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4 août 2025
QUAND LE MINISTRE ABDOU K. FOFANA ET AUGUSTIN SENGHOR NE PARLENT PAS LE MEME LANGAGE...
Le Sénégal ne va pas abriter la CAN 2027. Les raisons qui ont fait perdre le Sénégal sont diversement appréciées par le président de la fédération Me Augustin Senghor et le ministre Abdou Karim Fofana qui a défendu le dossier du Sénégal
Le Sénégal ne va pas abriter la CAN 2027. Les autorités en charge du football africain ont préféré le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie à la place du pays champion d’Afrique en titre. Les raisons qui ont fait perdre le Sénégal sont diversement appréciées par le président de la fédération Me Augustin Senghor et le ministre Abdou Karim Fofana qui a défendu le dossier du Sénégal.
Après la désignation de l’Ouganda, la Tanzanie et le Kenya pour accueillir le tournoi sportif le plus prestigieux du continent, les autorités sénégalaises, en l’occurrence le ministre Abdou Karim Fofana et le président de la Fédération de Football Me Augustin Senghor, ne sont pas allées dans le même sens pour expliquer les raisons de cet «échec».
Dans les colonnes du quotidien « L’Observateur » de vendredi dernier, le ministre Fofana, qui a défendu le dossier du Sénégal devant le jury de la CAF, a d’emblée dégagé deux arguments qui ont motivé notre candidature à savoir le fait que le Sénégal est resté 35 ans sans organiser la CAN et la tenue des JOJ en 2026 dans notre pays qui va faire bénéficier le Sénégal de nouvelles infrastructures. En s’appuyant sur ces atouts pour convaincre les autorités de la CAF, la partie sénégalaise devait comprendre que ces deux arguments ne pouvaient pas peser sur la balance dès l’instant que l’Afrique de l’Est est restée plus longtemps que le Sénégal sans accueillir la compétition soit 47 ans.
S’agissant du second argument brandi, les JOJ de 2026 se tiendront à Dakar et par conséquent les infrastructures qui seront construites à cet effet n’auront aucun impact sur les autres régions. Vu sous cet angle, le Sénégal ne pouvait pas disposer plus de chances que ses trois concurrents regroupés en trio. Parlant des infrastructures, M. Fofana n’a pas voulu reconnaître leurs caractères déterminant pour le choix ; « personne n’est attributaire sur la base de l’existant », dit-il.
Une position loin d’être partagée par Me Augustin Senghor d’après qui « le Maroc et l’Algérie n’ont pas besoin de s’engager sur des travaux car tout est déjà prêt. C’est pourquoi à chaque fois qu’ils déposent leurs candidatures, ils ont une longueur d’avance sur leurs concurrents », a-t-il rappelé. C’est pourquoi malgré qu’il ait resté 25 ans sans organiser une CAN « le Maroc a continué à faire des infrastructures. Ce qui lui permet de remplir tous les agrégats pour se voir confier l’organisation de la CAN 2025 » poursuit-il. Donc vouloir soutenir que la préférence de la CAF au trio de l’Est du continent n’est pas liée à son avance sur le Sénégal par rapport aux infrastructures est d’une grande légèreté derrière laquelle se cache un refus de reconnaître l’implacable vérité. Et les résultats issus des votes le confirment puisque le Sénégal n’a récolté que 4 voix là où le trio a eu 8 voix. Au lieu de verser dans ce jeu loin d’être convaincant, nos autorités devraient plutôt s’orienter vers une politique pour réduire l’écart en infrastructures entre Dakar et le reste du territoire national. Ceci permettra d’avoir un dossier plus lourd et mieux défendable pour prétendre accueillir un évènement aussi important qu’est la CAN qui, au-delà de l’aspect sportif, revêt un caractère économique, politique, culturel et social. Autrement c’est perdu d’avance. A plus forte raison quand elle se joue à vingt-quatre nations et donc dans au moins six régions. A l’heure actuelle, l’essentiel des hôtels dont nous disposons sont concentrés entre Dakar et Saly et à un degré moindre Ziguinchor et SaintLouis. A part ces régions, c’est presque rien comme semble le reconnaître le porte-parole du gouvernement «le Sénégal d’aujourd’hui c’est: aéroports, Diamniadio, Yoff, Saint Louis, Ziguinchor, Cap-Skirring». Au plan sportif, c’est encore pire puisque les seuls stades répondant aux normes internationales sont ceux de Abdoulaye Wade de Dakar et de Lat Dior de Thiès. Hormis ces deux, l’existant ne peut servir qu’à recevoir des rencontres de championnat national ou de Navetane. Ce que n’a pas nié l’actuel ministre du Commerce. « On avait une vue claire de ce que nous voulions faire avec les infrastructures sportives». Ce qui constitue un aveu de taille dès l’instant qu’il parle de «la mise à niveau des infrastructures». Autrement dit travailler pour une politique de décentralisation permettant à toutes les régions d’être dotées d’infrastructures modernes. D’où l’appel de Me Augustin Senghor pour rectifier le tir. « Les stades qui existent sont en chantier. Ils ont considéré que ces stades ne sont pas prêts. L’autre critère déterminant c’est le déséquilibre dans le réceptif hôtelier. Ce qu’il faut corriger si nous voulons nous repositionner pour 2029 ou 2031 », a alerté le patron du football sénégalais.
Revenant sur les chances du Sénégal, M. Fofana fait dans les calculs et le conditionnel. « On est en 2023. Si le Sénégal avait été choisi, on aurait 3 ans pour réaliser tout cela...Le stade Abdoulaye Wade a été construit en 20 mois », tente-t-il de convaincre. Mais ce qu’il oublie de souligner, c’est que le temps qui nous sépare de l’échéance 2027 est plus court que cela. Avec une très possible alternance, on aura de nouveaux dirigeants qui auront besoin d’au moins six mois pour prendre leurs repères. On sera en fin 2024, donc à 24 mois de la compétition. Et si on enlève les possibilités de retard dans certains travaux nous ne serons plus dans les délais requis.
En définitive, il s’agit d’apprendre des erreurs qui nous ont valu cet échec cuisant pour rectifier le tir à la prochaine tentative. C’est d’ailleurs ce à quoi invite Me Senghor. « Notre problème, ce n’est pas Dakar mais la distribution sur l’ensemble du territoire. Il faut qu’on continue à réaliser des projets de construction de stades. Mais aussi desinfrastructures qui vont avec. De sorte que quand il y a un nouvel appel à candidature, nous ayons évolué au niveau des critères pour être entre 60 et 80% », a-t-il conseillé. Espérons que le futur président va en faire une de ses priorités.
LES AMBITIONS PRÉSIDENTIELLES ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les livraisons de ce mardi 03 Octobre 2023 mettent un accent particulier sur les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024
Dakar, 3 oct (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour leur livraison de ce mardi.
Le Soleil parle de l’‘’extraordinaire rush noté à la direction générale des élections […] pour le retrait des fiches devant porter les parrainages des candidats’’.
Selon le même journal, 190 prétendants au mandat présidentiel ont retiré des fiches de collecte de parrainages auprès de la Direction générale des élections (DGE).
‘’Le parrainage n’est pas la solution à l’inflation de candidatures’’, soutient l’un des candidats à la candidature, El Hadji Ibrahima Sall, dans une interview publiée par Bés Bi Le Jour.
Le Soleil annonce, comme d’autres journaux, que Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, a assigné la DGE en référé devant la Cour suprême, en guise de protestation contre le ‘’refus’’ de l’instance électorale de lui remettre une fiche en vue de la collecte de ses parrainages.
‘’La défense du maire de Ziguinchor vient de déposer un recours-contestation contre la décision de la direction générale des élections’’, annonce Sud Quotidien.
Ousmane Sonko a été radié des listes électorales et son parti politique a été dissous.
Le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) a été saisi par ses avocats en vue de l’annulation de sa radiation des listes électorales, annonce Source A.
‘’Son […] candidat emprisonné et selon toute vraisemblance disqualifié, le principal parti de l’opposition multiplie les leurres. Son objectif est de faire qualifier au moins un candidat de substitution à Ousmane Sono’’, affirme Le Témoin Quotidien.
‘’Il faut que le Parti socialiste quitte Benno’’
À Yewwi Askan Wi, la coalition de partis politiques dont M. Sonko est l’un des leaders, ‘’c’est chacun pour soi’’, observe WalfQuotidien.
‘’Fini la solidarité entre alliés de Yewwi. Les membres de la coalition sont entrés dans une phase de rivalité. Chaque formation politique cherche ses propres parrains, à commencer par Pastef, qui demande à ses militants de ne pas parrainer les alliés’’, lit-on dans WalfQuotidien.
‘’Il faut que le Parti socialiste quitte Benno’’, la coalition de la majorité présidentielle, déclare un membre du bureau politique de ladite formation.
Selon Libération, l’auteur de cet appel à quitter Benno Bokk Yaakaar (BBY), Pape Ndiamé Dieng, proteste contre le fait qu’aucun militant du PS ne fait partie des 14, voire 15 délégués régionaux chargés de coordonner la collecte des parrainages du candidat de la majorité présidentielle.
‘’Nous avons 15 délégués régionaux. Aucun d’entre eux n’est du PS’’, rapporte Libération en citant M. Dieng.
Macky Sall, le leader de BBY, ‘’va désigner des adjoints [des coordonnateurs régionaux] pour taire les frustrations’’, annonce Vox Populi.
L’Observateur évoque le ‘’pacte d’engagement éthique et politique’’ conclu entre le candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, et les leaders des partis membres.
‘’Gagner ensemble, gouverner ensemble’’ est la promesse faite à ses alliés par le Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle, selon L’Observateur.
L’info évoque les craintes soulevées par certains mandataires de candidats. ‘’La collecte des parrainages est lancée. Déjà, des mandataires craignent que les doublons invalident certaines candidatures’’, écrit le même journal.
ABDOULAYE DIAGNE, COORDONNATEUR DES PARRAINAGES DE BBY, LA SURPRISE DU CHEF MACKY
La désignation d'Abdoulaye Diagne comme coordonnateur national des parrainages de Benno est appréciée par tous. Mais ce choix du coordonnateur du mouvement national des élèves et étudiants républicains, est loin de procéder du hasard
Abdoulaye Diagne, fils de la commune de Ndiob, ayant toujours porté avec fierté et détermination toutes les politiques de son mentor, fait partie des premiers jeunes Mackystes. Sa désignation comme coordonnateur national des parrainages de la coalition Benno Bokk Yaakaar est appréciée par tous les membres de son parti et les alliés de l’APR. Mais, ce choix du coordonnateur du mouvement national des élèves et étudiants républicains, est loin de procéder du hasard.
L’adage dit la valeur d’un homme est toujours déterminante danssa vie. Ceux qui en prennent conscience s’évertuent à donner le meilleur d’eux-mêmes, pour scintiller en plein zénith au sommet des montagnes. Ils s’illustrent à travers des actions utiles, salvatrices et porteuses pour toute une communauté. Le jeune député Abdoulaye Diagne, nouvellement désigné coordonnateur national des parrainages de la coalition Benno Bokk Yaakaar, est assurément à même d’accomplir de manière parfaite cette lourde mission qui lui est assignée. Très jeune, Abdoulaye Diagne s’est distingué de manière particulière et audacieuse dansl’assistance sociale à travers ses multiples actions de bienfaisance. En réalité, il n’a pas attendu d’être élu député pour aider ses compatriotes, et plus particulièrement les membres de sa communauté, dans le besoin. Les populations de sa commune de Ndiob en savent quelque chose.
Très modéré et équilibré dans ses prises de position, Abdoulaye Diagne, qui est aussi le chargé de l’organisation du Conseil national de la jeunesse, se donne pleinement en politique tout en refusant le défaitisme et le laxisme. Coriace et déterminé, il ne lésine pas dans l’argumentaire de défense des projets et programmes de son mentor. Face aux attaques de ses collègues de l’opposition dans l’hémicycle, il ne manque jamais d’arguments pertinents et subtils pour contre attaquer. Le tout dans un langage véridique très convaincant.
Mais encore une fois, ses responsabilités au niveau national en tant que député du Sénégal n’empêchent pas Abdoulaye Diagne de se faire le porte-voix des habitants de Ndiob dont il défend les intérêts et expose en permanence les doléances. Très sensible aux maux de sa localité, le député a permis aux femmes de sa commune de disposer de moulins à mil. De quoi alléger les très pénibles travaux de ces femmes qui trimaient dur auparavant pour piler, moudre ou transformer en céréales le mil, le maïs et le sorgho. De plus, Abdoulaye Diagne, a aussi offert une ambulance médicalisée au poste de santé de Ndiob pour l’évacuation des malades. Et récemment il a, dans le cadre des Navétanes, offert des jeux de maillots et des ballons aux 18 équipes de la commune. Toujours, dans son élan de solidarité constructive et inclusive, il a offert en même temps des tonnes de ciment et du sable pour la reconstruction de la Mosquée de Ndiob. Autant d’actions sociales qui attestent la dimension humaine du député Abdoulaye Diagne. Et expliquent sa popularité dans son terroir
Diplômé généreux et fédérateur
Le nouveau coordonnateur des parrainages de Benno Bokk Yaakar est connu pour son calme, ses qualités de fédérateur et sa générosité envers les jeunes militants de la mouvance présidentielle, en particulier, et de toute la jeunesse, en particulier. Très sollicité par les étudiants du pouvoir, mais aussi de l’opposition, Abdoulaye Diagne se donne à fond pour résoudre les problèmes qui lui sont soumis. Il faut dire qu’Abdoulaye Diagne n’est pas une tête vide. En effet, il dispose de nombreux diplômes qui lui ouvrent les portes d’une riche carrière administrative au ministère des Finances et à la Sapco. Sa récente nomination comme coordonnateur national des parrainages de Benno a rencontré l’acquiescement des membres de l’Apr et des partis alliés. Communicant subtil, constant et conséquent, Abdoulaye Diagne figure parmi les figures de proue de la jeunesse de la formation du président Macky Sall grâce à sa loyauté et aussi au sérieux et à l’abnégation qu’il met dans l’accomplissement de toutes les missions politiques qui lui sont assignées
Après ses études au lycée Basile Senghor de Fimela, Abdoulaye Diagne a rejoint l’université de Dakar où ils’est inscrit à la Faculté des sciences et techniques (Fastec). Il y décroche une licence en analyse économique, puis le Master 2 en gestion des finances publiques et un Master 2 en sciences économiques. Le « mackyste », comme l’appellent ses proches, en modèle d’humilité, de sagesse et de bonne tenue, reste une figure emblématique de la majorité présidentielle. À la tête du Mouvement national des élèves et étudiants républicains (Meer), Abdoulaye Diagne a le privilège de siéger au Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République et est en même temps responsable de la commission d’organisation du Conseil national de la jeunesse. Il est aussi un membre éminent de la Task-force républicaine et du pôle de communication de la majorité présidentielle.
Avant d’évoluer dans les hautes sphères du parti présidentiel, Abdoulaye Diagne avait été élu président de l’amicale des étudiants ressortissants de la commune de Ndiob (département de Fatick) de 2012 à 2014. Il devient, en 2017, président de la commission d’organisation du Conseil national de la jeunesse du Sénégal (Cnjs). Il a aussi assuré, de 2016 à 2017, la présidence de l’amicale des étudiants de la Faseg et de 2014 à 2016, il a été président de la commission pédagogique de l’amicale des étudiants de la même Faculté.
En 2018, le nouveau coordonnateur des parrainages de Benno Bokk Yaakar a intégré la Sapco, en tant qu’agent administratif à la Direction des Etudes et de l’Acquisition foncière. Un an plus tard, il est promu délégué régional au Cap-Vert pour développer et faire la promotion du tourisme dans la zone du Lac Rose et environs. Un poste qu’il conservera jusqu’en 2020 lorsqu’il rejoint la direction générale de cette société en tant que cadre administratif au département de la Planification et du Suivi-évaluation, avant d’être porté à la tête du MEER national puis élu député à la 14e législature.
PASTEF MULTIPLIE LES CANDIDATURES POUR PASSER LES MAILLES DU PARRAINAGE
L’objectif est de déjouer les manœuvres du pouvoir en place pour qu’au moins un candidat de la mouvance puisse se qualifier.
Même si rien n’est encore définitif quant à la participation d’Ousmane Sonko à la prochaine élection présidentielle, les choses commencent à prendre tout de même forme. Après le décret de dissolution de son parti, le Pastef, et sa radiation des listes électorales, l’opposant emprisonné vient de recevoir un nouveau coup de la Direction Générale des Elections qui a refusé de remettre à son mandataire les fiches de parrainages pour le scrutin de février prochain. Mais malgré tout, Ousmane Sonko, loin d’avoir abdiqué, essaye de contourner les manœuvres du pouvoir en place en multipliant les candidats à la candidature pour la prochaine présidentielle. Pour le moment, les candidats se réclamant de Pastef ou de sa mouvance sont au nombre de quatre.
Le vent d’incertitudes qui assombrit l’avenir politique de Ousmane Sonko, en tout cas pour la prochaine élection présidentielle, est loin de s’estomper. Depuis son lit d’hôpital prison, il réfléchit sur la stratégie à mettre en place pour déjouer les manœuvres du pouvoir en place pour l’écarter de la course pour le palais présidentiel. Après son arrestation et la dissolution de son parti, il a été radié des listes électorales. Trois actes majeurs posés par l’État qui pourraient le rendre inéligible et donc anéantir ses chances d’être candidat en février prochain. Toutefois rien n’est encore définitif dans cette disqualification du leader de Pastef puisqu’il a déposé des recours auprès des juridictions compétentes pour contester ces décisions qu’il juge illégales et relevant d’une tentative de l’éliminer. Face à cette situation et en attendant que ces recours soient tranchés — bien évidemment, il ne se fait aucune illusion sur le sort qui sera réservé à ces recours par la justice aux ordres du pouvoir en place —, il a décidé pour parer à toute éventualité de multiplier les candidats à la candidature. Ils sont quatre tous du Pastef à s’être présentés vendredi dernier à la Direction Générale des Elections (DGE) pour retirer leurs fiches de parrainage. Une pluralité de candidats qui peut être diversement appréciée. Si certains y voient une façon pour le leader incontesté de l’opposition de reconnaître son inéligibilité, d’autres pensent que cette multiplicité de candidatures procède plutôt d’une stratégie politique mise en place pour brouiller les cartes et montrer au régime que, quoi qu’il fasse, les tentatives visant à l’éliminer sont vouées à l’échec.
La DGE a-t-elle joué franc jeu ?
Une chose est sûre : les partisans de Ousmane Sonko restent droits dans leurs bottes. Officiellement en tout cas, ils n’ont qu’un seul et unique candidat pour la prochaine élection. Un candidat que personne ne peut empêcher de prendre part au scrutin du 25 février prochain. Pour autant, au vu de la tournure des choses, il y a de quoi émettre des réserves sur la fermeté de leur position. En acceptant qu’en plus du candidat déclaré, Ousmane Sonko, que quatre personnes issues de leurs rangs aillent retirer les fiches de parrainages, les membres de Pastef semblent bel et bien préparer un plan B. Ce, malgré leurs dénégations et nonobstant la bataille judiciaire entreprise pour contester toutes les décisions prises par le régime du président Macky Sall et visant à invalider la candidature du leader des « patriotes ». En tout cas, ses partisans jugent « maladroite » l’attitude de la Direction Générale des Elections (DGE), coupable d’avoir refusé de remettre des fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, et l’accusent de vouloir se substituer au Conseil constitutionnel pour décider qui doit ou ne doit pas être candidat à la mère des élections. Sur ce point ils évoquent le cas de Karim Wade qui, bien que son nom ait été retiré du fichier électoral en 2019, avait pourtant pu faire retirerses fiches de parrainage par le biais de son mandataire. Les camarades du maire de Ziguinchor se demandent donc qu’est-ce qui a changé entre-temps pour que ce qui était valable pour fils du président Abdoulaye Wade ne le soit pas pour Ousmane Sonko alors qu’aucun texte allant dans le sens du retrait des fiches de parrainage n’a fait l’objet de révision depuis la dernière élection présidentielle. Toujours est-il que, pour pallier à toute éventualité et éviter de tomber dans le piège du pouvoir, les Pastefiens ont pris les devants pour demander à quatre de leurs responsables d’aller retirer les fiches de parrainage. Cette stratégie longuement mûrie par le camp de Ousmane Sonko est perçue par beaucoup d’observateurs comme une bonne réponse politique au camp d’en face. Toutefois, dans les rangs de l’APR nos sources très informées renseignent que les positions sont partagées entre ceux qui crient victoire et d’autres surpris par la démarche adoptée par les partisans de Ousmane Sonko déterminés à faire en sorte qu’un candidat issu de son camp puisse se substituer à lui. Rappelons que jusqu’à présent Ousmane Sonko n’a pas reçu d’acte de notification de son retrait du fichier électoral. Aussi des spécialistes du droit vont plus loin pour expliquer que tant qu’il n’y a pas une décision de justice condamnant définitivement le leader de Pastef, la DGE ne peut en aucun cas refuser de remettre des fiches de parrainage à son mandataire. Les mêmes spécialistes ajoutent qu’à l’heure actuelle il y a d’autres prétendants à la magistrature suprême dont la candidature pose juridiquement problème mais c’est au Conseil constitutionnel sur leur éventuelle validité. Malgré tout ils ont bénéficié de la fiche en question
Coup de génie ou aveu de d’inéligibilité de Ousmane Sonko ?
En alignant quatre personnes sur la ligne de départ de la présidentielle, le Pastef a surpris plus d’un. Longtemps cantonnés dans leur position de faire de Ousmane Sonko leur seul et unique candidat, ses partisans ont, contre toute attente et au dernier moment, positionné quatre potentiels candidats pour la course versle palais Présidentiel. Une façon pour non seulement brouiller les cartes sur le nom de leur futur candidat au cas où Sonko serait définitivement recalé mais également de faire montre de leur génie politique face aux manœuvres des tenants du régime en place. Cette démarche bien mûrie commence déjà à susciter beaucoup de commentaires du fait du mystère qui l’entoure. Mais malgré le mutisme des pastefiens, des voix s’élèvent pour interpréter leur stratégie comme un vrai coup de génie politique pour éviter de tomber dans le même piège tendu en 2019 à Khalifa Sall et Karim Wade. En effet, certainement par manque de stratégie, leurs entités politiques n’avaient pas prévu de candidats de substitution à temps et avaient donc fini par déclarer forfait. C’est pourquoi, pour ne pas tomber dans le même piège que les deux « K », Ousmane Sonko a très tôt pris les devants. Toutefois il reste d’autres batailles à mener à savoir le maintien de la discipline qu’on leur connait en termes d’organisation et de fonctionnement de leur parti. S’ilsrestent dans cettemême dynamique, ils ont des chances d’aller jusqu’au bout de leurs ambitions en dépit de l’absence de leur leader toujours en détention. Certes, pour le moment, on ignore encore l’option finale entre la pluralité des candidats ou le choix d’un candidat unique. Si la première option est retenue on risque d’aller vers un éclatement des voix qui risque d’hypothéquer une qualification au second tour.
Mais puisque près de cinq mois nous séparent encore de la prochaine présidentielle, des rebondissements ne sont pas à écarter. Pour l’instant, les avocats de Ousmane Sonko ont décidé de déposer des recours contre le refus de la Direction générale des Elections de remettre des fiches de parrainage au mandataire de leur client.
PASTEF TRAINE LA DGE AU TRIBUNAL POUR EVITER UN PRECEDENT DANGEREUX
Au niveau de Pastef, on estime que le seul combat qui vaille, à l’heure actuelle, c’est « de maintenir le président Ousmane Sonko dans le jeu politique » selon Ousseynou Ly, membre de la cellule de communication de ce parti
Pastef a décidé de trainer la direction générale des Elections (DGE) devant le tribunal. L’un des avocats de ce parti et de son leader Ousmane Sonko, en l’occurrence Me Bamba Cissé, a déposé hier un référé liberté contre la décision de la DGE relative aux formulaires de parrainage. Au niveau de PASTEF, en effet, on considère que si « le forfait » de la DGE venait à passer, tout candidat serait soumis aux désidératas du ministère de l’Intérieur.
Au niveau de PASTEF, on estime que le seul combat qui vaille, à l’heure actuelle, c’est « de maintenir le président Ousmane Sonko dans le jeu politique » selon Ousseynou Ly, membre de la cellule de communication de ce parti. C’est pourquoi le recours déposé hier par un des avocats d’Ousmane Sonko, en l’occurrence Me Bamba Cissé, pour un référé liberté contre la décision de la DGE relative aux formulaires de parrainage s’inscrit dans ce combat politique de la survie du principal parti de l’opposition. PASTEF joue sur deux tableaux en maintenant sa position officielle selon laquelle Ousmane Sonko est son seul et unique candidat mais aussi, dans le même temps et sans le crier sur les toits, jette dans la bataille des parrainages cinq candidats issus de ses rangs: Bassirou Diomaye Faye, El Malick Ndiaye, Birame Souley Diop et Abass Fall. Sans compter Guy Marius Sagna qui, bien que n’appartenant pas officiellement à ce parti, n’en est pas moins un compagnon de route d’Ousmane Sonko. Vendredi 29 septembre, le député Ayib Daffé, mandataire du président Sonko, s’est vu refuser les formulaires de parrainage pour son candidat. On lui a expliqué, au niveau de la DGE, que des « instructions reçues du plus haut niveau » empêchaient de remettre des fiches de parrainage au mandataire de Sonko. Amadou Ba, proche collaborateur du leader de Pastef et membre de la cellule des cadres de ce parti dissous le 30 juillet dernier, tient tout de même à rassurer ses camarades. « Le refus de délivrer des fiches de parrainage à Ousmane Sonko était prévisible. Tout le système a été pensé pour contrecarrer la candidature de Pros (Ndlr, Président Ousmane Sonko).Néanmoins, l’hypothèse était bien anticipée par Pastef qui vous demande de ne pas paniquer devant cette énième forfaiture désespérée », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Avant d’ajouter : « Encore une fois, c’est une simple décision administrative sans aucune base juridique. Seul le Conseil constitutionnel est le juge de l’éligibilité. Pas de panique !!! ». En tout cas, les avocats de Pastef ont été instruits d’attaquer l’acte posé par la DGE devant la justice. « Nous avons décidé de porter l’affaire devant les juridictions de recours. Une manière pour nous de maintenir le président Ousmane Sonko dans le jeu politique, mais surtout de démontrer à l’opinion nationale et internationale qu’il reste notre seul et unique candidat » explique Ousseynou Ly au téléphone. Ce membre de la cellule de communication de Pastef ajoute que « la DGE ne peut nous dire le fait d’être électeur ou non constitue un élément d’éligibilité. Ce n’est pas du ressort de la DGE de déterminer du caractère d’électeur ou non de Sonko. Tout ce qui a trait à l’éligibilité d’un candidat dépend du Conseil Constitutionnel. La DGE est juste une administration qui est dans la transmission et la réception, c’est juste un canal ». Ayant du mal à cacher sa colère, Ousseynou Ly estime que « la DGE est dans une attitude de violation flagrante des droits politiques du président Sonko. Seulement, en disant qu’ils ont reçu des instructions d’en haut pour refuser à notre leader des formulaires de parrainage, demain d’autres candidats peuvent être victimes de ces mêmes décisions venues d’en haut pour ne pas recevoir soit leur spécimen, soit leurs clés du fichier électoral. C’est un précédent dangereux. Notre combat, en saisissant les juridictions de recours, c’est d’observer et de faire respecter les droits constitutionnels des candidats. Un recours judiciaire qui va profiter à tout le monde puisqu’il devrait faire jurisprudence. S’il aboutit, la DGE ne tentera plus de bloquer aucun candidat » assure-t-il.
Le plan « B » n’est pas encore officialisé
Pourtant, ce vendredi 29 septembre, des mandataires ont récupéré des fiches de parrainage pour cinq autres responsables de Pastef : Guy Marius Sagna (plutôt membre de Frapp), Bassirou Diomaye Faye, El Malick Ndiaye, Birame Souley Diop et Abass Fall. « Nous devons rester dans le jeu politique », explique Ousseynou Ly, de la cellule communication du parti. « Le choix de plusieurs candidats internes de Pastef vise AVANT TOUT à cristalliser nos parrainages. Actuellement, Pastef a 5 candidats qui chacun portera le drapeau des parrainages. Il ne faut jamais laisser le terrain à Bby et ses faussaires pour manipuler nos militants et siphonner nos parrainages. La nature a horreur du vide.
Ces candidatures multiples vont permettre à Pastef dissous, de réorganiser ses structures autour des candidats et remobiliser ses militants sans risque d’être inquiétés par Antigone. Ousmane Sonko reste le seul candidat officiel et la justice se prononcera sur sa radiation dans un court délai de 10 jours au plus. Pendant que Pros va ferrailler avec Macky devant les tribunaux, les Plans B vont réchauffer le terrain des parrainages.En attendant, nos candidats B pourront arpenter le terrain avec nos militants en toute légalité », a encore expliqué Amadou Ba sur sa page Facebook. Dans le même sillage, Ousseynou Ly de préciser que la stratégie, c’est d’y aller étape par étape. Les 5 candidatures de Pastef assimilées au Plan B ne sont pas officialisées, mais on semble les tolérer dans une perspective politique. « Tout est planifié par le régime pour nous bloquer. Nous allons alors tout faire pour déjouer tout cela en maintenant de gré ou de force la candidature du président Ousmane Sonko » indique Ousseynou Ly.
KEEMTAAN GI - SCANDALES IMPUNIS
Encore un autre scandale relatif à nos ressources minières ! Un de plus sur la longue liste depuis 2012. Allez, circulez, il ne se trouvera personne pour s’en offusquer. Le procureur a d’autres dossiers plus sérieux et urgents à traiter que de s’occuper d’affaires de délinquants financiers. Avec tous ces « terroristes » qui sont tapis dans notre pays et dont certains sont d’ailleurs déjà à l’œuvre comme ces méchants qui ont incendié au cocktail Molotov un bus à Yarakh, sans compter les « forces occultes » tapies dans l’ombre, le maître des poursuites à fort à faire. Ne lui demandez donc pas de traquer les voleurs de nos maigres deniers! S’agissant justement de ce dernier scandale en date relatif à nos ressources minières, l’incriminé va menacer la gorge profonde de ses foudres, brandira une plainte sans suite et, quelques jours après, tout sera rangé dans les tiroirs de l’oubli. Ainsi va la vie dans ce charmant pays. Ceux qui accèdent au pouvoir pensent plus à s’engraisser qu’à soulager les maux de ceux qui leur ont fait confiance. Sur la longue liste de prédateurs de nos maigres ressources brandie par l’alors procureur de la défunte Crei, il ne s’est trouvé que deux personnes à avoir subi le glaive de la Justice. Deux personnes seulement sur une liste de 25 prédateurs ! En réalité, cette liste était plus destinée à faire planer une épée de Damoclès sur la tête de ces dignitaires de l’ancien régime qu’à vouloir réellement châtier des voleurs. Le seul qui intéressait le nouveau président, c’était Karim Wade qui a été envoyé en prison pour trois ans et demi et a payé pour tous les autres. Parmi ces derniers, il y en a qui se sont tus et n’ont plus jamais été inquiétés tandis que d’autres ont tout simplement rejoint le pouvoir actuel où ils occupent même de très hautes responsabilités ! Vous avez vu une seule autorité citée dans le scandale de la gestion des fonds Covid-19 en prison ? Vous rêvez, c’est classé sans suite. A preuve, d’ailleurs, certains parmi les ministres épinglés par la Cour des Comptes ont même eu le culot de vouloir se présenter à l’élection présidentielle avant de négocier leur désistement…contre certainement une immunité. La presse s’est beaucoup égosillée sur le projet du nouveau boss de la société de loterie qui voudrait auditer son prédécesseur. Le magot a servi à financer le parti, les amis et les coquins. Le Chef a dû freiner le Zorro. Ce n’est pas à quelques mois de la présidentielle qu’il va se salir les mains. Et pendant ce temps le peuple subit la vie chère, la grosse arnaque sur l’électricité, l’eau et le téléphone. Pendant donc que le peuple broie du noir, le Chef a sorti de sa manche un fonctionnaire milliardaire pour poursuivre une politique qui fait fuir du pays toute une jeunesse. Cherchez l’erreur ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRESIDENTIELLE 2024 : LE MONTANT DE LA CAUTION FIXE A… 30 MILLIONS DE FRS
Les candidats à la Présidentielle de février 2024 devront verser une caution de 30 millions. Dans une note, la Direction générale des Elections dirigée par le général de police Thiendella Fall informe les partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes que le montant de la caution pour la participation à l’élection présidentielle du 25 février 2024 est fixé à 30 millions F CFA. Cette décision est prise à travers l’arrêté n°032006 du 25 septembre 2023. La dite somme doit être versée au niveau de la Caisse des dépôts et de consignation (Cdc). Pour rappel, pas moins de 126 candidats ont fait retirer des fiches de parrainage.
LE WOYOFAL-DISSAL TOUJOURS DECRIE
Quand le Témoin écrivait que le woyofal, il a été traité Le Témoin de manipulateur. Eh bien, hier, ces mêmes termes ont été utilisés sur le plateau des « Grandes gueules », l’émission phare de la SenTv, par des journalistes et chroniqueurs. En direct s’il vous plaît ! Les confrères ont fustigé le modus operandi d’achat du woyofal et la hausse des factures d’électricité. Nous espérons que DMEDIA ne subira pas une coupure et ne serait pas non plus accusé de manipulateur. Dans tous les cas, hier, on a assisté à une vague de protestations sur les réseaux sociaux avec des consommateurs qui disent en avoir marre de l’arnaque dont ils font l’objet de la part de Senelec.
PRIX NOBEL DE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE DES SENEGALAIS…HONORES !
Les lauréats des Prix Nobel 2023 commencent à être connus. Hier 02 octobre, à Stockholm, le Prix Nobel de Médecine a été décerné aux Professeurs Katalin Kariko (Hongroise) et Drew Weissman (Américain) de l’Université de Pennsylvanie/Usa pour des années de travaux et de recherches sur les vaccins à « Arn-Messager », décisifs dans la lutte contre le Covid-19. Comme récompense, chacune de ces élites mondiales a touché 920.000 euros soit 600 millions cfa. A cet effet, « Le Témoin » quotidien constate qu’après plus de 40 ans d’études universitaires, d’enseignements et de recherches, ces deux éminents médecins professeurs viennent de toucher leur tout premier demi-milliard cfa de leur vie. Un enrichissement licite très bien mérité par ces deux éminents chercheurs pour avoir sauvé l’humanité d’un génocide épidémique. Pendant ce temps au Sénégal, en moins d’un quart d’heure, des hommes d’affaires, des personnalités politiques et des « maitresses » d’Etat deviennent subitement multimilliardaires à travers des détournements de fonds et autres marchés gré à gré ou fictifs, des commissions faramineuses sur des contrats d’infrastructures, des concessions minières, des surfacturations etc. Encore, encore au moment où les Pr Katalin Kariko et Drew Weismann s’investissaient dans la guerre mondiale pour sauver l’humanité, des hommes d’affaires sénégalais, chanteurs, footballeurs « retraités », lutteurs « affaiblis », trésoriers d’Etat (Dage) et autres commerçants véreux multipliaient les mis-macs pour piller les fonds-covid… afin d’abréger la vie des Sénégalais. Comme l’avait si bien révélé l’audit de la Cour des comptes déplorant que près de 775 milliards cfa ont été pillés, braqués et bradés par diverses administrations notamment au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas) mais aussi au ministère des Sports et à celui de l’Industrie. Des ministères dont les titulaires méritent assurément le Prix de Nobel de l’enrichissement illicite !
UN LIVRE SUR LE BAT-CODOS
Le bataillon des Commandos fait partie des unités d’élite de l’Armée nationale aux côtés notamment du bataillon des Parachutistes. C’est l’une des unités combattantes les plus redoutables et les plus efficaces et il est présent sur tous les théâtres d’opérations. Justement, la glorieuse histoire du bataillon des Commandos, le fameux « Bat-Codos », est racontée dans un livre qui vient d’être édité par les forces armées nationales dont l’actuel Chef d’état-major général, le Général Mbaye Cissé, est lui-même l’auteur d’un remarquable ouvrage sur l’intervention militaire sénégalaise en Gambie plus connue sousle nom d’opération Fodé Kaba.
BOUTEILLE DE GAZ VERS UN BRAS DE FER ENTRE FABRICANTS ET EMBOUTEILLEURS?
Dans sa dernière édition, « Le Témoin » quotidien avait révélé la plainte déposée par l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) dirigée par Momar Ndao contre Diprom, Touba Gaz, Total Energies et Vivo Energies. Ce, suite à l’explosion d’une bonbonne de gaz survenue chez la famille Diouf à Derklé provoquant la mort de sept membres, et plusieurs blessés. Dans la plainte adressée au ministre du Commerce et de la Consommation lui exigeant d’élucider les causes de ce drame afin de situer les responsabilités, l’Ascosen dit avoir noté des malfaçons des collerettes sur lesquelles sont vissées les valves recevant les becs de bouteilles de gaz. « Ce qui engendre un jeu qui fragilisait le serrage de la valve, occasionnant des ruptures qui étaient à la base de l’explosion des bonbonnes, et particulièrement quand l’usager utilise le bec pour déplacer la bouteille ou lors du changement du bruleur » a fait savoir Momar Ndao après une enquête préliminaire rondement menée. Après la parution de notre article relatif à cette plainte, des langues ont commencé à se délier. Car certains demandent pourquoi la société de Distribution de produits métalliques( Diprom) est citée dans la plainte de l’Ascosen alors qu’aucune bouteille de gaz ne porte le nom de ladite entreprise. En poussant sa curiosité, « Le Témoin » a appris que la Diprom est une unité de transformation industrielle de l’acier. Donc toutes les bouteilles de gaz butane commercialisées au Sénégal sont fabriquées à la soudure voire à la manufacture par Diprom située sur la route de Rufisque à Dakar. A cet effet nous indique-t-on, les sociétés gazières comme Total Energies, Touba Gaz et Vivo Energies commandent leurs bonbonnes vides auprès de la Diprom avant d’y mettre leur couleur et leur logo pour ensuite les remplir et les commercialiser. Y-a-t-il des manquements techniques au niveau de la fabrication des bouteilles ? Ya-t-il des bouteilles vides défectueuses que des unités d’embouteillage continuent toujours à remplir (gaz) alors qu’on devait les mettre hors circuit commercial ? Seule une enquête des services spécialisés pourront permettre de répondre à ces questions. En attendant, « Le Témoin » jure qu’on risque d’assister à un bras de fer entre fabricants et embouteilleurs. Mais quoi qu’il en soit, ce sont les consommateurs sénégalais qui en payeront un lourd tribut. On apprend tout de même que la multinationale française Total va rappeler certaines bombonnes de gaz qui présenteraient un défaut de fabrication. Ces bouteilles seraient échangées contre d’autres. Total devrait d’ailleurs s’adresser à la presse dans les prochains jours pour communiquer plus largement sur le sujet.
BRUXELLES, UN CRI POUR LA LIBERATION D’OUSMANE SONKO
Le vendredi 29 septembre 2023, Bruxelles a été le théâtre d’une manifestation historique en face du Parlement européen où des « Patriotes », venus d’Anvers et d’ailleurs, se sont rassemblés pour réclamer la libération d’Ousmane Sonko, emprisonné avec d’autres figures politiques au Sénégal. Les rues menant à la place symbolique retentissaient des voix des manifestants, exprimant leur solidarité envers leurs compatriotes et condamnant vigoureusement le régime du président Macky Sall. Au cœur de cette mobilisation se trouvait Amidou Traoré, un jeune leader patriote qui a prononcé un discours passionné dénonçant les brutalités infligées par le gouvernement sénégalais aux manifestants. À travers deux écrans géants, les visages des jeunes Sénégalais tombés lors des manifestations depuis mars 2021 étaient projetés, rappelant à tous le coût humain de cette lutte pour la justice. Le discours d’Amidou Traoré a suscité une réaction émotionnelle, notamment chez Isabelle Minion, Co-Agent du Gouvernement belge devant la Cour européenne des Droits de l’Homme. Elle a vivement critiqué l’approche de la France envers l’Afrique, soulignant l’importance de ce combat pour tous les Africains et tous les défenseurs des droits de l’homme dans le monde. L’avocat d’Ousmane Sonko, Me Saïf Larifou, a apporté son soutien en soulignant le courage du peuple sénégalais. Il a évoqué la naissance du mouvement PASTEF AFRICA, un symbole de la résistance africaine contre l’oppression. Les paroles de Larifou ont résonné dans les cœurs des manifestants, renforçant leur détermination à poursuivre la lutte. La manifestation a prisfin dans un esprit de solidarité et d’unité.
TOUBA SERIGNE MOUNTAKHA EN COLERE CONTRE LES MAITRES CORANIQUES ET LES REGENTS DE DAARA
Serigne Mountakha n’est pas content des maitres coraniques et des régents de Daara qui sapent la philosophie mouride à Touba. Selon Dakar Actu, le khalife général des Mourides, dans une déclaration officielle, a demandé aux détenteurs de daara de calibrer au mieux leurs enseignements aux valeurs inculquées par le Cheikh. « Touba est une cité régentée par le ndigël. Il est plus qu’important pour ces personnes qui viennent pour enseigner de s’imprégner de la philosophie du Cheikh. Nous n’avons pas besoin de chercher des références ailleurs ou de nous inspirer d’autres philosophies ou idéologies. L’héritage de Serigne Touba est suffisamment consistant pour nous suffire. Nous sommes des Soufis et suivons la voie tracée par Imam Malick. Cette exigence n’épargne personne. Elle est impersonnelle et générale. Que ceux qui viennent d’arriver tachent d’apprendre comment la cité fonctionne » souligne le guide religieux. Serigne Mountakha de préciser que ce ndigël concerne autant les daara que les mosquées. « La tenue des mosquées répond aussi à des exigences. Nous attachons du prix au respect de ces prescriptions. Et ce sera au prix de nos vies. Nous prévoyons d’agir face aux contrevenants avec l’aide des sévices de l’État. Nous ne badinerons pas ». Il faut signaler que la cité est infestée d’enseignants religieux qui prennent le contrepied du Soufisme et qui détournent la génération d’enfants sous leur tutelle.
ALIOU CISSE DEGAGE SON GROUPE CE VENDREDI
Après un match nul contre le Rwanda (1-1) et une défaite en amical face à l’Algérie (0- 1) en septembre, l’équipe nationale du Sénégal se prépare son prochain match amical contre le Cameroun prévu le 16 octobre 2023 à Lens, en France.
Après un match nul contre le Rwanda (1-1) et une défaite en amical face à l’Algérie (0- 1) en septembre, l’équipe nationale du Sénégal se prépare son prochain match amical contre le Cameroun prévu le 16 octobre 2023 à Lens, en France. En prévision de ce duel des Lions, Aliou Cissé, sélectionneur national, annoncera sa liste de joueurs ce vendredi octobre 2023, en vue de préparer les prochains éliminatoires du Mondial 2026 et de la CAN Côte d’Ivoire 2023.
Dans le cadre de sa préparation pour la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire, l’équipe du Sénégal affrontera le Cameroun le 16 octobre prochain à Lens. En prévision de ce duel des Lions, le sélectionneur Aliou Cissé, annoncera sa liste de joueurs le vendredi 06 octobre. «L’équipe du Sénégal sera bientôt de retour aux affaires. Après une défaite en amical contre l’Algérie et un nul au Rwanda en septembre, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023, les Lions poursuivront leur préparation en octobre. En effet, ils disputeront un match amical de gala contre le Cameroun le 16 octobre 2023, à Lens (France, 18h30 GMT), en direction de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Pour ce duel de Lions, le sélectionneur national, Aliou Cissé fera l’annonce de sa liste, le vendredi 06 octobre 2023 à 10h00 dans un restaurant, sis sur la VDN», a informé ce lundi le communiqué de la FSF. Qualifiés tous les deux pour la CAN 2024, Camerounais et Sénégalais seront aux prises au stade Félix-Bollaert de Lens. Une excellente occasion pour les Lions du pays de la Téranga de peaufiner leur stratégie et de tester leurs joueurs à l'approche des éliminatoires du Mondial mais aussi de la Coupe d'Afrique des nations dont le tirage au sort sera effectué quatre jours plus tard 12 octobre à Abidjan.
Après l’annulation de son autre match contre le Mali (14 octobre), les champions d’Afrique sénégalais ne joueront qu’un seul match pendant cette trêve internationale. Ce sera également le premier match du Sénégal en France depuis le 24 septembre 2022, remporté par les Lions (2-0) sur des réalisations de Sadio Mané et de Boulaye Dia face à la Bolivie, à Orléans. En somme, une excellente occasion pour les Lions de peaufiner les stratégies et de tester leurs joueurs à l'approche des éliminatoires du Mondial 2026. Il est à rappeler que lors de la dernière fenêtre internationale de septembre, le Sénégal avait perdu le duel qui l’a opposé à l’Algérie avec un score de 0-1 au stade Abdoulaye Wade. A noter que la dernière confrontation entre le Sénégal et le Cameroun remonte au quart de finale de la CAN 2017. Le Cameroun avait, à l'époque, remporté le match aux tirs au but avec un score de 5-4, après un match nul du temps additionnel (0-0) et des 120 minutes de jeu.
LES ARCHITECTES DESSINENT LA VILLE RESPECTUEUSE DE L’ENVIRONNEMENT
Journée mondiale de l’architecture, le professeur à l’université, El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, Diegane Diouf, dresse le modèle de ville verte.
Le Collège universitaire d’architecture de Dakar (Cuad), a organisé sa rentrée académique hier, lundi 2 octobre, coïncidant avec la journée mondiale de l’architecture. Dans l’une des présentations d’ouverture, le professeur à l’université, El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, Diegane Diouf, dresse le modèle de ville verte.
Le collège universitaire d’architecture de Dakar(Cuad) a tenu hier, lundi 2 octobre 2023, sa rentrée académique pour l’année 2023-2024. Elle a coïncidé avec la célébration de la journée mondiale de l’architecture. Pour marquer la célébration, des panels ont été organisés dont celui du professeur Diagane Diouf de l’Université El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack (Uein).
Dans sa présentation sur «villes vertes et résilientes rôle de la biodiversité dans la planification et le design urbain», il est revenu sur comment allier la conception de villes respectueuses de l’environnement. Diegane Diouf a rappelé ainsi l’accroissement de l’urbanisation dans le monde s’accompagnera d’impacts environnementaux d’où la nécessité de prendre en compte la biodiversité dans la construction des villes.
Diegane Diouf a rappelé aussi que les plantes permettent de réduire la chaleur et contribuent à la qualité de l’air. Elles absorbent les polluants et peuvent jouer un rôle majeur dans la prévention des inondations a-t-il ajouté.
«La présence de la nature en milieu urbain est bénéfique à la santé mentale des populations», a indiqué Diagane Diouf citant toujours les aspects positifs d’inclure la biodiversité dans la conception des villes. Toutefois, il n’a pas manqué de signaler des dispositions à prendre pour parer à toute éventualité. Il est important de tenir compte de la répartition spatiale des espèces, éviter les arbres aux racines volumineuses entre autres.
Le directeur du collège, Mouhamed Naby Kane est revenu, quant à lui, sur l’importance d’avoir des architectes bien formés afin de garantir la sécurité des constructions. Cela permet à son avis, «de rehausser le cadre bâti un moyen d’attirer des investisseurs également»
Le secteur de la construction est actuellement miné par plusieurs problèmes regrette-t-il, «par des bâtiments mal conçus manque de confort, l’insécurité des édifices et le respect des lois et des règlements en matière de construction»
Pour rappel, la Journée mondiale de l’architecture est créée en 1985 à l’initiative de l’Union Internationale des Architectes (Uia). Elle est traditionnellement célébrée le premier lundi du mois d’octobre afin de coïncider avec la Journée mondiale de l’ONU-Habitat, dont le thème de cette année est : «Économies urbaines résilientes : les villes comme moteurs de la croissance et de la reprise».
LE WARC, CARREFOUR DES 25 CENTRES AFFILIES AU CAORC
Après 2016, le Centre de recherche ouest africain (Warc) accueille pour la deuxième fois à Dakar, du 30 septembre au 04 octobre, l’atelier international qui, tous les deux ans, regroupe les Directeurs des 25 Centres de recherche répartis dans le monde
Après 2016, le Centre de recherche ouest africain (Warc) accueille pour la deuxième fois à Dakar, du 30 septembre au 04 octobre, l’atelier international qui, tous les deux ans, regroupe les Directeurs des 25 Centres de recherche répartis un peu partout dans le monde et qui, à l’instar du Warc, sont affiliés au Council of American Overseas Research Center (Caorc). La cérémonie d’ouverture de la rencontre a eu lieu hier, lundi 2 octobre, au Warc.
Le Directeur du Warc, Ousmane Sène, après une petite historique sur la création du centre en 1993, explique que sur «un consortium de 25 Centres de recherches répartis un peu partout dans le monde, le seul centre qui dessert l’Afrique au Sud du Sahara est le Warc… On est même en train de penser à voir la possibilité d’avoir un centre en Mauritanie, puisque c’est un pays charnière entre le Maghreb et l’Afrique au Sud du Sahara. Ces centres avaient l’habitude de se rencontrer dans le cadre d’ateliers tous les deux ans. Le Warc a eu l’honneur d’être sollicité pour organiser cet atelier post-Covid. Il avait déjà organisé, en 2016 ; on n’a pas encore fait le tour de tous les centres et ils nous ont fait confiance pour nous demander de répéter. Les activités ont débuté le samedi passé et se poursuivront, jusqu’au mercredi, à Dakar… pour se terminer par une excursion au Delta du Saloum». Revenant sur l’objectif de ce conclave, il dira que «l’idée de ces ateliers est de regrouper une certaine catégorie de personnes pour envisager et discuter des problèmes et des opportunités qu’ils ont. Le Warc a une grande expérience dans ce qu’on appelle les études à l’étranger, les universités américaines accordent une importance capitale à ça. L’idée étant qu’on ne peut pas seulement vous former sur votre campus, il faut qu’on vous donne la possibilité d’aller étudier, pour quelques mois, dans une université différente, dans un campus différent et dans un pays different, pour vous permettre d’avoir une idée plus claire du monde. Nous recevons chaque année plus de 15 universités américaines. Il y a aussi la possibilité de collaborer entre nous… Et on est en train de discuter pour voir surle plan de la recherche, académique comment on pourraitrenforcerles relations avec les pays asiatiques parce qu’on a des relations avec les pays européens, avec les États-Unis mais sur le plan académique, il faut qu’on renforce notre présence dans les pays asiatiques. Dans tous les pays du monde, le problème de la recherche est l’usage des résultats», conclut-il
Cet atelier ne regroupait pas seulement des directeurs de centre mais aussi des membres du gouvernement américain. Marianne Craven, sous-secrétaire d’Etat chargée de l’Education qui a fait honneur de sa présence a témoigné du soutien «du gouvernement américain pourle travail de recherche que ces centres-là facilitent mais aussi surtout pour le travail qu’ils font pour l’harmonie, l’amitié et la collaboration dans le reste du monde».
Pour la conseillère des Affaires publiques auprès de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, «le travail du Centre de recherche ouest africain, qui est basé ici à Dakar, est vraiment un exemple du travail de ces centres. C’est un partenaire fort non seulement pour le gouvernement américain (l’Ambassade des États-Unis) mais aussi au niveau des universités américaines qui veulent envoyer leurs étudiants, chercheurs, professeurs et qui veulent élargir ou même établir des relations avec des universités ici au Sénégal et partout dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest. Nous avons plusieurs programmes d’échange que nous menons de la part de l’Ambassade des États-Unis ; le point le plus important est la relation directe entre universités qui favorisent l’échange d’étudiants, de chercheurs entre le Sénégal et les États-Unis».
Professeur Mame Samba Mbaye, vice-recteur de l’UCAD parle pour sa part d’un partenariat fructueux entre l’université et le centre. «Nous avons un partenariat avec le Warc avec qui on travaille beaucoup. Il joue un rôle important pour nous pour les recherches, établir une relation avec les universités américaines. On essaie de booster les relations qui existe entre le Sénégal et les États-Unis à travers le Warc. Nos professeurs interviennent parfois dans leurs programmes, renforcent les capacités des étudiants, des professeurs pour bénéficier de toutes ces initiatives que le gouvernement américain déroule et qui sont des initiatives extrêmement importantes pour le développement du Sénégal», évoque-t-il.
«NOUS PLAIDONS POUR LE RENFORCEMENT DES MOYENS DE L’ANACIM»
Doudou Ka, ministre des transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires plaide pour le renforcement des moyens de l’Anacim.
Une délégation de parlementaires, de hauts-conseillers du Hcct et des membres du Conseil économique social et environnemental (Cese) a effectué une visite hier, lundi 2 octobre, à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). L’objectif de cette visite est de s’imprégner davantage du travail des services météorologiques au sein de l’Anacim. A cette occasion, le ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Doudou Ka, a plaidé pour le renforcement des moyens de l’Anacim.
«Nous faisons un plaidoyer pour renforcer les moyens de l’Anacim afin qu’elle puisse assurer sa mission, que ça soit dans la météorologie que dans l’aviation civile». Ces propos sont du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Doudou Ka. Il s’exprimait hier, lundi 2 octobre, lors d’une visite d’une délégation de parlementaires, de hauts-conseillers du Hcct et des membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese) à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).
Il a ainsi relevé le rôle prépondérant et primordial de l’Anacim pour le développement du secteur des transports aériens notamment pour la stratégie du Hub aérien que le Sénégal est en train de mettre en œuvre. «L’Anacim est un des piliers de cette stratégie, avec des ressources humaines de qualité, des services et des installations qui permettent un bon fonctionnement de l’administration. L’Anacim joue un rôle important auprès de la compagnie nationale Air Sénégal Sa qui a besoin d’une autorité d’aviation civile forte et compétitive, avec des agréments FAA. L’Anacim également doit être certifiée FAA, pour permettre à nos appareils immatriculés pavillon sénégalais de pouvoir aller dans les autres pays qui sont des marchés importants pour Air Sénégal», a fait savoir le ministre.
Selon lui, la fourniture des services climatiques nécessite de lourds investissements que l’Anacim a jusque-là supportés. A titre d’exemple, il rappelle que l’agence a acquis, en 2022, dans le cadre de la coopération avec les partenaires techniques et financiers, un supercalculateur d’une valeur de près d’un milliard pour lui permettre d’améliorer ses prévisions mais également de les mettre à l’échelle afin que les producteurs puissent avoir des informations climatiques à une échelle plus fine
Cette coopération conjuguée aux efforts de l’Etat, poursuitil, a permis à l’Anacim d’entreprendre un vaste programme de rénovation et de réhabilitation de son réseau d’observation, avec plusieurs stations météorologiques régionales entièrement reconstruites et équipées. «Dans le cadre du programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal (Pras), les stations météorologiques qui sont au niveau de ces aéroports seront entièrement réhabilitées. Sans parler du projet de construction d’un nouveau siège de l’Anacim sur la plateforme aéroportuaire qui va améliorer considérablement l’environnement de travail», fait-il part.
Satisfait du travail de l’Anacim, la présidente de la Commission environnement et développement durable, Rokhaya Diouf, a promis que les députés vont aussi plaider pour le renforcement des moyens de l’Anacim à l’Assemblée nationale, lors des prochaines plénières, pour le vote du budget pour l’année 2024.