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25 mai 2025
MESURES DE LUTTE ANTITABAC, ENVIRON 6 MILLIARDS DE PERSONNES DESORMAIS PROTEGEES
Au total, 5, 6 milliards de personnes, correspondant à 71 % de la population mondiale, sont désormais protégées par au moins une politique conforme aux meilleures pratiques visant à sauver des vies face aux dangers du tabac, cinq fois plus qu’en 2007
Dakar, 1er août (APS) – Au total, 5, 6 milliards de personnes, correspondant à 71 % de la population mondiale, sont désormais protégées par au moins une politique conforme aux meilleures pratiques visant à aider à sauver des vies face aux dangers du tabac, cinq fois plus qu’en 2007, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé dans un nouveau rapport.
‘’5,6 milliards de personnes (71 % de la population mondiale) sont désormais protégées par au moins une politique conforme aux meilleures pratiques pour aider à sauver des vies face au péril mortel que représente le tabac, soit cinq fois plus qu’en 2007’’, a-t-elle souligné dans son 9e rapport consacré à l’épidémie mondiale de tabagisme.
Le document rendu public lundi fait la synthèse des efforts déployés dans les pays pour mettre en œuvre les mesures de réduction de la demande parmi les plus efficaces tirées de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
Il s’agit de mesures dont il est avéré qu’elles réduisent la consommation de tabac. Ces mesures sont reprises collectivement sous l’appellation »MPOWER ».
Depuis le lancement au cours des dernières années de ce programme de lutte antitabac à l’échelle mondiale, les taux de tabagisme ont diminué.
‘’Si cela n’avait pas été le cas, on estime qu’il y aurait 300 millions de fumeurs en plus dans le monde aujourd’hui’’, croit savoir l’OMS.
De manière générale, le nouveau rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme traite de la protection du public contre le tabagisme passif et précise que près de 40 % des pays prévoient désormais des lieux publics clos totalement non-fumeurs.
‘’Quelque 1,3 million de personnes meurent du tabagisme passif chaque année. Or, tous ces décès pourraient parfaitement être évités. Les personnes exposées au tabagisme passif risquent de mourir d’une maladie cardiaque, d’un accident vasculaire cérébral, de maladies respiratoires, du diabète de type 2 et de cancers’’, mentionne le rapport.
Il démontre que tous les pays, ‘’quel que soit leur niveau de revenu, peuvent faire baisser la demande de tabac mortel, réaliser des avancées majeures en faveur de la santé publique et faire économiser des milliards de dollars en soins de santé et en coûts de productivité’’.
GRAND PRIX FRANCOPHILIE DES MEDIAS, ADAMA AÏDARA KANTE DISTINGUEE A YAOUNDE
La journaliste sénégalaise Adama Aïdara Kanté a remporté le premier prix dans la catégorie presse écrite de l’édition 2023 du »Grand prix francophilie des médias », une initiative du Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C)
Dakar, 1-er août (APS) – La journaliste sénégalaise Adama Aïdara Kanté a remporté le premier prix dans la catégorie presse écrite de l’édition 2023 du »Grand prix francophilie des médias », une initiative du Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C), a appris l’APS de l’intéressée jointe par téléphone.
La cérémonie organisée dimanche au palais des congrès de Yaoundé au Cameroun, a réuni plusieurs journalistes culturels venant du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Burkina Faso, du Gabon, de la France, du Canada, du Vietnam, entre autres.
Journaliste au quotidien dakarois »Bés Bi – Le jour, Adama Aïdara Kanté a remporté son prix devant dix autres confrères finalistes dans cette catégorie. Sa consœur, Sira Touré, freelance, Sénégalaise aussi, était finaliste dans la catégorie presse digitale.
Selon l’initiatrice, la journaliste camerounaise G-Laurentine Assiga, le prix vise à célébrer les meilleurs talents journalistiques qui contribuent à la promotion de la culture africaine à l’échelle mondiale. Au total sept prix ont été décernés lors de cet évènement organisé du 24 au 30 juillet à Yaoundé sous le thème »L’Afrique culturelle dans le monde ».
La rencontre qui a réuni une trentaine de journalistes culturels a été marquée par des forums, des ateliers, des projections de films et une compétition dans différentes catégories dont la presse écrite, la presse digitale, le photojournalisme la radio et la télévision. Fondé en 2012, le Grand prix francophilie des médias vise »la reconnaissance et de la célébration des talents journalistiques et des professionnels des médias », a indiqué G-Laurentine Assiga à travers des médias.
JEUX DE LA FRANCOPHONIE, LES LIONCEAUX ELIMINES
L’équipe de football du Sénégal des moins de 20 ans (U20) a été éliminée par celle du Burkina Faso, aux 9èmes Jeux de la francophonie qui se tiennent à Kinshassa.
Kinshasa, 1er août (APS) – L’équipe de football du Sénégal des moins de 20 ans (U20) a été éliminée par celle du Burkina Faso, aux 9èmes Jeux de la francophonie qui se tiennent à Kinshassa.
Les Lionceaux ont perdu contre les Burkinabé sur le score de 1 but à 0 en match de poule.
La rencontre s’est déroulée au stade Tata-Raphaël de Kinshasa, la capitale de la RDC, qui accueille depuis vendredi 28 juillet, les neuvièmes Jeux de la Francophonie. Ces jeux prendront fin 6 août prochain.
VIDEO
LA REVUE DE PRESSE ENQUÊTE PLUS DU 1 AOÛT AVEC JEAN-PIERRE CORRÉA
Jean-Pierre Corréa est une voix radiophonique unique, mais aussi une plume corrosive. Ses analyses fines sur la vie politique, sociale et culturelle du Sénégal font références. Sa revue de presse était une référence journalistique au début de la RFM.
Son credo : le respect de ses lecteurs et auditeurs et ne jamais insulter leurs intelligences. Son choix editorial : toujours préférer être le dernier à dire la vérité...Plutôt que le premier à dire une connerie...et décider lorsque l'on vous montre l'évidence…de regarder ailleurs.
«NOTRE COMPETITION COMMENCE CONTRE L’EGYPTE»
Fatou Dieng croit à la qualification des Lionnes pour les quarts de finale de l'Afrobasket 2023. Pour la meneuse des Lionnes, l’équipe n’a plus le droit à l’erreur.
Fatou Dieng croit à la qualification des Lionnes pour les quarts de finale de l'Afrobasket 2023. Pour la meneuse des Lionnes, l’équipe n’a plus le droit à l’erreur.
L’équipe nationale du Sénégal de basket est condamnée à remporter la rencontre contre l’Egypte, aujourd’hui à l’Arena de Kigali, pour se qualifier pour le prochain tour de l’Afrobasket. Avec deux défaites, les joueuses de Moustapha Gaye doivent impérativement battre les Pharaons. Pour la meneuse Fatou Dieng, l’équipe est prête pour répondre présente. « Notre compétition commence demain (aujourd’hui) contre l’Egypte. C’est un match super important et il faut qu’on soit présent et qu’on fasse mieux contre l’Ouganda et le Mali si on veut continuer la compétition. Si on ne se qualifie pas, ça sera une catastrophe », a fait savoir Fatou Dieng. Agée de 39 ans, la joueuse estime que l’équipe va jouer sa dernière chance. «Au niveau du comportement, il ne faut pas qu’on baisse les bras. Il faut qu’on soit présent au niveau des rebonds. Tout le monde a remarqué qu’on était fragiles en défense. Il faut redoubler d'efforts et jouer notre basket. Si on veut rester en vie, c’est notre dernière chance. Il faudra aller chercher la victoire dans cette rencontre », a fait savoir la meneuse
Interpellée sur les contre-performances de l’équipe sénégalaise contre l’Ouganda et le Mali, la joueuse âgée de 39 ans pense que ce sont des choses qui arrivent. «Des fois, il y a des choses qui arrivent, il faut jouer avec. Ce n’est pas une excuse mais on n’a pas bien fait. Maintenant, il faut qu’on commence à bien faire. Et ça commence demain (aujourd’hui) contre l’Egypte. On a le couteau sur la gorge et si on ne fait pas ce qu’il faut, on rentre à la maison», a-t-elle soutenu. Interrogée sur les performances de Soraya Mohamed, l’une des meilleures joueuses de l'équipe égyptienne, la joueuse de Helsingborg BBK (Suède) espère qu’elle fera le nécessaire pour l’empêcher de jouer. « Soraya est une joueuse qui aime courir et elle joue en première intention. Elle ne se pose pas de question. Mais il faut qu’on soit là pour l’empêcher de dérouler son jeu. Il faut qu’on joue sur les contre attaques et qu’on installe notre jeu et le rythme », a souligné la meneuse.
Avec deux défaites en autant de sorties, Fatou Dieng a tenté d’expliquer les contre-performances de ses coéquipières. « Depuis l’ouverture de cette compétition, on a toujours été victime du rythme des autres équipes. Là, il faut qu’on commence à imposer notre rythme de jeu et je pense que si on arrive à le faire, on a une chance de remporter cette rencontre », a-t-elle conclu.
PAS MOINS DE 14 THIESSOIS PRÉTENDANTS À LA PRÉSIDENTIELLE
En perspectives de la présidentielle, la région de Thiès verra une flopée de leaders solliciter le suffrage universel
Les enjeux de la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal se font sentir déjà, à travers la flopée de candidatures. En effet, la seule région de Thiès compte au moins 14 prétendants au fauteuil présidentiel dont 2 seuls ont déjà subi cette épreuve en tant que candidats.
En perspectives de la présidentielle, la région de Thiès verra une flopée de leaders solliciter le suffrage universel. Ancien maire de Thiès, ancien président du Conseil Départemental, ancien ministre et ancien directeur de cabinet du Président, Idrissa Seck est à sa quatrième expérience. Talla Sylla, lui aussi ancien maire de Thiès a annoncé sa candidature. Pour le reste des prétendants originaires de la région, il s’agit de l’ancien Ministre Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs (RV), de l’ancien Ministre Alioune Sarr, Maire de Notto Diobass, Dr Babacar Diop Maire de Thiès, Abdoul Aziz Diop de Tivaouane, désormais ex-ministre Conseiller à la Présidence, Hamidou Thiaw de Notto Président du parti En Marche, pour la Renaissance du Sénégal (MPR), Charles Emile Abdou Ciss ancien Directeur de la Solde de la coalition Ëlëgu Senegaal, Moustapha Diop du parti Nation Indépendante, Intègre, Travailleuse et Engagée (N.I.I.T.E), l’ex-juge Ibrahima Hamidou Dème du mouvement Ensemble, Demba Fall Guèye du Parti pour la Concertation et l’Action (PCA), Abdoulaye Bâ, l’ancien Premier Ministre Cheikh Hadjibou Soumaré. Pour beaucoup d’entre eux, ce n’est pour le moment que des déclarations d’intention pour ne pas dire des candidatures publicitaires. Jusque-là, seul Thierno Alassane a franchi le pas en se faisant investir.
Selon Mamour Mbaye, à ce jour, les candidats sont certes nombreux, mais le président Thierno Alassane Sall n’a pas le droit de se dérober, car il est le mieux placé pour garantir l’avenir de ce pays, pour régler les problèmes dont souffre le département de Tivaouane. Il s’agit, d’après lui, d’un département très riche en ressources minières, mais les populations locales n’en profitent nullement. Il fait remarquer que l’impraticabilité de plusieurs routes est manifeste et beaucoup de villages n’ont toujours pas accès à des services sociaux de base tels que l’eau, l’électricité.
A l’en croire, il est établi qu’aucun pays au monde ne peut aspirer au développement, sans une bonne éducation. Or le constat est qu’il y a beaucoup d’écoles nouvellement construites dans le département, mais qui peinent à ouvrir leurs portes, faute d’enseignants. Il est d’avis que le programme que porte le président Thierno Alassane, et qui prend en charge toutes ces questions, montre qu’il est assurément l’homme de la situation. Pendant ce temps, se désole-t-il, les dérives du gouvernement actuel se comptent à la pelle. Avec Thierno Alassane, il note que ce sera une bonne gestion des ressources minières, ce qui va permettre définitivement de prendre en charge la lancinante question de l’emploi des jeunes et de tourner définitivement la sombre page de l’émigration clandestine, qui continue d’endeuiller plusieurs familles sénégalaises. En ce qui concerne l’éducation, il soutient que le président Thierno Alassane Sall, avec les syndicats et toutes les autorités compétentes, vont élaborer de nouveaux programmes, dans une démarche totalement inclusive, pour relever tous les défis du système et permettre aux diplômés de trouver des débouchées et l’éducation religieuse bénéficiera des mêmes avantages.
L’EMPRISONNEMENT DE OUSMANE SONKO ET LA DISSOLUTION DE SON PARTI AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les livraisons de ce mardi 1er août 2023 traitent de l'emprisonnement d’Ousmane Sonko et la dissolution de son parti Pastef- Les Patriotes
Dakar, 1er août (APS) – L’emprisonnement d’Ousmane Sonko et la dissolution de son parti Pastef- Les Patriotes sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Double peine pour Ousmane Sonko’’, affiche à sa Une Le Soleil qui fait allusion au placement sous mandat de dépôt du leader du parti Pastef et la dissolution de son parti.
L’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a été inculpé, lundi, et placé sous mandat de dépôt pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable, entre autres.
Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a annoncé que le parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a été officiellement dissous, justifiant cette décision par le fait que »Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels ».
C’est »l’escalade », selon Sud Quotidien. »Ousmane Sonko en prison », titre Libération, faisant état de trois morts à Dakar et à Ziguinchor dans les manifestations qui ont suivi l’annonce de son placement sous mandat de dépôt ».
Le Témoin parle de »nuit noire sur la démocratie ».
»(…) nous avons connu hier la fin provisoire d’un suspense qui n’en était pas un en vérité puisque c’était un secret de Polichinelle depuis des mois que le régime avait l’intention d’emprisonner sous n’importe quel prétexte Ousmane Sonko et de dissoudre son parti. Des responsables politiques et des chroniqueurs connus pour leur proximité avec la présidence de la République ne cessaient de réclamer ces deux mesures et tout le monde savait qu’ils ne pouvaient le faire sans avoir l’onction du Chef suprême. C’est donc dire que les deux coups de canif portés hier à la démocratie sénégalaise, à savoir le placement sous mandat de dépôt du chef de l’opposition et la dissolution de son parti, n’ont même pas eu le mérite de la surprise’’, écrit le journal.
»Avec l’emprisonnement d’Ousmane Sonko, suivi de la dissolution de son parti, Pastef, le pouvoir risque de faire face à une série de manifestations violentes », estime WalfaQuotidien qui note: »Le pays risque de nouer avec la tension comme ce fut le cas ces deux dernières années. Un cocktail explosif auquel Macky et ses collaborateurs doivent se préparer »
Parlant de Pastef-Les Patriotes, le journal écrit: »Cette formation, née en 2014, a, en si peu de temps, réussi à surclasser bien des partis, toutes obédiences confondues (gauche, droite et centre). Et de tous les leaders politiques réunis, le fondateur de ce parti a été celui qui aura le plus eu à faire face au rouleau compresseur de l’Etat et de la toute puissance de ses moyens de répression ».
Macky Sall ‘’déchire le projet’’ Pastef, selon le quotidien Bës Bi.
‘’Il était aux portes du Palais. C’était en tout cas le chemin que beaucoup lui avaient tracé. Mais parce que cet homme à la taille longiligne se voyait aussi taillé un costume de 5e président de la République. Difficile de lui ôter un tel statut au regard de ses résultats électoraux, politiques. Sa popularité. Un populiste aussi’’, écrit le journal.
‘’Sonko avait tout ce qu’un leader politique devait chercher pour séduire. Le verbe, le ton, les mots, l’éloquence… Certains disent l’élégance pour s’imposer dans cette arène politique. Sa jeunesse, l’autre atout. Son discours de rupture et d’antisystème – qui n’a pas trop résisté à l’épreuve des calculs politiques – mais qui accroche particulièrement des jeunes. Un homme de la gauche en réalité. Une autre +nouvelle gauche+. Il ne le revendique pas, mais il en applique les idées, se réfère à ses combattants et s’entoure de ses symboles’’, lit-on encore dans le portrait que lui a consacré la publication.
Les adieux de Macky Sall
Ceux qui doutent toujours de la décision du Président Macky Sall de ne pas se présenter pour un troisième mandat peuvent désormais déchanter. Car visiblement, l’actuel locataire du Palais n’est pas dans les dispositions de revenir sur sa déclaration qui lui a valu des félicitations à l’intérieur du pays, en Afrique et partout dans le monde. En effet, lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général, le chef de l’État a fait ses adieux à l’assistance, précisant qu’il ne sera pas de la partie l’année prochaine. « L’année prochaine, je ne présiderai pas cette cérémonie, mais je serai toujours de tout cœur avec l’école sénégalaise », a-t-il déclaré, avant de prodiguer des conseils aux lauréats
Juan Branco toujours introuvable
Les services secrets sénégalais ne sont toujours pas parvenus à dénicher de sa cachette l’avocat Juan Branco qui les a semés comme des débutants pour entrer au Sénégal incognito, faire le trajet jusqu’à Dakar et participer à la conférence de presse des avocats de Ousmane Sonko. Selon des informations de «L’As», au moment où ces lignes sont écrites, la robe noire reste toujours introuvable depuis qu’il a été extirpé de ladite conférence de presse par ses gardes du corps qui l’ont sans doute aidé à disparaître dans la nature. Une situation qui constitue un affront pour les services secrets dont la réputation a pris un sacré coup, depuis deux jours. Il faut souligner également que l’entrée de Juan Branco au Sénégal, malgré le mandat d’arrêt international requis contre lui et son interdiction d’entrer dans le territoire sénégalais, montre une certaine négligence des renseignements. Il faut dire qu’à force de morceler les services et de donner plus de moyens à la Drn au détriment de la Direction de la Surveillance territoriale (DST) qui est le parent pauvre des services de renseignements, les failles se font jours. D’après nos sources, le moral des agents de cette direction pourtant réputée rigoureux est dans les basques. Qui plus est, le patron y est depuis six ans. Sans compter que les mauvaises conditions de travail des agents. Vivement un clin d’œil à ce service qui se meurt.
Le siège de Pastef sous scellés
Le gouverneur de Dakar n’a pas perdu de temps pour mettre en application le décret de dissolution du parti Pastef. Il n’a pas attendu le recours de Pastef pour mettre en scellés le siège de Pastef sur la Vdn. La photo géante d’Ousmane Sonko a été démontée. C’est dire que le parti de Sonko n’existe plus.
Les gérants des stations-services décrètent une grève de 72 h
Les gérants des stations-services se sentent abandonnés par les autorités lors des manifestations politiques. Pour protester contre cette situation, l’association des gérants de stations-services du Sénégal a saisi le ministre du Pétrole et des Énergies pour l’informer de sa décision d’entamer un mouvement d’humeur. A cet effet, les gérants des stations-services ont décrété un mot d’ordre de grève de 72 heures à compter d’aujourd’hui. Ils préviennent que ce mouvement peut être reconduit. Les gérants des stations services dénoncent leur non-assistance face à la destruction et au pillage de leurs marchandises et outils de travail.
Le Gouverneur de la région de Dakar
Les motocyclistes vont devoir garder leur mal en patience. Le gouverneur a prorogé leur chômage en prenant un autre arrêté pour prolonger l'interdiction temporaire de circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans la région de Dakar pour, dit-il, des raisons de sécurité. Ainsi l’interdiction est prorogée jusqu'au mardi 1er août 2023 à minuit.
Dr Abdourahmane Diouf râle
La classe politique, notamment l'opposition, a vivement dénoncé l’emprisonnement d’Ousmane Sonko. Pour le président du Parti Awalé, Dr Abdourahmane Diouf, le placement sous mandat de dépôt du maire de Ziguinchor est l’aboutissement d'une justice politique qui s'acharne sur l'opposition depuis 2013. La pénurie des candidats est un choix stratégique du régime depuis toujours, ajoute Dr Diouf. A l’en croire, Sonko a juste le malheur de cristalliser l'espoir de milliers de Sénégalais comme d'autres avant lui, sûrement comme d'autres après lui. Selon le président d’Awalé, le Sénégal mérite la sérénité et la paix et ce n'est pas en mettant les solutions politiques alternatives sous l’éteignoir que notre démocratie grandira. Il rappelle que le leader de Pastef bénéficie encore d'une pleine et forte présomption d'innocence car à ce jour, aucune condamnation définitive n'éteint ses droits. Il est encore électeur et éligible, précise Dr Diouf. Il appelle le pouvoir en place à plus de lucidité et à se focaliser sur la gestion efficiente des affaires courantes d'ici le 2 avril 2024. Aucun acte de nature à fausser une transition douce au service du peuple sénégalais ne doit être posé, prévient-il.
Aminata Touré aussi
L’ancienne Première ministre apporte son soutien à Ousmane Sonko. Selon Aminata Touré, notre pays connaît un recul démocratique sans précédent dans notre histoire politique. Car, après l’emprisonnement injuste d’Ousmane Sonko, son parti Pastef vient d’être dissous, selon le communiqué du ministère de l’Intérieur. A l’en croire, les démocrates devront se mobiliser pour préserver nos acquis démocratiques obtenus de haute lutte à travers des générations d’hommes et de femmes engagées pour notre pays.
Toussaint Manga en garde à vue
Responsable de Pastef, Dr Toussaint Manga a été placé en garde à vue hier au terme de son audition par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic). Son interrogatoire s’est tenu en présence de ses conseils Me Moussa Sarr et Me Amadou Sow. L’ancien responsable de l’UJTL est poursuivi pour appel à l’insurrection et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. Il risque de rejoindre son leader en prison au terme de son face à face avec un juge d’instruction.
Le centre d’état civil de Pikine-est en cendres
Elle a toujours été la cible des manifestants depuis les évènements de mars 2021. A chaque manifestation, les jeunes se ruent vers la mairie pour y mettre le feu. Dirigée par le ministre auprès du ministre de l’Eau en charge des inondations, cette commune a vu son cyber partir en flammes lors des manifestations du 1er, 2 et 3 juin dernier suite à la condamnation d’Ousmane Sonko pour corruption de la jeunesse dans l’affaire de la masseuse Adji Sarr. Hier, après le placement de Sonko sous mandat de dépôt et la dissolution de son parti Pastef, la violence a monté d’un cran. La ville de Pikine n'a pas échappé à cette spirale de manifestations. A Bountou Pikine, en passant par Tally Bou Bess et Tally Bou Mak, les jeunes ont mis le feu partout. Dans la commune de Pikine-Est, c’est l’hôtel de ville qui a été leur cible. Le centre d’état civil a été réduit en cendres.
Problématique du patrimoine
La commission nationale sénégalaise pour l’Unesco a organisé hier, à la Fastef, un atelier sur l’éducation au patrimoine mondial. Ce séminaire de trois jours vise à renforcer les compétences des enseignants sur la prise en charge à l’école de la problématique du patrimoine. Il concerne des enseignants d’histoire et de géographie, des sciences de la vie et de la terre, de français et des formateurs de la Fastef. Cette activité s’inscrit dans le cadre du prolongement de la célébration du 50e anniversaire de la Convention pour la protection du patrimoine mondial. Venu présider la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général de la commission nationale sénégalaise pour l’Unesco, Aliou Ly, a rappelé l’urgence de sauvegarder notre patrimoine. Selon lui, le patrimoine est encore menacé et agressé, soit en raison de sa méconnaissance, soit en raison d’actes naturels de survie ou de phénomènes de détérioration.
Restriction de l’internet
Suite à l'arrestation du leader de Pastef, le ministre de la Communication et des Télécommunications a réédité son coup de juin. Dans un communiqué parvenu à «L’As», le ministre Me Moussa Bocar Thiam a informé de la suspension des données mobiles à cause des messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menaces et troubles à l’ordre public. A cet effet, il invite les opérateurs téléphoniques à se conformer aux réquisitions notifiées.
La foudre fait un mort à Kédougou
Un homme âgé de 45 ans a été tué par la foudre, vendredi, à Kédougou, a appris l’APS du chef du service de la sécurité publique et commissaire central de ladite région, Balla Fall. «C’est aux environs de 17 heures que le marchand ambulant du nom de Cheikh Dieng a été frappé par la foudre. Il était assis à l’ombre d’un grand arbre, juste à côté de la prison de Kédougou », a expliqué M. Fall.
L’Assemblée nationale
Ouverte le lundi 17 juillet sur convocation du président de la République, la première session extraordinaire de l’année 2023 a été clôturée hier par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Premier acte posé par le Président Macky Sall pour matérialiser les conclusions du dialogue nationale, cette session extraordinaire a permis le vote du projet de loi modifiant la loi du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale en vue d’instaurer un nouveau dispositif amélioré, modernisé de lutte contre la criminalité économique et financière, dont une des conséquences est la suppression de la Cour de répression de l’enrichissement illicite ((CREI) ainsi que la modification du code électoral permettant à Khalifa Sall et Karim Wade d’être réinjectés dans le fichier électoral. Selon les dispositions des articles 63 et 5 de la Constitution et du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la durée d’une session extraordinaire ne peut dépasser 15 jours.
Décès de deux migrants sénégalais à Dakhla
Deux migrants sénégalais ont perdu la vie lors de leur évacuation au centre hospitalier de Dakhla après que leur embarcation a été secourue en mer par la marine royale du Maroc, a appris l’APS du consul général du Sénégal à Dakhla, Babou Sène. Ces victimes figurent parmi les 76 migrants ramenés très affaiblis du large, vendredi par les garde côtes marocains. Elles ont perdu la vie lors de leur évacuation à l’hôpital de Dakhla, a expliqué M. Sène lors d’un entretien téléphonique. Le Consul général du Sénégal a, dans le même temps, fait savoir qu’une vingtaine de migrants qui avaient pris place dans cette pirogue ont été placés en observation dans le centre hospitalier de Dakhla. Il signale que le reste des passagers de cette embarcation qui serait partie de Saint-Louis le 15 juillet a été placé dans un centre d’accueil de migrants de Khassab, dans la ville de Dakhla. Sur la base des témoignages recueillis auprès des migrants, 11 passagers ont péri lors de la traversée, a indiqué le Consul général. Babou Sène a par ailleurs assuré que l’ensemble des migrants (478) concernés par les opérations de rapatriement lancées mercredi ont quitté Dakhla à l’exception d’un qui a été opéré avec succès à l’hôpital de la ville. Il s’était cassé la jambe en tentant de s’échapper du centre d’accueil dans lequel il avait été placé.
Les putschistes menacent la Cedeao
Décidément on marche à reculons en Afrique. Si ce n’est l’influence arabe c’est la France qui dicte désirs aux dirigeants africains. Depuis quelques temps, la russe fait son entrée en parrainant des coups d’Etat. Hier le Burkina et le Mali à travers leurs putschistes de chefs d’Etat ont sorti un communiqué pour proférer des menaces à peine voilée contre la Cedeao et l’Uemoa qui ont donné un deadline aux putschistes du Niger pour réinstaller le président déchu sous peine de représailles. Eh bien, le Capitaine Ib et le colonel Goïté ont pris le contrepied des organisations sous régionales en apportant leur soutien aux auteurs du coups d’Etat. Comme si cela ne suffisait pas, le troisième larron, le colonel Doumbouya est entré dans la danse entonner la même rengaine que ses collègues putschistes. En somme ces trois militaires menacent de combattre auprès du Niger contre toute attaque venant de la Cedeao. Il y a de quoi s’inquiéter pour l’Afrique de l’ouest où désormais les hommes en treillis tiennent le haut du pavé. Dieu protège le Sénégal.
LES RAISONS NON-DITES D’UN «ACHARNEMENT»!
Il faut dire que, cette mesure inique, tout le monde la sentait venir tant la trajectoire ascendante de cette formation politique affole les compteurs et donne une peur bleue aux tenants du pouvoir.
Dans l’une de nos précédentes livraisons, en commentant le verdict prononcé le 1er juin dernier parla chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar relativement à l’affaire “Sweet Beauty”, nous paraphrasions, en version tropicale, la fable du Loup et de l’agneau de Jean de la Fontaine. Et dans cette version tragique où la raison du plus fort reste évidemment toujours la meilleure, nous disions que le principal accusé, s’il n’avait point menacé, encore moins violé… avait corrompu pardi la jeunesse. Alors, disions-nous encore, qu’il soit châtié de sa témérité pour avoir provoqué la colère de Sa Majesté dont le sommeil a été troublé par sa prétention à vouloir lui succéder. Et ce, après les médisances du même accusé sur un des valets attitrés de la cour du Roi. Donc, lui, le plus farouche opposant au régime en place, ses jeunes inconditionnels et sympathisants et tous ceux qui portent le projet qu’il incarne, comme l’agneau de la fable de Jean de la Fontaine, doivent être confondus dans la… vengeance, pardon la répression. Prison à gogo ou bracelets électroniques à satiété, sans autre forme de procès”. Et ce lundi 31 juillet 2023, après le placement sous mandat de dépôt de Ousmane Sonko parle doyen des juges d’instruction du Tgi de Dakar, Oumar Maham Diallo, il revenait au premier flic de ce charmant pays, Antoine Félix Abdoulaye Diome, de parachever l’acte ...de liquidation du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF-les Patriotes) en annonçant purement et simplement sa dissolution par décret du président de la République, Macky Sall.
Il faut dire que, cette mesure inique, tout le monde la sentait venir tant la trajectoire ascendante de cette formation politique affole les compteurs et donne une peur bleue aux tenants du pouvoir. En effet, à peine sorti de son statut embryonnaire, ce parti politique porté sur les fonts baptismaux en janvier 2014 par de jeunes cadres de l’administration publique, du secteur privé et des professions libérales, a vite conquis les cœurs et fait adhérer à son projet de société des milliers et des milliers de jeunes Sénégalais d’ici et de la diaspora. Déjà, dans leur “Appel aux patriotes”, ces jeunes cadres aux dents longues se posaient les questions de savoir, “pourquoi le Sénégal, malgré sa tradition intellectuelle aussi ancienne que forte, malgré qu’il n’ait jamais connu de coup d’Etat militaire, malgré qu’il ait longtemps été choyé par l’aide publique au développement, malgré qu’il se targue de cultiver une cohésion sociale solide et de posséder une administration publique correcte, pourquoi le Sénégal n’a pas su se hisser, au minimum, au même niveau que la Malaisie, un pays qui, il y a 50 ans, ne partait pas sur de meilleures bases que nous alors qu’il nous fait aujourd’hui rêver ? Pourquoi le Sénégal, qui avait le même niveau de développement que la Corée du Sud en 1960, est actuellement classé au 155e rang mondial de l’indice de développement humain, au moment où le «Pays du Matin calme» (dont les marques Samsung, LG et autres Hyundai font le bonheur des Sénégalais) occupe le 15e rang ? Et pourquoi le Sénégal, pays qui, malgré les ravages de la colonisation, est sorti de cette période avec davantage d’acquis (port, université, chemin de fer, cadastre urbain…) que les autres colonies françaises de l’ouest africain, se voit aujourd’hui supplanter dans bien des domaines par ses voisins ?”.
Des questions fondamentales dans un pays doté d’abondantes ressources naturelles mais où, malheureusement, les jeunes bravent les houles meurtrières des océans pour se chercher un avenir meilleur dans les Iles Canaries. Mais surtout dans un contexte où le jeune leader charismatique de ce parti qui vient d’être dissous multiplie les révélations de détournements de nos maigres deniers publics tout en proposant des “Solutions” pour sortir de cet horizon sombre.
Ainsi, trois ans seulement après la création de son parti, Ousmane Sonko, inspecteur principal des Impôts et des Domaines révoqué de la fonction publique par décret présidentiel N° 22016-1239 du 26 août 2016 “pour manquement à l’obligation de discrétion professionnelle”, engage la bataille des élections législatives en août 2017. Avec 37.705 des suffrages valablement exprimés, il obtient un siège au Parlement de la place Soweto où il se distingue brillamment pendant la législature qui a suivi.
En2019, le leader de Pastef se présente à l’élection présidentielle et engrange 687.065 voix soit 15,67 % des suffrages. Il se classe troisième derrière le président sortant, Macky Sall, vainqueur du scrutin, et le leader de Rewmi, l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck. Autre performance de taille réalisée par Ousmane Sonko lors de ce même scrutin, sa victoire éclatante dans la région de Ziguinchor où il fait mordre la poussière aux deux mastodontes de la majorité présidentielle réunis, les maires Abdoulaye Baldé et Robert Sagna en récoltant pas moins de 101.938 voix, soit 57,27% des suffrages valablement exprimés.
Naturellement, à partir de cette élection, les regards sur la nouvelle coqueluche de la jeunesse sénégalaise et chouchou de sa diaspora changent. Sa montée en puissance inquiète les tenants du régime qui voient en lui un coriace adversaire qui plus est, durant toute sa carrière dans l’administration fiscale, n’a jamais fait l’objet de rapport pour une quelconque prévarication. Il se réclame clean et crache sur les délinquants à col blanc qui, selon lui, infestent le système
Des accusations grotesques
Pour les thuriféraires du président Macky Sall alors obnubilés par une troisième candidature à la présidentielle de leur mentor en 2024, il urgeait de réserver à ce jeune insolent le même sort que Khalifa Sall et Karim Wade en 2019 en utilisant l’appareil judiciaire pour invalider leurs candidatures. En 2021, une sulfureuse masseuse accuse Ousmane Sonko de l’avoir violée à plusieurs reprises sous la menace de…deux pistolets! La plaignante se dit même enceinte des œuvres du patron de Pastef accusé également de “salafiste”, de “rebelle” et de tous les noms d’oiseaux. Dans la foulée, le ministre du Tourisme, l’un des piliers du régime, Mame Mbaye Niang, l’accuse de diffamation dans l’affaire Prodac pourtant déjà tranchée par la justice contre des organes de presse. Et dans cette affaire, pour la première fois dans un procès en diffamation opposant deux citoyens, le ministère public était plus motivé que le plaignant! L’affaire jugée en mode fast-track aboutit en première instance à une condamnation de l’opposant trop clémente au yeux du parquet — surtout que la peine infligée à Sonko n’entrainait pas sa disqualification à la présidentielle de 2024 — est enrôlée en seconde instance sur appel du procureur de la République bien avant même l’épuisement des délais de rigueur impartis à la partie défenderesse pour interjeter appel. La messe étant proprement dite même avant le procès pour la seconde affaire dont la grossesse supposée de la victime tardait à se matérialiser deux ans après — un crime finalement disqualifié en corruption de la jeunesse à l’issue d’un procès par contumace— il ne restait plus, en effet, que l’affaire Mame Mbaye Niang pour écarter de la course à la présidentielle ce redoutable challenger. Mais c’était compter sans la résistance des partisans et sympathisants de Ousmane Sonko qui ont fait bloc tout au long du processus derrière leur leader.
Donc nonobstant les épines jetées sous ses pieds, Ousmane Sonko, tête de pont de la coalition Yewwi Askan wi, dont la liste des titulaires a été injustement disqualifiée, parvient à rafler les grandes villes du pays aux élections locales du 23 janvier 2022. Dakar, Thiès, Rufisque, Diourbel et Ziguinchor, entre autres, tombent dans l’escarcelle de l’opposition. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, même écarté des listes validées, le patron de Pastef, par sa seule présence, permet à la coalition Yewwu-Walu de remporter 80 sièges sur les 165 de l’Assemblée nationale. Un score historique jamais atteint au Sénégal en mettant le pouvoir en ballotage.
Homme politique le plus persécuté et le plus adulé du pays
En fait, depuis l’élection présidentielle de 2019, Ousmane Sonko est l’homme politique le plus persécuté mais également le plus adulé du pays. Selon le très réseauté journal Confidentiel Afrique, les résultats de deux sondages commandités par des firmes pétrolières et réalisés dans la période de mars à avril 2023 par deux cabinets privés réputés sérieux et ayant pignon sur rue à Londres et Sydney, créditent pour le premier, l’opposant sénégalais de 52,34% des voix dès le premier tour devant Macky SALL, le président sortant, Idrissa SECK, Dèthié FALL, Bougane GUEYE, un entrepreneur média, Thierno Alassane SALL, Khalifa SALL et Karim WADE, alors que le second fait état d’un report massif de voix sur le leader du Pastef en cas de deuxième tour présidentiel.
Une autre raison de la peur bleue des tenants du pouvoir à l’endroit de Ousmane Sonko, c’est sa popularité croissante à l’international et sa présence dominante sur les réseaux sociaux. Invité le 06 juillet dernier sur France 24, le leader de Pastef a été suivi en 48h par plus d’un million d’internautes ! Un record pour un leader africain surtout que, trois semaines après, la chaîne française a enregistré avec la même interview 1 962 646 vues là où Macky Sall invité le 09 juin 2022 n’a eu que… 333 963 vues. Pis, le discours dit historique portant renonciation à une troisième candidature de Macky Sall diffusé le 4 juillet 2022, n’a été jusqu’ici visionné que par 293669 personnes. Jusqu’ici, seule l’ancienne Première ministre Aminata Mimi Touré, invitée par la même chaîne de télévision le 28 mars 2023, a pu dépasser la barre d’un million de visionnements avec 1 142 042 vues. Quant à Khalifa Sall de Takhawou Sénégal, invité le 4 juillet 2023, et Déthié Fall, coordonnateur de Yewwi Askanwi, invité le 09 juin2023, ils ont enregistré respectivement 111 519 vues et 72 468 vues. Le patron de Rewmi ,Idrissa Seck, pour sa déclaration de candidature le 14 avril 2023 n’a été suivi, pour sa part, que par 46 194 personnes. Une misère.
Cette domination de Ousmane Sonko sur la toile est matérialisée par son compte officiel sur Facebook qui enregistre plus d’un million de followers contre759000 pour Macky Sall, 637000 pour Alioune Sarr, 453 000 pour Bougane Gueye,362000 pour Barthélémy Dias, 214 000 pour Aly Ngouille Ndiaye 156 000 pour Amadou Ba, 138 000 pour Guy Marius Sagna, 108 000 pour Khalifa Sall, 103 000 pour Idrissa Seck, 79 000 pour Abdoul Mbaye et...3500 pour Karim Wade. Sur le réseau social Instagram, Ousmane Sonko est également leader avec 292 000 followers, suivi de Macky Sall avec 267 000.
Pour les autres, seul Bougane de Gueum Saa Bopp dépasse à peine la barre des 50 mille avec 54 100 followers. Sur Twitter le président de la République Macky Sall qui a occupé en même temps la présidence de l’Union africaine totalise 2503423 abonnés contre 789723 pour Ousmane Sonko, 393046 pour Khalifa Sall,126831pourAbdoulMbaye,101 841 pour Aly Ngouille Ndiaye, 80 720 pour Aminata Mimi Touré, 64 913 pour Abdoulaye Diouf Sarr, 61 296 pour Idrissa Seck, 35 608 pour Amadou Ba, 21 119 pour Bougane et...240followers pour Karim Wade, le candidat du Pds
Ce leadership de Ousmane Sonko sur les réseaux sociaux est confirmé par les reprises virales de ses moindres faits et gestes. Quand le patron de Pastef annonce raffoler de “beignets dougub”, c’est tout le pays qui se met à en consommer au grand bonheur des vendeuses de beignets à base de farine de mil produite localement. Et quand il exécute un coup de Maï géri, vaut mieux surveiller ses arrières quand on côtoie un de ses sympathisants.
Plus qu’un parti politique, le Pastef de Ousmane Sonko est un esprit incarné par un projet révolutionnaire ancré dans des centaines de milliers de cœurs et qui a vite franchi nos frontières. Emprisonner ses concepteurs et sympathisants, le dissoudre serait assurément une tâche herculéenne. Le chef des “Patriotes”, qu’on l’aime ou pas, reste la plus grande révélation politique continentale de ces dernières années. Et ça, nul n’y peut rien. Au contraire, son emprisonnement et la dissolution de son parti ne feront qu’accroître son audience au Sénégal, en Afrique et dans le monde !
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FEMMES PUISSANTES, FEMMES DE SCIENCE
Elles sont agro-écologue, mathématicienne, microbiologistes ou encore mathématicienne, 5 spécialistes des sciences dures à tenir une table ronde pour échanger sur leur contribution aux objectifs de développement durable.
La poursuite de l’atteinte des Objectif de Développement Durable (ODD) dans différentes pays du monde, ne sera qu’un effort conjugué des différentes composantes de nos sociétés, de l'ensemble des forces vives de chaque pays.
Pour ce cap de 2030 qui définira le devenir de notre humanité, la recherche scientifique aura un rôle majeur à jouer et pertinent pour les décideurs.
Et quand on parle de science, les hommes n’en n’ont nullement le monopole. Les femmes, même si elles sont moins nombreuses dans le domaine, 28% à l’échelle du monde et 25% au Sénégal, ont leur rôle ô combien précieux à jouer et elles le jouent déjà d’ailleurs de fort belle manière même quoique discret.
C’est ainsi que la Fondation espagnole Femmes pour l’Afrique « Mujeres por Africa », a eu la bonne idée de faire braquer un coup de projecteur sur 5 chercheuses sénégalaises de divers domaines dont les travaux participent discrètement peut-être, mais inexorablement à l’atteinte de ces objectifs mondiaux définis par les Nations Unies en 2015.
Officiant dans différentes université ou centre de recherche du pays, ont échangé lors d’une table ronde le 11 juillet 2023 à l’institut Cervantes, le Centre culturel espagnol de Dakar.
A cette rencontre, ces invisibles de la recherche scientifique au Sénégal ont pu partager leurs travaux. Rien de grand dans ce monde ne s’est fait sans passion » disait un philosophe.
Toutes ces sont animées par la passion de leur métier et avaient pour ambition de résoudre un problème concret en lien inconsciemment peut-être avec ODD, mais réel qaund on les écoute expliquer ce qu'elles font : amélioration de la nutrition et de la production agricole, analyses des donnes massives, sécurité alimentaires, lutte contre le changement climatique. AfricaGlobe tv vous propose de les découvrir dans ce reportage.