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5 octobre 2025
DES CHAMPS DE MAÏS ENTIERS RAVAGÉS À KAFFRINE
Plusieurs champs de maïs ravagés par un feu de brousse. Des champs entiers sont partis en fumée, soit des pertes estimées à 60 millions de francs CFA. Cela s’est passé à Maka Yop.
Plusieurs champs de maïs ravagés par un feu de brousse. Des champs entiers sont partis en fumée, soit des pertes estimées à 60 millions de francs CFA. Cela s’est passé à Maka Yop dans le département de Koungheul. Les populations, dans le désarroi, appellent l’Etat au secours
LE BUDGET 2024 ADOPTÉ À LA MAJORITÉ PAR LES DÉPUTÉS
Le projet de loi de finances de l’année 2024 portant sur 7 003,6 milliards de FCFA a été adopté samedi par la majorité des députés de l’Assemblée nationale.
Dakar, 18 nov (APS)-Le projet de loi de finances de l’année 2024 portant sur 7 003,6 milliards de FCFA a été adopté samedi par la majorité des députés de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.
Quatre-vingt-dix députés ont voté pour l’adoption du budget de l’année à venir, tandis que 32 parlementaires ont voté contre et 10 députés se sont abstenus.
Le rapport économique et financier annexé au projet de loi des finances initiales 2024 présenté à l’Assemblée nationale, repose sur le cadrage macroéconomique 2023-2024, selon le ministre des Finances et du Budget.
Mouhamadou Moustapha Ba qui défendait le projet devant l’institution parlementaire a expliqué que ‘’ce projet met en exergue la volonté du gouvernement de poursuivre la mise en œuvre de son important programme économique et social inscrit dans le PSE dont la phase II du PAP2A atteint son point d’achèvement à fin 2023’’.
‘’Ce budget 2023 a été exécuté dans un contexte international particulier marqué par l’avènement de la Covid-19 et de la crise entre la Russie et l’Ukraine, avec en corollaire des tensions sur les échanges extérieurs de certains produits et un relèvement conséquent des cours des matières premières de base et des niveaux des prix intérieurs’’, s’est défendu M. Ba
Il a fait observer que sur le plan interne, ‘’la dynamique de l’activité économique serait renforcée en 2024, par le démarrage effectif et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières qui devraient avoir un impact significatif sur la croissance’’.
LE TAUX DE CROISSANCE PROJETÉ À 9,2% EN 2024 AU SÉNÉGAL
Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel est projeté à 9,2% en 2024 contre une prévision de 4,1% en 2023, a appris l’APS samedi du ministre des Finances et du Budget.
Dakar, 18 nov (APS) - Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel est projeté à 9,2% en 2024 contre une prévision de 4,1% en 2023, a appris l’APS samedi du ministre des Finances et du Budget Mouhamadou Moustapha Ba qui défend le projet de loi de finances initiale (LFI) 2024 devant l’Assemblée nationale.
Notant que cette croissance serait essentiellement tirée par le secondaire (+20,6%) et, dans une moindre mesure, par les secteurs primaire (+4,8%) et tertiaire (+6,0%).
‘’Globalement, le déficit budgétaire, dons compris, est projeté à 1045,4 milliards FCFA, soit 5,5% du PIB dans la LFI 2023, contre une réalisation de 1054,2 milliards FCFA, soit 6,1% du PIB à fin décembre 2022’’, a déclaré M. Ba dans le rapport de la commission de l’Assemblée nationale sur l’examen du projet de loi de finances 2024.
Le projet de loi de finances initiale estimé à 7003,6 milliards FCFA, est en cours de discussion à l’Assemblée nationale dont les plénières pour la LFI se sont ouvertes samedi.
‘’Les ressources totales de l’État sont projetées en hausse de 10,8% (+383,2 milliards FCFA), passant de 3 536,3 milliards FCFA en 2022 à 3 919,5 milliards FCFA pour l’année 2023. Elles sont constituées de recettes budgétaires pour une valeur de 3 640,5 milliards FCFA et de dons à hauteur de 279 milliards FCFA’’, a expliqué le ministre des Finances et du Budget.
Il a souligné que la pression fiscale au titre de l’année 2023 s’établirait à 18,3% du PIB, contre ‘’18,2% observé un an auparavant’’.
Il a noté que ‘les dépenses publiques sont prévues à 4 964,8 milliards FCFA à la fin de l’exercice 2023 contre 4 590,4 milliards FCFA en 2022, soit un accroissement de 374,5 milliards FCFA (+8,2%)’’.
‘’Cette évolution, relève-t-il, serait portée par la progression de l’investissement qui devrait s’accroître globalement de 3 092 milliards FCFA (+24,2%) pour s’établir à 1 588,2 milliards FCFA en fin 2023’’.
Le ministre a signalé que les dépenses courantes ‘’passeraient globalement, de 3 311,4 milliards FCFA en 2022 à 3 376,7 milliards FCFA en 2023, soit une hausse de 2,0%’’.
Pour lui, cela traduit ‘’les effets de la progression de la masse salariale et des charges d’intérêt’’.
‘’En effet, la masse salariale (hors prestations sociales) est attendue en hausse de 12,0% pour aboutir à 1 235 milliards FCFA en 2023’’, a informé Mouhamadou Moustapha Ba.
‘’Cette évolution devrait refléter la prise en compte des engagements de l’État en termes de revalorisation des salaires des agents du secteur public’’, a-t-il fait observer.
M. Ba a par ailleurs indiqué que ‘’la pression fiscale est projetée à 19,4% du PIB en 2024 contre 18,3% au titre de la LFI 2023, soit une progression de 1,1% correspondant à une hausse de 693,3 milliards FCFA’’.
‘’Cette progression serait le résultat mécanique de la croissance avec 9,2% d’augmentation du PIB, de l’embellie certaine des taxes sur les biens et services ainsi que du renforcement des dispositifs de contrôle la DGID (Direction générale des impôts et domaines)’’, explique-t-il.
AMARA DIOUF OUT POUR LE RESTE DE LA COMPÉTITION ?
Ça ne sent pas bon pour Amara Diouf. Sorti sur blessure à la 37ème minute, le capitaine des Lionceaux pourrait avoir disputé son dernier match du tournoi.
Ça ne sent pas bon pour Amara Diouf. Sorti sur blessure à la 37ème minute, le capitaine des Lionceaux pourrait avoir disputé son dernier match du tournoi. En effet, la pépite âgée de 15 ans souffrirait d’une entorse du genou, selon son père, Ady Diouf qui s’est exprimé dans une radio de la place. Une blessure qui nécessite au moins deux semaines d’arrêt. Ce qui conduirait Amara Diouf à faire une croix sur le reste de cette Coupe du monde U17. Un énorme coup dur pour l’équipe de Serigne Saliou Dia qui perdrait l’une de ses pièces maitresses.
Attendu pour communiquer par rapport à cela, la Fédération sénégalaise de football (Fsf) dit «attendre les résultats des examens qui vont sortir demain (dimanche)», selon une source. Un communiqué ne saurait tarder pour éclairer la lanterne des nombreux supporters sénégalais suspendus à l’état de santé du numéro 10 des Lionceaux.
La France comme adversaire en huitième
Dans l’attente d’une confirmation officielle par rapport au forfait ou non d’Amara Diouf, les Lionceaux connaissent leur adversaire en huitième. Ils affronteront la France mercredi à 12h Gmt. Les Bleuets ont surclassé les Etats Unis (3-0) ce samedi dans le match pour la première place du groupe E. une victoire qui les permet de réussir un sans-faute et aussi de pouvoir affronter le deuxième du groupe D, le Sénégal.
Une rencontre à portée historique entre l’ancien colonisateur et le colonisé. Un duel aux allures de revanche ou confirmation du match d’ouverture de la Coupe du monde seniors 2002 où le Sénégal d’El Hadji Diouf avait piégé la France (1-0), championne du monde en titre, grâce à un but de Pape Bouba Diop.
Battue par le Japon (2-0) lors de sa troisième et dernière sortie en phase de groupes, l’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans devra donc surmonter l’obstacle de la France pour espérer continuer l’aventure. Une tâche qui s’annonce compliquée face à un adversaire en pleine confiance mais aussi avec des Lionceaux qui pourraient jouer sans leur star, Amara Diouf.
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L'ONU EN CRISE EXISTENTIELLE
75 ans après sa création, l'ONU appelle à une réforme face aux divisions croissantes en son sein. Cela paraît cependant impossible sans l'accord de ses membres permanents. L'institution semble condamnée à l'impuissance
Créée en 1945, l'Organisation des Nations Unies fête cette année ses 75 ans. Mais l'euphorie des débuts a laissé place au doute : l'ONU est-elle encore capable de remplir sa mission première, garantir la paix et la sécurité dans le monde ?
Rassemblant 193 pays, l'ONU chapeaute de nombreuses agences traitant des grands défis mondiaux, du climat à la santé. Mais son organe clef dans la résolution des conflits, le Conseil de Sécurité, semble paralysé. La faute au droit de veto de ses 5 membres permanents (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) qui bloque toute action concertée.
Un veto que la Russie n'hésite plus à utiliser pour défendre ses intérêts, empêchant toute sanction contre le régime Syrien ou l'invasion de l'Ukraine. Pékin suit le pas, formant avec Moscou un tandem rival des Occidentaux.
Dans ce climat de division croissante, une réforme du Conseil paraît indispensable. Mais impossible sans l'accord de ses membres permanents. L'ONU semble condamnée à l'impuissance.
Pourtant, elle reste le seul cadre permettant de rassembler toutes les nations face aux défis communs et de faire respecter le droit international. Son rôle est plus que jamais essentiel, à condition d'opérer sa mue. L'ONU parviendra-t-elle à se réinventer pour entrer pleinement dans le 21e siècle ? L'avenir de la gouvernance mondiale est en jeu.
UN BUDGET 2024 DE CROISSANCE DE 7 000 MILLIARDS ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE
Le ministre des Finances a défendu ce budget axé sur la croissance économique malgré la crise. Il mise sur l'exploitation prochaine du pétrole et du gaz pour relancer l'activité au Sénégal
Le projet de loi de finances de l’année 2024 portant sur 7 003,6 milliards de FCFA a été adopté samedi par la majorité des députés de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.
Quatre-vingt-dix députés ont voté pour l’adoption du budget de l’année à venir, tandis que 32 parlementaires ont voté contre et 10 députés se sont abstenus.
Le rapport économique et financier annexé au projet de loi des finances initiales 2024 présenté à l’Assemblée nationale, repose sur le cadrage macroéconomique 2023-2024, selon le ministre des Finances et du Budget.
Mouhamadou Moustapha Ba qui défendait le projet devant l’institution parlementaire a expliqué que ‘’ce projet met en exergue la volonté du gouvernement de poursuivre la mise en œuvre de son important programme économique et social inscrit dans le PSE dont la phase II du PAP2A atteint son point d’achèvement à fin 2023’’.
‘’Ce budget 2023 a été exécuté dans un contexte international particulier marqué par l’avènement de la Covid-19 et de la crise entre la Russie et l’Ukraine, avec en corollaire des tensions sur les échanges extérieurs de certains produits et un relèvement conséquent des cours des matières premières de base et des niveaux des prix intérieurs’’, s’est défendu M. Ba
Il a fait observer que sur le plan interne, ‘’la dynamique de l’activité économique serait renforcée en 2024, par le démarrage effectif et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières qui devraient avoir un impact significatif sur la croissance’’.
ACCAPAREMENT DE L'EAU AU SÉNÉGAL
L'eau du lac Guiers, ressource vitale menacée. Une entreprise américaine l'exploite intensivement pour l'agro-export, ignorant les besoins croissants de Dakar et les risques environnementaux
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 18/11/2023
Alors que l'accès à l'eau potable devient de plus en plus difficile à Dakar, une société d'investissement américaine exploite les ressources en eau du seul lac du pays, mettant en péril la sécurité hydrique du Sénégal, selon une enquête du site d'information Bloomberg Green.
Le lac Guiers, principal réservoir d'eau douce du pays situé à environ 260km de Dakar, fournit déjà la moitié des besoins en eau de la capitale. Pourtant, la société African Agriculture Inc. y cultive sur 26.000 hectares de la réserve naturelle du Ndiael, à proximité, de l'alfalfa destinée principalement à l'export vers l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
"L'eau n'est pas suffisante. Vingt mille hectares de culture fourragère d'exportation ne pourront qu'aggraver la situation", s'inquiète Ousmane Aly Pame, professeur d'université et militant écologiste. Un avis partagé par les experts, alors que la demande en eau de Dakar devrait tripler d'ici 2050 selon la Banque mondiale.
African Agriculture entend pourtant doubler la surface cultivée et prévoit d'exporter jusqu'à 350.000 tonnes d'alfalfa par an dans le Golfe, deux fois plus que les besoins actuels en eau du lac pour Dakar. "Nous utilisons l'eau de manière durable", se défend Alan Kessler, le PDG de la société.
Celle-ci est cependant accusée d'avoir prélevé de l'eau pendant deux ans sans payer les redevances à l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal. Et les risques de conflits d'usage sont réels avec les agriculteurs et éleveurs locaux privés de pâturages.
Surtout, le lac est déjà gravement pollué notamment par les eaux usées des champs de canne à sucre voisins. Or l'irrigation sur de vastes surfaces cultivées risque d'aggraver le problème. "Si le lac disparaît, c'est toute la région et Dakar qui seront menacées", alerte Djiby Sambou, expert climat de l'ONU originaire de la zone.
African Agriculture n'en prévoit pas moins d'entrer en bourse via une fusion avec une SPAC américaine, misant sur la rareté croissante de l'eau comme "barrière à l'entrée" pour ses concurrents. Une opération financière qui fait fi des enjeux de souveraineté alimentaire et d'accès à l'eau du Sénégal.
Selon l'enquête de Blomberg Green, cette privatisation des ressources en eau illustre les dérives d'un marché qui commercialise l'or bleu au détriment des populations.
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MACKY SALL MET EN GARDE CONTRE LE CHAOS
Depuis Fatick, le chef de l'Etat durcit le ton sur la sécurité nationale. Il s'engage à préserver l'ordre républicain durant les derniers mois de son mandant afin de remettre le pouvoir à son successeur en 2024 dans un Sénégal préservé
Le chef de l’Etat Macky Sall a fait part vendredi à Fatick (centre) de sa “ferme intention’’ de protéger le Sénégal jusqu’à la fin de son mandat qui expire le 2 avril 2024.
“Il y a des choses que je n’accepterai pour personne dans ce monde, je n’accepterai jamais qu’on mette le pays sens dessus sens dessous. Au nom de quoi on le ferait et l’accepterai ?’’, a martelé le chef de l’Etat. Il intervenait à la clôture du conseil présidentiel sur le développement de la région de Fatick.
“Ceux qui pensent qu’ils peuvent semer le chaos dans ce pays, ils n’ont qu’à se tenir tranquilles. S’ils pensent que je vais capituler devant les forces intérieures ou extérieures, ils n’ont rien compris“, a mis en garde Macky Sall.
“J’ai renoncé au pouvoir mais je n’accepterai pas le chaos au Sénégal jusqu’au jour où je remettrai le pouvoir à mon successeur “, a-t-il encore dit sur un ton ferme.
FACE AU SOUDAN DU SUD GAGNER POUR ETRE A LA HAUTEUR DE SES AMBITIONS
Presque un an après le Mondial 2022 où son parcours s’est estompé en huitièmes de finale, l’équipe nationale du Sénégal repart à la chasse d’une troisième Coupe du monde de suite avec ce début des éliminatoires.
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 18/11/2023
L’équipe nationale du Sénégal va affronter, ce samedi à Diamniadio, celle du Soudan du Sud en match comptant pour la 1ère journée du groupe B des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Les Lions seront attendus afin de réussir leur entrée en lice dans un stade à huis clos et préparer de la meilleure des manières leur deuxième sortie contre le Togo mardi prochain.
Presque un an après le Mondial 2022 où son parcours s’est estompé en huitièmes de finale, l’équipe nationale du Sénégal repart à la chasse d’une troisième Coupe du monde de suite avec ce début des éliminatoires. Favoris pour la seule place qualificative directe de cette poule, les hommes d’Aliou Cissé doivent assumer leur statut et remporter ce duel contre le Soudan du Sud. Un adversaire que le pays de la Téranga va affronter pour la toute première fois. La gagne sera le principal objectif d’une équipe sénégalaise qui jouera pour la première fois à huis clos dans une enceinte où elle avait essuyé un revers lors de sa dernière sortie (1-0 en septembre contre l’Algérie). Le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio sonnera creux ce samedi malgré la présence autorisée de 1000 enfants issus d’écoles de football. Une maigre consolation pour les Lions qui devront malgré tout surclasser l’équipe sudsoudanaise pour réussir leur entrée en lice dans ces qualifications du Mondial 2026.
«Nous ne sous-estimons personne»
Une rencontre face au plus jeune état africain, qui n’a disputé son premier match officiel que le 10 juillet 2012, qui évolue un cran en-dessous, mais aussi qu’il ne faudra pas du tout négliger. La bande à Iliman Ndiaye devra être à la hauteur pour éviter toute mauvaise surprise. «Retourner à la Coupe du Monde fait partie des ambitions du Sénégal. Il est important de commencer par une victoire. Nous sommes dans cette optique de faire le meilleur résultat possible, que ce soit contre le Soudan du Sud ou contre le Togo. Nous nous sommes bien préparés et nous espérons obtenir les trois points qui nous donneront un capital confiance pour voyager plus sereinement au Togo. (…) Il ne faut pas qu’on se mente. Ceux qui sont dans le football peuvent se dire que le Soudan du Sud est moins fort que le Sénégal et que, normalement, nous devons gagner ce match. D’accord, mais nous restons humbles. On s’est bien préparés et nous ne sous-estimons personne. Il faudra jouer à notre meilleur niveau, surtout qu’on a un deuxième match très important contre le Togo, qui sera un déplacement pas facile. Mais notre objectif est de prendre six points pour justement mieux préparer cette CAN sur le plan psychologique et sur le capital confiance», a indiqué Aliou Cissé en conférence de presse d’avant-match. Les coéquipiers de Kalidou Koulibaly auront à cœur de gagner pour bien démarrer mais aussi récupérer le leadership de ce groupe actuellement occupé par la Rd Congo qui a battu jeudi la Mauritanie (2-0). Dans l’autre match de cette poule, le Togo a été tenu en échec par le Soudan (1-1) dans une rencontre qui s’est jouée en Libye.
La 100ème de Mané à huis clos !
Avec l’objectif de se qualifier à une troisième Coupe du monde d’affilée, les Lions n’ont pas droit à l’erreur pour cette première. A l’exception de Nampalys Mendy forfait, Aliou Cissé devrait pouvoir compter sur le reste de ses 25 joueurs d’autant plus qu’il a rassuré par rapport à l’état de santé des joueurs qui n’avaient pas pris part à la séance d’entrainement de ce jeudi. Des absences qui étaient juste «une volonté des médicaux de les ménager» avec Pathé Ciss qui souffrait de maux de ventre, Pape Matar Sarr qui ressentait quelques douleurs et Boulaye Dia avait quelques douleurs à la cheville. Un groupe presque au complet pour le sélectionneur national qui devrait revenir à un 4- 3-3 pour ce match qui sera particulier pour un Sadio Mané qui fêtera éventuellement sa 100ème avec les Lions dans ce contexte bien particulier de huis clos.
Programme
Samedi 18 novembre 2023
Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio
19h00 Sénégal – Soudan du Sud
«PRENDRE LES 6 POINTS ET PREPARER LA CAN»
Défendre son statut de favori et de champion d’Afrique en titre ! C’est le challenge que Aliou Cissé compte relever.
Défendre son statut de favori et de champion d’Afrique en titre ! C’est le challenge que Aliou Cissé compte relever. Le sélectionneur national des Lions entend matérialiser ce vœu face au Soudan Sud ce samedi au stade du Président Abdoulaye Wade à partir de 19 heures avant de confirmer l’avantage à Lomé le 21 novembre prochain pour le compte de la première et deuxième journées des qualifications de la coupe du monde United2026, devant aussi servir de préparation pour la coupe d’Afrique des nations prévue du 13 janvier 2024 au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.
LES ABSENCES DE CERTAINS JOUEURS ?
«Comme vous le savez Nampalys est blessé et indisponible entre une semaine et 10 jours. Donc, il n’a pas pu honorer sa sélection. Concernant Boulaye (Dia), Pathé (Ciss) et Pape Matar (Sarr), ça a été de la volonté du staff médical de les gérer. Pathé (Ciss) a eu des maux de ventre, mais ça va. Il se sera à l'entraînement (hier, Ndlr). Pape Matar ressentait quelques douleurs ainsi que Boulaye au niveau la cheville. Mais, ce sont de petites blessures et on n’a voulu prendre trop de risques. Hier (jeudi ça a été une journée de récupération puisque les deux jours précédents on a beaucoup travaillé. Ils seront tous présents à l'entraînement aujourd’hui (hier, vendredi)».
LA VALEUR DE CES DEUX MATCHS POUR LA PREPARATION DE LA CAN ?
«C’est beaucoup de valeur ajoutée, ces deux matchs contre le Sud Soudan et le Togo. Déjà, ce sont deux matchs officiels et deux compétitions différentes On est conscients qu’on aborde ces éliminatoires de la coupe du monde avec l’ambition de se qualifier. C’est un objectif. On l’a toujours fait que ce soit avec les éliminatoires de la Can ou de la Coupe du Monde, il est important de commencer par une victoire, obtenir le meilleur résultat. On est dans cette optique que ce soit avec le Soudan du Sud ou autre. On s’est bien préparés, on espère emmagasiner les trois points qui nous donneront un capital-confiance pour qu’on puisse aller au Togo et obtenir le meilleur résultat possible. La Can, c’est une chose mais la coupe du monde aussi est très importante».
LA GESTION DES BLESSURES ?
«D’abord, prier pour la santé, pour que tout le monde se porte bien, tout le monde soit là. Car, sans la santé on ne peut rien faire et la dernière coupe du monde est là pour nous le rappeler. Il faut prier pour la santé de nos joueurs, qu’on puisse avoir notre groupe au complet et en pleine forme. Et je crois que c’est une très bonne question. Je pense que cette question avec la gestion de nos blessés, on peut remonter à la Can 2019. On n’a jamais joué avec notre meilleure équipe. On a perdu Gana Guèye, on a perdu Edouard Mendy, on a très tôt perdu Alfred Ndiaye mais on a su se relever et faire de très belles choses. C’est vrai qu’on est attendu, si on arrive à avoir notre groupe et que personne ne se blesse, nos ambitions seront beaucoup plus fortes. On sait que quand on est complet, on a une équipe compétitive, une équipe qui a de l’expérience».
LE SENEGAL FAVORI CONTRE LE SUD SOUDAN ET LE TOGO ?
«Il ne faut pas qu’on se mente. Aujourd’hui, les gens qui réfléchissent dans le football font des pronostics. Ils disent que le Sud Soudan est moins fort que le Sénégal. On est tenant du titre et notre équipe aussi regorge de talents que normalement on doit gagner ce match-là. Oui ! Mais comme je le dis, on est toujours humbles et on est en train de bien le préparer. On ne sous-estime personne et il faudra jouer à notre meilleur niveau. On a un deuxième match qui nous attend et on sait que le déplacement au Togo ne sera pas facile. En réalité, notre objectif c’est emmagasiner les 6 points et mieux préparer cette Can qui est en train d’arriver, sur le plan psychologique, et avoir le plus de capital confiance».
LAMINE CAMARA, SON INTEGRATION ?
«Il se sent bien, il a fait une bonne intégration, c’est un jeune joueur comme beaucoup d’autres qui sont en train d’arriver petit à petit. Il a à ses côtés des joueurs expérimentés qui sont en train de l’accompagner, la seule chose qu’on peut faire c’est de l’aider à continuer dans cette équipe, avoir de l’exigence du haut niveau, mais on n’a pas de doute que c’est un garçon qui a énormément de qualité et ce groupe vit tellement bien que n’importe quel garçon peut venir s’intégrer parce que les anciens sont là pour bien l’accueillir et le mettre dans les meilleures conditions à ces jeunes qui viennent d’arriver. Qu’il pense football et nous apporte cette insouciance qu’un jeune peut avoir, cette fraîcheur qu’un jeune peut avoir. Et avec l’expérience et le vécu des anciens ça risque de faire du bien».