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5 octobre 2025
LA DGID LANCE L’OPÉRATION VISANT À RÉGULER L’ASSIETTE FONCIÈRE
La DGID, en collaboration avec l’Association pour la promotion économique, culturelle et sociale de Yoff (APECSY), a entamé une opération visant la régularisation de l’assiette foncière abritant les cités APECSY 1, 2, 3 et APECSY écologie.
La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID), en collaboration avec l’Association pour la promotion économique, culturelle et sociale de Yoff (APECSY), a entamé une opération visant la régularisation de l’assiette foncière abritant les cités APECSY 1, 2, 3 et APECSY écologie, aux fins de délivrer des baux à l’ensemble des occupants. « De nombreuses diligences ont été effectuées, à cet effet, par les services de la DGID et ont permis la délivrance de centaines de baux », annonce son communiqué. Lequel ajoute que « par souci de célérité dans la prise en charge des requêtes, les intéressés sont priés de se munir, le cas échéant, de l’attestation d’attribution délivrée par l’APECSY, de la copie de la Carte Nationale d’Identité » avant de « se rapprocher du Chef du Bureau des Domaines du Centre des Services fiscaux de Ngor Almadies pour les formalités de régularisation par voie de bail ».
MACKY SALL RÉPOND À SES DÉTRACTEURS
Le président de la République affirme n'avoir "aucun regret" concernant le traitement judiciaire réservé à l'opposant Ousmane Sonko, mettant notamment en garde "ceux qui veulent l'anarchie et le chaos pour assouvir leurs ambitions"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 20/11/2023
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique cette semaine, le président Macky Sall affirme n'avoir "aucun regret" concernant le traitement judiciaire réservé à l'opposant Ousmane Sonko.
Interrogé sur les critiques pointant un acharnement du pouvoir à l'encontre de ses principaux adversaires politiques, le chef de l'Etat a fermement réfuté ces accusations. "Les opposants, ou les hommes politiques de façon générale, ne seraient pas justiciables ?", a-t-il demandé au journaliste.
Macky Sall a notamment rappelé les "menaces de mort" et les appels "à me destituer ou à l'insurrection" lancés à son encontre par Ousmane Sonko. "Si le Sénégal était une dictature, comme certains veulent le faire croire, pensez-vous sincèrement qu'il aurait pu passer une seule journée à m'insulter en boucle ?", a-t-il interrogé.
Le président sénégalais a par ailleurs dénoncé avec vigueur les violences commises lors des manifestations en soutien à l'opposant en mars 2021. "De soi-disant militants de son parti ont tué des femmes innocentes en lançant des cocktails Molotov contre un bus de transport public dont ils avaient bloqué la porte", a-t-il déploré.
Citant ces "atrocités", Macky Sall s'est dit déterminé à ne pas céder à "ceux qui veulent l'anarchie et le chaos pour assouvir leurs ambitions". "Force doit rester à la loi", a-t-il martelé, réaffirmant que "tout ce qui a été fait" dans cette affaire s'était déroulé "selon les normes démocratiques les plus élevées".
Cet entretien confirme la fermeté du chef de l'État face aux critiques récurrentes sur la judiciarisation de la vie politique sous son régime, qu'il continue de rejeter avec vigueur.
PRES DE 66 CAS DE FEUX DE BROUSSE ENREGISTRÉS EN MOINS DE DEUX MOIS
Soixante-six cas de feux de brousse ont été répertoriés en moins de deux mois sur toute l’étendue du territoire national
Dakar, 20 nov (APS) – Soixante-six cas de feux de brousse ont été répertoriés en moins de deux mois sur toute l’étendue du territoire national, a indiqué lundi le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye.
‘’Rien que pour la journée d’hier (dimanche), le service des eaux et forêts m’a signalé six à sept feux de brousse sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il dit, à l’issue de l’adoption par les députés du projet de budget 2024 de son ministère.
Il a rappelé qu’‘’en 2021 », 712 cas de feux de brousse avaient été recensés, contre 509 pour l’année 2022, et 66 cas pour cette année, entre le mois d’octobre et le 12 novembre 2023. Il a précisé que ces feux de brousse sont causés par plusieurs facteurs, dont »des actes de sabotage’’.
Il a salué les efforts consentis par l’Etat du Sénégal dans la lutte contre ce phénomène. A ce propos, il a indiqué que ‘’63% du budget du ministère [de l’Environnement] pour l’exercice 2024, est consacré à la lutte contre les feux de brousse et la dégradation des terres’’.
Il signalé que ‘’l’Etat a également renforcé’’ plusieurs services départementales des eaux et forêts ‘’avec des équipements de transport, des drones, des camions-citernes et des équipements de défense contre le braconnage’’.
Il a annoncé que d’autres camions-citernes seront réceptionnés prochainement dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse.
Il s’est réjoui de l’équipement progressif des services et équipes des eaux et forêts en moyens et en ressources, ainsi que de la hausse du budget de son ministère pour l’exercice 2024. Celui s’est en effet hissé à 48 milliards 699 millions 848 mille 381 francs CFA contre 38,7 milliards de FCFA en 2023, soit une hausse de 26%.
LE PARRAINAGE DE BASSIROU DIOMAYE FAYE NE SIGNIFIE PAS QU’ON A ÉLIMINÉ OUSMANE SONKO DE LA COURSE
La décision des leaders de l’ex-parti Pastef de désigner Bassirou Diomaye Faye comme plan B pour la Présidentielle à la place d’Ousmane Sonko continue de susciter de vives réactions.
La décision des leaders de l’ex-parti Pastef de désigner Bassirou Diomaye Faye comme plan B pour la Présidentielle à la place d’Ousmane Sonko continue de susciter de vives réactions.
Sur Rfm, Abass Fall, membre de l’ex-Pastef, apporte un éclairage sur ce choix. « Je confirme que nous avons porté notre choix sur Bassirou Diomaye Faye pour être le plan B de Pastef. Mais cela n’exclut pas la candidature du président Ousmane Sonko.
Je précise que Sonko est toujours en course. Nous avons pensé à un plan B, parce que le président Ousmane Sonko n’est pas toujours en circuit et depuis le début de la récupération des fiches de parrainages, nous avons étalé un plan. Aujourd’hui, nous sommes en phase de déroulement de notre plan.
Celui-ci n’est qu’une étape parmi tant d’autres. Nous avons compris que le régime en place a comme but de nous retarder au niveau des parrainages et nous nous sommes levés avec nos plans pour leur faire comprendre qu’il n’est pas question », soutient-il.
En ce qui concerne l’emprisonnement de Bassirou Diomaye Faye, Abass Fall explique : « C’est vrai qu’il est en prison, mais il n’est ni condamné ni jugé. Bassirou Diomaye Faye jouit de tous ses droits en ce moment.
De plus, il polarise des avantages, parce qu’il fait partie des icônes du parti Pastef. Il a vécu et subi beaucoup de choses dans ce parti. C’est le moment pour nous de rendre hommage à ce jeune homme qui s’est sacrifié pour le parti.
La preuve, actuellement, il se trouve en prison » depuis le mois d’avril pour outrage à magistrat dans l’affaire de diffamation qui opposait Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang.
SUPPOSÉ RECRUTEMENT D’UN PERSONNEL AD HOC : LA CENA DÉMENT
La Commission électorale nationale autonome (Cena) a réagi à l’information ayant fait le tour de la toile selon laquelle, elle aurait lancé un appel à candidatures en vue du « recrutement (d’un) personnel ad hoc pour les prochaines élections générales ».
La Commission électorale nationale autonome (Cena) a réagi à l’information ayant fait le tour de la toile selon laquelle, elle aurait lancé un appel à candidatures en vue du « recrutement (d’un) personnel ad hoc pour les prochaines élections générales ». A travers un communiqué, l’institution dirigée par Abdoulaye Sylla indique qu’«accompagnant son post d’un lien censé conduire à un site destiné à recueillir les candidatures des personnes intéressées, l’auteur en publie un autre annonçant que des postulants ont été sélectionnés tout en demandant à ces derniers de continuer à partager le lien le plus largement possible ».
La Cena précise, cependant, qu’elle n’a rien à voir avec ces publications. « Elle décline toute responsabilité par rapport à cette affaire tout en se réservant le droit d’y donner toute suite appropriée », lit-on dans ladite note.
L’ANNÉE ACADÉMIQUE 2023-2024 NE SOUFFRIRA D’AUCUNE PERTURBATION
Le ministre de l’Enseignement supérieur a rassuré que l’année académique 2023-2024 ne souffrira d’aucune perturbation et appel a l'effort commun pour un seul objectif: travailler à avoir l’université la plus performante possible.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Innovation rassure que l’année académique 2023-2024 ne souffrira d’aucune perturbation. Après sa rencontre avec le Saes, le ministre que tous les acteurs œuvrent pour un seul objectif : travailler à avoir l’université la plus performante possible.
« J’ai rencontré le Saes nous avons discuté. Nous avons le même objectif c’est que l’université soit la plus performante possible et nous travaillerons à cela. Selon le conseil académique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qui s’est réuni récemment, il avait décidé de poursuivre l’année après les événements du 1er juin 2023 à distance. Le conseil académique a décidé de terminer l’année avec des cours à distance ensuite on verra comment reprendre la nouvelle année », a expliqué le ministre.
Le ministre était à Mbour pour inaugurer l’espace numérique ouvert, l’un des plus importants si l’on s’en tient à ses explications, car regroupant 4 438 étudiants.
« La réception de cet ENO va permettre à l’Université de mieux former les étudiants du département de Mbour grâce aux nombreuses commodités techno-pédagogiques qu’il offre. Je veux citer : un amphithéâtre de 200 places doté d’un système de visioconférence, deux open
space de 100 places chacun, une salle de visioconférence, une connexion Internet haut débit, un espace administratif, une salle de télémédecine, etc. », explique le Minsitre.
Selon lui l’Eno contribue de manière significative au développement du capital humain, offrant des formations qualifiantes et performantes grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC).
En outre, les diplômés en Licence et Master des promotions 3, 4, 5, 6 et 7, soit 804 étudiants de l’Espace numérique ouvert (ENO) de Mbour ont reçu leur parchemin des mains du ministre.
Le Pr Moussa Lo, recteur, se rappelle d’un « fameux » article qui date de 2015, écrit par le journal « le Monde » réalisé à l’ENO de Mbour titré en gros : « Le calvaire des étudiants de l’Université virtuelle du Sénégal ».
« Je vais citer quelques passages : « Ne leur dites pas qu’ils sont les heureux élus d’un des projets les plus audacieux du pays. L’Université virtuelle du Sénégal (UVS) est pour eux synonyme d’une aventure mal préparée dont ils se sentent aujourd’hui les cobayes et peut-être demain les victimes. Dans le couloir aux murs fraîchement repeints d’une villa aux formes désuètes de la petite ville côtière de Mbour, à 80 km au sud de Dakar, Serigne, 24 ans, attend de recevoir son ordinateur ».
Aujourd’hui, il se réjouit que l’Eno puisse relever tous les défis jusqu’à célébrer ses 10 ans d’existence sous le thème : « 10 ans de proximité, l’UN-CHK, un atout pour les terroirs ».
L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK, ex-UVS) a opté pour la décentralisation de ses « Graduation Days » afin de se rapprocher davantage des communautés locales et de matérialiser ainsi son slogan « Foo nekkeu Foofula ».
SONKO PASSE LE NGUEMB À BASS
Au moment où Lac 2 et Siteu s’apprêtaient à s’affronter, Sonko, lui, préparait son lutteur pour le combat de février 2024. Pardon le «Mortal Kombat».
Au moment où Lac 2 et Siteu s’apprêtaient à s’affronter, Sonko, lui, préparait son lutteur pour le combat de février 2024. Pardon le «Mortal Kombat». Parmi les chevaux de son écurie, le leader de l’ex-Pastef a choisi de remettre son Nguemb à Bassiriou Diomaye, en prison lui aussi. Le candidat préféré à Guy Marius, Abass Fall, Birame Soulèye Diop et El Malick, devrait rejoindre l’arène déjà pleine de lutteurs. Mais attention à l’arbitrage de la Justice. Si Diomaye prend un coup d’ici là, il risque d’aller chez le Ardo constitutionnel.
AMADOU BA N'IRA MÊME PAS AU SECOND TOUR, SELON MIMI TOURÉ
Amadou Bâ n’ira même pas au second tour de la prochaine présidentielle. C’est en tout cas ce que pense Mimi Touré. Elle s’exprimait dans les colonnes de L’As.
Amadou Bâ n’ira même pas au second tour de la prochaine présidentielle. C’est en tout cas ce que pense Mimi Touré. Elle s’exprimait dans les colonnes de L’As.
« Rien ne nous empêche d'aller à l'élection présidentielle du 25 février. Que les lois de ce pays soient respectées, c'est tout ce que les Sénégalais demandent avec la participation de tous les candidats. Et je prends avec vous le pari que le candidat de l'APR Amadou Ba n'ira pas au second tour !
C'est pourquoi je ne comprends point la rhétorique récente du Président Macky Sall menaçant ceux qui veulent mettre le pays à feu et à sang. De qui parle-t-il ? Le pays est calme et s'attend à ce que que les lois soient respectées pour choisir librement son candidat car les Sénégalais connaissent la force extraordinaire du vote ».
ENFIN UN NOUVEAU LAM TOORO A PODOR
Le village de Guédé, dans le département de Podor (nord), a intronisé ce week-end son nouveau chef coutumier « Lam Tooro » Mamoudou Bocar Sall, 78 ans après la dernière édition organisée en 1945 dans cette ancienne capitale du royaume du Tooro
Guédé Village (Podor), 20 nov (APS) – Le village de Guédé, dans le département de Podor (nord), a intronisé ce week-end son nouveau chef coutumier « Lam Tooro » Mamoudou Bocar Sall, 78 ans après la dernière édition organisée en 1945 dans cette ancienne capitale du royaume du Tooro, s’étendant sur les deux rives du fleuve Sénégal, a constaté l’APS.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs notabilités coutumières dont le chef du village de Guédé ‘ »Jagodin » Abdoul Karim Kamara, de l’officiant « Jaandoogu » Midja Gangué, etc.
Le « Lam Tooro » est le titre porté par le « souverain du royaume du Tooro qui épousait les limites de l’actuel arrondissement de Gamadji Saré dans le département de Podor au Sénégal et celui de Darel Barka, dans le département de Boghé en Mauritanie, avec comme capitale Guédé.
»Depuis 1945, nous n’avons pas vécu cet événement. C’est pourquoi, toute la contrée est venue pour assister à ce moment de haute signification pour les populations », a souligné le chef du village, « Jagodin » Abdou Karim Kamara.
Aujourd’hui âgé de quatre-vingt-trois (83) ans, le notable se souvient de l’intronisation de Déthié Mamadou Guéladio, à la place centrale du village.
« Le Lam Tooro est de la famille Sall de la lignée de Hamet Aly Ely Bana. Il doit être au service de la communauté. Il doit être un promoteur de la paix, de la stabilité sociale, du développement économique, social, et culturel », a expliqué le « Jaandoogu » Midja Gangué qui a posé le bonnet de couleur rouge écarlate, puis un turban composé de deux étoffes sur la tête du nouveau chef coutumier.
Il a ajouté que la couleur rouge symbolise « le courage, la vaillance, l’engagement, la détermination » et celle blanche, « la pureté, la paix».
Après son intronisation, le « Lam Tooro » Mamoudou Bocar Sall a dit toute sa »disponibilité » à assumer ses »charges de chef coutumier et d’œuvrer pour le développement économique, social, culturel de la zone, du Sénégal et de contribuer au renforcement des bonnes relations » entre le Sénégal et la Mauritanie.
Puis, il est monté sur un cheval préparé pour la circonstance au rythme du « Yeela » chanté par les griots.
Le nouveau « Lam Tooro » est un professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et directeur général du Fonds de garantie automobile. Il a été maire de la commune de Guédé Village de 2014 à 2022.
Des parents établis dans les deux Guinée, en Gambie, ainsi que des représentants des familles de Buur Sine, de Buur Saloum, des origines des Guédé descendants d’Alboury Ndiaye (Djolof) et de Demba War Sall (Cayor), ont également pris part à la cérémonie.
FALLA FLEUR LICENCIÉE PAR DAKARNAVE APRÈS SA LIBÉRATION
Ndeye Fatou Fall alias «Falla Fleur», est sortie de prison le 6 novembre dernier. Mais, elle vient d'être licenciée par son employeur, Dakarnave, selon son avocat
Ndeye Fatou Fall, alias «Falla Fleur», est sortie de prison le 6 novembre dernier. Mais, elle vient d'être licenciée par son employeur, Dakarnave, selon son avocat.
"À l’issue d’un long bras de fer entamé depuis sa libération de prison avec sa direction, Falla Fleur vient de faire l’objet d’un vil licenciement pour fautes graves et perte de confiances. Elle quitte DakarNave la tête haute et la conscience tranquille", a indiqué Me Khoureychi Bâ.
Pour rappel, Ndeye Fatou Fall, alias «Falla Fleur», avait été reconnue coupable par le tribunal qui l’a condamnée à un mois de prison dont 10 jours ferme le 6 novembre dernier. Cependant Ndèye Fatou Fall, dite Falla Fleur, avait déjà purgé sa peine. Elle a, donc, recouvré la liberté le jour même.