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4 août 2025
THIEYTOU : LE SOUVENIR DE CHEIKH ANTA DIOP TOUJOURS VIVACE
Près de 40 ans après la disparition de Cheikh Anta, son village natal refuse de se laisser ensevelir dans les méandres de l’oubli. Cette localité du centre-ouest du Sénégal, semble bénéficier même des grâces du célèbre anthropologue qu’il a vu naître
Mamadou Gueye, Matel Bocoum et Assane Sow |
Publication 03/10/2023
Près de quarante ans après la disparition de Cheikh Anta Diop, Thieytou, son village natal, refuse de se laisser ensevelir dans les méandres de l’oubli. Cette localité, située au centre-ouest du Sénégal, semble bénéficier même des grâces du célèbre anthropologue qu’il a vu naître le 29 décembre 1923. La réhabilitation du mausolée érigé dans son royaume d’enfance est en train de changer le cours des choses.
Thieytou, village situé à 29 km au nord du département de Bambey, dans la région de Diourbel, semble bénéficier des grâces du professeur Cheikh Anta Diop dont le centenaire de la naissance sera célébré cette année, au mois de décembre. L’homme est présenté, en Afrique et un peu partout dans le monde, comme un géant de l’histoire. Il s’est battu toute sa vie pour montrer que le continent noir est le berceau de l’humanité, que l’Égypte avait des origines purement africaines. Il a été également sur d’autres fronts sous sa casquette d’écrivain, d’anthropologue, d’homme politique, de chercheur et d’universitaire.
Près de quatre décennies après son décès, son village natal, Thieytou, polarise les attentions. Ce fief de 1.400 habitants, avec 76 carrés, est sorti de l’anonymat depuis le 7 février 1986. Et attire des pèlerins venus de différents coins du monde.
Un air de renouveau y plane, même si la localité garde encore les vestiges du passé. Des bâtiments dont les toitures sont en zinc et des cases en paille servent encore d’habitation. Mais le bitumage de l’axe routier Bambey-Thieytou apporte un nouveau souffle et ouvre une fenêtre sur cette localité située au centre-ouest du Sénégal.
Village d’histoire et de culture, Thieytou avait du mal à arpenter la voie du développement. Il manquait de tout. « Notre village était inaccessible. Quand on voyageait, on avait toutes les peines pour rentrer. Les automobilistes refusaient de nous ramener à cause de la mauvaise qualité de nos routes. Il nous arrivait de passer des nuits dans des localités environnantes faute de moyens de transport. La zone était sablonneuse. Mais le bitumage de l’axe routier Bambey-Gawane-Thieytou et la réhabilitation du mausolée par le Chef de l’État Macky Sall ont redonné vie à notre village », indique le vieux Thieudome Diop, le chef de village.
Allongé sous un arbre, l’homme d’un âge avancé espère que cela va déclencher un cycle de renouveau. Le plaidoyer des visiteurs venus de plusieurs régions du monde a porté ses fruits, selon ses explications.
L’égyptologue, qui a voulu, de son vivant, éclairer l’humanité, semble avoir braqué les lumières, à sa disparition, sur son village natal. Et pourtant, sa présence dans cette localité n’était pas remarquée tout le long de sa carrière. « Quand on lui reprochait sa relation distante avec Thieytou, il rassurait toujours en disant : « Ne vous en faites pas, je vous reviendrai », raconte le vieux Thieucoumba Diop. Ses prédictions ont fini par se réaliser.
Aujourd’hui, le mausolée, érigé en son honneur, en 2008, sur initiative de Me Abdoulaye Wade, est comme un phare dans la localité. Mais c’est sous Macky Sall que le site a été réhabilité, dans le cadre du programme de développement du tourisme au niveau des différents pôles. Il a été inauguré par le ministre Alioune Sarr, le 23 décembre 2021. Il accueille, chaque année, un nombre important de touristes, d’étudiants, d’intellectuels et d’hommes politiques. Certains y viennent pour célébrer l’anniversaire de son décès, d’autres sa naissance.
Une fraîcheur d’oasis au mausolée
L’espace est sacré et resplendissant, avec des plantes qui dégagent de la fraîcheur et un air de sérénité. Le professeur Cheikh Anta Diop y repose, selon sa volonté, à côté de son grand-père maternel, Massamba Sassoum, fondateur du village.
Il ressort des témoignages qu’il y avait une forte connexion entre les deux hommes. Le grand-père était réputé pour sa dimension spirituelle exceptionnelle et son dévouement à la religion musulmane. « C’était un « Waliyou » (un saint). Quand le village était frappé par la sécheresse, on sollicitait ses prières pour déclencher la pluie. On pouvait s’attendre à un hivernage abondant, ses prières étaient toujours exaucées », raconte le chef de village.
Aux alentours du mausolée où viennent se recueillir les habitants de Thieytou, pousse un jujubier plusieurs fois déraciné. « On a tout fait pour le couper, mais l’arbre reste tenace. Il pousse à chaque fois. Selon les anciens, cet arbre a toujours cohabité avec le grand-père du professeur Cheikh Anta Diop. « Mame Massamba Sassoum « foumou messeu deuk deem sahe fa » (partout où il a habité, un jujubier y a poussé) », nous confie le gardien du temple, Alla Ndiaye.
Un hommage est aussi rendu à l’ancienne ministre de la Femme, Aïda Mbodj, ancienne mairesse de Bambey, qui a milité pour la rénovation du mausolée. Le site a ressuscité l’âme de Thieytou.
Dans la grande cour est aménagé un espace où repose Marie Louise Diop, la veuve du grand penseur. Elle est décédée, en France, le 4 mars 2016, 30 ans après son défunt mari, des suites d’une longue maladie. Elle a tenu à rester fidèle au célèbre panafricaniste jusqu’à sa mort. Selon des témoignages recueillis sur place, elle n’a jamais voulu se remarier après le décès du père de ses quatre garçons.
LE PACTE D'ENGAGEMENT D'AMADOU BA ENVERS BBY
Désigné candidat de Benno Bokk Yakaarà l’élection du 25 février prochain, le Premier ministre a signé lundi un pacte d’engagement éthique et politique de ladite coalition
Choisi par le président Macky Sall et la Majorité présidentielle comme le candidat de Benno Bokk Yakaar (Bby) à l’élection du 25 février prochain, Amadou Ba a signé lundi un pacte d’engagement éthique et politique de ladite coalition.
« Je m’engage, devant Bennoo Bokk Yaakaar et la Majorité Présidentielle, à réaliser; dans un esprit d’équipe solidaire et généreux, les accords auxquels ont abouti les différentes composantes de notre grande coalition, après douze (12) années de luttes communes, de concertations fécondes », a-t-il indiqué. Ces points se déclinent ainsi qu’il suit :
« 1. A rester, en toutes circonstances, fidèle à l’esprit Bennoo du » Gagner ensemble, gouverner ensemble « , un des principaux marqueurs de la gouvernance Macky SALL et en conséquence s’attacher à la sauvegarde de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar, au- delà de la victoire, à l’élection présidentielle de 2024 qui devra être prolongée par une large majorité Bennoo Bokk Yaakaar aux prochaines élections législatives et territoriales.
2. A mettre en œuvre avec fermeté et esprit de suite la politique de préservation de la paix, de la sécurité individuelle et collective, interne et externe, ainsi que de la stabilité politique de notre pays face aux forces insurrectionnelles qui veulent précipiter le Sénégal dans le chaos,
3. A poursuivre la réalisation du PSE dans ses différentes déclinaisons, dans tous les
domaines, pour l’amélioration des conditions de vie des populations, en accordant une place spéciale à l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes.
4. A prendre en charge les conclusions issues du séminaire d’évaluation de la coalition BBY organisé par la conférence des leaders de Bennoo Bokk Yaakaar et de la Grande majorité présidentielle en décembre 2022 notamment, en ce qui concerne l’offre politique, l’organisation de Bennoo Bokk Yaakaar, la communication, etc.
5. A sauvegarder et à renforcer l’unité de Bennoo Bokk Yaakaar et de la Grande Majorité Présidentielle en assurant le bon fonctionnement de ses instances de délibération et d’action, par la concertation et la consultation continues, dans une perspective d’élargissement de ses rangs.
6. A confirmer l’ancrage dans le dialogue national en faisant de celui-ci une instance nationale de concertation, de régulation, d’anticipation et de gestion prévisionnelle des crises et de gouvernance citoyenne inclusive de la Nation….
7. Et à consolider le vaste bloc républicain issu du dialogue national avec la représentation effective de toutes forces vives de la nation et dans cette perspective installer le comité de suivi du dialogue national et élargir son champ de compétence sur la facilitation des convergences entre l’Etat et les acteurs économiques et sociaux dans la perspective d’un pacte durable de stabilité sociale ».
L'OMS VALIDE UNE AUTRE VACCIN CONTRE LE PALU
L'Organisation Mondiale de la Santé autorise un deuxième vaccin contre le paludisme, à destination des enfants. Le R21-Matrix-M est désormais validé par l'OMS.
En 2021, le paludisme avait tué plus de 600 000 personnes dans le monde. L'Afrique concentre l'énorme majorité des cas et parmi les victimes sur le continent, ce sont les enfants de moins de cinq ans qui sont particulièrement touchés. C'est pour cette raison que depuis des années, les efforts se sont concentrés sur le développement d'un vaccin pédiatrique.
Le patron de l’OMS, le Dr Tedros, ne cachait pas sa joie au moment d’annoncer la validation du vaccin R21/Matrix-M. « Depuis l’an 2000, le nombre de morts du paludisme a chuté de plus de 50 %. Et nous avons réussi à éliminer la maladie dans de nombreux endroits sur la planète. Mais depuis, nous stagnons. Moi-même, en tant qu’ancien chercheur sur le sujet, j’ai rêvé du jour où nous aurions un vaccin sûr et efficace contre la maladie. Et bien aujourd’hui, nous en avons deux. »
Après le RTS-S recommandé il y a deux ans, c'est donc le R21-Matrix-M qui reçoit le label de l'OMS ce mardi, avec 77% d'efficacité avérée selon les études. Sur le papier, cela peut changer la donne face à la maladie.
Le premier vaccin autorisé a en effet fait ses preuves, avec une efficacité similaire. L'OMS a observé une diminution importante des formes graves et mortelles du paludisme là où il est administré. Mais la demande dépasse aujourd'hui largement l'offre.
D'où l'intérêt de mettre un second produit à disposition. Tout l'enjeu repose désormais sur son accessibilité. Il avait déjà été autorisé dans trois pays : au Ghana, au Nigeria, et au Burkina Faso. Cette recommandation de l'Organisation mondiale de la santé devrait donc faciliter sa large diffusion.
D'autant que la capacité de production pour ce second vaccin est importante. GSK, qui fabrique le RTS-S, compte livrer 18 millions de doses à 12 pays africains d’ici 2025. Le R21/Matrix-M, lui, a l’avantage d’être développé par le Serum Institute of India. Le plus grand fabricant de vaccins au monde. 100 millions de doses devraient sortir des usines indiennes chaque année.
MARCHÉ DE DUP-UTÉS
Macky out, Sonko aussi presque. Mais ils restent les deux maîtres du jeu. 5 candidats issus de l’ex Pastef pour ne pas être surpris. A l’Assemblée aussi la campagne bat son plein. Des députés attendent des enveloppes.
Ce parrainage ! Macky va partir, mais il joue le « thioky fin » avec Sonko. Bouffer Pastef comme une pastèque. Pour le parrainage, le mot d’ordre qui fait désordre est : « Retirez vos fiches, sauf lui ! » Il ne veut même pas laisser l’homme au massage aux mains des « sages ».
Macky out, Sonko aussi presque. Mais ils restent les deux maîtres du jeu. 5 candidats issus de l’ex Pastef pour ne pas être surpris. A l’Assemblée aussi la campagne bat son plein. Des députés attendent des enveloppes. Mais c’est de l’argent jeté par la fenêtre puisqu’ils ont déjà parrainé. C’est un marché de dupes chez les députés.
EMEDIASN
CANCER DE SEIN, UN LONG CHEMIN VERS LA GUÉRISON
À l’occasion de l’octobre rose, plusieurs campagnes de sensibilisation contre le cancer du sein sont organisées partout dans le monde. Le Sénégal, pays dans lequel le taux de mortalité de la maladie est encore considérable, est loin d’être en reste
À l’occasion de l’octobre rose, plusieurs campagnes de sensibilisation contre le cancer du sein sont organisées partout dans le monde. Le Sénégal, notamment, pays dans lequel le taux de mortalité de la maladie est encore considérable, est loin d’être en reste.
En effet, malgré la gratuité de la chimiothérapie, 70% des patients atteints de cancer du sein décèdent. Selon les associations de lutte contre le cancer, la cause de cette mortalité est à rechercher dans le dépistage tardif de la maladie.
Un dépistage tardif qui lui, s’explique par un coût élevé selon beaucoup de femmes. Avec des revenus moyens, débourser près de 60 000 francs Cfa pour un dépistage relève d’un gros sacrifice. Pour certaines, le dépistage n’est possible que grâce à l’aide d’associations ou lors du mois d’octobre rose.
Mame Diarra Kébé, présidente de l’association « Cancer du sein au Sénégal », confie à Rfi, à l’occasion de la journée de sensibilisation organisée ce 1er octobre à la place du souvenir africain, que la gratuité de la chimiothérapie est bien, mais elle reste insuffisante. Et la prise en charge médicale fait défaut dans les régions. L’équipe médicale qualifiée ainsi que le matériel nécessaire à la prise en charge des malades sont aussi insuffisants.
À ce jour, le nombre de mammographies réalisées sur le territoire sénégalais reste à
déterminer. Mais on compte chaque année près de 1800 nouveaux cas de cancer du sein dans le pays. C’est le deuxième cancer le plus courant après celui du col de l’utérus.
La Ligue sénégalaise contre le cancer du sein a permis à plus de 3500 femmes, dans plusieurs localités du pays de se faire dépister, selon son rapport de 2020.
L’association est reconnue pour son engagement dans la lutte contre le cancer par
l’organisation de téléthons pour les malades et la prise en charge du financement de leurs frais médicaux. Elle bénéficie du soutien du gouvernement ainsi que de plusieurs organisations et entreprises nationales et internationales.
La mammographie est cruciale pour prévenir la maladie, mais son coût est un obstacle au Sénégal pour les patients.
LE COACH MALICK DAF RETOURNE AU JARAAF DE DAKAR
Le Jaraaf de Dakar a nommé le technicien sénégalais Malick Daf comme nouvel entraîneur du club, a annoncé le club, dans un communiqué. Cinq ans après, l’entraîneur de 55 ans revient au Jaraaf.
Le Jaraaf de Dakar a nommé le technicien sénégalais Malick Daf comme nouvel entraîneur du club, a annoncé le club, dans un communiqué.
Cinq ans après, l’entraîneur de 55 ans revient au Jaraaf.
Vainqueur du championnat national de football avec le club basé à la Médina en 2018, il était resté à la tête de l’équipe de 2016 à 2021, avant de s’engager avec la sélection nationale des moins de 20 ans, en 2022.
Il a remporté le titre de champion d’Afrique, en 2023 avec l’équipe nationale U20.
Il a récemment dirigé, avec Pape Thiaw, l’équipe A’ du Sénégal qui affrontait, celle du Rwanda, à l’occasion de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2023 (1-1).
Maick Daf remplace à la tête du Jaraaf, Abdoulaye Gueye.
Gueye qui avait remplacé Youssouf Dabo, a remporté la Coupe du Sénégal 2023 avec Jaraaf.
PRÉSIDENTIELLE 2024, LA LISTE DES CANDIDATS EXPLOSE EN 24 HEURES
Les opérations de mise à disposition des formulaires de recueil de signatures pour les candidats à la prochaine présidentielle, se poursuivent. Le nombre de candidats à la candidature pour la prochaine présidentielle est passé à 190, au lundi 2 octobre.
Les opérations de mise à disposition des formulaires de recueil de signatures pour les candidats à la prochaine présidentielle, se poursuivent.
Le nombre de candidats à la candidature pour la prochaine présidentielle est passé à 190, au lundi 2 octobre. Les potentiels prétendants qui, à cette date, ont retiré les formulaires de parrainage à la Direction générale des élections (DGE). De 126 la veille, le total des attributaires de fiches a grossi de 64 aspirants, passant ainsi à 190.
Anta Babacar Ngom a ouvert le bal des retraits de formulaires de parrainages, ce lundi, tandis qu’un certain Ibrahima Diaw, le 64e, a bouclé la boucle. Le journal précise que les mandataires de ces derniers n’ont pas précisé sous quelle forme de bannière (parti, coalition ou indépendant) leurs champions iraient à la présidentielle. Ils ne sont pas les seuls dans ce cas.
Trois catégories de candidats
Les 190 candidats à la candidature ayant retiré les formulaires de parrainages peuvent être répartis en trois groupes. Il y a ceux qui ont précisé s’ils y vont sous la bannière d’un parti ou d’une coalition; ils sont à ce jour au nombre de 27. Le deuxième groupe (159) est composé de ceux qui n’ont pas fait la précision. La troisième est composé des indépendants (4).
Sur les 190 candidats à la candidature, au 2 octobre, quatre se sont déclarés indépendants. Il s’agit des nommés Vieux Thiane, Ibrahima Mboup, Ababacar Mboup et Birame Ndong.
PAR Farid Bathily
L'EX-PRODIGE DES CRYPTOMONNAIES, SAM BANKMAN-FRIED SUR LE BANC DES ACCUSÉS
L’entrepreneur américain, accusé d’avoir orchestré l’un des plus grands scandales financiers de l’histoire, doit répondre de sept chefs d’accusation, notamment de fraude et de blanchiment d'argent
Sam Bankman-Fried, ex-PDG de FTX, société d’échange de cryptoactifs, comparaîtra ce mardi 3 octobre 2023 dans un tribunal de Manhattan pour répondre à de multiples accusations fédérales de fraude, qui pourraient lui valoir plus de 100 ans de prison.
Le procès, annoncé comme l’un des plus médiatisés des dernières décennies aux États-Unis, met en lumière le rôle controversé de FTX. Les actions de cette plateforme, autrefois célébrée comme une success-story du secteur des monnaies numériques, auraient contribué à des pertes s’élevant à plus de 8 milliards de dollars pour des centaines de clients internationaux.
Son fondateur, Sam Bankman-Fried, également connu sous le nom de SBF, est identifié comme le principal responsable de ce que John Ray III, chargé du recouvrement et actuel dirigeant de FTX, a qualifié de "plus grand désastre financier de l’histoire".
Dossier à charge
La déclaration de faillite de FTX fait état de fonds de clients gérés de manière inappropriée, avec une comptabilité quasi inexistante et le consentement d’un conseil d’administration ayant peu de contrôle sur le PDG.
Cette gestion laxiste aurait permis à SBF d’utiliser les fonds de l’entreprise impunément, que ce soit pour des contributions politiques (notamment à la campagne de Biden en 2020), l’achat de propriétés luxueuses, ou des investissements en capital-risque.
L’homme, âgé de 31 ans, plaide non coupable, affirmant que ses actes à la tête de FTX avaient reçu l'approbation préalable d’avocats de la société. Cependant, le dossier de l’accusation, fort de plus de 1 000 pièces à conviction dont de nombreux messages et documents numériques, est également appuyé par les témoignages d’anciens collaborateurs.
Sous étroite surveillance
Trois d’entre eux se sont retournés contre Bankman-Fried, dont la liberté conditionnelle a été révoquée en août 2023 pour subornation de témoins. Le procès va bien au-delà de la chute spectaculaire en novembre 2022 de celui qui fut autrefois surnommé le roi des cryptomonnaies, après une ascension tout aussi fulgurante trois ans plus tôt.
Selon de nombreux critiques, cette affaire serait le reflet d’un secteur des cryptomonnaies non régulé et sujet à de graves dérives.
En réponse, les autorités américaines et internationales ont renforcé la surveillance de cette industrie, connue pour sa grande volatilité, compromettant ainsi les efforts de ceux qui y voient une alternative crédible aux systèmes financiers traditionnels.
MBEKHEUL PEUL A LOUGA, UN VILLAGE TRÈS CÉLÈBRE GRACE A SON BAOBAB
Le village de Mbékheul Peul, situé dans l’arrondissement de Sakal, doit sa célébrité à un baobab auquel on prête de nombreux pouvoirs dont celui de guérir les malades.
Louga, 3 oct(APS) – Le village de Mbékheul Peul, situé dans l’arrondissement de Sakal, doit sa célébrité à un baobab auquel on prête de nombreux pouvoirs dont celui de guérir les malades.
Du fait de cette réputation, des parents de déficients mentaux y emmènent souvent leurs enfants dans l’espoir d’une guérison. D’autres personnes s’y rendent dans l’espoir de guérir de certaines pathologies.
Le secret de cet arbre mystique, hérité du fondateur du village, Hamady Kâ, est transmis de père en fils. Il est aujourd’hui détenu par l’actuel marabout et chef du village, Ahmadou Kâ.
»Le baobab a toujours été le lieu où toutes les prières se faisaient depuis nos ancêtres. Il s’agissait de traiter pour l’essentiel des personnes atteintes de déficience mentale ou de solliciter des prières pour des personnes confrontées à des difficultés’’, déclare Ahmadou Kâ, plus connu sous le nom de Baïdy Kâ.
A première vue, difficile de croire qu’il y a dans ce village, un arbre dont aucun génie ne résiste à la puissance mystique. Le fait est que, selon la tradition locale, cet arbre renferme beaucoup de mystères, assure le dépositaire du secret.
Le marabout demeure convaincu que ‘’toute personne atteinte de démence, une fois acheminée sous le baobab, même si elle est très agitée, va s’endormir immédiatement, ou se calmer’’, le temps qu’il lui administre un traitement.
Le village, rappelle-t-il, a été fondé par son arrière-grand-père, Hamady Kâ, qui ‘’était un homme religieux’’. Après lui, son fils aîné Al Hassane, et plus tard son père, Alpha Djiby Kâ ont repris les rênes.
Il dit recevoir quotidiennement des malades mentaux et d’autres personnes pour diverses sollicitations, de manière à perpétuer cette tradition léguée par ses ancêtres, et qui fait la particularité du village.
Occupé à l’origine par la seule famille de Hamady Kâ, Mbékheul Peul a fini d’être un lieu d’habitation très prisés par des habitants des villages riverains, du fait de la popularité dont jouit son fondateur. La localité est devenue au fil du temps, un ‘’melting-pot’’, où convergent différentes ethnies, une situation qui n’altère en rien ses fondements et sa hiérarchie traditionnelle.
On y accède par une piste latéritique longue d’une quinzaine de kilomètres. Dès son arrivée à la lisière du village, le visiteur se rend vite compte que Mbékheul Peul est un village traditionnel, du fait de son décor et de ses habitations.
»L’histoire de la localité est intimement liée à ce baobab mythique implanté au milieu de la concession familiale’’, explique le chef religieux de Mbékheul Peul. Cet arbre a été planté ici par le fondateur du village, Hamady Kâ, qui en avait fait un lieu de recueillement et de prières, a-t-il ajouté.
A la question de savoir si ce baobab renferme un mystère, le chef du village répond : ‘’Je n’en sais pas plus que vous’’.
»Mes parents m’ont laissé un héritage et des formules de prières que j’applique à la lettre. Et je ne saurais dire un mot sur les fondements de ce mystère que mon père et moi avons trouvé comme tel’’, fait-il savoir.
Toutefois, le marabout se dit préoccupé par la sauvegarde de cet héritage et souhaite surtout veiller sur le baobab qui est à la limite la ‘’carte d’identité’’ du village de Mbékheul Peul.
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MATAM AMBITIONNE DE FORMER DES CHAMPIONS POUR LES JOJ 2026
La Ligue régionale d’athlétisme de Matam (nord) ambitionne de former des athlètes pouvant représenter cette région au Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026 prévus à Dakar, a-t-on appris de son président, Papa Isma Bâ.
Matam, 3 oct (APS) – La Ligue régionale d’athlétisme de Matam (nord) ambitionne de former des athlètes pouvant représenter cette région au Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026 prévus à Dakar, a-t-on appris de son président, Papa Isma Bâ.
»Nous avons comme ambition d’avoir des champions issus de la région qui vont participer aux JOJ de 2026, à Dakar. Entre autres objectifs, la Ligue souhaite avoir un centre de formation et organiser des sessions de renforcement pour les athlètes de la région de Matam », a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.
La région de Matam ne comptant que six clubs, dont Renaissance de Tantadji, Oxygène du Fouta et Académie des Sports, « au début, il était un peu difficile de retrouver des athlètes dans les différentes localités [de la région] à cause d’un problème de licence ».
»Il faut noter que les athlètes qui forment ces clubs viennent des villages et villes de la région, notamment Ourossogui, Sinthiou Bamambé, Kanel, Hamady Ounaré, Ogo, Odobéré, Boyinadji, Danthiady, Diamel, Thiarène, Sinthiane et Sinthiou Garba », expliqué M. Bâ.
Depuis la mise en place de son nouveau bureau, en janvier 2022, la Ligue régionale d’athlétisme de Matam a organisé plusieurs activités, dont un cross de masse qui n’a pas pu se tenir cette année faute de moyens, a-t-il souligné.
Une compétition sur piste a été organisée au stade régional de Matam, avec la participation de beaucoup d’élèves, »en vue de cibler des jeunes pouvant prendre part aux prochaines JOJ ».
Il a rappelé que des athlètes de la région avaient participé aux championnats nationaux d’athlétisme tenus à Dakar et à l’issue desquels ils ont décroché deux médailles, dont une en or et une argent (hauteur et longueur) dans les catégories des moins de 18 et moins de 20 ans.
»Nous rencontrons pas mal de difficultés dues au manque de moyens et de matériel. Nous collaborons aussi avec les paramilitaires qui sont en service dans la région », a laissé entendre M. Bâ.