SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
25 mai 2025
LES BAYE FALL FONT AVORTER LA MANIFESTATION DES PRO-SONKO À TOUBA
Pour manifester contre l’arrestation de leur leader, les partisans d’Ousmane Sonko étaient sortIs dans la rue, barrant la route qui mène vers le nouveau garage de la cité religieuse
Force reste au «ndigël» du Khalife général des mourides dans la ville sainte de Touba. Conformément à la directive de Serigne Mountakha, interdisant toutes manifestations politiques dans la cité religieuse, les «Baye Fall» ont fait détaler ce samedi les partisans de Sonko qui commençaient à manifester près du nouveau garage de Touba.
Pour manifester contre l’arrestation de leur leader, les partisans d’Ousmane Sonko étaient sortIs dans la rue, barrant la route qui mène vers le nouveau garage de la cité religieuse. Mais la manifestation sera de courte durée. Car altérés, les «Baye Fall» sont venus sur les lieux. Armés de bâtons et de gourdins, ces derniers ont vu les manifestants détaler comme des lapins. Les partisans du maire de Ziguinchor, qui avaient brûlé des pneus et autres objets, ont dû ainsi se résigner et la police qui était sur place n’a pas eu grandchose à faire. Après l’accalmie, les manifestants ont dénoncé l’attitude des «Baye Fall», expliquant qu’ils manifestaient sur la partie de la route qui se situe à Mbacké.
Il faut rappeler que le Khalife général des mourides a interdit définitivement toutes les activités politiques dans le titre foncier de Touba. Pour le respect de cette directive, Serigne Mountakha a demandé aux «Baye Fall» de veiller au respect strict des mesures qu’il a prises pour préserver la sacralité de Touba.
Auparavant, son porte-parole Serigne Bassirou Abdou Khadre était monté au créneau, suite aux violentes manifestations des jeunes de l’opposition suivies de saccages de biens à Touba, lors de la manifestation avortée de PASTEF à Mbacké. Très en colère, il avait haussé le ton pour que de pareilles choses ne se reproduisent dans la cité religieuse. «Que ces politiciens agités qui font de sorte que les gens s’emportent sachent qu’ils ne l’ont pas pris de nos habitudes. Parce que ce pays ne leur appartient pas. Qu’ils sachent que dans ce pays les religieux ont plus de mérite qu’eux. Ce pays est le pays de Serigne Touba. Qu’ils soient alors informés que ce pays appartient à Serigne Touba. Il a été au service de Dieu jusqu’à avoir ce mérite et rien ne peut l’enlever. Ils ne peuvent pas salir ce travail de Serigne Touba qui perdure depuis 100 ans et cela va continuer à jaillir», a-t-il dit au cours d’une cérémonie du Magal de Kazou Rajab.
Serigne Bassirou Abdou Khadre avait averti : «On ne doit pas avoir peur des dires d’autres personnes qui ne cherchent qu’à défendre leurs propres intérêts… Ce qui se passe ailleurs, ce n’est pas notre problème, mais ce lieu de Serigne Touba, tout le monde doit le respecter et le protéger. Tout le monde doit y mettre du sien. On doit tous protéger ce lieu de tout ce qui peut lui nuire».
Macky Sall de retour à Dakar
Après son périple qui l'a mené dans plusieurs pays, le Président Macky Sall est de retour à Dakar depuis hier. Il a pris part hier au sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja sur le coup d’Etat au Niger. A l’issue de la rencontre, les chefs d’Etat ont pris plusieurs sanctions avec effet immédiat contre les putschistes du Niger. L'instance sous-régionale a donné une semaine aux putschistes pour libérer et réinstaller le président démocratiquement élu, Mohammad Bazoum. Aussi la CEDEAO a-telle imposé une interdiction de voyager aux officiers militaires impliqués dans le coup d'État. Une intervention militaire n'est pas également exclue, prévient la Cedeao
Juan Branco révèle les failles dans les Renseignements
Le bouillant avocat Juan Branco a réussi à dribbler les forces de défense et de sécurité du Sénégal en se faufilant entre les mailles pour entrer au Sénégal via la Gambie en faisant pourtant une halte dans un hôtel. L’avocat franco-espagnol met à nu les failles dans le Renseignement sénégalais. D’après la fiche signalétique, le conseil d’Ousmane Sonko a atterri à Banjul International Airport à 02:04 par Air Maroc. Visé par un mandat d’arrêt international requis par le procureur, Juan Branco a déjoué la vigilance des forces de défense et de sécurité pour aller participer à la conférence de ses confrères. Un véritable pied de nez à l’Etat du Sénégal qui l’avait refoulé il n’y a guère longtemps. Non seulement il a dribblé les agents des postes frontaliers mais aussi a réussi à tromper la vigilance des policiers pourtant en état d’alerte depuis l’arrestation de Ousmane Sonko. Ce qui pose un véritable problème de sécurité nationale car il aurait pu être un terroriste dangereux. L’As a appris d’ailleurs que pour se rattraper, les Fds se sont lancées à ses trousses. Une traque qui n’avait pas porté ses fruits au moment où nous mettions sous presse.
L’autoroute à péage ou l’enfer des automobilistes !
L’autoroute à péage est devenue depuis quelque temps un enfer pour ses usagers, surtout ceux qui détiennent les cartes rapido. Un confrère a dénoncé les dysfonctionnements qui font souffrir les conducteurs. C’était pire hier dans la soirée car, pendant plus de 30 minutes, dit-il les véhicules n’ont pas bougé. Il se demande pourquoi c’est seul au Sénégal où le client n'est pas roi. Puisque lorsque vous oubliez de recharger votre carte rapido, vous êtes sanctionné et il faut payer au minimum 5 000 FCFA de pénalité. Pourtant, regrette t-il, l'autoroute Avenir n’est pas sanctionnée pour ses nombreux dysfonctionnements. Bref, avec le péage, le client est un esclave !
Une pirogue de Fass Boye disparaît en mer avec 150 personnes
Le Sénégal connaît, cette année 2023, une recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime, à bord de pirogues de pêche artisanale. Cette émigration a pris des proportions extrêmes et dramatiques avec la disparition de nombreuses personnes en mer dont de jeunes pêcheurs, des mineurs et même des femmes. A l’instar d’autres localités, Fass Boye, un village situé dans la région de Thiès, est frappé de plein fouet par le phénomène de l’émigration clandestine. Les populations ont reçu la confirmation de la disparition, depuis le 10 juillet 2023, d’une pirogue transportant environ 150 personnes dont 50 capitaines pêcheurs originaires de Fass Boye, de Diogué et de Litt (Département de Tivaouane). Dans un communiqué reçu à «L’As», le collectif des familles des disparus de Fass Boye a, depuis sa mise en place pour la circonstance, déjà mené des recherches préliminaires afin de pouvoir communiquer avec les familles et les autorités, pour s’informer à propos de l’équipage et de la position de la pirogue portée disparue, ainsi que sur la situation des personnes embarquées. Le collectif renseigne que les recherches menées en Espagne et au Maroc n’ont pas permis de localiser la pirogue et ses occupants, laissant ainsi les populations de Fass Boye dans le désarroi et dans la crainte du pire. D’après la même source, les autorités espagnoles ont confirmé n’avoir identifié aucune embarcation répondant au signalement de la pirogue de Fass Boye. Idem au Maroc où la pirogue n’a pas été identifiée parmi celles qui ont débarqué à Dakhla. Il invite les autorités à initier des recherches au large des côtes sénégalaises avec l’aide des pays limitrophes.
Dr Toussaint Manga à la Dic aujourd’hui
Dr Toussaint Manga, responsable de Pastef, est dans le viseur de la justice. Il est convoqué ce matin à 10h30 à la Division des Investigations Criminelles (Dic) qui a déposé sa convocation à son lieu de travail. L’ancien leader de l’UJTL renseigne que depuis un certain temps, des cadres de l'Alliance pour la République (Apr) et de Benno le mettent en garde sur ses publications sur sa page Facebook : « Elles dérangeraient au plus haut niveau et de par mon expérience politique, je suis considéré comme un des cerveaux du parti Pastef-les Patriotes et je serais un élément à neutraliser au plus vite dans ce contexte si je ne me taisais pas. Malheureusement, on ne peut me museler ; c'est clair. » A l’en croire, il lui est reproché de publier des vidéos des manifestations et ses textes. Dr Manga dit être informé que dans plusieurs panels des réseaux sociaux de l'APR et de Benno, des militants faisaient des captures de ses posts et réclament son arrestation. Il rassure les militants et sympathisants qu’il a le moral et l'endurance nécessaires pour surmonter toutes les épreuves. Ngagne Demba Touré aussi est dans le viseur. Tout comme Bentaleb Sow. L’Etat entend restaurer son autorité en mettant fin aux appels à l’insurrection.
Pape Alé Niang en garde à vue
Le directeur de publication de Dakarmatin risque de retourner en prison. Pape Alé Niang a été embarqué hier par des éléments de la Section de Recherches de la gendarmerie, d’après sa famille. Après son audition par les enquêteurs, il est placé en garde à vue pour appel à l'insurrection. Pape Alé Niang sera présenté au procureur aujourd’hui. Pour rappel, le directeur de publication de Dakarmatin est sous contrôle judiciaire pour diffusion de fausses nouvelles.
Perquisition chez Sonko et arrestation de Bentaleb Sow
L’interpellation d’Ousmane Sonko est en train de faire d’autres victimes. Son caméraman et activiste Bentaleb Sow a été interpellé hier, en début de soirée, par des éléments de la BIP venus perquisitionner le domicile d’Ousmane Sonko, en présence du chargé de protocole de ce dernier, Djiby Ndiaye. Après une fouille de fond en comble de la maison du leader de Pastef, les limiers ont mis la main sur Bentaleb Sow qui avait annoncé sa présence chez Sonko. Affaire à suivre
Arrestation de militants de Pastef à Kolda et à MYF
Restons sur les arrestations de militants de Pastef pour dire que les autres régions ne sont pas épargnées. Le responsable de la Jeunesse patriotique de Kolda a été interpellé hier par la police. Ses camarades de Pastef Médina Yoro Foulah, notamment Ousmane Dione, Mamadou Baldé, Elhadj Boubacar Barry et Yaya Mballo sont entre les mains de la gendarmerie de MYF. Ils protestaient contre l’arrestation de leur leader.
Escale du navire école de la Marine militaire italienne à Dakar
Le navire-école de la Marine militaire italienne a accosté samedi dernier, pour la deuxième fois au Port de Dakar, depuis 1966. Il y restera du 29 juillet au 1er août 2023. L’ambassadeur d’Italie au Sénégal, Giovanni Umberto De Vito, a rappelé que l’équipage du Navire-école Amerigo Vespucci est composé de 264 marines, dont 15 officiers, 30 sous-officiers, 34 sergents et 185 souschefs, répartis en opérations, marins, détail/armes, ingénieurs navals/électriques, administratifs/logistiques et de santé. Durant cette escale, poursuit-il, une conférence sera organisée lundi sur les changements climatiques, notamment sur la pollution des eaux et la préservation des ressources en mer. Aussi, la dépollution de la Baie de Hann sera débattue. Et l’autre point consiste en la mise en place de tout un système juridique dans le cadre de la gestion et de la bonne exploitation des ressources gazières et pétrolières. Giovanni Umberto De Vito souligne que cette escale est en fait une occasion pour célébrer les relations entre l’Italie et le Sénégal qui sont très bonnes, renforcées ces dernières années aussi dans le secteur de la mer, de la préservation des ressources marines et dans le secteur de la recherche. A souligner que ce navire-école de la marine militaire italienne naviguera pendant 20 mois et débarquera dans plus de 30 ports parmi les plus connus dans 28 pays et touchant les 5 continents.
Abdoulaye Daouda Diallo chez Therno Bachir
Le président du Conseil Economique, Social et Environnemental a fait le déplacement à Louga samedi pour s’enquérir de l’état de santé des blessés lors de l’accident de Ngueune Sarr et présenter ses condoléances aux familles des victimes. Abdoulaye Daouda Diallo a mis la main à la poche pour faciliter le rapatriement des corps des victimes. Il s’est félicité des actes posés par les autorités gouvernementales dans la prise en charge des accidentés. Le candidat à la candidature de la coalition Bby pour la Présidentielle de 2024 a toutefois dénoncé les comportements irresponsables de certains transporteurs qui surchargent leurs véhicules. Le maire de Boké Dialloubé promet également d’alléger le transport des victimes qui se trouvent actuellement dans les hôpitaux régionaux de Louga et SaintLouis. Abdoulaye Daouda Diallo a mis à profit cette visite pour effectuer un déplacement chez le domicile du Khalife de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, afin de recueillir des prières. Le président du Conseil Economique Social et Environnemental a salué l'engagement du khalife à prier toujours pour la paix au Sénégal
L’État doit 4 milliards aux repreneurs de l’UGB
La situation est loin d’être reluisante au sein de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, surtout pour les repreneurs. Ces derniers ont du mal à rentrer dans leurs fonds. Ce qui a irrité le président de la Commission sociale (Comsoc) des étudiants, Souleymane Diallo qui a déploré la qualité des repas servis. Cette situation s’explique, selon lui, par la dette de plus de 4 milliards de Fcfa que l’Etat du Sénégal doit aux repreneurs des restaurants qui rencontrent d’innombrables difficultés pour servir de bons mets. M. Diallo a interpellé le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, son collègue des Finances et du Budget ainsi que le président de la République. Les repreneurs ne peuvent plus assurer un bon service, faute d’argent. A l’en croire, la dette de l’Etat plombe la qualité du service des restaurants et met en péril la santé des étudiants qui préfèrent parfois aller dans les boutiques pour manger. Et pour éviter le chamboulement du calendrier de l’année prochaine, Souleymane Diallo et ses camarades avertissent les autorités. Ils plaident pour que des mesures soient prises afin de régler ce problème définitivement. Il rappelle qu'en octobre 2021, l’Université Gaston Berger avait repoussé la date d’ouverture à cause d’une dette d’un milliard dus aux repreneurs. En tout cas, les étudiants ne sont pas prêts à accepter, ditil, que la date de la rentrée académique soit encore repoussée à cause d’une dette.
par Ciré Clédor Ly
L’ÉTAT DU SÉNÉGAL DANS L’ESCALADE
La communication du procureur de la République est à la fois un réquisitoire écrit et un jugement de condamnation sans appel. Le style de rédaction et le discours portent gravement atteinte à la présomption d’innocence, au procès équitable
Lorsque les barrières qui retenaient prisonnier mon client Ousmane Sonko, par ailleurs leader de parti qui cristallise les aspirations de tout un peuple et au-delà une vision africaine, il y’avait plusieurs interrogations auxquelles une seule réponse devait s’imposer à tous.
L’Etat a toujours été cohérent dans sa logique qui est celle d’empêcher le leader de l’opposition de pouvoir un jour devenir président de la République du Sénégal pour mettre en œuvre son programme qui se résume à la reddition des comptes, la bonne gouvernance, l’éradication des compradors, l’indépendance économique et la rupture définitive avec l’asservissement et le capital mondial.
Les plus naïfs s’attendaient à un apaisement et en la normalité qui seraient de permettre à tous les aspirants à la fonction présidentielle de participer aux élections de 2024, le peuple souverain devant faire son choix. C’était mal analyser les événements et connaître la détermination du système qui est en conflit avec la démocratie et l’Etat de droit.
Les plus rationnels s’attendaient à l’exécution de la fausse contumace, puisque Ousmane Sonko n’a jamais été un fugitif d’autant que les forces de défense et de sécurité l’avaient kidnappé en rase campagne, alors qu’il avait quitté Ziguinchor pour se rendre à Dakar et que la Chambre Criminelle n’avait pas encore rendu son jugement.
Cependant, l’Etat a toujours versé dans l’irrationnel et c’est pourquoi cela ne devrait pas surprendre lorsqu’il ne peut se satisfaire d’un simple délit, alors que tout un arsenal juridique est à sa disposition pour détruire à la fois l’homme et son parti et que la confusion des pouvoirs le lui permettait.
Ce qui est surprenant, c’est l’insolence du procédé, à savoir l’intervention d’un élément que l’on dit être du corps des forces de défense et de sécurité comme provocateur, pour accuser tout un symbole de vol d’un portable dont la valeur monétaire est dérisoire et partant de là, viser un cumul d’infractions qui ne relèvent pas des faits.
Celà pue le complot à mille lieux, un complot encore mal cogité, mal exécuté, indigeste et le monde n’est pas dupe.
La communication du procureur de la République est à la fois un réquisitoire écrit et un jugement de condamnation sans Appel.
Le style de rédaction et le discours portent gravement atteinte à la présomption d’innocence, au procès équitable et, de mémoire, avec mes 40 ans d’exercice de la profession d’avocat, je n’ai aucun souvenir du respect par l’Etat du Sénégal des décisions le condamnant pour violation des droits de l’homme.
Le fardeau porté par le procureur de la République est très lourd de conséquences, mais le président de la République qui a toujours été le seul maître à bord peut encore tout arrêter alors qu’il est temps, car, si le procureur de la République a l’opportunité des poursuites, sa plume est serve.
Il est à rappeler que le procureur de la République n’incarne pas le pouvoir judiciaire qui doit toujours être jaloux de son indépendance et marquer ses distances avec les autres pouvoirs.
Aucun réquisitoire ne peut dévêtir un juge de son indépendance et le pouvoir doit arrêter le pouvoir. Il est temps que le pouvoir judiciaire marque et réaffirme de son empreinte son indépendance.
L’arrestation d’Ousmane Sonko qui a fait savoir qu’il n’acquiesçait au jugement, a anéanti de plein droit ce dernier et lui restitue l’ensemble de ses droits civiques.
Le Sénégal qui a une position géostratégique très enviable est une plateforme dont l’équilibre doit être à tout prix préservé, de sorte que la situation interpelle une réaction rapide et sans complaisance de l’ensemble de la communauté internationale, la CEDEAO et l’Union Africaine au premier rang.
La libération immédiate de Ousmane Sonko, de tous les membres du directoire de son parti, de toutes les personnes poursuivies pour des infractions politiques, est une exigence sociale.
Ciré Clédor Ly est membre du collectif de la défense d'Ousmane Sonko.
LE TRAFIC PERTURBÉ AU NIVEAU DU PÉAGE
Le trafic est perturbé sur l’Autoroute de l’Avenir en raison de manifestations notées à Dakar, informe Eiffage dans une note lundi dans la matinée
Le trafic est perturbé sur l’Autoroute de l’Avenir en raison de manifestations notées à Dakar, informe Eiffage dans une note lundi dans la matinée.
« Nous vous invitons à éviter tout déplacement non obligatoire. Nous vous remercions de votre compréhension et vous tiendrons informés du retour à la normale », lit-on dans la note.
Le leader de Pastef Ousmane Sonko fera face au Doyen des juges du Tribunal de grande instance de Dakar, Oumar Maham Diallo ce lundi vers 11H00.
NIAMEY ACCUSE PARIS DE VOULOIR INTERVENIR MILITAIREMENT
Les militaires nigériens qui ont renversé le président Bazoum ont accusé lundi la France de "vouloir intervenir militairement", au lendemain d'un sommet de la CEDEAO menaçant d'utiliser la "force" s'il n'était pas rétabli dans ses fonctions d'ici dimanche
Les pressions sur les putschistes qui ont pris le pouvoir le 26 juillet, afin qu'ils rétablissent "l'ordre constitutionnel", sont de plus en plus fortes, venant de l'ensemble des partenaires occidentaux et africains du Niger, pays essentiel dans la lutte contre les groupes jihadistes qui ravagent les pays du Sahel depuis des années.
La France et les Etats-Unis y déploient respectivement 1.500 et 1.100 soldats qui participent à la lutte anti-jihadiste.
La France, ex-puissance coloniale au Niger et soutien indéfectible du président Bazoum, apparaît comme la cible privilégiée des militaires ayant pris le pouvoir.
Ils l'ont accusée lundi de vouloir "intervenir militairement" et d'avoir tiré dimanche du gaz lacrymogène contre des manifestants pro-junte devant l'ambassade de France.
"Dans sa ligne de conduite, allant dans le sens de la recherche des voies et moyens pour intervenir militairement au Niger, la France, avec la complicité de certains Nigériens, a tenu une réunion à l'état-major de la Garde nationale du Niger, pour obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaires" afin de rétablir Mohamed Bazoum, indique un communiqué de la junte.
Dans un autre communiqué, les putschistes accusent "les services de sécurité" d'une "chancellerie occidentale", sans préciser laquelle, d'avoir tiré dimanche à Niamey du gaz lacrymogène sur des manifestants soutenant la junte, avec "pour conséquence six blessés, pris en charge par les hôpitaux" de la capitale.
Le président français Emmanuel Macron avait menacé dimanche de répliquer "de manière immédiate et intraitable" à toute attaque contre les ressortissants de la France et ses intérêts au Niger, où des milliers de manifestants favorables au putsch militaire ont ciblé son ambassade à Niamey.Certains ont voulu y entrer, avant d'être dispersés par des tirs de grenades lacrymogènes.
- Moscou : appel au retour à la "légalité" -
Les pays d'Afrique de l'Ouest ont eux fixé dimanche un ultimatum d'une semaine à la junte militaire au Niger pour un "retour complet à l'ordre constitutionnel", affirmant ne pas exclure un "recours à la force" si ce n'était pas le cas.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a également décidé de "suspendre toutes les transactions commerciales et financières" entre ses Etats membres et le Niger, et de geler les avoirs des responsables militaires impliqués dans la tentative de coup.
La France a salué "les décisions prises par les chefs d'Etat" de la Cédéao réunis à Abuja.
Avant même le sommet d'Abuja, les militaires putschistes dirigés par le général Abdourahamane Tiani, chef de la garde présidentielle à l'origine du coup d'Etat, les avait par avance dénoncées, y voyant une "intervention militaire imminente à Niamey en collaboration avec les pays africains non membres de l'organisation et certains pays occidentaux".
L'Union européenne (UE) a prévenu lundi qu'elle tiendrait les putschistes responsables "de toute attaque à l'encontre de civils, et de personnel ou installation diplomatiques", selon le chef de sa diplomatie, Josep Borrell.Elle "appuiera rapidement et résolument" les décisions de la Cédéao.
L'Allemagne a annoncé lundi qu'elle suspendait son aide au développement et son appui budgétaire.
La Russie de son côté, dont des manifestants pro-junte agitent le drapeau à Niamey, a appelé lundi "à un rétablissement au plus vite de la légalité dans le pays" et "à la retenue de toutes les parties".
- Médiation tchadienne -
Le Niger, 20 millions d'habitants, est l'un des pays les plus pauvres du monde, en dépit de ses ressources en uranium.
Les sanctions décidées par la Cédéao "feront très mal à notre pays", a estimé dimanche à France 24 le Premier ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou.
Le dirigeant tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, dont le pays n'est pas membre de la Cédéao, mais qui est voisin du Niger, également puissance militaire au Sahel alliée de la France, a participé au sommet d'Abuja.
Il s'est ensuite rendu à Niamey, pour "voir ce qu'il peut apporter au règlement de la crise", selon N'Djamena.Il a pu s'entretenir avec Mohamed Bazoum, retenu depuis le 26 juillet dans sa résidence présidentielle, et avec le général Tiani.
Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger, miné par les attaques de groupes liés à l'Etat islamique et à Al-Qaïda, est le troisième pays de la région à subir un coup d'Etat depuis 2020.
MADIAMBAL DIAGNE REPREND LA PRÉSIDENCE DE L'UPF
Madiambal Diagne, qui avait été remplacé par Anne-Cécile Robert, a accepté de reprendre la tête de l’Union pour une durée qu’il ‘’souhaite la plus courte’’
L’Union internationale de la presse francophone (UPF) a annoncé lundi la démission de sa présidente, Anne-Cécile Robert, et son remplacement par le président honoraire de la structure, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne.
‘’Le 27 juillet, Anne-Cécile robert, qui dirigeait l’UPF depuis juillet 2022, en accord et en concertation avec le bureau international, a soumis sa démission de la présidence de l’UPF internationale. Conformément à ses Statuts et sur une décision unanime du bureau international, elle a été remplacée par le président honoraire de l’UPF, Madiambal Diagne », a indiqué l’organisation dans un communiqué parvenu à l’APS.
‘’Conformément à l’article 13 de ses Statuts et sur une décision unanime du bureau international, une lettre officielle a été immédiatement adressée au président international honoraire, Madiambal Diagne, lui demandant de reprendre la direction de l’organisation, afin de mettre en œuvre tous les moyens à même de lui assurer une sortie de la crise et de sauver ainsi une association qui compte 73 ans d’existence et d’activités’’, rapporte la source.
Madiambal Diagne, qui avait été remplacé par Anne-Cécile Robert, a accepté de reprendre la tête de l’Union pour une durée qu’il ‘’souhaite la plus courte’’.
‘’Je suis conscient de l’immense responsabilité qui m’incombe et je suis prêt à m’investir pleinement pour relever le défi’’, a-t-il précisé dans des propos rapportés par le communiqué.
Conformément aux statuts de l’UPF, la présidente démissionnaire, Anne-Cécile Robert, demeure toutefois, membre du Comité international de l’organisation.
L'INTERNET MOBILE À NOUVEAU SUSPENDU
Le ministère de la Communication iinforme qu’en ‘’raison de la diffusion de messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menace de troubles à l’ordre public, l’internet des données mobiles est suspendu temporairement
Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a annoncé la suspension temporaire de l’internet des données mobiles sur certaines plages horaires à partir de ce lundi "dans un contexte de menace de troubles à l’ordre public’’.
Dans un communiqué, le ministère de la Communication informe qu’en ‘’raison de la diffusion de messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menace de troubles à l’ordre public, l’internet des données mobiles est suspendu temporairement sur certaines plages horaires à partir du lundi 31 juillet 2023’’.
Selon le document signé par le ministre Moussa Bocar Thiam, ‘’les opérateurs de téléphonie sont tenus de se conformer aux réquisitions notifiées’’.
Arrêté vendredi et placé en garde à vue, est poursuivi en justice pour sept chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection, l’opposant Ousmane Sonko sera présenté à un Juge d’instruction ce lundi.
Il est poursuivi pour ‘’appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, selon le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop.
Le gouvernement avait pris une mesure similaire au mois de juin, lors des manifestations qui avaient éclaté à Dakar et Ziguinchor après la condamnation de Ousmane Sonko pour ‘’corruption de la jeunesse’’ dans l’affaire ‘’de viols et de menaces de mort’’ qui l’opposait à la masseuse Adji Sarr.
LES LOURDES CHARGES DU PROCUREUR CONTRE L’OPPOSANT OUSMANE SONKO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi mettent en exergue les lourdes charges du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop, contre l’opposant Ousmane Sonko, en garde à vue depuis vendredi.
Dakar, 31 juil (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise APS) mettent en exergue les lourdes charges du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop, contre l’opposant Ousmane Sonko, en garde à vue depuis vendredi.
»Ce que le procureur reproche au leader de Pastef », affiche à la Une le quotidien Le Soleil. Le leader de Pastef-Les patriotes (opposition), Ousmane Sonko, arrêté vendredi et placé en garde à vue, est poursuivi en justice pour sept chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection, a déclaré, samedi, le procureur du tribunal de grande instance de Dakar, Abdou Karim Diop.
‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, a déclaré M. Diop lors d’un point de presse.
»Du lourd », selon L’Observateur, parlant de ce »réquisitoire salé » du procureur.
»Les 7 péchés d’Ousmane Sonko’’, titre Le Quotidien. »Il est accusé d’appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’Etat, associations de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, complot contre l’autorité de l’Etat et actes de manœuvres tendant à compromettre la sécurité de publique, ainsi que vol’’, écrit le journal.
Ousmane Sonko sera devant le juge d’instruction ce lundi, souligne le quotidien Bës Bi qui écrit : »Cette fois-ci, Ousmane Sonko s’en sortirait difficilement. Les charges lourdes exposées par le procureur de la République, samedi, laissent peu de chance au leader de Pastef, arrêté vendredi pour vol de portable et appel à l’instruction, +élément déclencheur+ de cette nouvelle procédure qui s’annonce aussi palpitante que les précédentes. Il fera face au Doyen des juges ce lundi et pourrait faire l’objet d’un mandat de dépôt’’.
Sud Quotidien craint »un lundi de tous les dangers » avec la présentation du leader de Pastef au juge d’instruction.
»Sonko, la descente aux enfers’’, selon Enquête, rappelant les lourdes charges retenues par le procureur Abdou Karim Diop contre le leader de Pastef Les Patriotes.
Avec ces charges, »le procureur envoie Sonko en prison », dit L’As. »Ousmane Sonko tout droit vers l’échafaud », titre L’Info
‘’Accusations contre Sonko, emprisonnement de militants… La dissolution de Pastef en marche’’, titre WalfQuotidien. ‘’Poursuivi pour +appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une organisation terroriste, atteinte à la sûreté de l’Etat, complot contre l’autorité de l’Etat, acte à compromettre la sécurité de l’Etat et vol+, Ousmane Sonko risque la chambre criminelle. Sa formation politique risque la dissolution’’, écrit Walf.
LE MALI BAT LE SENEGAL AVEC UN ECART DE 23 POINTS
Le Mali a obtenu une large victoire sur le Sénégal en le battant par 72 points à 49, lors de la deuxième journée du groupe C de l’Afrobasket féminin 2023, dimanche, à Kigali. L
Le Mali a obtenu une large victoire sur le Sénégal en le battant par 72 points à 49, lors de la deuxième journée du groupe C de l’Afrobasket féminin 2023, dimanche, à Kigali. Les Maliennes obtiennent en même temps leur deuxième victoire sur les Lionnes, dans l’histoire de cette compétition continentale. Le Sénégal a gagné 16 des 18 matchs joués contre le Mali de 1968 à maintenant.
Les Lionnes ont mieux entamé la rencontre avec les Aigles que celle jouée samedi contre l’Ouganda, mais elles ont fini par perdre avec un écart de 23 points. À la fin du premier quart temps, le Sénégal dominait le Mali par 16 points à 11.. Au début du deuxième quart temps, Aya Traoré et ses coéquipières, très efficaces, devançaient leur adversaire de 10 points, 21-11.
Les Lionnes se laissent rattraper au score par une très engagée équipe malienne, qui profite d’un relâchement ne présageant rien de rassurant pour leur adversaire. Les basketteuses d’Oumarou Sidiya, sentant l’adversaire faiblir, vont le pousser souvent à la faute. Avec une Aya Traoré moins inspirée aujourd’hui qu’hier, les Lionnes partiront à la pause avec un avantage de deux points, 28-26. Acculées par une équipe malienne qui réussit bien ses retours de vestiaires, elles se laissent dominer avec un écart de 5 points en une minute. Les Aigles sont revenues avec une tactique infaillible, pour venir à bout de leur éternelle rivale. L’équipe du Sénégal connaîtra un troisième quart temps très compliqué. Les protégées de Moustapha Gaye ont continué à peiner sur les deuxièmes chances et les tirs extérieurs, comme lors de leur premier match. Cierra Janay Dillard est la seule joueuse qui s’en sort. Elle a récolté 12 points à ce stade du match. Les Maliennes continuent à dérouler un jeu séduisant. Comme elles l’avaient promis, Djénéba N’Diaye et ses partenaires n’ont nullement cédé devant l’adversaire.
À la fin du troisième quart temps, les Maliennes devancent les Sénégalaises de 16 points, 52-36. Sous la houlette de Kankou Coulibaly, sa capitaine, le Mali n’avait plus qu’à dérouler son jeu technique, collectif et bien structuré, qui finit par désamorcer les Sénégalaises. Les Lionnes n’y voyaient plus que du feu. Au coup de sifflet final, elles perdent avec un écart de 23 points. Les basketteuses sénégalaises prennent la troisième place du groupe C, avec deux points. Pour les huitièmes de finales, elles affronteront les Égyptiennes, qui ont pris la deuxième place du groupe D.
ZIGUINCHOR SOUS HAUTE SURVEILLANCE POLICIERE
Arrestation d’Ousmane Sonko, L ’inquiétude et l’anxiété vont crescendo chez les populations de Ziguinchor qui redoutent le spectre des violentes manifestations de juin dernier.
Suite à l’arrestation, vendredi dernier, à Dakar, de son maire, la ville de Ziguinchor est sous haute surveillance policière. Les populations inquiètes craignent le spectre de juin dernier.
L ’inquiétude et l’anxiété vont crescendo chez les populations de Ziguinchor qui redoutent le spectre des violentes manifestations de juin dernier. Un calme précaire règne dans la ville sous haute surveillance, avec un déploiement impressionnant des Forces de sécurité et de défense. Si certains restent optimistes pour les prochaines heures, d’autres qui affichent de réelles craintes expriment des inquiétudes.
Le quartier Escale est sous haute surveillance militaire. L’arrestation du leader du Pastef, par ailleurs Maire de Ziguinchor, suscite la colère de ses partisans dont certains ont déversé leur colère dans les rues. Si aux premières heures de l’arrestation de Sonko, la ville a été secouée par des manifestations, avec des pneus brûlés, des routes barrées, ces dernières heures, c’est un calme précaire qui règne dans la capitale du Sud sous haute surveillance policière.
Les forces de sécurité et de défense ont investi les grands axes de la ville. Les blindés de la Police sont visibles dans les points stratégiques comme les ronds-points. Mais les stigmates des manifestations de vendredi dernier sont encore visibles dans cette ville. La crainte et l’inquiétude sont les sentiments les mieux partagés dans cette ville où les populations craignent le spectre des manifestations de juin dernier. Certains axes routiers qui mènent vers d’autres localités de la région sont barrés par des manifestants.
Dans les quartiers Lyndiane, Grand-Dakar, HLM, Néma, la circulation est complètement paralysée par les barricades érigées sur les routes. Depuis vendredi, les manifestants ont érigé des barrières de fortune sur les axes routiers. Beaucoup craignent une situation difficile pour les prochaines heures. Et cette ville de Ziguinchor dont le leader du Pastef, arrêté, est le maire, est dans l’expectative.
En attendant de voir ce que les prochaines heures vont donner, les populations vaquent à leurs occupations, sur fond de craintes