affective. Il a souligné devant l’assistance que la meilleure victoire est celle obtenue à domicile, avant d’annoncer des chantiers dans la commune. Amadou Ba promet le bitumage bientôt des routes aux Parcelles Assainies, d’une longueur de 17 km. Le Premier ministre a fait un don d’une radio au centre de santé des Parcelles Assainies. Avant de terminer son propos, il a rappelé à l'assistance que la bonne feuille pour le parrainage c’est le n° 117. Il donne rendezvous à la jeunesse des Parcelles Assainies ce samedi 07 octobre 2023 à la Maison des Parcellois. A noter que le ministre Mbaye Ndiaye était présent à la rencontre
Arrestation d’Aliou Sané de Y en a marre
Le coordonnateur du mouvement Y en a marre, Aliou Sané, a été arrêté par la sûreté urbaine, hier devant son domicile alors qu’il s’apprêtait à aller présenter, avec son camarade Thiaat, leurs condoléances à la famille de Thione Seck. Cette arrestation, selon Me Moussa Sarr, fait suite à la décision de l'autorité judiciaire d’exécuter le mandat de dépôt après que la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a infirmé, le 25 juillet, l’ordonnance de refus de placement sous mandat de dépôt. Pour rappel, Aliou Sané est poursuivi pour participation à une manifestation non déclarée et trouble à l’ordre public. Il a été arrêté en fin mai dernier, pendant qu’il tentait de rallier le domicile d’Ousmane Sonko à la cité Keur Gorgui. Y en a marre est déjà sur le pied de guerre. Le mouvement annonce une conférence.
Rendez-vous des Patriotes à la Cour suprême
Sur les réseaux sociaux, les appels se multiplient. Les patriotes veulent "Sonkoriser" la Cour suprême qui va juger, cette après-midi, le référé-liberté des avocats d’Ousmane Sonko. Ces derniers protestent contre le refus de la Direction générale des élections de délivrer au mandataire de leur client des fiches de collecte des parrainages. D'ores et déjà, les partisans du leader de l'ex-parti Pastef ont commencé, sur les réseaux sociaux, à partager l'adresse de la Cour suprême. Reste à savoir quel accueil leur sera réservé même si, selon ses avocats, l'audience est publique.
Branco veut revenir à Dakar
L'avocat franco-espagnol de l'opposant Ousmane Sonko veut fouler à nouveau le sol sénégalais. Juan Branco a écrit, à cet effet, une lettre au ministre de l’Intérieur pour le lui faire savoir avec une copie adressée au procureur de la République, au président de la Cour suprême et au bâtonnier de l'ordre des avocats. La robe noire veut défendre les intérêts de son client à l'audience de ce soir de la Cour suprême dans l'affaire des parrainages. Il faut rappeler que la Direction des élections a refusé de délivrer des fiches de collecte des parrainages au mandataire national d’Ousmane Sonko au motif que ce dernier, candidat à la présidentielle de février 2024, est radié des listes électorales.
Bougane Guèye perd sa Momy
Le Président Directeur général (Pdg) de Dmedia, par ailleurs leader de «Gueum sa bopp», est en deuil. Bougane Guèye Dany a perdu hier son épouse Momy Seck. Elle est décédée des suites d’une longue maladie. La cérémonie de levée du corps s’est tenue hier à la mosquée de Ouest Foire et l’enterrement au cimetière de Yoff. «L’As» présente ses condoléances à la famille Seck et à son époux, Bougane Guèye Dany.
Condoléances du F24 à Bougane Guèye
Le Comité Exécutif et l’ensemble des membres de F24 compatissent à la douleur de la famille du leader de Gueum sa Bopp suite à la perte de son épouse Momy Seck. Dans un communiqué parvenu à « L’As», les membres du F24 présentent leurs condoléances à Bougane Guèye. Ils prient aussi pour le repos de l’âme de la défunte.
Kolda
L’adjoint au gouverneur de Kolda chargé du développement, Mariame Pouye Anne Kouyaté, a effectué hier une visite dans les établissements scolaires de la commune de Kolda. Satisfaite du bilan de la rentrée, elle a toutefois appelé les parents d’élèves à emmener leurs enfants à l’école. D'autant plus que, à ses yeux, toutes les conditions sont réunies pour un démarrage effectif des cours dans certains établissements scolaires. Par ailleurs, Mariame Pouye Anne Kouyaté a invité l’ensemble des acteurs à œuvrer à un climat apaisé afin de permettre un bon déroulement des apprentissages et aux collectivités territoriales d’accompagner les initiatives de l’académie pour améliorer les indicateurs de réussite à Kolda.
3e édition de la Foire des innovations
La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP) va organiser, les 6 et 7 octobre prochain, sa 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF). Le thème retenu cette année est : « De nouveaux outils pour un système éducatif transformé, inclusif, adapté et résilient ». Ainsi lors de ces deux jours, divers types d’activités seront initiées dont des expositions par des organisations et institutions, des actions de soutien à travers un troc et des dons de matériels scolaires, une nuit du droit à l’éducation sous forme de dîner de gala. Des panels d’échanges seront également organisés durant ces deux jours. Pour rappel, la «Foire des Innovations en Education et Formation» est un espace de convergence permettant de renforcer la collaboration entre différents acteurs et partenaires de l’éducation, de rendre visibles les innovations dans le secteur, de faire évoluer les représentations négatives vers des conceptions positives.
A. Guèye dérobe trois pots remplis d’argent
Âgée seulement de 22 ans, mariée et mère de 3 enfants, la dame A. Guèye aurait choisi comme métier le vol. Elle est accusée d’avoir dérobé trois pots remplis d’argent dans la boutique de la commerçante C Ndiaye. Celle-ci l’aurait prise la main dans le sac. La présumée voleuse a fait face hier au tribunal d’instance de Dakar pour vol. Devant le prétoire, elle a contesté les faits. Dans sa narration des faits, elle a récupéré les trois pots qui contenaient de l’argent à côté du magasin de la plaignante. «J'étais dans ce marché pour vendre une chaîne en or qui m'appartient à 50 mille francs», a-t-elle souligné. Le juge lui a fait savoir qu’elle avait reconnu à l’enquête préliminaire le vol des 3 pots et non le premier vol. A Guèye réfute avoir tenu de telles déclarations à la police. La partie civile, C Ndiaye, est revenue sur sa mésaventure. «A Guèye est venue à mon lieu de commerce où je vends des sachets. La première fois, elle avait volé 300 mille francs. La deuxième fois, elle a pris les 3 pots qui contenaient chacun de l'argent. Après le vol, elle a acheté un sachet dans la boutique du commerçant qui est à côté de moi et a mis les pots dedans à mon insu. Quand j'ai vérifié, mon collègue m'a demandé d'aller voir la personne qui avait acheté des sachets dans son magasin. C'est là que je l'ai suivie. Je l'ai attrapée la main dans le sac. Elle n'a fait aucun signe de contestation. C'est quand je l'ai conduite dans mon magasin que j'ai récupéré les 3 pots qu'elle avait soigneusement cachés dans le sachet qu'elle détenait, avant de l’amener au commissariat de la Médina», a précisé la victime. L'acquéreur a demandé 300 mille francs pour la réparation du préjudice. Finalement, le verdict sera rendu le 9 octobre prochain.
40 migrants sénégalais rapatriés de Dakhla
Quelque 40 ressortissants sénégalais candidats à l’émigration irrégulière, qui séjournent à Dakhla, au Maroc, depuis le 17 septembre, seront rapatriés vendredi, a appris l’Aps de source informée. Ces migrants quitteront le Maroc vendredi à 09 heures pour arriver à SaintLouis samedi, en fin de matinée, a confié la même source.
240 migrants sénégalais secourus mercredi
Deux cent quarante Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière, à bord de deux pirogues en provenance du Sénégal, ont été secourus mercredi par la Marine royale marocaine, a appris l’Aps de source diplomatique. Quatre blessés immédiatement pris en charge sont hospitalisés à l’hôpital régional Hassan II de Dakhla, signale le consul du Sénégal à Dakhla. Il ajoute que les autres rescapés sont logés au centre d’accueil et d’hébergement de Bir-Guindouz, à 300 km au sud de cette ville. Le Consulat général a pris les dispositions habituelles pour apporter aide et assistance à ces compatriotes et s’attelle, en collaboration avec les autorités marocaines compétentes, à leur rapatriement dans les meilleurs délais. La même source relève qu’à la date du 04 octobre, 317 ressortissants sénégalais sont en attente de rapatriement dans la région de Dakhla-Oued Eddahab