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4 août 2025
LE SÉNÉGAL MAINTIENT LA SUSPENSION DE TIK TOK MALGRÉ L’ARRIVÉE DES ÉMISSAIRES
Le réseau social mondial TikTok reste suspendu au Sénégal depuis le mois de juillet 2023. Une décision gouvernementale justifiée par des préoccupations liées à la sécurité nationale, avec des allégations d’incitation à la violence via l’application.
Le réseau social mondial TikTok reste suspendu au Sénégal depuis le mois de juillet 2023. Une décision gouvernementale justifiée par des préoccupations liées à la sécurité nationale, avec des allégations d’incitation à la violence via l’application.
Pour résoudre ce différend, le ministre de la Communication a reçu, en début de semaine, une délégation de la plateforme chinoise, le jeudi 5 octobre. Maitre Moussa Bocar Thiam a, en effet, exprimé son regret face à la situation : « C’est une situation malheureuse, parce que notre objectif c’est la liberté de l’utilisation de cette plateforme. »
Les discussions entre les deux parties ont porté sur des propositions concrètes formulées par le ministre pour un meilleur contrôle de TikTok au Sénégal. Premièrement, le ministre a insisté sur la nécessité pour TikTok de mettre en place un mécanisme garantissant la suppression des faux comptes et des comptes à contenu subversif. Il a également souhaité qu’une représentation de TikTok soit établie au Sénégal.
Une demande majeure du ministre de la Communication a été la révélation et la régulation de l’algorithme de l’application au Sénégal, dans le but de contrôler les contenus qui pourraient s’opposer aux valeurs sénégalaises et influencer négativement la jeunesse. Il a expliqué : « On veut savoir quels sont les contenus qui sont proposés aux Sénégalais. »
La protection des données personnelles a également été un point clé de la discussion. Le ministre a insisté sur l’importance, pour TikTok, de garantir que les données des utilisateurs sont utilisées de manière appropriée.
Enfin, la monétisation de TikTok a été abordée. Le gouvernement sénégalais souhaite créer des moyens permettant aux nombreux influenceurs et créateurs de contenus sénégalais de tirer un revenu de leurs activités. « Il est important que ces jeunes puissent vivre de cela », souligne le ministre. Avant de préciser que ces réformes s’appliqueraient à l’ensemble des réseaux sociaux au Sénégal.
En effet, « au Sénégal, nous avons pris la décision que, quelle que soit la plateforme, nous mettrons en place des canaux pour permettre à l’État du Sénégal de préserver la paix publique et la stabilité ».
Il est à noter que les discussions se poursuivent, tandis que la suspension de TikTok reste en vigueur au Sénégal.
«IL Y A DE GROSSES MENACES SUR L’ANNEE SCOLAIRE»
Déçu des 18 mesures du gouvernement sur l’école, El Hadj Malick Youm, Youm secrétaire général du Saemss, alerte qu’il y a de grosses menaces sur le bon déroulement de l’année scolaire, tout simplement, parce que le gouvernement s’est trompé de priorités
Propos recueillis par Yacine DIEYE |
Publication 05/10/2023
Les abris provisoires, le déficit d’enseignants, le retard de la formation des professeurs à la Fastef, la réduction du coût des inscriptions, le non-respect des engagements sont autant de menaces qui pèsent sur l’année scolaire. Dans cet entretien accordé à «l’as tv», le secrétaire général du syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) liste les problèmes de l’école sénégalaise. Déçu des 18 mesures du gouvernement sur l’école, El Hadj Malick Youm alerte qu’il y a de grosses menaces sur le bon déroulement de l’année scolaire, tout simplement, parce que le gouvernement s’est trompé de priorités.
Pensez-vous que le slogan «Ubitey, jangë tey» sera effectif ?
Après la date du 2 octobre qui coïncidait avec l’ouverture des classes pour les personnels enseignants et administratifs, aujourd’hui c’est l’ouverture des classes pour les potaches. Il faut dire que ce contexte particulier est marqué par des impairs que nous avons notés dans plusieurs domaines. En ce qui concerne l’environnement scolaire, il nous a été donné de constater que dans beaucoup d’établissements, il y a des difficultés. Des difficultés liées à l’accès même à ces établissements, mais aussi les opérations de désherbage, la désinfection et le nettoyage de certaines écoles ne sont pas effectués. A ce niveau, le gouvernement a pris une mesure mais je pense qu’il aurait dû la prendre beaucoup plus tôt et impliquer tous les services et surtout rappeler aux Collectivités territoriales qu’il est de leur ressort d’assumer certaines tâches. C’est dommage de noter que sur le plan de l’environnement scolaire, il y a beaucoup de difficultés qui ne militent guère en faveur de l’effectivité du slogan «Ubi tey jangë tey». Donc l'opérationnalisation de «Ubi tey jangë tey» fait face à cette difficulté. Mais la plus grosse difficulté à laquelle ce concept fait face est liée au fait que sur le plan du partenariat entre le gouvernement et les syndicats, le gouvernement n'a pas respecté ses engagements qui consistaient à matérialiser tous les accords avant le début de l’année scolaire. Malheureusement aujourd’hui, la formation des enseignants, notamment des chargés de cours, des demandeurs de mise en position de stage, des professeurs contractuels, des professeurs de philosophie, des professeurs qui sont à la Fastef, n’a pas encore démarré. Cela est très dommage d’autant plus que le gouvernement avait dit que ça allait démarrer depuis le 1er juillet 2023. Vous y ajouterez d’autres questions liées à la révision du statut des décisionnaires qui souffrent le martyre et qui attendent la signature du décret 74-347 du 12 avril 1974 que le gouvernement tarde à faire. C’est pourquoi nous pensons que par rapport à tous ces impairs, il y a un manque de volonté notoire du gouvernement à aller vers l’apaisement du système éducatif. Cela est déplorable pour le système. Nous pensons qu’il y a de grosses menaces qui pèsent naturellement sur le bon déroulement de la rentrée des classes et de l’année scolaire 2023- 2024.
On constate aussi un déficit d’enseignants dans certaines localités du pays. Qu’est-ce qui explique cela ?
Sur le plan pédagogique, nous notons aussi de grosses difficultés. C’est un secret de Polichinelle de dire que dans le système éducatif, il y a un déficit criard d’enseignants qui est même estimé à près de 35 mille enseignants d’ici 05 ans. Ce qui veut dire déjà que pour les besoins urgents, le système n’a pas besoin de moins de 8 000 enseignants pour bien fonctionner. En plus des besoins qui seront évalués par rapport aux années à venir. Ce qui fait un total de 35 mille enseignants. Et cela est inacceptable dans un pays où nous savons qu’il y a la possibilité de procéder à des recrutements réguliers. C’est l’occasion d’alerter parce que parmi les 18 mesures issues du conseil interministériel, le gouvernement prévoit de faire un recrutement spécial alors que les syndicats demandent plutôt un recrutement régulier. Pour nous, le recrutement spécial comporte plusieurs aspects sur lesquels nous ne sommes pas d’accord. Parce que ça nous semble être le retour des quotas sécuritaires, ce qui n’est pas en phase avec l’encadrement du recrutement des personnels enseignants qui doit obéir à des normes. Et aujourd’hui, il s’agira pour eux de recruter ce qu’on appelle une clientèle politique pour les recaser dans l’école. Ce que nous n’accepterons pas non plus parce que nous savons que toujours à l’orée des grandes élections, la tentative la plus connue des acteurs politiques, c’est d’aller vers un recrutement clientéliste pour recaser alors un électorat qui votera en leur faveur, ce que les syndicats dénoncent et n’accepteront jamais.
Quelle solution aux difficultés des élèves d’avoir un extrait de naissance ?
Dans plusieurs localités, des milliers de parents d’élèves peinent à avoir des extraits de naissance pour inscrire leurs enfants. Cela est lié tout simplement au fait que lors du conseil interministériel, le gouvernement devait avoir le réflexe de demander à toutes les Collectivités territoriales d’aller vers la tenue d’audiences foraines pour vider ce passif. Il faut qu’il y ait un rapport qui montrait qu’au Sénégal, pas moins d’un million cinq cent (1,500 million) d’enfants ne pouvaient pas accéder à l’école tout simplement parce qu’ils avaient des difficultés pour avoir un extrait de naissance. Nous pensions que le conseil interministériel qui a été convoqué à l’exclusion totale des syndicats majoritaires que nous sommes devait prendre en charge ces questions mais malheureusement, nous avons tous constaté que les priorités du gouvernement étaient ailleurs.
A vous entendre, c’est comme si le gouvernement n’écoute pas les syndicats d’enseignants. Qu’est-ce qui explique cette attitude ?
Il y a de grosses menaces sur le bon déroulement de l’année scolaire tout simplement parce que le gouvernement s’est trompé de priorités. Quand le gouvernement pense que les priorités sont entre autres la confection de tenues scolaires, il se trompe. Les tenues scolaires sont réglées depuis plusieurs décennies. S’ils pensent que la priorité pour l’école, c’est d’aller vers la réorganisation de certains aspects qui sont dépassés en nous parlant de tables bancs et l’évaluation du remplacement des abris provisoires, les syndicats, eux, ont une autre vision. Pour nous, les priorités, c’est la question des budgets des établissements parce que les écoles ont de maigres budgets. Le gouvernement continue d’opérer des diminutions drastiques sur les budgets des établissements scolaires. Aujourd’hui, ce même gouvernement demande aux parents d’élèves de ne pas payer les inscriptions pour ce qui concerne le préscolaire et l’élémentaire, ce que nous saluons. Mais si vous allez au moyen secondaire, le gouvernement a dit qu’il ne faut pas payer plus de 5000 F pour les inscriptions. Il aurait dû mettre en place un dispositif d’accompagnement par le doublement de ces maigres budgets dont bénéficient les établissements. Ne serait-ce que pour ces points, on peut s’attendre à ce que l’école ferme ses portes à partir de la fin du mois de décembre 2024 car si les écoles n’ont plus de budgets, naturellement elles ne pourront pas fonctionner. Sur ces grosses attentes, nous n’avons pas entendu le conseil interministériel nous donner des réponses. Vous y ajoutez la question des abris provisoires qui est une question lancinante et qui continue de gangrener le système éducatif. Nous pensions que le gouvernement allait nous dire que sur des délais très raisonnables, ils allaient procéder à la suppression et au remplacement définitif des abris. Mais c’est toujours la même rengaine. Nous avons été très déçus par rapport à ces 18 mesures qui ne sont rien d’autre que la reconduction des mesures de la rentrée 2022- 2023.
Cette année scolaire coïncide avec la présidentielle prévue le 24 février 2024. Y a-t-il des risques de perturbations des enseignements?
Par rapport à la perspective de l’année électorale qui s’annonce, nous, en tant que syndicats très patriotes et très responsables, nous avions eu à mener une démarche très responsable. La démarche consistait déjà, durant la lutte que nous avions engagé lors de l’année scolaire écoulée, à demander au gouvernement de mettre à profit les vacances de 2023 pour matérialiser l’ensemble des accords et mettre à profit ces vacances pour s’acquitter de tout ce qui devrait contribuer au bon fonctionnement et à la bonne marche de l’école sénégalaise. Cela permettrait aux syndicats responsables que nous sommes, pendant que nous serions en année électorale, de pouvoir assurer la stabilité de l’école parce que nous avons besoin aussi d’une école stable pour participer au développement de notre pays. Malheureusement, nous avons constaté que notre message est tombé dans l’oreille de sourds parce que le gouvernement n’a pas du tout matérialisé ces engagements. Face au contexte qui se profile à l’horizon, tout le monde sait que sous peu, les ministres que nous connaissons bien vont avoir des agendas politiques très chargés et ils vont délaisser leurs bureaux pour aller battre campagne pendant toute une année presque pour les besoins de cette élection présidentielle. Ce que les syndicats n’accepteront pas. Nous n’allons pas cautionner que la carrière des enseignants soit hypothéquée par des ministres qui préfèreraient aller s’occuper de questions purement électorales pour le compte de leur parti au moment où les enseignants vont souffrir et que l'école sénégalaise soit laissée en rade. C’est pourquoi nous avions alerté, malheureusement cette alerte n’étant pas entendue, aujourd’hui tout est possible par rapport à l’avenir de notre école.
LE PALUDISME FAIT DES RAVAGES DANS LA BANLIEUE
La lutte contre le paludisme est freinée par l’hivernage. D’où la recrudescence des cas notés dans la banlieue dakaroise à cause des inondations.
La lutte contre le paludisme est freinée par l’hivernage. D’où la recrudescence des cas notés dans la banlieue dakaroise à cause des inondations. La révélation a été faite hier par le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), Dr Doudou Sène, lors du lancement du projet «Pmi Evolve». C’est plus de 14 milliards qui sont injectés chaque année au Sénégal par l’Usaid.
Malgré les avancées notées dans la lutte contre le paludisme, la maladie continue de faire des ravages au Sénégal. D’où la mise en place du projet «Pmi Evolve». Il consiste à intensifier les efforts dans la lutte anti-vectorielle pour l’atteinte des objectifs du programme.
Selon le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), Dr Doudou Sène, notre pays est bien placé pour éliminer le paludisme à l’horizon 2030. Cependant, il y a des freins à la lutte, comme l’hivernage. «C’est une maladie qui est beaucoup présente pendant la saison des pluies. Et j’attire l’attention des populations urbaines de Dakar qu’il y a une tendance d’augmentation de cas de paludisme surtout dans la banlieue. Aujourd’hui, les inondations contribuent au développement du vecteur de paludisme», révèle Dr Sène. Il est important, à ses yeux, de se doter de moustiquaires mais c’est mieux de l’utiliser à bon escient. «Il faut éviter de les utiliser dans les jardins, sur les toits des maisons», explique-t-il. Une campagne ciblant les daara a été lancée depuis 2 ans parce que les talibés sont très vulnérables. «Dans la région de Kaolack plus de 30 mille daara et de personnel ont été couverts», soutient-il.
Dr Doudou Sène souligne que dans la lutte contre le paludisme, le Sénégal a des partenaires techniques et financiers comme l’Usaid qui injecte chaque année 14,5 milliards de FCFA à travers l’achat et la distribution des intrants. Selon la représentante de l’Usaid Naura Madrigal, la lutte anti-vectorielle est une intervention incontournable pour atteindre et maintenir le statut d’élimination du paludisme au Sénégal. «L’Usaid a attribué le contrat de prévention du paludisme par la lutte anti vectorielle à Pmi Evolve. Le projet Pmi Evolve accompagne le programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) dans la mise en œuvre de la distribution en routine des moustiquaires imprégnées d’insecticide», affirme-t-elle. En outre, elle promet que l’Usaid va continuer à appuyer les acquis communs pour l’atteinte des objectifs d’élimination du paludisme au Sénégal à l’horizon 2030.
LES BASSINS DE RETENTION D’EAU FREINENT LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME
Représentant du service d’hygiène, l’adjudant Abdou Aziz Diémé estime que la création de bassin un peu partout n’aide pas à la lutte contre le paludisme. «Il faut que le ministère de la Santé pilote ce programme sinon nous ferons beaucoup d’efforts mais les autres ministères ou services vont ralentir la lutte. Aujourd’hui, à Dakar, il y a beaucoup de bassins de rétention qui sont en train d'être créés un peu partout et qui ne respectent pas les normes», regrette-t-il. Il renseigne que ces bassins de rétention d’eau constituent des nids pour les moustiques. «Par exemple à Kédougou il y a beaucoup de carrières qui sont ouvertes pour l'extraction des ressources minières et qui, après exploitation des ressources, ne sont pas refermées. Ces carrières sont devenues aujourd’hui des lieux de refuge et de reproduction pour les moustiques», annonce-t-il. Sur l'hygiène publique, il y a des efforts à faire, selon lui, si on veut éliminer le paludisme définitivement au Sénégal.
«TOUS LES FONCTIONNAIRES MILLIARDAIRES SONT DES VOLEURS !»
En séminaire national sur le parrainage à Thiès, Dr Babacar Diop, président des Forces démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Guelwaars, a soutenu que les Sénégalais ne doivent pas soutenir la candidature du Premier ministre Amadou Bâ
Oumy Yamar SARR, Correspondante à Thiès |
Publication 05/10/2023
En séminaire national sur le parrainage à Thiès, Dr Babacar Diop, président des Forces démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Guelwaars, a soutenu que les Sénégalais ne doivent pas soutenir la candidature du Premier ministre Amadou Bâ qui a un ascenseur chez lui au moment où le peuple croupit dans la misère et que les jeunes meurent en pleine mer.
« Des médias sont en connivence avec certains médias internationaux qui travaillent pour nous imposer la candidature et l’image d’Amadou Bâ. Nous dénonçons ce travail. On voit des éditions spéciales sur Amadou Bâ, des reportages en plein journal pour nous faire croire qu’Amadou Bâ est le meilleur profil pour le Sénégal. Nous avons besoin de médias équilibrés, d’une presse équilibrée. Des médias corrompus en connivence avec des médias internationaux parce que tout simplement Amadou Bâ représente la soumission des intérêts du pays. Il a le soutien de ces médias et milieux affairistes corrompus et aussi de certaines institutions internationales », a cogné Dr Babacar Diop
Mieux, le maire de Thiès estime qu’Amadou Bâ est le candidat de la mafia politico-affairiste du Sénégal. « Qui est Amadou Bâ qu’on veut nous imposer aujourd’hui ? Un simple fonctionnaire sorti de l’Ecole nationale d’Administration (ENA). Il n’a jamais participé à une marche dans ce pays. Il n’a jamais signé de pétition pour son pays. Nous avons vu des images sur les réseaux sociaux. Des gens qui vivent dans un luxe insolent. Un fonctionnaire de l’Etat qui a un ascenseur chez lui », ironise-t-il.
Dr Babacar Diop estime que les Sénégalais doivent élire des gens qui comprennent leurs difficultés. « Des gens qui comprennent le monde rural, qui vivent dans les quartiers populaires. Amadou Bâ est le candidat des riches, des milieux corrompus. C’est le candidat de l’argent, de l’insolence. Le peuple sénégalais va lui faire face et va dire non. Nous voulons une alternative démocratique, un changement de cap, des visages nouveaux, des projets nouveaux, des idées nouvelles. Tous ces gens qui sont là depuis Léopold Sédar Senghor, ils ne peuvent rien proposer. Quand on est trop englué dans la corruption politique, quand on a grandi dans la voie de la corruption politique, quand on a gravi les échelons dans la voie de la corruption politique, par l’argent, par le jeu de l’influence sans aucun mérite, on ne peut produire qu’une politique de corruption. Elire Amadou Bâ, c’est voter pour la continuité et la corruption. Oui ! Amadou Bâ, inspirateur du PSE. Le bilan du PSE, ce sont ces milliers de jeunes qui meurent en pleine mer. Nous voulons le changement », martèle le leader des Fds/Guélewars.
Dans la même foulée, Dr Babacar Diop a soutenu que le ministre de l’Intérieur ne peut pas se substituer au Conseil constitutionnel pour valider ou invalider des candidatures. « Je déplore ce qui s’est passé au niveau de la Direction générale des élections (DGE). Le citoyen Ousmane Sonko a envoyé son mandataire pour retirer ses fiches de parrainages. La DGE a refusé de donner au mandataire de Sonko ses fiches de parrainages. C’est un précédent très dangereux. Un simple fonctionnaire ne peut pas invalider la candidature d’un citoyen. Il appartient au juge constitutionnel d’invalider ou de valider des candidatures. Ousmane Sonko a ses droits. Je demande à la DGE de remettre à Ousmane Sonko ses fiches et il appartiendra aux juges du Conseil constitutionnel de dire si oui ou non la candidature de Ousmane Sonko est valable. Antoine Félix Abdoulaye Diome ne peut pas se substituer au Conseil constitutionnel. Ismaïla Madior Fall ne peut pas faire le travail du Conseil constitutionnel. C’est une violation grave et violente des droits de Ousmane Sonko ! », s’insurge-t-il.
LA GUERRE FROIDE PAR AFFIDES INTERPOSES
Dans le maquis depuis le choix porté par Macky SALL sur Amadou Ba pour défendre les couleurs de la majorité et la volte-face de son ex-mentor, Abdoulaye Daouda Diallo, le député Aliou Dembourou Sow continue d’intriguer ses camarades de parti
Malgré sa superficie de 15 mille Km2, le département de Ranérou, qui est la deuxième circonscription la plus vaste du Sénégal, ne compte même pas... 13 000 électeurs - 12 403 plus exactement si l’on s’en réfère aux chiffres des dernières élections législatives de 2022.
Pourtant, cette zone sylvopastorale par excellence n’en demeure pas moins un enjeu de taille pour l’élection présidentielle de 2024. Et pour cause, c’est le fief du député Aliou Dembourou Sow, ex-principal lieutenant du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, lui-même ex-candidat à la candidature de la mouvance présidentielle pour le scrutin du 25 février 2024.
Dans le maquis depuis le choix porté par le président de la République sur le Premier ministre Amadou Ba pour défendre les couleurs de la majorité et la volte-face de son ex-mentor, Abdoulaye Daouda Diallo — qui, ravalant ses propres vomissures, s’est finalement rangé du moins en apparence —derrière le candidat désigné de la mouvance présidentielle, le député Aliou Dembourou Sow continue d’intriguer ses camarades de parti.
C’est ainsi qu’une tentative de l’humilier a été orchestrée depuis la Primature avec, comme maître d’œuvre, le puissant griot du président de la République, le député Farba Ngom. Une humiliation qui allait s’étendre à son ex-mentor Abdoulaye Daouda Diallo qui, lors de son discours de renonciation à sa candidature, a snobé le Premier ministre et candidat désigné de la mouvance présidentielle, Amadou Ba, dont il s’est gardé de prononcer une seule fois le nom. La campagne de vaccination du cheptel contre les maladies infectieuses et un méga rassemblement, tous ces deux événements ayant pour cadre Ranérou — devaient sonner le glas pour le duo Dembourou Sow et Abdoulaye Daouda Diallo dans leurs fiefs respectifs. Les dates des 14 et 30 septembre avaient été ainsi retenues dans un premier temps pour lancer la campagne nationale de vaccination du cheptel qui devait marquer la première sorti du candidat Amadou Ba à Ranérou dans le fief de Aliou Dembourou Sow et à Ndioum pour un méga meeting avec Cheikh Oumar Hann, le ministre de l’Education nationale, ennemi juré de Abdoulaye Daouda Diallo dans le département de Podor. Un département qui constitue justement le bastion d’Abdoulaye Daouda Diallo
Dembourou Sow déjoue le piège
Initialement prévu le 14 septembre, le lancement de la campagne de vaccination du cheptel sera finalement reporté au 23 du même mois pour permettre aux dissidents de réintégrer les rangs. Mais l’approche initiée est maladroite. Le député Farba Ngom en charge de l’organisation et de la mobilisation de la mouvance présidentielle passe par les rivaux politiques de son collègue du Ferlo pour sonner la mobilisation. Une enveloppe de 30 millions de francs à laquelle l’ancien maire de Ranérou, Amadou Gallo Ba, a ajouté 03 millions de F CFA est dégagée pour mobiliser les troupes. Aucun responsable ne prend langue avec Dembourou Sow qui est ainsi mis à l’écart dans ce qui devait être la première sortie du candidat Amadou Ba même si c’est en tant que ministre intérimaire de l’Elevage. En revanche, son rival politique dans la zone, financé depuis 2013 par Amadou Ba, est au cœur de l’événement. Patron de la Convergence des éleveurs pour l’émergence du Sénégal (CEES), un mouvement qui regroupe l’essentiel des éleveurs favorables à la mouvance présidentielle, Aliou Dembourou Sow croise les bras et ne fait aucune déclaration à l’intention des éleveurs afin que l’accueil soit à la dimension de l’hôte. Résultat, le lancement de la campagne de vaccination du cheptel accouche d’une souris et la première sortie du candidat de la mouvance présidentielle dans le Ferlo se transforme en désastre. Surtout que les préposés à l’organisation soldent leurs comptes avec les élus locaux auprès desquels ils avaient déclaré disposer seulement d’un modique budget de …15 millions de FCFA pour la mobilisation en lieu et place des 33 millions de FCFA dégagés. Les 18 millions restants s’étant volatilisés.
La bataille de Ndioum différée
Avec l’échec du lancement de la campagne de vaccination dans le Ferlo le 23 septembre, les pontes de la mouvance présidentielle, qui avaient retenu Ndioum, le fief du ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann, pour y organiser un grand rassemblement afin de démontrer leur force et d’humilier Abdoulaye Daouda Diallo freinent des quatre fers et diffèrent la bataille. Dans cette partie du Fouta, les deux responsables de l’Alliance pour la République (APR) se regardent en chiens de faïence. Et sonner une mobilisation grandeur nature à Ndioum, c’est-à-dire dans les terres d’Abdoulaye Daouda Diallo n’aurait pas manqué d’être considéré par ce dernier comme un chiffon rouge. Voire un casus belli.
Aliou Dembourou boycotte le Secrétariat exécutif de l’Apr
Le choix porté sur le Premier ministre Amadou Ba pour être le candidat de la mouvance présidentielle au scrutin du 25 février 2024 ne fait pas l’unanimité dans l’Alliance pour la République. Cela, c’est un secret de Polichinelle. Un très haut responsable proche du président de la République a même déclaré publiquement ce jour fatidique mettre un terme à sa carrière politique avant de se raviser après avoir subi les foudres du Palais et faire en catimini un petit démenti dans un autre support qui n’avait rien à voir avec celui à l’origine de l’info relayée.
Il en est de même pour Abdoulaye Daouda Diallo et Aliou Dembourou Sow qui ont fait, ces dernières semaines, le tour des familles religieuses pour solliciter des prières et afficher leurs ambitions. Dans la ville sainte de Touba, ils avaient même marqué des points et pris des engagements. Le maire de la ville, Abdou Lahad Ka, avait été ainsi chargé de faire le tour des familles religieuses avec leurs fortes délégations pour les présenter aux différents dignitaires de la capitale du mouridisme. C’est après ces visites fructueuses que le président Macky Sall a brisé leur élan en choisissant Amadou Ba. Aliou Dembourou Sow, qui n’est toujours pas rentré dans les rangs, a boycotté la dernière rencontre du secrétariat exécutif national de l’Apr convoquée samedi dernier par Macky Sall. Autant le dire ici et maintenant, le compagnonnage Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo reste une simple vue de l’esprit.
DES CANDIDATS FANTÔMES À L’ÉPREUVE DU DOOR MARTEAU
Compte tenu du parcours tortueux des uns et du profil non convaincant des autres, il est permis de subodorer que ces drôles de candidats sont mus par une volonté de chantage, de collecte de fonds et de racket « diplomatique »
Dans les starting-blocks de la présidentielle 2024, ils sont déjà plus de 150 candidats pour la course au Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor (ex-Roume). Au-delà de quelques sérieux prétendants, la majorité écrasante ne sont que des candidats fantômes, guignols et fantoches s’activant dans le chantage, la collecte de fonds et le racket « diplomatique » auprès de richissimes hommes d’affaires, mécènes, chefs d’Etat et de gouvernement étrangers. Après s’être enrichis, ils vont se retirer de la course ! En prenant toutefois le soin de négocier leur ralliement à des candidats mieux placés en échange de portefeuilles ministériels, marchés publics et autres avantages. Pour Dr Momar Thiam, expert en communication, on assiste à un « louma politique » où « bouchers » et éleveurs « téfankés » marchandent sur le dos du peuple électeur.
A cinq mois de la prochaine élection présidentielle, plus de 150 candidats ont déjà annoncé qu’ils seront dans les startingblocks pour la course vers le Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor. Mais entre l’intention de prendre part à la compétition, les échauffements sur la piste, la détonation du starter, la course elle-même et l’atteinte de la ligne d’arrivée, il y a toute une marge de micmacs financiers et de manœuvres politiques mais aussi de tortuosité et de ruses.
S’agissant de la prochaine présidentielle, s’il est vrai qu’ils sont très nombreux les candidats déclarés, il n’en reste pas moins que la majorité écrasante sont des candidats fantômes, guignols et fantoches. Compte tenu du parcours tortueux des uns et du profil non convaincant des autres, il est permis de subodorer que ces drôles de candidats sont mus par une volonté de chantage, de collecte de fonds et de racket « diplomatique ».
Car la loi sur le parrainage qui devait être un mal nécessaire car contribuant à assainir l’espace politique sénégalais n’a pas apporté grand-chose ! Au contraire, il a favorisé l’apparition de candidats fantômes ou virtuels cherchant à recueillir des parrains citoyens afin de les monnayer au plus offrant. De ce point de vue, la présidentielle 2024 donne l’impression d’une végétation infestée de candidats à l’image d’insectes, mange-mil, criquets et sauterelles qui s’adaptent à la diversité des régimes politiquement alimentaires ou des coalitions de rente viagère. Pour preuve, dès l’annonce du retrait des fiches de collecte des parrainages, les candidats-charançons de saison électorale ont repris du service. Sans doute, ils vont solliciter des audiences nocturnes auprès des membres influents de la taskforce du président sortant Macky Sall ou de son candidat désigné, le Premier ministre Amadou Ba. D’autres feront des voyages de racket chez de nombreux chefs d’Etat voisins, auprès de riches et discrets mécènes politiques, de souverains arabes, de bailleurs internationaux, de grands investisseurs ayant des intérêts au Sénégal ou désireux d’y faire des affaires pour solliciter leurs contributions aux campagnes électorales de ces candidats fantômes. A la clé, de drôles d’ordres de missions du genre : « Monsieur le Président, je suis candidat à la présidentielle de mon pays. Je suis l’espoir de toute une jeunesse dès lors que le potentiel candidat de l’opposition du nom de Ousmane Sonko est recalé. Comme l’attestent ces articles et coupures de journaux à l’appui de ma lettre, ma candidature est prise très au sérieux et risque de créer la surprise. D’ailleurs, si vous consultez la presse sénégalaise en ligne, vous verrez mes interviews et programmes de campagne. Monsieur le Président…
Son Excellence, Majesté face aux sollicitations populaires, je suis obligé de répondre positivement à l’appel de la Patrie et faire don de ma personne à mon pays. Je me vois donc contraint de battre campagne et solliciter les suffrages que les Sénégalais sont prêts à m’accorder pour que je sois candidat…
Hélas, vous n’ignorez pas que, dans nos pays, une campagne électorale demande beaucoup de moyens financiers et logistiques. Pire, dans le but d’écarter de sérieux candidats comme moi, les autorités exigent une caution de 30 millions cfa instaurant de ce fait une sorte de suffrage censitaire. D’où la démarche que j’entreprends auprès de vous… tout en vous assurant que tout geste que vous ferez à mon endroit ne sera pas oublié ! Comme vous le savez, mon pays regorge d’opportunités avec la prochaine exploitation — dès 2024 justement — de ressources pétrolières et gazières et des blocs restent à attribuer. » C’est un exemple de lettre que nos candidats « doorkatu marteau » peuvent bien adresser à d’éventuels bailleurs! Juste pour montrer comment ces sérials-racketteurs procèdent après avoir déclaré leur candidature par des quêtes voilées.
La traite des escrocs électoraux !
Des politologues interpellés estiment que ce désir d’extorsion de fonds justifie le nombre pléthorique de candidats à la prochaine présidentielle. De véritables « frappeurs de marteaux » ! Les plus rusés parmi ces margoulins, une fois assis sur un solide matelas financier, et sachant qu’ils n’ont aucune chance de gagner, voire d’avoir ne serait-ce qu’un pour cent de l’électorat, se désistent la veille du dépôt des candidatures ou alors cherchent par tous les moyens à se faire recaler. D’autres, plus fins, une fois les fonds rassemblés et sécurisés, battent « champagne » pour ne pas dire campagne aux côtés de sérieux candidats avec les rares membres de leur famille. Et à moindre frais ! Les apparences sont sauves vis-à-vis des généreux donateurs et le tour est joué ! Tiens, tiens…d’autres candidats fantômes, après avoir fait mousser leur candidature et rassemblé quelques foules moyennant finances, annoncent subitement, avant ou pendant la campagne, leur désistement au profit d’un candidat ayant des chances de gagner. Contre remboursement des frais déjà engagés lors de la collecte des parrainages !
Un vrai « Louma politique » selon Dr Momar Thiam
D’après Dr Momar Thiam, expert en communication politique et enseignant, « à ce rythme, on va atteindre le chiffre fatidique de 200 candidats déclarés. On a l’impression que cette présidentielle de 2024 est un « louma politique » c’est-à-dire un marché anarchique voire spontané où marchandent bouchers et éleveurs sur le dos des Sénégalais considérés comme de petits ruminants » déplore l’ancien conseiller en communication du Président Abdoulaye Wade avant de s’interroger « Pourquoi un « Louma politique » ? Parce que vous avez des candidats déclarés issus du pouvoir mais aussi des candidats fantômes ou fantaisistes, et des candidats standards qui se déclarent pour la bonne et simple raison qu’ils ont métier, la politique, alors que la politique est une mission, c’est un sacerdoce. Dès lors qu’ils font de la politique un métier, ils cherchent à avoir à travers la politique ce que l’on appelle des ressources additionnelles. Souvent, c’est des personnes qui ont peut-être un métier ou qui sont dans le secteur informel c’est-à-dire dans le business et qui, à travers la politique, vont chercher à s’immiscer dans l’espace public pour pouvoir y retirer des dividendes du genre : être ministre, être député, être directeur général d’une société nationale, ou chargé de mission dans l’espoir de s’enrichir. Ou, dans la plupart des cas, négocier et gagner des marchés. Car, au Sénégal comme partout ailleurs dans les pays africains, la politique est la voie la plus rapide pour faire fortune » explique Dr Momar Thiam. Notre spécialiste en communication politique se dit convaincu que la majorité écrasante des soi-disant candidats n’auront pas le nombre de parrainages requis. «A l’arrivée, ils ne seront que quelque dix candidats sérieux dans les starting-blocks pour la présidentielle 2024. Et donc ce qui va se passer, c’est que ces candidats fantômes, pour ne pas dire candidats de la dernière minute ou opportunistes, vont après monnayer leur présence dans des coalitions comme Benno Bokk Yakaar (Bby) ou celle de l’opposition ayant le plus de chances d’accéder au pouvoir en faisant comprendre qu’ils peuvent leur apporter des électeurs. Vraiment cela ressemble un peu à une supercherie qui n’honore pas la politique. Et si aujourd’hui on veut rendre à la politique ses lettres de noblesse, il doit avoir un système de filtre avec les parrainages. Parce que la caution et le parrainage n’ont pas permis de mettre hors d’état de nuit ces délinquants politiques composés d’hommes d’affaires va nu-pieds » se désole Dr Momar Thiam. Et notre expert en communication de dispenser un cours magistral sur la fonction présidentielle « désacralisée » avec ces drôles de postulants dont la plupart n’ont aucune compétence politique et intellectuelle pour être ne serait-ce que délégués de quartier, à plus forte raison président de la République ou même ministre. Mais quand il s’agit de faire du « door marteau », il y aura toujours de la place pour tout le monde au Sénégal !
Chamboulement de l’administration territoriale
Le Président Macky Sall a secoué l’administration territoriale. Il a muté les gouverneurs de plusieurs régions. Le Gouverneur de la région de Kaffrine, William Manel est nommé Directeur général de l’Administration territoriale, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha Ndao admis à la retraite. Le Gouverneur de la Région de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé devient Gouverneur de la Région de Thiès, en remplacement d’Alioune Badara Mbengue. Quant au chef de l’exécutif régional de Ziguinchor, Guédji Diouf, il est muté à Tambacounda, en remplacement d’Oumar Mamadou Baldé. Le Gouverneur de la Région de Louga, El hadji Bouya Amar est nommé Gouverneur de la Région de Kaffrine, en remplacement de Monsieur William Manel. Le Préfet du département de Dakar, Mor Talla Tine, est promu Gouverneur de la Région de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Guédji Diouf. Le Préfet du département de Louga, Ndèye Nguénare Mbodji est également promue Gouverneur de la Région de Louga, en remplacement de Monsieur El Hadji Bouya Amar. Le Préfet du département de Rufisque, Serigne Babacar Kane est nommé Gouverneur de la Région de Sédhiou, en remplacement de Monsieur Papa Demba Diallo, appelé à d’autres fonctions.
La Cour suprême statue sur le référé de Pastef vendredi
La Cour suprême va se réunir en audience, ce vendredi, à 15 heures, pour statuer sur le référé déposé par les avocats d’Ousmane Sonko sur le refus de la Direction générale des élections de lui donner les fiches de parrainage. L'information vient de l'avocat franco-espagnol Juan Branco qui annonce que l'audience est publique. Sur ce, la robe noire a invité les citoyens à envahir la Cour suprême pour assister à l'audience. L'avocat de Sonko a par ailleurs demandé au ministre de l'Intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome de l'autoriser à se rendre à Dakar en vue de plaider le dossier.
Recours contre la radiation de Sonko déposé à Ziguinchor
Les avocats sont sur tous les fronts pour défendre leur client. A Ziguinchor, c’est Me Djiby Diagne, avocat d’Ousmane Sonko, qui a déposé hier devant le tribunal d'instance de Ziguinchor un recours contre la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. Cette décision fait suite au refus de la Direction générale des élections de délivrer au mandataire d’Ousmane Sonko ses fiches de collecte des parrainages, jeudi dernier. Donc, après avoir été notifié, il avait un délai de 5 jours pour porter un recours. Me Diagne dit avoir espoir sur le succès du recours car dans la forme, ils disposent de solides arguments. Ainsi, il espère obtenir d'ici 10 jours une décision valable au tribunal d'instance de Ziguinchor permettant à son client de récupérer ses droits civiques et politiques.
497 migrants sénégalais sont arrivés hier à El Hierro
Les migrants sénégalais débarquent en force sur les côtes espagnoles. En deux jours, c’est pratiquement 1000 jeunes qui sont arrivés à El Hierro. Dans la journée du mardi, 498 migrants ont été accueillis à El Hierro. Hier, quatre pirogues ont accosté à El Hierro avec 497 migrants. La première embarcation transportait 42 personnes sorties du Sénégal, la deuxième 69 personnes, la troisième 128 personnes dont 6 femmes et 5 mineurs et dans le dernier convoi il y avait 258 personnes. Au total 497 migrants qui ont quitté le Sénégal sont arrivés en Espagne.
Il y a 20 ans, Talla Sylla a été victime d’une agression
Il y a 20 ans, jour pour jour, Talla Sylla, à l’époque leader du Jëf Jël et farouche opposant au régime de Me Abdoulaye Wade, était agressé à coups de marteau à Dakar, précisément dans la nuit du 5 au 6 octobre 2003. Il avait l’habitude de célébrer cet évènement inscrit dans l’histoire politique du Sénégal, par de grands rassemblements et des déclarations. Mais c’est à partir de la 13e année, précisément en 2013, qu’il a personnellement décidé d’arrêter toute commémoration. Désormais chaque 5 octobre, il se contente de faire réciter des exemplaires du Saint Coran à la mémoire de ses compagnons disparus et même ceux qui avaient perpétré cette attaque, pour montrer qu’il a pardonné et tourné définitivement la page. C’est d’ailleurs dans le cadre de la recherche de la paix et du pardon qu’il a rencontré Me Abdoulaye Wade en 2014. Pour montrer son pardon et sa quête perpétuelle de la paix, il confond chaque année dans les mêmes prières, les deux personnes indexées dans cette agression contre sa personne et qui sont décédées aujourd’hui, l’un par accident de la circulation au 40e jour de l’agression et l’autre aussi par un accident consécutif à l’explosion d’une bonbonne de gaz.
Les travailleurs de la Cbao en grève
Les travailleurs de la CBAO ont décrété un mot d'ordre de grève de 72h renouvelable. C'est ce qu'a annoncé le secrétaire général du syndicat, Papa Doudou Tounkara. Ils réclament l'augmentation des salaires, la généralisation du paiement des bonus à tout le personnel, la subvention des repas entre autres points.
Lynchage de 6 individus à Saint-Louis
Les images dégradantes de la dignité humaine constatées à Darou, à Saint-Louis où six individus dont une femme ont été lynchés et filmés par des disciples d'un marabout dans la nuit du 28 au 29 septembre fâchent les membres la Ligue Sénégalaise des Droits humains. Dans un communiqué parvenu à «L’As», le président de la LSDH, Alassane Seck, condamne fermement ces actes de torture, de châtiment corporel et de violence physique envers un citoyen. Pour lui, ces actes n’honorent en rien nos valeurs culturelles et restent bannis par l’État du Sénégal. Malgré les différentes versions entendues de part et d'autre dans la presse, Alassane Seck rappelle que dans les principes d’une république, toute justice populaire ou règlement de comptes personnel quelle que soit l’offense, va à l' encontre des principes de l’État de droit. Il invite l'État à veiller scrupuleusement au respect de l’application de la loi relative au droit à l’image, mais aussi aux engagements relatifs à la Convention des Nations unies contre toute forme de torture. Il demande au procureur de s'autosaisir sur ces actes abominables, très rapidement, pour que justice soit faite car nul n’est audessus de la loi.
Dealer en Tiak Tiak
Un conducteur de Tiak tiak du nom de C.K a été alpagué avanthier au quartier Médina Gounass avec un kilogramme de chanvre indien par les limiers du Commissariat central de Guédiawaye. Selon nos sources, le dealer a été d’ailleurs déféré au parquet. C’est suite à une information anonyme que les limiers ont établi une planque pour y voir un peu plus clair. Ce qui a permis aux hommes du Commissaire Daouda Bodian de voir les déplacements douteux du conducteur de tiak tiak, en réalité un dealer. Suffisant pour l’intercepter au cours d’une opération de livraison
Evaluation des mesures de lutte contre la vie chère
Restons à la réunion hebdomadaire du gouvernement qui s’est penché sur le climat social. Constatant une réticence à l’application des mesures du gouvernement pour réduire le coût de la vie, le Président Macky Sall a donné des instructions au Premier ministre. Il a demandé à Amadou Ba d’évaluer les mesures de lutte contre la vie chère. A cet effet, il invite le Premier ministre et le ministre du Commerce à finaliser avant la fin du mois d’octobre 2023 un rapport exhaustif sur les mesures prises par l’Etat, il y a un an, pour améliorer le pouvoir d’achat des populations et lutter contre la vie chère, notamment avec la fixation des prix des denrées de consommation courante et la régulation des loyers.
La collectivité sevrée de la subvention de l’Etat
Le «septembre Mandingue» a été d’une grande réussite cette année à Mbour. Plus de 400 mille personnes ont visité la capitale de la Petite côte, faisant ainsi marcher les grands négoces et le commerce surtout entre le vendredi et le dimanche qui étaient les jours d’affluence des populations venant des autres régions et de l’étranger pour assister à la fête. Chaque année, l’Etat du Sénégal donnait une enveloppe à la collectivité mandingue en guise de soutien pour la réussite de cette grande fête du département de Mbour unique en son genre au Sénégal. Mais pour la présente édition, le bureau n’a pas vu la couleur de l’argent. Cette subvention qui était passée de 3 à 7 millions est restée invisible cette année. Comme on pouvait s’y attendre, cette situation inédite a délié certaines langues qui n’ont pas hésité à faire le lien avec la «sonkorisation» puisque durant tout le mois de Kankourang, les jeunes qui étaient dans la procession s’en donnaient à cœur joie en entonnant des airs comme «libérez Sonko!» ou encore «Sonko nàmm nañula!». Au regard de la réaction des jeunes, certains responsables avaient prévenu que le gouvernement se ferait représenter discrètement pour remettre l’enveloppe afin d’éviter d’être hué, ou tout simplement boycotterait. Toutefois, la ville de Mbour et la commune de Malicounda ont donné leur subvention annuelle
La Douane alerte sur les agissements de malfaiteurs
De faux documents portant avis de vente aux enchères publiques de véhicules sont largement diffusés sur les réseaux sociaux. La Direction générale des Douanes précise qu’il s’agit d’actes de malfaiteurs qui cherchent à escroquer les gens. Ils utilisent de faux documents dans lesquels ils proposent leur intermédiation pour l’acquisition de véhicules qui seraient mis en vente par la Douane. La Douane alerte que ces malfaiteurs abusent de la confiance d’honnêtes citoyens mus par le désir d’acquérir un véhicule, en leur soutirant de l’argent. La Direction générale des Douanes dégage toute responsabilité quant aux agissements de ces malfaiteurs. Au demeurant, elle tient à rappeler que les ventes aux enchères publiques sont organisées sur la base de textes législatifs et réglementaires qui prévoient des actions de communication 08 jours au moins avant la date de vente. La Direction générale des Douanes se réserve le droit d’entreprendre toute action judiciaire à l’encontre de ces malfaiteurs et invite les populations à faire preuve de vigilance face aux arnaques sur les réseaux sociaux.
Adoption du projet de loi de finances 2024
Bientôt les députés vont se pencher sur les volumineux documents du projet de budget 2024. Le Conseil des ministres a examiné et adopté hier le projet de loi de finances pour l’année 2024 ainsi que celui fixant les modalités de gestion et d’administration du Fonds intergénérationnel et projet de décret portant régime financier des collectivités territoriales. D’ailleurs les membres du Bureau de l'Assemblée nationale sont convoqués en réunion, le lundi 09 octobre 2023. L’ordre du jour porte sur la fixation de la date d'ouverture de la Session ordinaire unique de l'année 2023- 2024.
«LA CONDAMNATION PAR CONTUMACE NE PEUT PAS ETRE DEFINITIVE»
Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice a affirmé mardi soir sur le plateau Sen Show de la SEN TV que la condamnation par contumace de Ousmane Sonko, dans l’affaire Adji Sarr ne peut pas être définitive.
Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice a affirmé mardi soir sur le plateau Sen Show de la SEN TV que la condamnation par contumace de Ousmane Sonko, dans l’affaire Adji Sarr ne peut pas être définitive.
Pour expliquer la radiation de Ousmane Sonko sur les listes électorales, Ismaila Madior Fall s’est appuyé cette fois-ci sur son statut de Contumax. «La condamnation par contumace ne peut être définitive. C’est le Code électoral qui dit en son article L29 que ne sont pas inscrits sur les listes électorales, ceux qui sont en état de contumace. Ce n’est pas moi qui le dis. C’est le Code électoral qui dit vous ne pouvez pas être inscrit sur les listes si vous êtes en état de contumace et que même si vous êtes déjà inscrits vous devez être radiés», a indiqué le ministre de la Justice.
Qui ajoute pour préciser, sans le nommer, que Ousmane Sonko peut contester son état de de contumax. «Mais ça c’est un autre débat. Il doit aller déposer des recours au niveau des juges», explique-t-il.
La condamnation de Ousmane Sonko était pourtant définitive en août dernier, selon le même ministre de la Justice.
En effet, dans un entretien publié le 30 août en ligne par le magazine Jeune Afrique et reprise par l’AFP le ministre de la Justice sénégalais Ismaïla Madior Fall répond que Ousmane Sonko a été arrêté “dans le cadre d’une autre affaire” que l’affaire de mœurs et que la règle selon laquelle un contumace doit être rejugé une fois arrêté ne s’applique donc pas. “Pourquoi ne s’est-il pas constitué prisonnier s’il entendait obtenir que sa condamnation par contumace soit anéantie ? Celle-ci est entretemps devenue définitive”, expliquait-il.
Pressafrik
LA RENTREE SCOLAIRE ET DES CANDIDATURES A L’ELECTION PRESIDENTIELLE A LA UNE DE LA REVUE DE L'ACTUALITÉ DE L’APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi 05 octobre s'interessent principalement à la rentrée scolaire prévue ce jeudi et les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dakar, 5 oct (APS) – Les quotidiens traitent en priorité la rentrée scolaire prévue ce jeudi et les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
‘’Macky Sall veut un bon déroulement de la rentrée scolaire’’, affirme Le Soleil, selon lequel plus de 4 millions d’élèves doivent regagner les classes.
‘’Il y a de grosses menaces sur l’année scolaire’’, prévient El Hadji Malick Youm, le secrétaire général du SAEMSS, un syndicats d’enseignants.
Le syndicaliste, qui s’est entretenu avec L’As, estime que ‘’le gouvernement s’est trompé de priorités’’.
‘’Pour un bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024, le président de la République, lors de la réunion du Conseil des ministres d’hier, a invité son gouvernement à prendre toutes les dispositions requises’’, rapporte Sud Quotidien.
Le Quotidien note que ‘’le président Sall veut un bilan exhaustif de la baisse des prix’’. ‘’Mais cela n’a rien réglé pour les parents d’élèves qui devraient faire face aux frais d’inscription et à l’achat de fournitures scolaires’’, poursuit le même journal.
WalfQuotidien affirme dans sa chronique économique hebdomadaire que ‘’la pauvreté gagne du terrain’’ au Sénégal.
‘’Les ménages sénégalais sont de plus en plus éprouvés par le coût de la vie, qui augmente de façon exponentielle’’, observe-t-il.
‘’Banaliser la fonction présidentielle’’
L’Observateur signale que ‘’le courant ne passe plus’’ entre la Senelec, la société nationale chargée de la distribution de l’électricité, et sa clientèle.
‘’La hausse vertigineuse des factures d’électricité a fini d’électrocuter les relations entre les deux parties’’, ajoute-t-il.
En ce qui concerne les sujets politiques, Vox Populi évoque la pléthore de candidats à l’élection présidentielle. Il affirme que 215 prétendants ont retiré des fiches de collecte de parrainages auprès de la direction générale des élections.
Cette profusion de candidats pourrait finir par ‘’banaliser la fonction présidentielle’’, note le journal en citant un analyste politique.
‘’Cette avalanche de candidatures émeut plus d’un Sénégalais’’, observe Bés Bi Le Jour.
Le Témoin Quotidien soutient qu’‘’exceptés quelques sérieux prétendants, l’écrasante majorité est constituée de candidats fantômes’’.
‘’Jonction fatale pour BBY’’, titre L’info, concernant l’alliance nouée par les opposants Ousmane Sonko et Serigne Moustapha Sy, le leader du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR).
Les résultats du PUR et de Pastef-Les patriotes, le parti politique de M. Sonko qui a été dissous par le président de la République, concentrent au moins 20 % de l’électorat, si on tient compte de leurs résultats à la dernière élection présidentielle, signale L’info, estimant que ‘’leur électorat s’est considérablement accru’’ entre-temps.
Les députés du PUR et de Pastef-Les patriotes sont membres de l’un des principaux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale.
Des ‘’candidats par procuration’’
WalfQuotidien parle des ‘’candidats par procuration’’. C’est comme si Amadou Ba était candidat à la place de Macky Sall, comme si le fonctionnaire international Aliou Mamadou Dia se présentait au scrutin présidentiel au nom de Serigne Moustapha Sy, comme si Guy Marius Sagna ferait de même pour Ousmane Sonko, selon le même journal.
‘’Celui qui sortira vainqueur parmi [les candidats par procuration] risque de gouverner sous l’ombre de son mentor’’, ajoute WalfQuotidien.
‘’Le coût élevé de la vie sera au cœur de la campagne électorale’’, affirme Tribune en considérant les ‘’prix fous’’ de certains produits de consommation comme ‘’un redoutable adversaire pour Amadou Ba’’, le Premier ministre, candidat de la majorité présidentielle.
EnQuête annonce que ‘’la Mauritanie et le Bénin refusent d’accueillir les 1.500 soldats français chassés du Niger’’.
Il ajoute que ‘’la perte de sa base au Niger plombe la stratégie française de lutte contre le djihadisme’’ au Sahel, poursuit le journal.
‘’Les bases [de l’armée française] au Sénégal et en Côte d’Ivoire pourraient gagner en importance’’, ajoute EnQuête en rappelant que les troupes de l’Hexagone font l’objet d’une ‘’expulsion’’ au Burkina Faso et au Mali.
LES LIONS TOMBENT LES ARMES A LA MAIN
Demi-finale mondial des sourds : Ukraine-Sénégal (1-1 ; 8 tab 7) Le Sénégal a raté la dernière marche qui mène à la finale de la Coupe du monde des Sourds et Malentendants qui se déroule présentement en Malaisie.
Le Sénégal a raté la dernière marche qui mène à la finale de la Coupe du monde des Sourds et Malentendants qui se déroule présentement en Malaisie. Les Lions se sont inclinés en demi-finale devant l’Ukraine après une rencontre très disputée et indécise. Après une égalité parfaite (1-1) au bout des 120 minutes de jeu, les Sénégalais vont céder au bout d’une séance des tirs à suspense (7-8).
Le Sénégal est passé à côté de l’exploit d’une qualification historique à la finale de la Coupe du monde des Sourds en perdant la demi-finale qui l’a opposé hier, mercredi 4 octobre à Kuala Lumpur (Malaisie), à l’Ukraine. Pour ces retrouvailles avec la formation ukrainienne qu’il avait croisée en phase de poules (2-2), la tâche a encore été plus ardue pour les champions d’Afrique sénégalais. Les poulains de Souleymane Fomba avaient toutefois les moyens techniques et tactiques pour rivaliser et venir à bout de l’adversaire. Ce qui se révélait près une première mi-temps assez équilibrée où les Lions se sont créés nombre d’occasions. Mais sans pour autant montrer l’efficacité qu’il fallait.
La deuxième période, le jeu avait repris sur le même rythme. Les deux équipes se neutralisaient à la fin du temps réglementaire et le duel s’achève sur une égalité parfaite (0-0).
Dès la reprise, le Sénégal sera cependant surpris dès la 94e minutes de jeu. Sur une longue relance, les Ukrainiens profitent d’une erreur de marquage pour décocher un tir de loin et lober le gardien sénégalais. Poussés par la colonie de supporters qui se sont faits entendre dans le stade, les Lions montrent qu’ils avaient les ressources pour mettre la pression.
Acculés, les Ukrainiens jouent la montre et multiplient les fautes. Mais les Lions ne lâchent pas prise et multiplient les assauts sur le camp adversaire. Sur un long centre au premier poteau, le Sénégal force la décision. C’est Mouhamadou Ndiaye qui se jette pour contrôler le ballon et faire trembler les filets (1-1 ; 121e).
Au finish, Ukrainiens et Sénégalais seront départagées par la fatidique séance des tirs aux buts. Dans cet exercice, les Sénégalais vont longtemps retarder l’échéance en marquant 7 de leurs 8 tentatives. Les Lions tombent les armes à la main en s’inclinant sur la marque de (8 TAB 7). Ils retournent demain vendredi sur la pelouse pour le match de la 3e place et de la médaille de Bronze qui l’opposera à l’autre représentant du continent africain, l’Egypte.