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4 octobre 2025
LE SÉNÉGAL VA BIENTÔT DISPOSER DE SON ATLAS DES OISEAUX
Un atelier en vue de ce projet s’est ouvert le 20 novembre à Dakar et se poursuit jusqu’au 25. L'Atlas des oiseaux du Sénégal est une initiative de l’UCAD avec le soutien du Plan d'action pour les oiseaux terrestres migrateurs d'Afrique-Eurasie.
Le Sénégal va bientôt disposer de son Atlas des oiseaux. Un atelier en vue de ce projet s’est ouvert le 20 novembre et se poursuit jusqu’au 25. L'Atlas des oiseaux du Sénégal est une initiative de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Département de Biologie animal) avec le soutien du Plan d'action pour les oiseaux terrestres migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEMLAP).
Les deux parties ont échangé sur la nécessité d'avoir un Atlas au Sénégal basé sur ce qui a été déjà fait en Afrique. En effet, selon Dr Ngoné Diop, enseignante chercheure au département de Biologie animale de l’Ucad et co-initiatrice du projet, il existe déjà un Atlas des oiseaux d'Afrique. Mais, dit-elle, « nous avons vu que cet Atlas africain prend en compte uniquement les pays anglophones (Afrique du Sud, Nigéria, Kenya...). Il n'y a pas eu un Atlas au niveau national dans un pays francophone ».
Donc, le Sénégal sera le premier pays en Afrique francophone à avoir lancé un Atlas sur les oiseaux au niveau national. Le projet, qui couvrira tout le pays, sera développé en collaboration avec les parties prenantes locales telles que les différentes directions du ministère de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique, les associations de société civiles, les clubs d'ornithologues, les éco-gardes des aires protégées et les guides d'écotourisme, mais également avec des organisations internationales à l'instar de BirdLife Internationale et la LPO.
L'Atlas ne sera pas un livre… mais un site web
M. Alain Jacot, membre de la Station ornithologique suisse partenaire du projet est revenu sur l’importance d’une telle initiative visant à conserver les espèces et les habitats où ils hibernent. « Dans ce plan d'action, on se focalise sur la prévention et la protection des espèces menacées. Nous essayons de savoir où vont ces oiseaux. Et pour ce faire, il faut des projets de monitoring et d'Atlas où des gens sortent et font des recensements d'oiseaux », a-t-il ajouté.
L’objectif général de cet atelier est de mettre en place les mécanismes de collecte des données actualisées et fiables sur la distribution des oiseaux pour l’élaboration de l’Atlas des oiseaux du Sénégal. Les initiateurs ont également insisté sur l'importance des projets de surveillance basés sur la science citoyenne.
Selon M. Jacot de la Station ornithologique suisse, l'Atlas ne sera pas un livre comme cela se fait habituellement en Europe mais un site web qui sera fonctionnel quand les données seront recueillies. Il sera possible alors de visualiser la répartition des tendances, et des espèces d’oiseaux.
Au sortir de cet atelier de lancement du projet « atlas des oiseaux du Sénégal », Dr Ngoné Diop s'attend à plus d'adhésion du grand public. « Pour moi, c'est le grand challenge de ce projet. Au-delà de l'implication des parties prenantes, il faut aussi que le Sénégalais lambda adopte ce projet qui contribuera à la conservation de la biodiversité et des oiseaux d'une manière générale. Il aidera les décideurs pour la restauration et la mise en place de mesures de conservation ».
LE SÉNÉGAL CONCÈDE LE NUL AU TOGO, 0-0
L’équipe nationale de football du Sénégal a fait un match nul vierge contre les Éperviers du Togo, mardi, à Lomé, dans un match joué pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Dakar, 21 nov (APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal a fait un match nul vierge contre les Éperviers du Togo, mardi, à Lomé, dans un match joué pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
En première période, les Lions du Sénégal semblaient manquer de tranchant. Ils ont concédé des occasions nettes de buts à leur adversaire.
Au retour des vestiaires, les partenaires de Sadio Mané sont arrivés avec de meilleures intentions, mais en pêchant souvent dans la finition.
Avec les changements apportés par le sélectionneur national, Aliou Cissé, et le replacement de Nicolas Jackson à la pointe de l’attaque, l’équipe retrouve un peu d’allant sans parvenir à ouvrir le score.
Les Éperviers, recroquevillés à la défense, ont procédé à des contre-attaques en fin de partie. Coup sur coup, ils ont manqué de peu le cadre.
Dans le temps additionnel, le portier sénégalais Édouard Mendy, irréprochable tout au long du match, a sorti le grand jeu avec une double parade devant l’attaquant togolais, pour donner le point du nul aux siens.
Au même moment, dans la même poule, le Soudan du Sud a fait un match nul vierge contre la Mauritanie.
Malgré ce match nul, le Sénégal conserve la première place du groupe B, avec le même nombre de points (4 points+4) que le Soudan du Sud (4 points+1).
L'OPPOSITION RÉCLAME SON DROIT À LA PAROLE SUR LA RTS
Pluralisme médiatique, coupures d'Internet, encadrement des réseaux : les parlementaires ont interrogé ce mardi 21 novembre lors de l'examen du budget de la Communication, le gouvernement sur les dossiers sensibles du numérique et de l'audiovisuel public
Le réseau téléphonique, l’encadrement de l’Internet et l’accès des partis d’opposition aux médias du secteur public de l’information étaient les principales préoccupations des députés, lors de l’examen du projet de budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, lundi.
Le gouvernement a prévu un budget de 42 milliards 717 millions 96 mille 906 francs CFA pour ce département ministériel, soit une hausse de 8,5 milliards sur le montant alloué pour l’exercice budgétaire en cours.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, ses collègues chargés des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, du Travail et des Relations avec les institutions, Samba Sy, ont pris part à l’examen dudit budget par les députés.
Les députés se sont préoccupés de la connectivité et de l’encadrement de l’Internet. De même ont-ils plaidé pour l’ouverture des médias du service public de l’information, la RTS notamment, aux partis d’opposition.
L’audiovisuel public ‘’accorde la majeure partie de son temps d’antenne aux réalisations et aux activités du gouvernement et de la coalition de partis au pouvoir, au détriment de l’opposition’’, a soutenu le député Sanou Dione, du groupe Yewwi Askan Wi.
La RTS doit faire preuve d’ouverture en soutenant ‘’le pluralisme politique au Sénégal’’ et ‘’en favorisant l’accès des partis d’opposition à ses antennes’’.
Les pouvoirs publics doivent rendre la RTS ‘’plus attractive’’, à l’échelle des importants investissements qui lui sont alloués, selon M. Dione. Seydou Diouf, du groupe Benno Bokk Yaakaar, a insisté sur la nécessité pour le Sénégal de ‘’se doter d’un service public de l’information performant et compétitif’’. ‘’C’est une question récurrente’’, a reconnu Moussa Bocar Thiam en répondant aux questions relatives à l’accès des partis d’opposition à la RTS.
La radio et la chaîne de télévision publiques ont une ‘’mission […] d’éducation, d’information et de promotion des politiques publiques et des activités du gouvernement’’, a-t-il ajouté. Nicolas Ndiaye, de Benno Bokk Yaakaar, a invité le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique à veiller à un ‘’encadrement adéquat’’ de l’Internet, afin d’éviter ‘’les nombreuses dérives’’.
Le président de la commission chargée de l’énergie et des ressources minérales à l’Assemblée nationale, Abass Fall, membre du groupe Yewwi Askan Wi, a invité le ministère de tutelle à procéder à une ‘’évaluation des pertes économiques’’ occasionnées par les ‘’coupures d’Internet’’ auxquelles a procédé l’État il y a plusieurs mois.
‘’L’Internet n’a pas été coupé’’, a soutenu Moussa Bocar Thiam, précisant que le gouvernement avait procédé à une restriction des données mobiles.
Les députés ont adopté le budget proposé à l’Assemblée nationale pour le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.
LE PASTEF JOUE LA STRATÉGIE AUDACIEUSE POUR 2024
Déboussolé par le rejet désormais quasi certain de son leader Ousmane Sonko, le parti d'opposition contre-attaque en présentant un candidat atypique encore emprisonné. Une manœuvre risquée ou un coup politique habile ?
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 21/11/2023
Alors que le scénario de départ ne s'est pas déroulé comme prévu, avec l'échec d'Ousmane Sonko à voir valider sa candidature, le parti d'opposition sénégalais Pastef a décidé de prendre des risques calculés afin de rester dans la course à la présidentielle.
Plutôt que de jeter l'éponge après cet imprévu, la formation nationaliste a choisi d'activer un plan B audacieux en désignant un candidat atypique : Bassirou Diomaye Faye, actuellement incarcéré comme son mentor Sonko. Derrière les barreaux, ce proche du leader historique du mouvement endosse ainsi le costume improbable de challenger au président Macky Sall.
Alors que certains auraient pu opter pour un plan B plus consensuel, le Pastef mise délibérément sur le symbole que représente un opposant derrière les verrous, incarnation selon lui de la répression du régime. Parier sur un candidat affaibli par sa situation judiciaire est un pari risqué. Mais en jouant la carte de la provocation, le parti compte bien attiser les tensions avec le pouvoir et mobiliser un électorat radical, estime RFI.
Reste à savoir si cette stratégie inhabituelle, davantage axée sur des prises de position tranchées que sur une assise électorale, permettra au mouvement nationaliste de se remettre véritablement dans la course ou ne fera que renforcer son statut de force d'opposition contestataire, cantonnée aux franges les plus dures de l'échiquier politique sénégalais.
0-0 À LA MI-TEMPS ENTRE LE SÉNÉGAL ET LE TOGO
Le Sénégal a fait match nul vierge à la mi-temps contre les Eperviers du Togo à Lomé dans le cadre d’un match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde
Dakar, 21 nov (APS) -L’équipe nationale de football du Sénégal a fait match nul vierge à la mi-temps contre les Eperviers du Togo à Lomé dans le cadre d’un match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en Amérique du nord.
CAMBRIOLAGE CHEZ SERIGNE MAODO SY, DES « PROCHES » DU GUIDE DÉMASQUÉS
Victime de cambriolage, Sérigne Maodo Sy Dabakh a perdu une trentaine de millions de francs Cfa. Et les présumés auteurs, démasqués par la Division des investigations criminelles, sont pourtant des hommes qui lui sont proches.
Victime de cambriolage, Sérigne Maodo Sy Dabakh a perdu une trentaine de millions de francs Cfa. Et les présumés auteurs, démasqués par la Division des investigations criminelles, sont pourtant des hommes qui lui sont proches.
Sérigne Maodo Sy Dabakh a été victime de cambriolage lors du Gamou dernier. Des malfaiteurs ont profité de l’absence du guide religieux pour entrer dans sa maison qui se trouve aux Almadies pour lui dérobe la somme de 30 millions de Fcfa en espèces et des bijoux de grande valeur. Cependant, en saisissant la Division des investigations criminelles (Dic) d'une plainte, la surprise du guide religieux fut grande.
D’après Libération, l'enquête ouverte par la Dic a permis d'établir que les voleurs n'étaient autres que le coursier de Serigne Maodo Sy Dabakh à savoir A. Diop ainsi que les deux gardiens, M. Ndong et M. Ngom pour ne pas les nommer. Le trio a été arrêté pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit et vol au préjudice de l'employeur.
LA COOPÉRATION AU CŒUR DES ÉCHANGES ENTRE MACKY SALL ET OLAF SCHOLZ
En marge de la conférence « Compact With Africa », le Président Macky Sall a eu un entretien bilatéral avec le Chancelier allemand, Olaf Scholz.
En marge de la conférence « Compact With Africa », le Président Macky Sall a eu un entretien bilatéral avec le Chancelier allemand, Olaf Scholz.
Au cours de cette rencontre, les deux leaders ont discuté de la coopération économique entre le Sénégal et l’Allemagne, ainsi que des sujets d’intérêt commun.
A noter, en outre, que dans le cadre de la conférence « Compact With Africa », le Président Macky Sall a été convié à un déjeuner par le Président allemand Frank-Walter Steinmeier au Palais présidentiel Bellevue de Berlin.
Cette invitation illustre l’excellence des relations entre le Sénégal et l’Allemagne, ainsi que leur engagement commun en faveur d’une coopération solide.
L’AFFAIRE ATTIJARI-BOCAR SAMBA PORTÉE DEVANT LA COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE À ABIDJAN
La bataille judiciaire entre l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye et Attijari Bank Group (anciennement CBAO) est loin d’être terminée.
La bataille judiciaire entre l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye et Attijari Bank Group (anciennement CBAO) est loin d’être terminée.
Après la décision de la deuxième Chambre civile du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar qui a condamné la banque à verser 11 milliards de francs CFA à titre de dommages et intérêts à l’importateur de riz, Attijari a décidé de contester.
Selon les informations relayées par Libération, Attijari a choisi d’aller devant la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) établie à Abidjan. Il convient de rappeler que cette juridiction avait déjà été saisie en 2016 dans le cadre de cette procédure, aboutissant à une ordonnance de poursuites contre l’homme d’affaires. La Cour a par la suite validé cette décision tout en exprimant des réserves quant à l’expertise introduite dans le dossier, un élément défavorable à la banque.
54 QUOTIDIENS, LE SÉNÉGAL DANS L’ANARCHIE MÉDIATIQUE
L’explosion médiatique au Sénégal a installé le secteur dans une anarchie totale. Le ministre Me Moussa Bocar THIAM s’est offusqué d’une telle situation qui dépasse l’entendement.
L’explosion médiatique au Sénégal a installé le secteur dans une anarchie totale. Le ministre Me Moussa Bocar THIAM s’est offusqué d’une telle situation qui dépasse l’entendement. Le ministre a recensé devant les députés la scène médiatique du pays composé de… 491 radios, plus de 400 sites en ligne dont 54 enregistrés.
Me Moussa Bocar THIAM de regretter les parutions de quotidien qui, selon lui, ne se sont pas enregistrés pour être reconnus. « Chaque jour 54 quotidiens paraissent. Il faut que les gens apprennent à encadrer le secteur qui, je le rappelle, nécessite une application rigoureuse des règles qui le régissent ». Selon le ministre, « le principe de liberté qui fait que chacun fait paraître un quotidien. C’est regrettable de noter que dans les quotidiens, il n’y a pas de contenus » martèle Me Moussa Bocar THIAM qui oriente son discours vers le journaliste : « c’est quelqu’un qui doit donner de bonnes informations. Si les gens ne font plus de journalisme, c’est la loi qui va s’appliquer. On est dans un cadre réglementé » a t-il précisé.
Seulement voilà, le ministre a oublié d’évoquer la responsabilité de l’Etat dans cette anarchie médiatique du pays. En effet, pour éditer un quotidien par exemple, un certain nombre de conditions sont posé exigées.
SOULEYMANE TELIKO VS MADIAMBAL DIAGNE, LE VERDICT DU PROCÈS EN APPEL RENVOYÉ
Entre Souleymane TELIKO et Madiambal DIAGNE, c’est la prolongation judiciaire. Le verdict de leur procès en appel, attendu ce lundi 20 novembre, n’a finalement pas été rendu par la Cour D’appel.
Entre Souleymane TELIKO et Madiambal DIAGNE, c’est la prolongation judiciaire. Le verdict de leur procès en appel, attendu ce lundi 20 novembre, n’a finalement pas été rendu par la Cour D’appel. En effet, le tribunal l’a renvoyé au 5 février 2024.
Pour rappel, jugé en première instance le 3 juin 2021, le patron du journal Le Quotidien a été condamné à trois mois ferme et à verser 5 millions F CFA à Souleymane TELIKO en plus d’une amende de 600 mille francs.
Un verdict loin de satisfaire à Madiambal DIAGNE qui a fait appel. Un procès en appel jugé le 21 février dernier mais dont le verdict, annoncé pour le 18 avril 2023, tarde à être donné. Ce sera près d’un an après.
Pour rappel, jugé en première instance le 3 juin 2021, le patron du journal Le Quotidien a été condamné à trois mois ferme et à verser 5 millions F CFA à Souleymane TELIKO en plus d’une amende de 600 mille francs. Un verdict loin de satisfaire à Madiambal DIAGNE qui a fait appel. Un procès en appel jugé le 21 février dernier mais dont le verdict tarde à être donné. Ce sera près d’un an après.