ABDOUL AZIZ DIOP ANNONCE SA CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE
Ingénieur pétrolier, environnementaliste, politologue et lexico-métricien, Abdoul Aziz Diop est ancien porte-parole du M23, ancien membre du secrétariat exécutif de l’APR, il est ancien conseiller spécial à la présidence de la République
Le leader du Pacte institutionnel (PI), un mouvement politique dit de défense des institutions de la République du Sénégal et de la démocratie sénégalaise Abdoul Aziz Diop a annoncé, jeudi à Thiès (ouest) sa candidature à la présidentielle de février 2024.
« Pacte institutionnel participera s’il plaît à Dieu à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il y sera représenté par son fondateur moi-même M. Abdoul Aziz Diop qui sera investi comme candidat unique de Pacte institutionnel pour présenter au pays sa vision et son programme », a dit M. Diop, lors d’un point de presse dans un hôtel de Thiès.
Ingénieur pétrolier, environnementaliste, politologue et lexico-métricien, Abdoul Aziz Diop est ancien porte-parole du Mouvement du 23 juin M23, ancien membre du secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) il est ancien conseiller spécial à la présidence de la République entre juillet 2012 et juillet 2023.
Il a annoncé, lors d’un point de presse dans un hôtel de la cité du rail, qu’il compte briguer les suffrages des Sénégalais à la prochaine élection présidentielle. « Pacte institutionnel veut contribue significativement au retour de la confiance au Sénégal dans tous les domaines, politique, économique, social, cultuel, religieux », « gage de cohésion sociale et de sécurité ».
Le candidat déclaré a insisté sur le respect des institutions, « pour faire barrage aux pulsions putschistes et terroristes », mais aussi sur le débat démocratique, à travers les canaux conventionnels que sont notamment les médias.
Porté par le PI et le Mouvement de la défense des institutions, le candidat Abdoul Aziz Diop a pris comme principal engagement de « relever durablement le défi de l’emploi des jeunes, deux ans et demi après son accession à la magistrature suprême ».
Il s’engage aussi à faire du Sénégal un pays de démocratie, de dignité, de savoir, grâce à une « mobilisation générale ».
L’ancien collaborateur du président Macky Sall invite tous les candidats au débat démocratique considéré comme le seul moyen de remporter le scrutin et de gouverner le Sénégal dans la paix et la sécurité.
Il a invité la presse à « imposer le débat démocratique » entre les différents prétendants au fauteuil présidentiel. Qu’ils soient issus du parti au pouvoir, de l’opposition ou qu’ils soient des indépendants, ces candidats doivent débattre sur la situation du Sénégal et sur comment développer le pays, a-t-il préconisé.
« Sans ce débat, nous risquons après six mois à un an, de nous retrouver dans une situation de regret », a-t-il averti.
NIGER : LES PUTSCHISTES ROMPENT LA COOPÉRATION MILITAIRE AVEC PARIS, QUATRE AMBASSADEURS LIMOGÉS
Depuis le coup d'Etat, les relations avec Paris se sont dégradées.Des incidents dimanche lors d'une manifestation devant l'ambassade de France ont entraîné l'évacuation de plus de 500 Français
Les putschistes au Niger ont dénoncé jeudi soir des accords militaires avec Paris et promis une "riposte immédiate" à "toute agression" de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), annonçant également le limogeage de quatre ambassadeurs de Niamey dont celui basé en France.
La tension est encore montée d'un cran après l'arrivée d'une délégation de la Cédéao jeudi soir à Niamey pour tenter de trouver une sortie de crise, huit jours après le coup d'Etat au Niger qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum, le 26 juillet.
Les militaires au pouvoir ont annoncé dans un communiqué lu à la télévision qu'ils dénonçaient "les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense" avec Paris, qui compte 1.500 soldats déployés au Niger.
Ils ont aussi promis une "riposte immédiate" à "toute agression" de pays de la Cédéao, à l'exception du Burkina Faso et du Mali, suspendus de l'organisation et également dirigés par des putschistes.
Les ambassadeurs du Niger en France, aux Etats-Unis, au Nigeria et au Togo ont été limogés.
Ces annonces interviennent à trois jours de la date butoir fixée par la Cédéao, qui a imposé de lourdes sanctions à Niamey et donné jusqu'à dimanche aux putschistes pour rétablir M. Bazoum, sous peine de potentiellement utiliser "la force".
Le président du Nigeria Bola Tinubu, aussi président en exercice de la Cédéao, a cependant demandé à Abdulsalami Abubakar, qui mène la délégation, de "tout faire" pour trouver une "résolution à l'amiable".
L'organisation, qui a notamment suspendu les transactions financières avec le Niger, a dit se préparer à une opération militaire, même si elle a souligné qu'il s'agissait de "la dernière option sur la table".
Les chefs d'état-major de la Cédéao sont réunis à Abuja jusqu'à vendredi, alors que plusieurs armées ouest-africaines, dont celle du Sénégal, se disent prêtes à intervenir si l'ultimatum n'est pas respecté dimanche.
- "Revenir à la raison" -
Dans un entretien à l'AFP, le désormais ex-ambassadeur du Niger à Washington, Kiari Liman-Tinguiri, a appelé la junte à "revenir à la raison", mettant en garde contre l'"effondrement" de "tout le Sahel".
Les relations sont tendues entre Niamey et le bloc ouest-africain, et le sont également avec la France, ancienne puissance coloniale.
Jeudi, les programmes de RFI (Radio France Internationale) et de la chaîne de télévision d'information France 24 ont été interrompus au Niger, "une décision prise hors de tout cadre conventionnel et légal", selon la maison-mère des deux médias, France Médias Monde.
Les signaux des deux médias ont été coupés "sur instructions des nouvelles autorités militaires", a indiqué à l'AFP un haut fonctionnaire nigérien.
La France a condamné "très fermement" cette décision, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
RFI et France 24 sont déjà suspendus au Burkina Faso et au Mali voisins, où les militaires nigériens au pouvoir ont envoyé des délégations mercredi.
Le Mali et le Burkina Faso ont affirmé que toute intervention armée au Niger serait considérée "comme une déclaration de guerre" à leurs deux pays.
- Evacuations -
Depuis le coup d'Etat, les relations avec Paris se sont dégradées.Des incidents dimanche lors d'une manifestation devant l'ambassade de France ont entraîné l'évacuation de plus de 500 Français.
Des milliers de manifestants soutenant la junte au pouvoir sont sortis jeudi dans le calme dans les rues de plusieurs villes nigériennes, à l'appel du M62, une coalition d'organisations de la société civile "souverainistes".
Nombre d'entre eux scandaient des slogans critiques de la France et brandissaient des drapeaux de la Russie -- dont se sont déjà rapprochés le Mali et le Burkina.
Les accès à l'ambassade française et à d'autres chancelleries proches étaient bloqués jeudi par les forces de l'ordre nigériennes, ont constaté des journalistes de l'AFP.Avant la manifestation, Paris avait rappelé "que la sécurité des emprises et des personnels diplomatiques (étaient) des obligations au titre du droit international".
L'ex-puissance coloniale a fait évacuer 577 de ses ressortissants au Niger mardi et mercredi.
Selon le chef de la junte, le général Abdourahamane Tiani, il n'y a "aucune raison objective" de "quitter" le pays.
Les Etats-Unis, partenaires du Niger comme la France, ont de leur côté affrété un avion pour évacuer leur personnel non essentiel du Niger, quand le président Joe Biden a appelé "à la libération immédiate du président Bazoum".
Les deux alliés de ce pays en proie à des violences jihadistes depuis plusieurs années y déploient respectivement 1.100 et 1.500 militaires, dont l'évacuation n'est pas prévue.
M. Bazoum, 63 ans, est retenu avec sa famille depuis le jour du putsch dans sa résidence présidentielle.L'électricité y a été volontairement coupée jeudi, a affirmé son parti.
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
QUI POUR SAUVER LA SOLDATE PRESSE
EXCLUSIF SENEPLUS - Pape Alé Niang nous lance le courage de la conviction. Il nous dit nos renoncements, notre déshumanisation. Il jette le poids de son micro, de sa caméra, sur nos échines courbées
On dit que la première victime de la guerre, c’est la vérité. De la même manière, on peut aussi dire que la presse fait partie des premières victimes des démocraties en voie de dépouillement de leurs attributs et autres parures, dont la liberté pour les citoyens d’être informés des actes et activités de leurs dirigeants. La presse est la mamelle nourricière de ce droit. Et les journalistes, les vecteurs par qui ce droit s’exprime. Mais il faut le dire pour le désespérer, la presse dans ce pays, se couche de plus en plus, et les journalistes qui refusent cette posture verticale paient le prix de leur indocilité. L’affaire Pape Alé Niang (PAN) en est l’illustration tragi-comique. Ainsi que les assauts fréquents contre le Groupe de presse Walftv.
Il faut sans doute se rappeler le long chemin parcouru par la presse, ses précurseurs, ses alliances fragiles, parce que conjoncturelles. On l’oublie : ce n’est pas que l’État qui n’a pas d’amis ; les politiciens aussi. Amis et courtisans dans l’opposition, les (certains pour être juste) politiciens changent de peau, de relations, d’amitiés, comme le caméléon sur son arbre esseulé, ou face à l’adversité. Si pour le caméléon, c’est une attitude de défense par le camouflage, le politicien parvenu à « bon port » endosse l’habit-carapace de l’État sans amis (sauf ceux qu’il soumet) et père fouettard d’une brutalité sans état d’âme.
Si on jette un coup d’œil dans le rétroviseur de la « démocratie » sénégalaise, on note que les luttes pour l’avènement d’une presse libre, plurielle, coïncident très exactement avec celles pour l’instauration d’une démocratie non censitaire, non sélective, réduite à des courants politiques de la tête du président-poète Senghor. On notera aussi (et les archives sont là) que c’est la période des luttes pour l’émergence (tiens, tiens) de syndicats autonomes (les composantes de l’UNSAS, UDEN ET CSA, le SYNPICS etc.). C’est cette conjonction des luttes pour, tout compte fait, l’avènement d’ un seul objectif : le droit de la société sénégalaise dans ses différents segments à un élément vital : la respiration démocratique. Autrement dit, la fin des camisoles de force : parti unique, syndicat unique, gouvernement à vie…
Ces combats communs pour des objectifs convergents ont scellé des alliances multiples et multiformes, mais aussi des malentendus qui feront jour après la première alternance en l’an 2000. Ces malentendus sont plus le fait des nouveaux gouvernants qui ont pensé à tort qu’ils avaient à travers la presse des qu’amis à vie ou du moins des complices consentants. Et la presse s’est vue plus belle qu’elle ne l’était (elle ne l’est toujours pas).
À savoir, acteur de l’alternance, donc ayant aussi droit au « butin », et devait faire partie du partage. Mais comme nous l’a appris un homme politique sénégalais (qui sait ce qu’il dit), c’est au moment du partage du butin que ça tourne mal entre les bandits (les voleurs) et se comportent comme de vulgaires cow-boys en sortant l’artillerie lourde.
Mais contre cette guerre pour la bamboula, il y a ces « justiciers » (les somones) armés d’une foi quasi sacerdotale en leur métier, en la justice, en leur devoir vis-à-vis de la société, des citoyens qui refusent de se coucher en échange d’os (les restes) issus de la table des nouveaux prédateurs. Et la presse se coucha pour diverses raisons : la corruption et (ou) la peur. On fabrique alors des laudateurs « volontaires supplétifs », une sorte d’armée mexicaine composée de mercenaires. Ils sont un pilier important et quasi nécessaire à un pouvoir dont la crédibilité s’effrite chaque jour. Tout pouvoir a besoin de mercenaires de la plume notamment. Il y a les girouettes instables qui valsent comme l’eau dans une pirogue sans direction. Il y a aussi ceux (et celles) qui résistent à leur manière par un silence étouffant ou une autocensure honteuse, mais comme bouée de survie. Qui peut leur en vouloir quand on voit le rythme avec lequel nos prisons se remplissent ; quand l’indifférence face à l’effritement des libertés, semble devenir le comportement le mieux partagé, le refuge des survivants. Il faudrait peut-être ne pas trop en vouloir à ceux qui essaient de survivre ainsi.
PAN ! Ce fragile bonhomme physique nous lance à la gueule le courage de la conviction. Il nous dit nos renoncements, nos reniements, notre déshumanisation. Il jette le poids de son micro, sa caméra, son clavier sur nos échines courbées. En attendant qu’on l’y rejoigne ou qu’il nous quitte (et la profession avec) avec un grand doigt d’honneur pour nos silences honteux. Salut le survivant-résistant. Et pour ce que cela vaut de là où tu es, malade, me dit-on : je ne t’oublie pas. Et quoi qu’il advienne, tu fais (feras) partie de la longue liste des martyrs des libertés. De la liberté.
AFRO BASKET FEMININ 2023, UNE FINALE TOUT FEU TOUT FLAMME
Nigéria / Sénégal, c’est l’affiche de la finale. Deux rivales qui se connaissent bien se retrouvent. L’une vise un quadruplé, l’autre est en quête de revanche. De l’électricité dans l’air.
Le Nigéria, l’équipe n°1 du continent, n’a fait qu’une bouchée du Rwanda. Le pays organisateur écarté, en première heure, sur le score sans appel de 79 à 48, les D’Tigress attendaient le vainqueur de la seconde affiche des demi-finales opposant le Sénégal au Mali pour connaître son adversaire en finale. Nigéria / Sénégal, c’est l’affiche de la finale. Deux rivales qui se connaissent bien se retrouvent. L’une vise un quadruplé, l’autre est en quête de revanche. De l’électricité dans l’air.
Après un retard à l’allumage soldé par deux défaites contre l’Ouganda puis le Mali, dans la phase de groupe (B), l’équipe nationale dames de basket-ball s’est réveillée. Les Lionnes du Sénégal ont repris du poil de la bête en éliminant l’Égypte et en remportant son quart de finale aux dépens du Cameroun.
Face au Mali, vice-champion d’Afrique, le Sénégal domine le premier quart temps, 20-16. Mais, c’est l’adversaire qui vire en tête, à la pause, 38-36, après avoir remporté la deuxième manche, 22-16.
Le vice-champion d’Afrique doute. Bousculées, les Aigles perdent le 3e quart temps, 11-24. Prises dans les griffes de Cierra Dillard et ses co-équipières, elles s’inclineront finalement sur le score de 65-75. La messe est dite.
L’américaine naturalisée sénégalaise, Mvp de la rencontre qui a planté 31 points, est portée en triomphe par ses co-équipières.
La formation du coach Moustapha Gaye, qui a tiré les bonnes leçons de la défaite face aux Maliennes en phase de groupe, prend finalement sa revanche. Qualifiées en finale de l’Afrobasket féminin Rwanda 2023, les Lionnes du Sénégal retrouvent les D’Tigress du Nigéria, triples championnes d’Afrique, qui visent un 4e sacre d’affilée.
Un adversaire bien connu par le Sénégal. Le Nigéria avait chipé le titre au Sénégal, l’équipe la plus titrée du continent, en 2017, avant de la battre en finale lors de l’Afrobasket 2019 au Dakar Arena de Diamniadio.
Bis répétita. En 2021, au Cameroun, Yacine Diop et sa bande ont été éliminées par les D’Tigress en demi-finales. Une triple revanche à prendre.
LE NIGERIA ATTEND LE SÉNÉGAL OU LE MALI EN FINALE
Le Nigéria, l’équipe n°1 du continent africain est la première formation à se qualifier en finale de l’Afrobasket féminin Rwanda 2023. Pour ce faire, les D’Tigress n’ont pas fait dans la dentelle face au pays organisateur, lors de la première demi-finale
Le Nigéria, l’équipe n°1 du continent africain, est la première formation à se qualifier en finale de l’Afrobasket féminin Rwanda 2023. Pour ce faire, les D’Tigress n’ont pas fait dans la dentelle face au pays organisateur, ce jeudi après-midi, 3 août, lors de la première demi-finale remportée.
Les tenantes du titre menaient à la pause, 44-18, après avoir remporté les deux premiers quarts temps (22-6 et 22-12). Elles perdent le 3e round, 14-17, avant de gagner la quatrième et dernière manche, 21-13. Score final : 79-48.
Vainqueures au Mali en 2017, au Sénégal en 2019 et au Cameroun en 2021, les Nigérianes visent un quatrième sacre d’affilée.
Pour le coach sénégalais Cheikh Sarr, qui a déjà marqué l’histoire du basket-ball rwandais, l’aventure s’arrête en demies. Sa formation jouera le match pour la médaille de bronze. Ce sera entre le Sénégal ou le Mali, l’affiche de la seconde demi-finale.
KHALIFA ET KARIM FIXÉS SUR LE SORT SAMEDI
Convoquée ce jeudi, la séance plénière portant vote de la modification du code électoral se tiendra finalement le samedi prochain.
Convoquée ce jeudi, la séance plénière portant vote de la modification du code électoral se tiendra finalement le samedi prochain. Réunis ce jeudi à l’Assemblée nationale, les 115 députés présents (pouvoir et opposition) ont assisté à la suspension de la séance par le Président de l’institution, une fois après avoir décliné l’ordre du jour. Il a été ainsi retenu pour ce jeudi 04 août, les travaux de la Commission des lois, puis le samedi 06 août, la tenue de la séance plénière de cette deuxième session extraordinaire où il sera question de la réintégration des candidats Khalifa Sall et Karim Wade dans le jeu électoral.
DEUX SOEURS VICTIMES DE LA TRAGÉDIE DE YARAKH
Fatoumata Diallo, 21 ans et Oumou Coultouly Diallo, 7 ans résidaient à la Médina. Elles sont parties de Kounoune. La famille et les proches sont sous le choc
Selon une source généralement bien informée, les deux personnes mortes dans l’attentat du bus attaqué au cocktail Molotov seraient deux soeurs qui résidaient à la Médina. Les victimes, Fatoumata Diallo, 21 ans, et sa jeune sœur, Oumou Coultouly Diallo, 7 ans, étaient à bord d'un bus Tata lorsqu'il a été ciblé. Les deux sœurs, filles d’un émigré établi en Espagne.
D'après les informations fournies, les deux sœurs ont pris le bus à Kounoune pour rentrer chez elles. En cours de route, Fatoumata Diallo a appelé son amie Aicha Diallo, annonçant qu'elles étaient à bord du bus Tata, ligne 65, à hauteur de la gare des baux maraîchers. Fatoumata a assuré qu'elle arriverait à la maison dans les 30 minutes suivantes. Cet appel fut la dernière fois que l'on ait eu de leurs nouvelles.
La famille est devenue anxieuse lorsqu'elle a entendu parler d'un incendie survenu à Yarakh impliquant un bus en provenance de Kounoune, leur crainte a grandi lorsqu'il a été rapporté que deux personnes avaient perdu la vie dans cet incident. Selon une source proche de la famille, cette dernière a immédiatement fait le déplacement jusqu’à l'hôpital de Pikine pour vérifier si les victimes figuraient parmi les blessés. Malheureusement, leurs noms n'étaient pas sur la liste.
À partir de ce moment, la famille a commencé à craindre le pire. Ils ont fait une déclaration à la brigade de Hann, suspectant que les victimes de l'accident tragique étaient probablement leurs filles. Plus tard, il a été confirmé que les corps des deux jeunes filles se trouvaient à l’hôpital Dalal Diam à Guédiawaye.
Cet événement tragique a jeté un voile de tristesse sur la communauté. La famille endeuillée et les amis des victimes sont sous le choc. Des enquêtes sont en cours pour déterminer les responsables de cet acte de violence effroyable. Les autorités appellent quiconque a des informations qui pourraient aider à l'arrestation des coupables à se manifester.