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4 août 2025
NARGES MOHAMMADI, LE PRIX NOBEL DE LA PAIX
Le Prix Nobel de la Paix a été attribué vendredi à la journaliste et militante iranienne des droits de l’homme, Narges Mohammadi, pour son combat contre l’oppression des femmes dans son pays.
Dakar, 6 oct (APS) – Le Prix Nobel de la Paix a été attribué vendredi à la journaliste et militante iranienne des droits de l’homme, Narges Mohammadi, pour son combat contre l’oppression des femmes dans son pays.
Elle a été choisie parmi 351 candidatures enregistrées cette année, ‘’pour son combat contre l’oppression des femmes en Iran et sa lutte pour promouvoir les droits humains et la liberté pour tous’’, a déclaré le Comité Nobel.
‘’La devise adoptée par les manifestants ’Femme – Vie – Liberté’ exprime à merveille le dévouement et le travail de Narges Mohammadi », selon le jury.
Actuellement en prison dans son pays, la journaliste et militante de 51 ans a déclaré dans un message qu’elle avait préparé et dicté à sa sœur depuis sa cellule, qu’elle n’arrêtera ‘’jamais de lutter pour l’instauration de la démocratie, de la liberté et de l’égalité.’’
Le directeur général de l’ONU, Antonio Guterres a salué l’obtention de la prestigieuse récompense du Nobel de la Paix par Narges Mohammadi. Selon lui, il s’agit d’un ‘’rappel important que les droits des femmes et des filles sont confrontés à de forts reculs, notamment à cause de la persécution des femmes défenseures des droits humains en Iran et ailleurs ».
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IL N’EXISTE PAS D’ALTERNATIVE A LA CULTURE DU TRAVAILIL N’EXISTE PAS D’ALTERNATIVE A LA CULTURE DU TRAVAIL
Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a invité les employés et les employeurs, vendredi, à Dakar, à promouvoir la ‘’culture du travail’
Dakar, 6 oct (APS) – Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a invité les employés et les employeurs, vendredi, à Dakar, à promouvoir la ‘’culture du travail’’, à laquelle il n’est pas possible à ses yeux de trouver une alternative.
‘’Il n’y a aucun secret, aucune alternative à la culture du travail’’, a soutenu M. Sy lors d’une concertation organisée par le Conseil national du patronat (CNP) sur le thème : ‘’La gestion du contentieux social en milieu professionnel’’.
Samba Sy a aussi lancé un appel à ‘’la préservation de la justice sociale’’ dans les entreprises.
‘’Ce Sénégal, il faut continuer à le bâtir, il faut en amplifier les réalisations, il faut le protéger des sombres menaces dont on voit les effets ravageurs non loin de nous et au quotidien’’, a ajouté M. Sy. De même a-t-il demandé à ses compatriotes de ‘’s’employer à transmettre le Sénégal aux prochaines générations en meilleur état que celui dans lequel [ils l’ont] reçu de [leurs] prédécesseurs’’.
‘’Ce forum est un baromètre objectif et pertinent de l’appropriation, par les partenaires sociaux, des orientations de nos politiques publiques’’ en matière de travail, a-t-il dit de la concertation organisée par le CNP.
Samba Sy souhaite que les travailleurs et les employeurs fassent du dialogue social ‘’un moteur de stabilité économique et sociale’’, ce qui, à ses yeux, va engendrer ‘’une paix sociale durable’’.‘’Une bonne gestion des contentieux sociaux permet à toute entreprise d’atteindre ses objectifs de croissance ou de restructuration, par une meilleure compréhension et une analyse des relations interprofessionnelles’’, a souligné Meïssa Fall, le vice-président de la commission technique chargée du dialogue social et des normes du travail au CNP.
Innocence Ntap, la présidente du Haut Conseil du dialogue social, estime que le forum organisé par le CNP est ‘’une opportunité pour les acteurs du monde du travail de faire un diagnostic sans complaisance de la problématique et des enjeux du traitement des conflits en milieu professionnel’’.
‘’La paix et la stabilité sociale constituent la base de la productivité, de la compétitivité et de la croissance de l’entreprise, celles de l’épanouissement des travailleurs et de l’amélioration de leur pouvoir d’achat également’’, a-t-elle souligné.
TRAFIC DE RENDEZ-VOUS DE VISAS AU SÉNÉGAL
Les Sénégalais font face à une galère pour obtenir des rendez-vous de demande de visas pour l'Europe. L'attente s'étire parfois sur plusieurs mois, poussant certains à recourir à un marché noir où se revendent à prix d'or ces précieux créneaux
Depuis plusieurs mois, les Sénégalais font face à une véritable galère pour obtenir des rendez-vous de demande de visas pour l'Europe. Les délais d'attente s'étirent parfois sur plusieurs mois, poussant certains individus désespérés à recourir à un marché noir où des intermédiaires revendent ces précieux créneaux à prix d'or. Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par de nombreux voyageurs sénégalais et les risques inhérents à cette pratique.
Ce trafic de rendez-vous opère dans l'ombre, avec des vendeurs qui utilisent des méthodes bien rodées. Ils sont souvent difficiles à contacter par téléphone et préfèrent communiquer via WhatsApp. Les paiements pouvant atteindre 400 000 francs CFA selon des témoignages recueillis par RFI, sont généralement effectués via des services de transfert d'argent mobile. De nombreux Sénégalais se retrouvent ainsi pris au piège de ce marché noir, incapables d'obtenir les rendez-vous nécessaires malgré leurs démarches légitimes.
Lamine Diagne, directeur des opérations pour VFS au Sénégal cité par RFI, souligne la pénurie de rendez-vous et a averti les candidats de se méfier des fraudeurs qui proposent des rendez-vous en échange d'argent. Il a également mentionné que VFS Global a introduit des mesures pour garantir que les rendez-vous sont réservés par de véritables demandeurs, en exigeant le paiement en ligne des frais de service. Les délais de traitement des demandes de visas varient selon les pays, et il est recommandé de faire la demande plusieurs mois à l'avance.
AGL PRÉSENTE SON EXPERTISE DANS LA GESTION DES PROJETS MINIERS EN ZONES RURALES
Le récent Salon international des mines, Sim Sénégal, au Cicad de Diamniadio, a permis de mettre en avant un acteur logistique de premier plan pour les projets miniers dans la région ouest-africaine, à savoir Africa Global Logistics
L’acteur logistique international a eu l’occasion de mettre en valeur ses compétences dans des projets complexes.
Le Salon international des mines, Sim Sénégal, qui se tenait depuis le mardi 3 octobre et qui prend fin ce jeudi 5 octobre au Cicad de Diamniadio, a permis de mettre en avant un acteur logistique de premier plan pour les projets miniers dans la région ouest-africaine, à savoir Africa Global Logistics (Agl), qui était présent avec ses deux filiales, Agl Sénégal et Agl Mali. Toutes deux font partie de la Direction régionale Agl Afrique Atlantique, qui regroupe, outre le Sénégal et le Mali, la Mauritanie et la Gambie.
Interrogé au Sim Sénégal 2023, le Directeur régional, Mohamed Abdoulaye Diop, a rappelé un exemple récent de la coopération entre Agl et les sociétés minières : «Dans le cadre du projet aurifère Sabodala-Massawa, Agl Sénégal a réalisé avec succès, au premier semestre 2023, une opération logistique qui a permis d’améliorer la desserte de quelques localités riveraines traversées par son convoi. Agl a assuré la livraison de 35 colis dont 3 moteurs hors gabarits de plus de 100 tonnes pour le compte de ce client majeur de l’industrie minière au Sénégal. Agl a ainsi entrepris d’importants travaux de réfection de routes sur un tronçon de 20 km, mais aussi de réhabilitation d’une piste de 60 km au Sénégal pour assurer l’acheminement en toute sûureté des équipements.
Cet investissement permet désormais un meilleur accès aux zones économiques clés du pays. C’est vous dire que nous avons à cœur de toujours avoir un impact sur notre communauté. C’est pourquoi nous avons travaillé avec une société locale, Alt Sa, pour réaliser ces travaux qui permettent aujourd’hui d’améliorer la connectivité de Sane Soutou, Bembou et Sabodala.»
Présent également au Sim Sénégal 2023, Agl Mali a indiqué comme exemple, pour sa part, que ses équipes, il y a trois mois, ont appuyé la construction de la nouvelle mine de lithium au Mali, à Goulamina, et y ont livré plusieurs matériels. Malgré la météo difficile en cette période d’hivernage, les équipes d’Agl Mali sont finalement arrivées sur la mine de Goulamina le 20 juin, livrant les pièces à bon port. Rémi Ayikoué Amavi, Directeur général d’Agl Mali, a salué la conduite réussie de cette opération, «qui s’est déroulée avec professionnalisme et respect des délais, ce qui témoigne de la place de logisticien de premier plan d’Agl au Mali, au service des populations, du pays et de son tissu économique, au sein duquel les industries extractives sont très importantes pour le développement, à l’instar de la mine de Goulamina».
«Nous sommes ravis de participer au salon Sim Sénégal 2023. C’est une opportunité pour nous de mieux comprendre les enjeux et besoins de nos clients, afin de leur proposer des solutions adaptées. Nous nous engageons à répondre spécifiquement aux attentes de chaque secteur pour devenir leur partenaire logistique privilégié. Dans le secteur minier, nous œuvrons pour l’intégration de solutions durables et éco-responsables, et développons des initiatives pour le «local content» dans le cadre de l’exploitation minière, afin de former et accompagner les jeunes. C’est un impératif et une source de fierté pour nous d’avoir un impact positif et tangible», a conclu M. Mohamed Abdoulaye Diop, Directeur régional d’Agl Afrique Atlantique, après ces deux jours d’intenses rencontres au salon Sim Sénégal.
NIGER : UN RETRAIT FRANÇAIS SOUS TENSION
Paris affirme sa fermeté et est déterminée à aller jusqu'au bout, quel qu'en soit le prix. Si l'armée nigérienne entrave le désengagement français du pays, les soldats tricolores riposteront
Titre : Retrait des troupes françaises au Niger : Des négociations difficiles avec la junte militaire
Dans un contexte tendu marqué par le coup d'État au Niger, l'état-major des armées françaises a annoncé le lancement de l'opération de retrait de ses 1 500 soldats et de leur matériel stationnés dans le pays. Cependant, les putschistes exigent que ce désengagement s'effectue selon leurs conditions, créant ainsi des tensions et des difficultés pour la manœuvre.
Face à cette situation délicate, les troupes françaises devront entamer leur retrait du pays dans la semaine, selon les informations fournies par l'état-major des armées. Néanmoins, aucun accord n'a encore été trouvé avec les putschistes quant aux modalités de ce désengagement.
La France affirme sa fermeté et est déterminée à aller jusqu'au bout, quel qu'en soit le prix. Elle souhaite imposer son propre calendrier de retrait, indépendamment des exigences de la junte militaire. Selon des sources d'Europe 1, le chef de l'État français a clairement arbitré la situation : si l'armée nigérienne entrave le désengagement français, les soldats tricolores riposteront et avanceront, assumant ainsi le coût politique que cela pourrait engendrer.
Cette opération de retrait est considérée en coulisse comme très sensible, car l'armée française opère dans un environnement incertain et explosif. Les dangers potentiels proviennent aussi bien des groupes terroristes présents dans la région que des putschistes eux-mêmes, qui redoutent une éventuelle exfiltration du président Bazoum. De plus, une source militaire évoque la possibilité d'une instrumentalisation russe des populations locales, ajoutant une complexité supplémentaire à la situation.
Alors que plusieurs options de repli sont envisagées, notamment via le Tchad ou le Bénin, la junte militaire se montre pour l'instant peu encline à ouvrir les frontières. Les prochains jours, voire les prochaines heures, seront décisifs pour déterminer la voie à suivre, bien que l'armée française espère toujours parvenir à un accord diplomatique jusqu'au dernier moment, plutôt que d'avoir recours à une action coercitive.
par Jean Pierre Corréa
ABDOU SOULEYE DIOP : UN LION DE L'ATLAS ET DE LA TÉRANGA
Il nous lance un appel vibrant pour que tout ce monde politique, mais aussi les Sénégalais dans leur ensemble, sachent défier le statu quo et proposer la vision d'une nation prospère pour des réformes innovantes
L'homme a la rondeur des êtres généreux et tellement tournés vers les autres que leurs corps ont obéi naturellement à cette circonférence nécessaire à l'attention des autres qu'on nomme bien heureusement l'empathie. C'est cette empathie qui guide toute sa réflexion qu'il a consacrée à l'Afrique et au Sénégal en particulier, en ces temps troublés et quelque peu désertés par la pensée, devenue hélas furieusement unique.
Abdou Soulèye Diop, à l'orée d'une campagne présidentielle qui s'annonce cacophonique, du fait de la pléthore de prétentieux, pardon, de prétendants à nous gouverner, nous livre à travers son livre, "Sénégal à portée de mains, Le Lion sort de sa Tanière", l'idée qu'au contraire de ce "Bal des Tocards " probable, il y a nécessité de poser les conditions d'un véritable débat entre des candidats, qui auront, pour le moins, compris ce...qu'ils savent, à savoir que le Sénégal ne se conquiert pas par le biais d'une vulgaire tombola. Partant de cette évidence que la "formation et l'essor d'une nation reposent sur la composante d'une vision profonde et d'une dynamique pérenne", Abdou Soulèye Diop nous dit en exergue de son livre, que "dans le contexte actuel du Sénégal, à la croisée de sa trajectoire de développement, il est essentiel de recentrer le débat sur les idées plutôt que sur les personnes, et que ni l'éloge, ni le nihilisme ne construiront notre pays, ce Sénégal que nous aspirons tous à bâtir".
D'où nous parle Abdou Soulèye Diop ?
e président Macky Sall l'appelle " le plus Marocain des Sénégalais" et le Roi Mohamet 6 estime quant à lui qu'il est " le plus Sénégalais des Marocains". Abdou Soulèye Diop vit au Maroc depuis son adolescence, y ayant fait ses études secondaires et universitaires, diplômé de l'ESCAE de Casablanca, avant de se forger une solide expérience dans le grand Cabinet d'audit Mazars, où il entre comme stagiaire avant d'en devenir aujourd'hui Associé Gérant. Et c'est à ce titre qu'il conseille, depuis 30 ans, de nombreuses entreprises marocaines en Afrique subsaharienne.
Il naît en 1970 à Dakar, dans une famile multiculturelle et ethnique, ayant pour père un grand diplomate, le Docteur Babacar Diop, qui Ambassadeur du Sénégal, va mener sa famille à travers le monde et plonger ses enfants dans un ailleurs fécond et un "autrement" éveillant. Alors il nous faut comprendre "d'où nous parle Abdou Soulèye Diop", lequel nous raconte dans le prologue de son dernier livre, les six évènements d'une trajectoire de sa vie qui ont été déterminants dans la construction de son "mindset" et qui permettent de comprendre les soubassements émotionnels et intellectuels qui fondent et son expertise et son expérience.
Il y a d'abord et c'est là que tout commence, une précoce exposition internationale. Il a à peine deux ans, son père est nommé Ambassadeur, en Asie et en Océanie, donc l'Australie, la Malaisie, l'Inde et le Sri Lanka... Il côtoie tout petit, déjà attentif aux exigences paternelles de la diplomatie internationale, Indira Ghandi, amie de la famille, croise mère Thérésa, s'imprègne d'anglais et de hindi, rencontre Mohamet Ali et Yasser Arafat, et écrit : " Il est aisément compréhensible que le contact précoce avec de telles personnalités, dont j'ai pu suivre par la suite la trajectoire, et dont j'ai appris à mieux connaître leur impact sur le monde ait pu influencer ma personnalité et mon caractère".
Il y a ensuite un retour salutaire au Sénégal où il découvre la camaraderie lycéenne à Van Vo, les chemins buissonniers menant à l'Anse Bernard, mais aussi les joies de l'éducation d'antan, où nous allions de part et d'autres du Sénégal, à la rencontre de nos familles et de nos cousins, pour voir du pays et sortir du confort dakarois. Abdou Soulèye en tirera cet ancrage indispensable à tout expatrié, et une maîtrise du wolof, l'adhésion à l'éducation coranique et une connaissance des profondeurs du Sénégal, de sa culture et de ses langues, faisant ainsi sienne la conviction que l'enracinement dans nos valeurs est un ferment pour notre identité.
Capitale est pour ce jeune homme, du fait de la nomination de son père à Rabat comme ambassadeur du Sénégal, la manière avec laquelle il a appréhendé sa vie au Maroc, moment qui lui aura ouvert les yeux sur un pays africain qui, malgré ses ressources limitées est arrivé à tirer son épingle du jeu, et l'aura convaincu que c'était là, en terre africaine qu'il souhaitait poursuivre ses études supérieures. Au terme de celles-ci, son diplôme de commerce et d'expertise comptable en poche, il devient un acteur au coeur des stratégies de développement du Maroc, et de différents pays du continent, et avec une dominante d'interventions dans le secteur public, il a eu à piloter de nombreuses réformes structurelles au Maroc, mais aussi dans d'autres pays d'Afrque. Il en dresse la liste dans ce livre, et cette position privilégiée lui apermis de développer des relations de proximité avec des acteurs publics de premier plan de notre continent, aujourd'hui aux manettes dans plusieurs pays africains.
Abdou SoulèyeDiop a su tisser des relations privilégiées avec des grands de ce monde, Mohamet VI bien évidemment, mais aussi Barack Obama, makhtar Diop ou encore Paul Kagamé. Enfin, cet homme, patriote dans l'âme, n'ayant point besoin d'affubler ce mot de prétentieuses majuscules, est aussi marqué par le 23 juin 2011, lors de la lutte contre le troisième mandat d'Abdoulaye Wade. Il rédige son premier ouvrage, "2012 : 100 projets de réformes pour un Sénégal émergent" publié en 2011. Tiens Tiens ! Abdou Soulèye est donc cet enfant de la République du Sénégal, ayant comme il l'écrit avec humilité, bénéficié d'une éducation aimante et rigoureuse, de la douceur d'une famille et du caractère paisible d'un pays. Africain, citoyen du monde, soucieux de la transformation et du progrès du continent, il souhaite juste donner quelques clés pour que tous nos enfants puissent vivre dans la dignité que procure un environnement économique et social sain.
Sénégal à portee de mains... Ne surtout pas escamoter un debat necessaire dont depend l'avenir de notre jeunesse.
Abdou Soulèye Diop à travers ses pages et grâce à un découpage du sommaire dynamique et cohérent, nous propose une plateforme sérieuse et utile qui devrait alimenter les débats entre ces candidats, qui pourront s'en servir comme un guide essentiel pour la prochaine gouvernance qui devra présider aux destinées du Sénégal, en plaçant notre pays sur la voie des transformations structurelles et superstructurelles surtout, nécessaires à l'éclosion d'un pays où nous pourrons tous vivre, parce que nous l'aimons.
Pourquoi nos enfants doivent-ils se résoudre à partir et abandonner ce continent, alors que d'autres sont en train de se battre pour en conquérir des territoires? Notre responsabilité est de développer ce potentiel, et de faire mentir l'Histoire en n'assistant pas à ce spectacle d'une jeunesse qui achète à coup de millions les chaînes, qui lors de la traite des esclaves ont servi à déporter leurs aÏeux.
Pour que le Lion sorte de sa tanière, Abdou Soulèye Diop pose ce travail qui n'est pas seulement un exercice académique d'un sachant. Il nous lance un appel vibrant pour que tout ce monde politique, mais aussi les Sénégalais dans leur ensemble, sachent défier le statu quo et proposer la vision d'une nation prospère qui met en oeuvre des réformes innovantes, des stratégies inclusives pour un développement global. Il propose à tous ceux et celles qui ont le devenir du Sénégal chevillé au coeur, une réflexion sur ce qui a été et une vision sur ce qui pourrait être. Abdou SoulèyeDiop lance "un appel à l'action, et exhorte les décideurs, les parties prenantes et la population dans son ensemble à s'unir, à tirer les leçons du passé et à tracer une voie vers un avenir plus lumineux et plus prospère".
C'est à vous de lire ce livre... C'est vraiment tout un programme...d'une rare lucidité, qui est comme on dit la brûlure la plus proche du Soleil.
CAN 2023 : COMPTE À REBOURS POUR LES LIONS
Un an et huit mois après son premier sacre de champion d’Afrique de football, l’équipe du Sénégal va remettre en jeu son titre, dans 100 jours en Côte d’Ivoire où se tiendra la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations
Le 6 février 2022, le Sénégal remportait pour la première fois une CAN depuis sa première participation à une phase finale de CAN en 1965.
Entre temps, les Lions ont perdu deux finales en 2002 contre le Cameroun et en 2019 contre l’Algérie.
Les hommes d’Aliou Cissé qualifiés depuis la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2023, iront en Côte d’Ivoire défendre leur titre.
Le Sénégal et tous ses pays voisins immédiats : la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, la Mauritanie et le Mali sont qualifiés à cette 33e édition de la CAN.
Les autres pays qualifiés sont : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, RD Congo, Côte d’Ivoire (pays hôte), Égypte, Ghana, Guinée Équatoriale, Maroc, Mozambique, Namibie, Nigeria, Tanzanie, Tunisie et Zambie.
Le tirage au sort en vue de la constitution des poules de la CAN aura lieu, jeudi prochain, en Côte d’Ivoire.
Le Sénégal est dans le chapeau 1 avec la Côte d’Ivoire, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et l’Égypte.
La première édition de la CAN qui s’est tenue au Soudan en 1957 a vu la participation de trois équipes. Elle évoluera à 24 équipes, depuis 2019.
La Côte d’Ivoire est la dix-huitième nation à abriter la compétition depuis la première édition. Elle va accueillir la Coupe d’Afrique des nations pour la deuxième fois, après 1984.
Cette édition est remportée par le Cameroun. Les Lions indomptables décrochaient le trophée continental pour la première fois.
La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades du pays : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pédro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny). Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.
Le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe s’est dit ‘’impressionné par les progrès réalisés’’ dans les préparatifs.
En juin 2023, la CAF et le Comité d’organisation local ont dévoilé l’identité visuelle de la CAN 2023.
CHAMPIONNATS DU MONDE DES SOURDS : LE SENEGAL REMPORTE LA PETITE FINALE
Le Sénégal a battu, 2-1, l’Égypte ce vendredi, terminant ainsi à la troisième place des Championnats du monde de football des sourds qui se tiennent en Malaisie.
Le Sénégal a battu, 2-1, l’Égypte ce vendredi, terminant ainsi à la troisième place des Championnats du monde de football des sourds qui se tiennent en Malaisie.
Les Lions du Sénégal ont ouvert le score en première mi-temps sur corner, grâce à une tête du défenseur Khadim Marone. L’Egypte a égalisé quelques minutes plus tard sur penalty.
Pape Adama Diarra a inscrit le deuxième but sénégalais, offrant ainsi au Sénégal la médaille de bronze pour sa première participation à la compétition.
La finale des Championnats du monde des sourds opposera l’Ukraine et le Japon, ce samedi.
Les Championnats du monde de football des sourds sont une compétition mondiale organisée une fois tous les quatre ans par le Comité international des sports pour les sourds, chez les hommes et les dames en même temps.
Chez les hommes, la Turquie est la nation la plus titrée avec deux trophées remportés en 2012 et en 2016.
En dames, les États-Unis sont le pays le plus titré, avec deux coupes remportées durant ces mêmes éditions (2012 et 2016).
MACKY SALL SERMONNE LES EMPLOYEURS ET TRAVAILLEURS VEREUX
Le président estime que les partenaires sociaux, employeurs et travailleurs ont un rôle important à jouer
Les rapports 2020-2021-2022 sur l’état du dialogue social. Prononçant son discours, le Président Macky Sall estime que les partenaires sociaux, employeurs et travailleurs ont un rôle important à jouer pour mener des transformations et des réformes susceptibles de garantir l’émergence du Sénégal portée par une économie attractive et prospère.
Pour mener des transformations et des réformes susceptibles de garantir l’émergence du Sénégal portée par une économie attractive et prospère, au service d’un progrès social inclusif, le Président Macky Sall estime que les partenaires sociaux, employeurs et travailleurs ont un rôle important à jouer. Le chef de l’État, qui présidait la cérémonie de remise des rapports 2020-2021-2022 sur l’état du dialogue social, affirme que ce rôle est d’abord attendu dans le cadre de la préservation, à tout prix, de la stabilité sociale pour satisfaire aux exigences, d’une part, de qualité des services rendus aux usagers et, d’autre part, de croissance soutenue en vue de leur redistribution équitable. «Pour ce faire, la culture du dialogue social doit être promue à tous les niveaux. C’est à cet effet que j’ai accordé une attention particulière à la redynamisation de la concertation et de la négociation au niveau tripartite entre le gouvernement, les centrales syndicales de travailleurs et les confédérations d’employeurs. L’organisation régulière des Conférences sociales qui constituent une innovation dans la pratique du dialogue social, procède de cette volonté», a-t-il déclaré. Selon lui, les concertations tenues durant les trois conférences sociales ont abouti à des résultats probants sur le plan économique et social grâce à un élan commun de générosité des mandants tripartites qui ont notamment convenu de prémunir notre pays contre des perturbations sociales de grande envergure, à travers la signature du Pacte national de Stabilité sociale et d’Emergence économique
C’est également, d’après le locataire du Palais, à l’issue de la première conférence sociale que son option de renforcement de l’institutionnalisation du dialogue social a été matérialisée par la création auprès du ministère en charge du Travail des organisations professionnelles et du Dialogue social, d’une Structure publique inédite dans ses missions, sa composition et son positionnement : le Haut Conseil du Dialogue social (HCDS).
LES AVANCEES NOTEES
Dans son discours, le président de la République souligne que le «HCDS est une innovation institutionnelle, qui doit permettre aux mandants tripartites nationaux de mieux fédérer leurs initiatives concourant à ancrer et à consolider le dialogue social et la négociation collective dans tous les secteurs d’activité», signalant que beaucoup d’avancées ont été notées. Il s’agit, pour le chef de l’État, du «renforcement de la démocratie sociale par la tenue des élections de représentativité qui ont permis de rationaliser et d’améliorer la conduite des processus de concertation et de négociation au niveau tripartite et dans le secteur public de l’Education et de la Formation» ; de «la fixation de l’âge de la retraite à 60 ans dans le secteur privé, tout comme l’allongement de cet âge pour certaines catégories de professionnels de la santé humaine ou animale» ; de «l’adoption d’une nouvelle réglementation relative au stage et à l’apprentissage» ; de «l’amélioration des pensions de retraite des agents de l’Etat et des travailleurs du secteur privé» ; du «processus de redynamisation de la négociation collective avec la conclusion, en 2021, de conventions collectives dans le secteur de la boulangerie et le sous-secteur du transport routier d’hydrocarbures», et de «la signature en 2020 de l’accord portant sur la revalorisation généralisée des salaires dans le secteur privé». Poursuivant son allocution, le locataire du Palais a indiqué que l’autre rôle primordial sur lequel sont attendus les mandants tripartites réside dans l’anticipation, la réactivité et la prospective en matière de prise en charge des problématiques et des questions spécifiques qui peuvent être, soit sources d’amplification des risques sociaux, soit générateurs d’opportunités de croissance et de création d’emplois. Dans ce registre, il renseigne : «La pandémie de la crise de COVID-19 a été une occasion pour éprouver nos capacités de résilience et de riposte à travers les concertations que j’ai initiées avec toutes les forces vives de la Nation et qui nous ont permis de maintenir le pouvoir d’achat des travailleurs et d’amorcer la relance de nos entreprises et de notre économie.»
CHANGEMENT GLOBAL DE PARADIGME AVEC LA PRODUCTION DU PETROLE ET DU GAZ
Étant donné que le Sénégal intègre le cercle des pays producteurs de pétrole et de gaz, le Président Macky Sall fait remarquer que cette situation particulière induit un changement global de paradigme. «Dans une approche inclusive, nous avons pu jeter les bases d’une concertation entre toutes les parties prenantes au sein du Comité national ITIE et du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ). Les propositions de ces différentes parties prenantes ont été également prises en compte dans l’adoption de dispositions légales et réglementaires aux fins d’améliorer l’impact des retombées économiques et sociales de l’exploitation de nos ressources minières, gazières et pétrolières au profit des populations, des entreprises et des travailleurs», a-t-il dit. Il appelle ainsi tous les acteurs à davantage persévérer dans ce secteur mais aussi dans tous les autres secteurs pour promouvoir l’instauration et la consolidation de relations professionnelles apaisées ainsi que la création d’opportunités d’affaires au profit du secteur privé national. C’est tout le sens, selon lui, de la loi de 2019 sur le Contenu local. «Mesdames et Messieurs les membres du HCDS, je vous engage donc à jouer pleinement votre partition dans la mise en œuvre du Plan national de Renforcement du Dialogue social (PNRDS) que j’ai fait élaborer et qui prévoit toutes les mesures structurelles qui peuvent améliorer de manière appréciable la stabilité sociale dans tous les secteurs. A cet effet, le gouvernement a du reste déjà consenti d’importants efforts de revalorisation des traitements, soldes et salaires au profit des agents de l’Etat ainsi que du personnel d’enseignement et de recherche de l’enseignement supérieur et les personnels administratifs, techniques et de services (PATS) des Universités et Établissements publics d’enseignement supérieur», a-t-il indiqué.
SUIVI PÉRIODIQUE DE TOUS LES ACCORDS ET PACTES SIGNÉS
Pour maintenir ces acquis, il engage le gouvernement à veiller au suivi périodique de tous les accords et pactes signés entre le gouvernement et les partenaires sociaux travailleurs et employeurs. «J’exhorte aussi le gouvernement et les partenaires sociaux à travailler en synergie pour la finalisation consensuelle des processus d’élaboration du code du Travail et code de sécurité sociale. Ces deux textes majeurs permettront, à coup sûr, à notre modèle de gouvernance du monde du travail de faire des pas qualitatifs supplémentaires. Tous ces efforts combinés à l’élaboration d’un deuxième Pacte national de Stabilité sociale et d’Emergence économique, dont j’ai déjà prescrit la signature, vont avoir des répercussions positives sur la consolidation d’un climat social apaisé dans le monde du travail. Dans le même sillage, je renouvelle ma directive relative à la mise en place de comités de dialogue social dans tous les secteurs, en priorité dans ceux stratégiques comme ceux de la santé et de l’enseignement supérieur et de comités de dialogue social suffisamment inclusifs au niveau des établissements publics de santé et des établissements publics d’enseignement supérieur», a-t-il ajouté. Le chef de l’État a expliqué qu’ «au-delà de leur intérêt à se faire identifier, à s’organiser pour notamment bénéficier d’un appui de l’Etat en cas de crise, le recours aux mécanismes du dialogue social devrait être davantage promu au profit des familles d’acteurs de l’économie informelle afin qu’elles puissent mieux exprimer et formuler leurs attentes en matière d’amélioration de la productivité de leurs unités de production. Mais également «adhérer aux politiques publiques et rendre plus efficients les dispositifs d’appui qui sont mis en place en leur faveur».
ALIOU SANÉ EN PRISON
Le coordonnateur de la F24 a été arrêté en exécution du mandat de dépôt précédemment émis contre lui après son arrestation le 29 mai dernier pour participation à une manifestation non déclaré et trouble à l’ordre public
Le coordonnateur de la F24 Aliou Sané a été arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar cet après-midi.
Aliou Sané a été arrêté le 29 mai dernier et déféré pour participation à une manifestation non déclaré et trouble à l’ordre public, lorsqu’il tentait de rallier le domicile d’Ousmane Sonko, à la cité Keur Gorgui.
Aliou Sané avait alors bénéficié d’une liberté provisoire, mais le procureur de la République avait saisi la Chambre d’accusation du tribunal de grande instance de Dakar pour annuler cette décision prise par le juge d’instruction.
La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar avait infirmé, le 25 juillet, l’ordonnance de refus de placement sous mandat de dépôt du coordonnateur de Y’en a marre. Et il a été arrêté aujourd’hui en exécution du mandat de dépôt.