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5 octobre 2025
LE BUDGET 2024 DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT REVU A LA HAUSSE
Dakar, 20 nov (APS) – Le budget 2024 du ministère de l’Environnement, du Développement durable et la Transition écologique soumis au vote des députés, ce lundi, est passé à 48. 699. 848. 381 milliards de FCFA contre 38,7 milliards de FCFA en 2023,
Dakar, 20 nov (APS) – Le budget 2024 du ministère de l’Environnement, du Développement durable et la Transition écologique soumis au vote des députés, ce lundi, est passé à 48. 699. 848. 381 milliards de FCFA contre 38,7 milliards de FCFA en 2023, soit une hausse de 26%, a appris l’APS.
Les différents crédits sont répartis entre plusieurs programmes dont la lutte contre la déforestation et la dégradation des terres, la conservation de la biodiversité et gestion des aires protégées, indique le rapport de la commission relatif à l’examen du Projet de Budget 2024 du ministère de l’Environnement.
La lutte contre les pollutions, nuisances et effets néfastes des changements climatiques, le pilotage, coordination et gestion administrative y occupent également une bonne place.
Dans le rapport dont l’APS a eu connaissance, le ministre de l’Environnement Alioune Ndoye a indiqué que la hausse du budget va, entrer autres, »favoriser une meilleure prise en charge des jeunes recrutés dans le cadre du projet ‘Xëyu ndaw ñi’ pour une reforestation nationale durable (…) le reverdissement des écoles pour le renforcement de l’éducation environnementale, le soutien de la politique globale de reforestation sur toute l’étendue du territoire national en rapport avec les collectivités territoriales ».
Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, prennent part à cette séance parlementaire.
LES PARENTS DE DIDIER BADJI ET DE FULBERT SAMBOU INTERPELLENT L’ÉTAT
Une année après, les circonstances de la disparition du gendarme Didier BADJI et du militaire Fulbert SAMBOU ne sont toujours pas élucidées. Devant l’omerta, leurs familles ont encore fait une sortie.
Une année après, les circonstances de la disparition du gendarme Didier BADJI et du militaire Fulbert SAMBOU ne sont toujours pas élucidées. Devant l’omerta, leurs familles ont encore fait une sortie. A travers un communiqué, elles dénoncent le manque de réactivité dont les autorités font montre depuis l’éclatement de l’affaire et «exigent une prise de responsabilité face à la détresse persistante des parents».
«Voici une année écoulée que les populations des Îles Bliss-Cassa demeurent dans l’angoisse, la douleur et l’incompréhension face à la disparition de leurs fils. La découverte, quelques jours après, du corps de Fulbert SAMBOU avec comme hypothèse d’une mort par noyade nous a plongés dans un doute et a suscité en nous un sentiment de perplexité, car étant insulaires une telle mort relèverait d’une exception. (…) Notre inquiétude demeure très grande surtout face au mutisme de l’Etat et des autorités militaires. Nous attendons de nos autorités qu’elles remplissent leur devoir envers ces familles endeuillées et qu’elles offrent le soutien nécessaire aux familles de Fulbert SAMBOU et de Didier BADJI, qu’il soit moral et financier, tout en éclaircissant la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur les circonstances qui entourent la disparition de ces vaillants militaires et dignes fils de Niomoune et des Îles Bliss-Cassa», peut-on lire sur la note.
Pour rappel, le corps de Fulbert SAMBOU a été retrouvé aux larges du Cap manuel et a été enterré sans autopsie. BADJI quant à lui reste introuvable.
15 ÉLÈVES DE CE1 ET CM1 ONT PRIS LES PIROGUES POUR RALLIER L’ESPAGNE
L’émigration irrégulière ne concerne pas que les adolescents. A Mbour, le directeur de l’école primaire Tamsir Demba SALLdéplore le départ de nombre de ses élèves pour l’Espagne.
L’émigration clandestine ne concerne pas que les adolescents. A Mbour, le directeur de l’école primaire Tamsir Demba SALLdéplore le départ de nombre de ses élèves pour l’Espagne. A en croire Daniel BASSENE, chaque année, des élèves préfèrent l’émigration clandestine aux études. Pour preuves, il révèle que cette année, 15 sont partis en Espagne.
«L’école se situe dans un quartier de pêcheurs qui, à un certain âge, ayant perdu leurs forces, tiennent à ce que leurs enfants les remplacent. La conséquence est qu’il y beaucoup de cas d’abandons scolaires. 15 élèves de CE1 et CM1 ont pris les pirogues pour rallier l’Espagne », explique-t-il.
A noter que la vague de départ cette année est sans précédent cette année. L’ONG ADHA estime que 13 mille pirogues ont débarqué en Espagne en janvier et octobre.
LA 13E ÉDITION DU FESTIVAL MÉTISSONS PROGRAMME POUR LES 24 ET 25 PROCHAIN
La ville de Saint-Louis (nord) va accueillir les 24 et 25 novembre la treizième édition du festival Métissons, un évènement culturel qui va rassembler des artistes locaux et du monde, a appris l’APS des organisateurs.
Saint-Louis, 20 nov (APS) – La ville de Saint-Louis (nord) va accueillir les 24 et 25 novembre la treizième édition du festival Métissons, un évènement culturel qui va rassembler des artistes locaux et du monde, a appris l’APS des organisateurs.
‘’La 13e édition du festival aura lieu à Saint-Louis les 24 et 25 novembre 2023. Métissons va maintenir la formule essayée avec succès comme toutes les années’’, lit-on dans un dossier de presse transmis à l’APS.
‘’Le festival Métissons de Saint-Louis est un évènement qui célèbre la richesse de la diversité musicale. Chaque année, le festival rassemble des artistes locaux et du monde entier pour offrir une expérience musicale fusionnant les genres et les cultures’’, ajoute le même document précisant que l’Institut français va être le principal lieu du festival avec des concerts prévus le vendredi et le samedi.
Il est prévu dans le cadre de ce festival un carnaval avec la participation d’artistes musiciens mais également un »Takussanu Ndar » en calèche pour montrer la culture saint-louisienne.
Créé en 2010, le festival Métissons de Saint-Louis s’est ancré dans l’agenda culturel de la capitale du nord.
L’AUTEUR ALY SILEYMANE LY VEUT DONNER AUX JEUNES L’ENVIE DE RÉUSSIR
Aly Sileymane Ly, co-auteur, avec Ndiassé Samb, journaliste sportif à Radio France international (RFI), du livre « Diambars une école de la vie », récemment publié aux éditions « Saaraba », entend offrir sa »trajectoire emblématique » aux jeunes
Dakar, 20 nov (APS) – Aly Sileymane Ly, co-auteur, avec Ndiassé Samb, journaliste sportif à Radio France international (RFI), du livre « Diambars une école de la vie », récemment publié aux éditions « Saaraba », entend offrir sa »trajectoire emblématique » aux jeunes afin de leur donner envie de réussir dans la vie.
‘’Pourquoi j’ai écrit ce livre ? Pour partager mon parcours et donner à tout le monde cette envie de vouloir réussir’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de dédicace de son ouvrage de l’ouvrage dans le cadre du premier Salon ‘’Dakar-livres’’ dédié à la jeunesse et aux enfants (15 au 18 novembre).
L’ouvrage de 125 pages préfacé par Patrick Vieira, ancien capitaine de l’équipe de France de football membre fondateur de l’Institut Diambars, décrit le parcours inspirant d’Aly Sileymane Ly fait « de résilience, de travail et de force mental insoupçonné ».
Ancien talibé (élève à l’école coranique), il est devenu aujourd’hui ingénieur-informaticien à Arras au nord de la France, après avoir manqué de devenir un footballeur professionnel de l’institut Diambars.
« J’ai voulu raconter mon parcours, le plus simplement possible, pour montrer à de jeunes frères talibés ou non, que rien n’est impossible si on a le courage, l’envie, l’abnégation, la détermination et la foi qui m’ont accompagné durant tout mon parcours », a estimé Aly Sileymane Ly.
Il s’est aujourd’hui engagé dans le combat pour l’amélioration des conditions de vie des talibés dans l’association ‘’L’arbre de l’espoir’’ basée en France et porte le projet ‘’Daara’s school’’ dont la vocation est de montrer que l’éducation religieuse n’est pas incompatible avec l’éducation moderne.
Il s’agit, a-t-il expliqué, de transformer les daaras en espace d’éducation où les enfants pourront s’épanouir et vivre décemment dans un espace sain, où ils vont bénéficier de soins médicaux, manger varié, équilibré et à suffisant et suivre une formation complète qui leur permettrait de préparer leur avenir.
Le natif de Thialma, un village du département de Podor, dans le nord du Sénégal, qui a fréquenté à l’âge de 8 ans, une école coranique des Parcelles assainies de Dakar, estime que « faire du football uniquement ne suffit pas ».
L’auteur qui a eu le Bac avec mention estime puiser son énergie des conditions difficiles de sa vie de talibé où il fallait se réveiller à 6 heures pour apprendre le Coran et ensuite aller mendier dans les rues des Parcelles assainies pour pouvoir manger.
Ndiassé Samb souligne que la co-signature avec Aly Sileymane Ly s’explique par le fait que c’est un travail à deux, et chacun a rempli sa part.
‘’L’idée était qu’il raconte sa vie et que moi je mets en situation tout cela pour en faire un livre qui puisse se lire facilement’’, renseigne le journaliste qui a déjà publié il y a plus de dix ans, « El Hadji Diouf footballeur et rebelle ».
Le »destin unique »et l’histoire ‘’fabuleuse, incroyable et singulière’’ de Aly, explique, selon lui, l’intérêt accordé à ce récit à côté d’autres rencontrées dans son parcours de reporter.
UN CANDIDAT-PRISONNIER
Alors qu'Ousmane Sonko semble privé de course pour la présidentielle par la justice, il engage un plan B risqué : un candidat derrière les barreaux. Mais jusqu'où ira Bassirou Diomaye Faye ?
C’est finalement le nom de Bassirou Diomaye Faye que Sonko a sorti de sa chemise. Une petite surprise puisque Guy Marius Sagna avait attiré l’attention de tous. Un candidat en prison donc. En clair, le leader de l’ex-Pastef, qui voit ses chances presque annihi-lées par la décision de la Cour suprême, semble avoir capitulé, quoiqu’il affirme qu’il ira jusqu’au bout. Bassirou Diomaye Faye avait fait retirer ses fiches de parrainage par son mandataire Amadou Ba. S’il est vrai que sa détention provisoire n’em-pêche pas sa candidature, il y a le scénario d’un procès fast-track avec un casier judiciaire entaché qui pourrait le recaler. Cela reste une hypothèse.
La jurisprudence Khalifa Sall
Un candidat prisonnier, ce ne serait pas une première au Sénégal. Le cas Khalifa Sall sonne comme une jurisprudence. Aux Législatives de 2017, alors qu’il était à Rebeuss, la tête de liste de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal, avec Idrissa Seck, Malick Gakou et autres comme alliés, avait été élu. Même s’il finira par être déchu après sa condamnation dans le cadre de la gestion de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar. Sauf que Khalifa Sall n’était «que» député, moins menaçant. Avec Diomaye, il s’agit de la fonction présidentielle, un enjeu qui dépasse une Assemblée. Qui plus est le «Mortal Kombat» entre Macky Sall et Ousmane Sonko pourrait provoquer des surprises. En attendant, sauf rebondissement, le natif de Ndiaganiao, battu par Tening Sène aux Locales de janvier 2022, va battre campagne depuis sa cellule. Sauf s’il obtient une liberté provisoire.
Bassirou Diomaye comme Hama Amadou ?
Sonko voudrait donc avoir son «Hama Amadou». Principal opposant nigérien, ce dernier avait été poursuivi pour une affaire de trafic présumé de bébés. Le président Mahamadou Issoufou arrive en tête au premier tour de la Présidentielle de 2016 avec 48,41% des voix, suivi de Hama Amadou en prison avec 17,79% des voix. L’opposition ayant boycotté le second tour, Issoufou a été finalement réélu avec 92,49%. Bassirou Diomaye Faye ira-t-il plus loin que Hama Amadou ? Les avocats de Sonko vont-ils encore saisir la Cour de justice de la Cedeao pour une liberté du candidat de l’ex-Pastef ? Il y a déjà une jurisprudence sur le cas Amadou puisque le juge communautaire, saisi pour enjoindre au juge pénal nigérien de mettre le candidat détenu Hama Amadou en liberté, avait ordonné la poursuite de la procédure judiciaire.
Deuxième Plan B ?
En choisissant Bassirou Diomaye Faye, Sonko n’est pas si naïf pour écarter une condamnation éventuelle de son candidat. Même si celle-ci sera difficile à faire entre un renvoi devant une juridiction et un procès. Et d’ailleurs, dans les propos de Sadikh Top, qui a lu la déclaration, il y a bien des réserves dans ce sens en parlant d’un éventuel parrainage par les députés. Et cela ne pourrait être que pour Guy Marius Sagna, ou encore Birame Soulèye Diop. Sonko n’a pas fini avec ses cartes.
LA CANDIDATURE DE BASSIROU DIOMAYE FAYE ET D'AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 20 Novembre 2023 commentent La désignation de Bassirou Diomaye Faye comme candidat de Pastef à la présidentielle de février, le projet de loi de finances initiale (PLFI) 2024 et les éliminatoires de la coupe du monde 2026
Dakar, 20 nov (APS) – La désignation de Bassirou Diomaye Faye comme candidat de Pastef à la présidentielle de février, le projet de loi de finances initiale (PLFI) 2024 et les éliminatoires de la coupe du monde 2026 sont au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Après les revers à la CEDEAO et à la Cour suprême, Ousmane Sonko capitule, Bassirou Diomaye Faye au front’’, affiche à sa Une Tribune.
Quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko, dont le député Guy Marius Sagna, ont déclaré dimanche avoir désigné Bassirou Diomaye Faye candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et demandé aux Sénégalais de parrainer sa candidature.
Les députés Birame Souleye Diop et Abass Fall, et El Malick Ndiaye, chargé de la communication du parti politique de M. Sonko, font partie des auteurs de cette décision.
Bassirou Diomaye Faye, secrétaire général et numéro 2 de Pastef-Les patriotes, le parti de M. Sonko dissous le 31 juillet dernier, est placé en détention depuis avril dernier.
M. Faye, âgé d’une quarantaine d’années, est un inspecteur des impôts et des domaines.
Arrêté pour outrage à magistrat, diffusion de fausse nouvelle et diffamation envers un corps constitué, il est placé en détention depuis sept mois.
Pour Vox populi ‘’Sonko fait parrainer Diomaye’’ pour l’élection présidentielle de février 2024. Ses camarades signalent que »parrainer le candidat Bassirou Diomaye Faye ne signifie nullement une abdication quant à la candidature du président Ousmane Sonko’’.
Face à »une éligibilité incertaine » de son leader Ousmane Sonko en détention, Le Pastef »a enfin dévoilé dimanche son candidat de substitution en portant son choix sur Bassirou Diomaye Faye », note Bés Bi.
»Sonko avance son pion », titre WalfQuotidien tandis que pour Libération ‘’Bassirou Diomaye mis en piste’’. ‘’Sonko capitule et propulse Dimoaye Faye’’, dit L’Observateur.
La presse quotidienne s’est également fait écho du projet de loi de finances initiale (PLFI) présentée samedi à l’Assemblée nationale par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ.
‘’7003, 6 milliards de francs CFA, les grandes lignes du budget 2024’’, titre Le Soleil qui relève une forte augmentation des dépenses d’investissement évaluées à 2138, 4 milliards de francs CFA, soit une hausse de près de 23,3% et un risque de surendettement modéré.
Selon Enquête, »le projet de budget 2024 connait une hausse des recettes de 818,8 milliards de francs CFA et une prévision de croissance de 9,2% en 2024 ».
Le match de football opposant l’équipe nationale du Sénégal à celle du Soudan du Sud pour le compte de la première journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026 fait les choux gras de la presse quotidienne.
‘’Sénégal-Soudan (4-0), la promenade de santé des Lions’’, titre Les Echos qui signale qu’à l’occasion de ce match, Sadio Mané a fêté sa 100e sélection. ‘’Les lions marchent sur les Bright Stars », affiche à la Une le quotidien Record.
Le Sénégal perd 142 millions par an de recettes fiscales
Le Sénégal est en train de perdre 142 milliards FCFA de recettes fiscales. Cela est dû au renoncement à certains taxes et droits de douanes, notamment sur le riz et le blé. D’ailleurs, en 2022, notre pays avait procédé à une suspension de 98 milliards d’impôts et de 142,4 milliards de taxes. Ce qui équivaut quasiment à 240,4 milliards de suspension de taxes, en deux ans, pour permettre de réduire les prix des denrées de première nécessité. Au niveau de la subvention budgétaire, 100 milliards ont été injectés pour les denrées de première nécessité. L’objectif était d’accompagner les 15 mesures qui avaient été prises à l’issue de la concertation sur la vie chère.
L'énergie subventionnée à 750 milliards en 2022
Pour maintenir les prix de l’électricité, l’Etat du Sénégal a alloué, en 2022, 750 milliards FCFA au secteur de l’énergie. Et cette année, il avait été approuvé un budget de 450 milliards. A date, c’est 556 milliards de subvention du secteur de l’énergie. D’ici la fin de l’année, les subventions à l’énergie vont atteindre les 600 milliards de francs Cfa. Pour 2024, il est prévu une subvention du secteur de l’énergie à hauteur de 1% du Pib. Toujours sur le secteur de l’énergie, toutes les enveloppes budgétaires concernant la budgétisation des programmes des plans d’investissements régionaux à Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick sont totalement acquises. Les programmes sont basés sur les budgets triennaux de 2024- 2026 qui sont actuellement en cours d’examen au niveau de l’Assemblée nationale. Par exemple, à Kaolack, il a été budgétisé le programme d’électrification rurale de 58 villages.
Cri du cœur de la député Sokhna du Pur
Aux jeunes de ma génération, je dis ceci : ne partez pas chers jeunes ! s’est-elle exclamée. Certes, dit-elle, la pression sociale est terrible, mais la benjamine de l’actuelle législature est convaincue que le pays a besoin de ces jeunes. « Vous les autorités, l’émigration irrégulière semble ne pas être votre priorité. Car les millions dépensés pour accueillir le Président pour sa tournée électorale pouvaient servir à créer de l’emploi. Votre responsabilité est aussi engagée», a jugé la députée de Yewwi Askan Wi membre du Parti de l’unité et du rassemblement. Mais face à cette situation, il faut un sursaut national, discuter avec ces jeunes et créer une structure spéciale qui traverse tous les ministères, s’est-elle alarmée. «Arrêtons cette tragédie. La mer n’est pas la solution. Il nous faut beaucoup de courage, de ténacité face à cette situation. Ensemble, il nous faut encourager le co-développement et permettre aux jeunes sénégalais de bénéficier de conditions de vie et de travail décentes dans leurs propres pays. Notre avenir est ici et un avenir meilleur se profile à l’horizon. Nous aurons l’occasion de changer notre destin dans quelques mois», a-t-elle déclaré sans dire comment. En attendant, Sokhna Ba a exprimé de pieuses pensées pour les jeunes de Fass Boye, de Bargny, de Thiaroye, de Mbour, Papito Kara bref, pour ces centaines de jeunes qui ont perdu la vie dans la quête d’une meilleure situation.
Mamadou Moustapha Ba, meilleur ministre des Finances…
C’est un fait assez rare à l’Assemblée nationale pour être cité. Lors des plénières à l’Assemblée nationale avec le début du marathon budgétaire, Woré Sarr a jeté des fleurs dans le jardin du ministre des Finances. Pour la député, Mamadou Moustapha Ba est tout simplement le meilleur ministre des Finances du Sénégal. « Vous n’êtes certes pas un homme politique mais le Président Macky Sall aurait fait un bon choix en vous désignant comme candidat de la coalition BBY », a caricaturé la député libérale pour égratigner le candidat du pouvoir en place, Amadou Ba qui a été pendant 7 ans ministre de l’Economie et des Finances. Toutefois, Mamadou Moustapha Ba, en dépit des fleurs récoltées, a été sèchement critiqué sur le montant actuel du Budget et les bonnes notes émises fréquemment par le FMI à l’endroit du Sénégal. Des députés ont soulevé un maquillage de chiffres.
Khalifa, candidat des anciens des mouvements des jeunesses socialistes
L'amicale des anciens des mouvements des jeunesses, étudiants, pionniers et arabisants socialistes a investi Khalifa Sall samedi comme son candidat à la présidentielle de 2024. L'amicale a justifié son choix par les qualités humaines du leader de Taxawu Senegaal largement reconnues par les Sénégalais. Les anciens des mouvements des jeunesses, étudiants, pionniers et arabisants socialistes s’engagent à l’accompagner dans la réalisation d'un nouveau contrat social autour de l’humain. Ils sont d’avis que l’ancien maire de Dakar est capable de sauvegarder l'héritage socialiste, réconcilier la Nation, rassurer les Sénégalais, reconstruire l'État de droit et ainsi contribuer à un Sénégal juste, solidaire et prospère. Khalifa Ababacar Sall a rappelé devant l’assistance qu’il s’est engagé en politique pour des valeurs et des convictions. Il donne l'exemple des députés de Taxawu Senegaal lors du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, qui ont montré que les postes et les privilèges ne résistent pas à leurs convictions. Il a invité à rompre avec la politique de l'injure, de la menace, de l'invective et de la calomnie, plaidant pour un débat axé sur les projets et programmes. Esquissant les contours de son programme, il a souligné l'importance de l'humain, de l'eau et de la terre dans sa politique, visant à assurer l'autosuffisance alimentaire au Sénégal.
Un vent de scission souffle sur l’intersyndicale des Collectivités locales
Les travailleurs des collectivités locales sont en colère contre les responsables de l’intersyndicale. Ils reprochent à leurs responsables d’avoir levé le mot d’ordre de grève sans aucune concertation avec la base. Ces agents municipaux, par la voix de Djibril Mar Ndiaye, ont décidé d’ailleurs de s’organiser en collectif pour prendre leurs destins en main.
Thierno Alassane Sall en tournée en Europe
Le leader de la République des Valeurs a entamé une tournée en Europe. Thierno Alassane Sall a rencontré ses militants, samedi à Lyon, en présence de plusieurs responsables, membres et sympathisants du parti établis dans la région française. Il a animé un meeting à Bruxelles devant nos compatriotes venus de plusieurs localités du pays. Pour le député, la diaspora constitue un maillon très important de la chaîne de développement du Sénégal. Et aucun candidat ne peut prétendre changer les destinées de la nation sans y intégrer ses dignes enfants expatriés, dit-il. Il se dit préoccupé par le sort des Sénégalais de l'extérieur
17,6 millions pour combattre la malnutrition à Taïba Ndiaye
Le Conseil national de développement de la nutrition (CNDN) a injecté 17,6 millions de francs Cfa dans la commune de Taïba Ndiaye pour lutter contre la malnutrition. A ce titre, à en croire le maire de la commune, Assane Ndiaye, 100 ménages bénéficiaires venant de 10 des 35 villages de la commune ont reçu des chèques. Il s’agit de renforcer la nutrition pour les enfants de moins de 5 ans et d'améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables. Pour réussir ce pari, le CNDN a bénéficié d’un financement de la Banque mondiale. Cet appui financier entre dans le cadre de la diversification alimentaire au niveau des ménages.
Retraités des Grands Moulins de Dakar
Les retraités des Grands Moulins de Dakar (Gmd) plaident pour le développement du culte d’entreprise par les travailleurs en activité au sein de ladite société. Le plaidoyer a été formulé par l’Amicale des retraités de ladite entreprise au cours de leur journée annuelle de rencontre d’échanges. Ces personnes du troisième âge, par la voix de leur président Massany Sakho, saluent les efforts considérables de leur direction envers elles. En outre, elles ont conseillé aux jeunes de s’inscrire dans la lignée du dialogue et de la concertation pour relever les défis après 60 ans de présence des Gmd au Sénégal, rachetés actuellement par le groupe américain «Seabord».
L’ancien maire de Mbao, Abdoulaye Pouye sur le terrain
L’élection présidentielle oblige. Après sa débâcle lors des élections locales, l’ancien maire de la commune de Mbao Abdoulaye Pouye alias «Obama refait surface. Le président du mouvement «Guem sa bopp defar sa reew» a présidé, samedi dernier, l’assemblée générale de son mouvement à Petit Mbao. Lors de cette assemblée, il a enregistré une forte mobilisation, Abdoulaye Pouye a reçu 7 000 fiches de parrainage. L’occasion en or pour l’ex-édile de Mbao de se prononcer sur la présidentielle de 2024 pour décliner les 3 critères de désignation de candidat de leur mouvement. Pour le premier critère, liste-t-il, il s’agit du programme du candidat, le second critère demeure la moralité du candidat. Et enfin, le troisième critère, c’est la considération que le candidat va donner à leur mouvement dans son projet de société.
Nicaragua business
M. Dramé, âgé de 45 ans, croupit actuellement à la prison de Reubeus. Il est poursuivi pour escroquerie au visa. Il a réussi à subtiliser, au total, 7 800 000 francs CFA aux sieurs M. Touré, I. Diouf et M. S. Fall qui avaient tous le rêve de partir aux EtatsUnis par le Nicaragua. Mais Dramé leur a délivré de faux billets d’avion. Une fois à l’aéroport de Diass, ils ont été éconduits. Une surprise aux yeux de Touré et Cie qui se sont alors rendus à la police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le présumé escroc. Cuisiné par les limiers, M. Dramé a reconnu les faits avant d’accuser un de ses collaborateurs de l’avoir trahi. Mais malheureusement, ces allégations n’ont pas convaincu les limiers.
Arrestation d’une bande d’agresseurs aux Parcelles Assainies
Habitant l’Unité 16 des Parcelles assainies, P. Sagna, 23 ans, est un agresseur notoire qui s’active dans le vol à la tire avec l’un de ses amis. Arrêté pour association de malfaiteurs puis vol en réunion avec usage de moyens de transport, le quidam a été reconnu par sa victime. Toutefois, il a accusé l’un de ses amis en fuite pour se dédouaner. Ce dernier qui était à bord d’une moto a pu, pour le moment, se tirer. Reste à savoir jusqu'à quand cela va durer. En attendant, Sagna est envoyé à Rebeuss.
CE SERA CONTRE LA FRANCE… SANS AMARA DIOUF ?
La France sera finalement l’adversaire des Lionceaux en 8e de finale du Mondial U17, ce mercredi (12h Gmt). Un match parti pour être compliqué pour les champions d’Afrique, pas sûrs de récupérer leurs deux blessés, Amara Diouf et Serigne Diouf.
La France sera finalement l’adversaire des Lionceaux en 8e de finale du Mondial U17, ce mercredi (12h Gmt). Un match parti pour être compliqué pour les champions d’Afrique, pas sûrs de récupérer leurs deux blessés, Amara Diouf et Serigne Diouf.
Fort de ses succès contre l’Argentine (2-1) et la Pologne (4-1), le Sénégal était déjà qualifié avant d’affronter le Japon vendredi, lors de la dernière journée de la phase de groupes de la Coupe du monde U17. Et les Lionceaux ont flanché en s’inclinant 0-2 face aux Nippons. Cette défaite les a fait chuter à la 2e place du Groupe D. Et les champions d’Afrique en titre paient ce revers au prix fort puisqu’ils devront affronter la France, 1ère du Groupe E, mercredi à 12h Gmt, en 8e de finale ! Un gros morceau. En effet, les Tricolores sont l’une des deux seules équipes du tournoi, avec l’Allemagne, à avoir gagné leurs trois matchs jusqu’à présent !
La France, ce sont 7 buts inscrits, 0 encaissé !
Avec notamment dans leurs rangs le défenseur du Fc Nantes, Bastien Meupiyou, déjà apparu 9 minutes en Ligue 1 cette saison, les poulains de Jean-Luc Vannuchi ont écrasé le Burkina Faso (3-0), pris le meilleur sur la Corée du Sud (1-0), avant une nouvelle démonstration de force face à leur dauphin, les EtatsUnis (3-0) ce samedi.
Un bien mauvais tirage donc pour le Sénégal, qui change de terrain et qui pourrait se passer de son attaquant vedette Amara Diouf, 15 ans et déjà international A. Sortie sur blessure face au Japon, la pépite de Génération Foot est incertaine pour le rendez-vous de ce mercredi.
Il faudra suivre également l’évolution de la cheville gauche du gardien titulaire Serigne Diouf, également sorti sur blessure face au Japon et dont le remplaçant Macoura Mboup a commis une boulette ayant conduit au deuxième but adverse
Pour se remonter le moral, les poulains de Serigne Saliou Dia (6 buts, 4 encaissés) se souviendront de l’exploit de leurs aînés face au même adversaire à la Coupe du monde 2002…
Le coach des Bleuets : «Nous allons affronter une Nation forte du foot africain»
Le sélectionneur des Bleuets de la France a partagé ses réflexions sur son prochain adversaire, le Sénégal. «Nous reprendrons le travail aprèsdemain parce que c’est un match qui arrive très rapidement, et nous allons affronter une Nation forte du football africain. Il faut s’attendre à un défi costaud une fois de plus», a déclaré Jean-Luc Vannuchi. Notons que concernant les autres équipes africaines, Maroc et Mali, elles vont respectivement jouer en 8e l’Iran et le Mexique.
Par Alioune FALL
POUR L’AMELIORATION DE NOTRE CADRE DE VIE
les services publics ont la responsabilité de faire comprendre à tout le monde que l’environnement est à la base de notre économie, de notre société, voire de notre existence-même.
Depuis un certain temps, des efforts ont été entrepris dans le but de mettre l’accent sur la fonction principale de la politique de l’environnement qui est d’une part, de réduire, voire d’éliminer les effets indésirables d’une entreprise ou d’une action globale sur l’environnement et d’autre part, de contribuer à la conservation des ressources naturelles. Cependant, le résultat de tous ces efforts repose sur la compréhension par le public de l’importance de l’environnement, afin que chaque citoyen s’approprie le combat engagé pour un environnement sain.
En effet, les services publics ont la responsabilité de faire comprendre à tout le monde que l’environnement est à la base de notre économie, de notre société, voire de notre existence-même. Nos forêts, nos fleuves et rivières, nos océans et nos sols nous fournissent la nourriture que nous mangeons, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et avec laquelle nous irriguons nos cultures. Nous comptons également sur eux pour de nombreux autres biens et services dont nous dépendons pour notre santé, notre bonheur et notre prospérité. Mais les déchets sauvages peuvent être un sérieux obstacle pour profiter de ce que la nature est en mesure de nous offrir.
Il faut reconnaître que disposer de détritus n’importe comment est tout simplement une forme d’élimination inappropriée des déchets. Bien que cela puisse se produire par erreur (comme dans le cas d’un objet non sécurisé qui s’envole de la plateforme d’un camion), les déchets continuent d’être en grande partie un acte délibéré. Quoi qu’il en soit, qu’ils se produisent intentionnellement ou non, les déchets sauvages ont des conséquences sur notre environnement. Pour vraiment s’attaquer au problème, il est nécessaire de savoir pourquoi les gens jettent des déchets. Des enquêtes récentes indiquent que la réponse se résume généralement à quatre raisons principales : • la paresse ou l’insouciance ; • le manque d’accès aux poubelles ; • l’application indulgente de la loi ; • la présence de détritus déjà entassés dans un endroit. Ainsi, les personnes qui jettent des déchets par paresse ou par négligence croient souvent que quelqu’un d’autre (un préposé à l’entretien) viendra ramasser les déchets et s’en débarrasser correctement. D’autres n’ont peut-être pas été éduqués sur l’impact des déchets sauvages et, par conséquent, ne se rendent pas compte qu’ils causent de sérieux dommages, tandis que d’autres encore peuvent continuer de croire que les déchets sauvages font partie intégrante de la culture. Ce dernier type de comportement est souvent le plus difficile à combattre. Mais aussi difficile que le combat puisse paraître, il en vaut la peine en raison de l’impact négatif sur notre bien-être dans la mesure où les déchets sauvages non seulement polluent, mais facilitent la propagation des maladies et peuvent également être très coûteux dans leur prise en charge.
Par ailleurs, les déchets jetés n’importe où sont en fin de compte un terrain fertile pour les bactéries et les maladies. La litière peut propager des maladies, des virus et des parasites par deux méthodes : le contact direct et celui indirect. Les germes peuvent être facilement transmis directement par le contact physique avec cette litière. Cela peut se produire en ramassant, en touchant ou en se blessant accidentellement sur des déchets mal éliminés. Les bactéries et les parasites peuvent également être transmis indirectement à l’homme par un vecteur affecté. Les vecteurs peuvent dans ce cas être des animaux ou des insectes qui entrent en contact avec des déchets contaminés et les transmettent ensuite aux humains. De plus, les déchets le long de la route doivent être ramassés et éliminés quotidiennement afin d’assurer la sécurité des voyageurs et des conducteurs. Cela coûte de l’argent au contribuable et détourne forcément des fonds destinés initialement à d’autres projets comme la réfection des routes.
Pour inverser la tendance, les actions menées jusqu’ici dans la gestion des ordures ont besoin d’être renforcées et diversifiées pour réduire davantage la quantité de déchets sauvages dans notre environnement. A cette fin, il est indispensable d’éduquer le public sur ce phénomène et comment il affecte notre environnement. Il serait par conséquent souhaitable de considérer les actions proposées cidessous :
- Mettre en place des séances de nettoyage organisées et continues : travailler à nettoyer notre communauté n’est pas seulement bénéfique pour l’environnement, mais rendra notre communauté attrayante.
- Nettoyer une zone jonchée de détritus : les gens ont tendance à jeter plus de déchets dans un endroit où des déchets sont déjà entassés ; le nettoyage des déchets dans un tel endroit peut donc avoir un impact positif.
- Faire placer derrière le conducteur d’un véhicule de transport en commun, un sac poubelle afin que tous les passagers puissent le voir et l’utiliser pour garder le bus propre contrairement à ce qui est observé actuellement.
- Introduire les toilettes portables et les placer dans les endroits les plus fréquentés comme les points de regroupement ou de correspondance des passagers tels que l’Ecole normale, Colobane, Vdn, Castors, Terminus du port, Place de l’indépendance, Palais de justice, Marché au poisson, Seras, Foirail, Marché Thiaroye, les points d’arrêt des cars rapides, etc.
- Faire adopter par les locaux ou des volontaires, une route ou une zone dans une communauté : les routes adoptées sont nettoyées plus régulièrement, tout comme les zones d’adoption au sein de la communauté.
- S’assurer que les objets dans les poubelles et les véhicules sont sécurisés : le couvercle de la poubelle s’ouvre-t-il régulièrement au vent ? Souvent en cours d’un déplacement, le chargement est-il sécurisé à l’arrière du camion ou de la charrette ? Sécuriser les poubelles et la cargaison peut aider à éviter les déchets involontaires.
- Ne rien sous-estimer : même se renseigner sur les moyens de prévenir ou de réduire les déchets peut avoir un impact important à long terme.
- Communiquer avec les districts scolaires et les entreprises locales pour les encourager à investir dans la santé de leur communauté en réduisant la probabilité de déchets sauvages.
Et enfin, imposer des lois et règlements plus stricts. Les lois et réglementations antidéchets sont un obstacle efficace à la collecte de déchets. Les particuliers et les entreprises sont plus susceptibles de respecter les lois sur les déchets lorsqu’il y a de graves conséquences juridiques ou financières. Si les actions proposées supra sont mises en œuvre avec un suivi soutenu, les populations pourraient avoir une autre perception de notre environnement. Chacun se sentira alors concerné et sera volontairement impliqué pour prendre une part active dans ce combat qui nous interpelle tous, car le changement de comportement est d’abord individuel avant d’être collectif.