iGFM - (Dakar) C'est fini pour Georges Wéah au Libéria. Le président sortant libérien vient d'accepter sa défaite à la présidentielle.
Le président sortant du Liberia, George Weah, a concédé vendredi soir sa défaite à l’élection présidentielle de mardi face à l’opposant Joseph Boakai, dans un discours sur la radio publique, alors que le pays est dans l’attente de la publication des résultats totaux du scrutin.
« Ce soir, le CDC (le parti de George Weah) a perdu l’élection mais le Liberia a gagné. C’est le temps de l’élégance dans la victoire », a déclaré Weah, ancienne gloire du foot élue en 2017, dans un discours sur la radio publique.
Les résultats publiés vendredi par la commission électorale, après des votes dans plus de 99 % des bureaux, donnaient 50,89 % à Joseph Boakai et 49,11 % à George Weah.
par Fadel Dia
GAZAOUI LIVES MATTER
EXCLUSIF SENEPLUS - On comprend que les Européens, qui sont à l’origine du plus grand massacre de juifs de l’Histoire, répriment leur désapprobation par peur de se voir rappeler leur passé, mais les autres ?
C’est sans doute une première dans l’histoire moderne qu’une armée, puissante et sophistiquée armée d’avions, d’hélicoptères[D1] , de drones, de chars et de mitrailleuses, prenne d’assaut…un hôpital civil, défonce ses murs, fracasse ses portes, envahisse les salles d’urgence et saccage leur matériel , tire dans les couloirs, fouille et déshabille le personnel à la recherche de suspects , et pour tout dire, transforme en champ de bataille une institution dont la vocation est de soigner et de soulager les douleurs ! Je me rappelle qu’autrefois on mettait à proximité des hôpitaux un panneau sur lequel étaient inscrits deux mots « Hôpital : Silence ! », mais c’est apparemment une recommandation dont se moque l’armée israélienne, et de toute façon cela fait des semaines que les deux mille malades, blessés ou réfugiés de l’hôpital Al Shifa, ainsi que son personnel, ont perdu le sommeil, troublé par ailleurs par la mort, par manque d’oxygène d’une quarantaine de nourrissons !
Les images des atrocités commises par le Hamas sont diffusées sur tous les médias, religieusement projetées devant les élus européens, mais qui peut dire ce qui s’est passé à Gaza depuis plus d’un mois ? Les reporters de guerre se font embedded dans les chars israéliens, ne diffusent que les images filtrées (non censurées ?) par l’armée israélienne, mais combien parmi eux ont pris le risque , l’honneteté,de s’intéresser et de montrer au monde la détresse des deux millions et demi de Gazaouis, qui n’ont ni eau ni électricité, ni réserve alimentaire ni médicaments, qui sont coupés du monde extérieur faute de connexion, qui enterrent leurs morts dans des fosses communes ?Il y bien longtemps que personne à Gaza n’a pris un bain ,il y a des habitants qui ne mangent plus que du crû ,qui boivent de l’eau à moitié saumâtre, qui brulent du carton pour faire du feu…et ces témoignages viennent des institutions humanitaires qui sont encore en place. Qui ,parmi ces audacieux reporters, a porté témoignage du sort des femmes et des hommes abandonnés à eux-mêmes et qui errent comme des âmes en peine du nord vers le sud de la bande, en file indienne en rasant les murs et en trainant des enfants et des chariots? Qui s’est penché sur les mères qui portent dans leurs bras leurs enfants mourants ou tués par les bombes, ou suite à l’interruption des soins faute d’électricité, et sur les centaines de malades et de blessés qui agonisent sur des lits crasseux? Qui raconte le désespoir des Palestiniens de Cisjordanie, qui ne sont pourtant pas en guerre, quand les colons israéliens s’amusent à aller casser du Bédouin, comme on va jouer à la marelle, brulent leurs maisons et arrachent des oliviers vieux de plusieurs siècles .Quand un terroriste (mais pour les autorités israéliennes tout arabe est terroriste, au moins en puissance),ou présumé tel est dans le collimateur de l’armée israélienne, celle-ci n’hésite pas, pour l’éliminer, à lancer une bombe sur un camp de réfugiés, sans se soucier du nombre de victimes collatérales que cette opération peut provoquer. Le gouvernement israélien a déclaré que tous ces gens-là n’étaient que « des animaux, qu’ils seraient traités comme tels » et que leurs vies ne valent pas celles des Israéliens ! Personne ou presque, parmi ceux dont les voix comptent dans le monde, ne crie pourtant au scandale (seul Human Rights Watch a trouvé ces mots « répugnants »), et aucun pays (à l’exception, curieusement, du Chili et de la Colombie et aussi de l’Afrique du Sud) n’a pris des sanctions contre un gouvernement qui foule aux pieds les lois internationales !
Qui eût pensé, il y a trois quarts de siècle, dans l’euphorie qui a entouré la création de l’état d’Israël, que parmi les descendants des rescapés des camps d’extermination allemands, du ghetto de Varsovie ou de la Rafle du Vel d’hiver, on verrait surgir des tortionnaires, que leur gouvernement aurait recours- (ce sont des institutions internationales ,des observateurs indépendants et même des Israéliens favorables à la paix qui l’affirment)-à l’apartheid, à des crimes de guerre, à l’expropriation de terres ,et qu’il ferait l’objet, à lui seul, de plus de la moitié des condamnations votées par l’Assemblée générale de l’ONU ,celle-là même qui avait permis à Israël d’exister?
On en est là : un état de 9 millions d’habitants défie le monde, insulte ou menace les plus faibles, fait du chantage ou morigène les puissants. On comprend que les Européens, qui sont à l’origine du plus grand massacre de juifs de l’Histoire, répriment leur désapprobation par peur de se voir rappeler leur passé, mais les autres ? Pas seulement les Arabes, mais le monde entier : le problème des Palestiniens n’est ni ethnique ni confessionnel, il ressort du droit, de la justice et de l’humanité.
Aujourd’hui aucun pays démocratique dans le monde ne devrait garder des relations diplomatiques normales avec l’État d’Israël.
LA GOUVERNEURE DE FATICK PLAIDE POUR LA POURSUITE DU DÉSENCLAVEMENT
La gouverneure de la région de Fatick a plaidé, vendredi, pour la poursuite du désenclavement externe et interne de sa circonscription administrative et la valorisation de ses potentialités culturelles et touristiques.
Fatick, 17 nov (APS) – La gouverneure de la région de Fatick a plaidé, vendredi, pour la poursuite du désenclavement externe et interne de sa circonscription administrative et la valorisation de ses potentialités culturelles et touristiques.
« En termes d’attentes et d’enjeux, la région demande à l’Etat la poursuite du désenclavement externe et interne et la valorisation des potentialités culturelles et touristiques », a dit Seynabou Guèye lors du Conseil présidentiel de développement présidé par Macky Sall.
La gouverneure de Fatick Seynabou Guèye a soutenu que la région attend pour les prochaines réalisations la couverture et la qualité de l’électricité et de l’eau.
La région de Fatick a reçu, entre 2013 et 2022, un total d’investissement de 483,291 milliards de FCfA, soit 196 pourcent du volume initialement attendu, a déclaré vendredi, la gouverneure Seynabou Gueye.
En 2015, lors du premier Conseil des ministres délocalisé, la région de Fatick avait estimé ses besoins en financement à 246, 647 milliards de Fcfa pour 59 programmes et projets à réaliser.
« Depuis lors, nous avons reçu 181, 893 milliards FCFA pour réaliser entièrement 40 projets et programmes sur les 59. Seize projets sont en cours de réalisation pour un montant 243, 695 milliards », a indiqué la gouverneure lors du Conseil présidentiel de développement présidé par Macky Sall.
Il s’y ajoute 6, 405 milliards pour les investissements hors engagements, a fait savoir le gouverneur indiquant que 2, 630 milliards FCFA sont en cours de réalisation.
LE RISQUE DE DÉCÈS 2 A 10 FOIS PLUS ÉLEVÉ CHEZ LES BÉBÉS NÉS AVEC UN FAIBLE POIDS
Docteur Dieynaba Fafa Cissé, pédiatre au centre hospitalier national de Pikine, a alerté, vendredi, sur le risque de décès 2 à 10 fois plus élevé chez les bébés nés avec un faible poids de naissance.
Dakar, 17 nov (APS) – Docteur Dieynaba Fafa Cissé, pédiatre au centre hospitalier national de Pikine, a alerté, vendredi, sur le risque de décès 2 à 10 fois plus élevé chez les bébés nés avec un faible poids de naissance, contrairement aux bébés nés avec un poids normal.
‘’Ces [bébés aux] faibles poids de naissance sont caractérisés par leur extrême vulnérabilité qui les expose à beaucoup de complications et une mortalité qui est significativement plus élevée par rapport aux nouveaux-nés qui sont nés avec un poids normal à la naissance. Donc, le risque de décès est deux à dix fois plus élevé chez ces bébés’’, a expliqué le Docteur Dieynaba Fafa Cissé.
Elle présentait une communication à l’occasion des 4emes journées sénégalaises de périnatalogie (17-18 novembre) dont le thème est »la prise en charge des faibles poids de naissance ».
Selon le docteur Cissé, les faibles poids de naissance représentent ‘’la première cause de mortalité néonatale’’ et »plus de la moitié de la mortalité infanto-juvénile », c’est-à-dire les décès d’enfants avant cinq ans.
‘’Ils regroupent les nouveaux-nés qui sont prématurés atrophiques, c’est-à-dire qui sont nés viables avant 37 semaines d’aménorrhées et des nouveaux-nés qui sont nés à terme ou prématurés et qui présentent un retard de croissance’’, a-t-elle expliqué.
Un bébé avec un poids faible est »un bébé dont le poids de naissance est inférieur à 2500 grammes, la taille ou le périmètre crânien sont significativement inférieures aux normes pour l’âge gestationnel et le sexe ».
Docteur Dieynaba Fafa Cissé, membre de la Société sénégalaise de pédiatrie, a expliqué que ‘’la survie, la croissance et le développement optimal de ces enfants à faible poids de naissance restent un défi majeur, surtout dans les pays à ressources limitées comme le Sénégal’’.
L’atteinte de la cible 2 pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), qui vise l’horizon 2030 avec une mortalité infanto juvénile infantile inférieure à 25 pour 1000 naissances et une mortalité néonatale de 10 pour 1000 naissances, va donc nécessiter de ‘’mettre en œuvre des stratégies pour améliorer la prise en charge de ces faibles poids’’, a-t-elle préconisé.
Elle a rappelé qu’au Sénégal, l’incidence est estimée entre 15 et 19% des naissances vivantes, selon Lancet 2019.
Pour les prévenir, elle a recommandé de développer des stratégies. ‘’Il y a la prévention anténatale qui est très importante et repose sur une meilleure prise en charge des complications obstétricale et périnatale basées sur des soins obstétricaux et néonataux d’urgence’’, a dit la pédiatre.
Ce qui implique à son avis d’avoir ‘’un recourt plus systématique à la cortico thérapie anténatale, à l’administration de sulfate en magnésium et à l’antibiothérapie en cas de menace d’accouchement prématuré chez la mère, dans le but de réduire ces mortalités post- natales’’, entre autres, selon la spécialiste.