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25 mai 2025
LE SÉNÉGAL ENVERRA SES SOLDATS SI LA CEDEAO DÉCIDE D'UNE INTERVENTION MILITAIRE AU NIGER
S'exprimant devant la presse, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a invoqué les engagements internationaux de son pays envers la Cédéao et le fait qu'il s'agissait du "coup (d'Etat) de trop"
Le Sénégal participera à une éventuelle intervention militaire au Niger si l'organisation des Etats ouest-africains Cédéao décide une telle action à la suite du putsch mené à Niamey, a déclaré jeudi la ministre sénégalaise des Affaires étrangères Aïssata Tall Sall.
S'exprimant devant la presse, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a invoqué les engagements internationaux de son pays envers la Cédéao et le fait qu'il s'agissait du "coup (d'Etat) de trop". "Les militaires sénégalais, pour toutes ces raisons, vont y aller", a-t-elle dit.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, dont le Niger est le quatrième Etat membre (sur 15) à connaître une prise de pouvoir par les militaires depuis 2020, a donné à la junte de Niamey jusqu'à dimanche pour rétablir dans ses fonctions le président renversé Mohamed Bazoum, sans quoi elle pourrait aller jusqu'au recours à la force, a-t-elle menacé.
Une réunion de chefs d'état-major des Etats membres s'est ouverte mercredi au Nigeria sur la situation nigérienne. La ministre sénégalaise a expliqué lors d'une point presse gouvernemental à Dakar les raisons pour lesquelles les "soldats" sénégalais "doivent y aller". "La première, c'est que nous sommes dans une organisation communautaire", a-t-elle dit. "Le Sénégal a une signature internationale, il ne peut pas être membre de la Cédéao et se soustraire (à ses) décisions", a-t-elle dit. "La deuxième, c'est que la conviction du Sénégal, c'est qu'il faut arrêter ces coups d'Etat, voilà pourquoi on y va", a-t-elle dit.
Quant aux raisons pour lesquelles la Cédéao enverrait des soldats au Niger alors qu'elle ne l'a pas fait au Mali, en Guinée ni au Burkina Faso, "si je donne une réponse simple, je dis : parce que c'est le coup de trop", a-t-elle déclaré.
AMADOU MAME DIOP PORTÉ PAR LA BELLE-FAMILLE
La belle famille du président Macky Sall porterait la candidature du président de l’Assemblée nationale, pour l’opposer aux candidats déjà annoncés. Mais les caciques déjà sortis du bois n’entendent pas se laisser faire sans réagir
Le suspense continue pour la désignation du candidat de l’alliance Bennoo Bokk Yaakaar à la présidentielle de 2024. Si tous les ténors de la coalition sont rivés aux lèvres du patron, ce dernier ne semble pas avoir la partie facile pour autant. On peut imaginer que si Macky Sall ne rend toujours pas public son choix du champion qui va porter les couleurs de son groupe, c’est qu’il est gêné aux entournures. Dès l’annonce de sa volonté de ne pas participer à la course, on a vu plusieurs membres de Bennoo, et de l’Apr en particulier, rendre publique leur volonté de briguer les suffrages des Sénégalais pour lui succéder.
Parmi les noms régulièrement déclamés par les journalistes et les observateurs, ressortent ceux de Abdoulaye Daouda Diallo, le président du Conseil économique social et environnemental (Cese), de Aly Ngouille Ndiaye, le Ministre de l’Agriculture de l’équipement rural et de la sécurité alimentaire (Maersa), du Dg du Fonsis, Abdoulaye Diouf Sarr, et du Premier ministre Amadou Ba. Beaucoup d’observateurs ont jusque-là estimé que le candidat de Benno ne pouvait sortir que de ce groupe. Mais les choses pourraient changer.
Des informations obtenues par les médias ces derniers jours ont commencé de faire la promotion de la candidature de Amadou Mame Diop, le président de l’Assemblée nationale. Sa candidature est présentée comme portée par des élus du département de Dagana, dont il a été le député depuis trois législatures environ. M. Diop est présenté comme l’homme pouvant mettre d’accord tous ces caciques de l’Apr, avec, selon les mêmes sources, «une plus grande légitimité élective», en plus de sa fidélité au président et au parti au pouvoir.
Le Quotidien a appris qu’en réalité du soutien «des élus de Dagana», ce seraient plutôt des proches de la belle-famille du président Macky Sall qui seraient à la manœuvre. Le nom du beau-frère Amadou Mansour Faye, ministre des Transports terrestres et du désenclavement de son état, est présenté comme étant celui qui porterait avec acharnement la candidature de Amadou Mame Diop, un ami personnel de sa famille.
Cette agitation de ses proches mettrait mal à l’aise le chef de l’Etat, selon des personnes proches de lui, et bien informées de cette situation. Il semblerait que le président de la République aurait déjà fait son choix, mais serait embarrassé par l’activisme de sa belle-famille. D’autant plus qu’il serait conscient que le choix de Amadou Mame Diop ne garantirait pas la victoire à son camp.
Par ailleurs, des proches du Premier ministre n’envisagent pas que Amadou Ba ne puisse pas être candidat, dans tous les cas de figure. Ils estiment qu’en le nommant à cette station, le président Macky Sall l’a déjà, en quelque sorte, adoubé. Pour eux, il serait inconséquent qu’après l’avoir doté de tant de pouvoir, et en quelque sorte préparé à la fonction suprême, le chef de l’Etat puisse lui préférer quelqu’un d’autre.
Et dans cette hypothèse, ces confidents de Amadou Ba disent que ce dernier n’aurait d’autre choix que de porter sa candidature en dehors du giron présidentiel. Si cela advenait, on ne pourrait alors que constater la mort de la coalition présidentielle.
LES PÊCHEURS SUCCOMBENT AUX SIRÈNES DU LARGE
La particularité de l’émigration clandestine cette année se trouve dans le fait que ce sont surtout des pêcheurs qui se disputent la place dans les pirogues pour aller en Europe
Les jeunes ont repris de plus belle le chemin de l’exil via des pirogues. Malgré les nombreux cas de décès notés l’année dernière, certains jeunes, attirés par le mirage européen, ont décidé d’aller à l’aventure au prix de leur vie et de leur liberté. Dans la commune de Mbour, les quartiers de Golf, Résidence et Tefess sont les plus touchés par la recrudescence de l’émigration clandestine. Selon certaines estimations, plus de 15 pirogues ont quitté Mbour pour l’Espagne. D’ailleurs, la particularité de l’émigration clandestine cette année se trouve dans le fait que ce sont surtout des pêcheurs qui se disputent la place dans les pirogues pour aller en Europe.
Il y a eu les tragédies Thiawlène, Saint-Louis, Ouakam, Dakhla, qui ont fait une cinquantaine de morts… La commune de Mbour n’a pas bien assimilé les conséquences néfastes de l’immigration clandestine. L’année dernière, à pareille période, elle a vécu un naufrage, pour ne pas dire une hécatombe. En une journée, le seul quartier de Golf avait enregistré 10 cas de décès, des jeunes ayant pris la mer pour rallier l’Espagne. Qui ne reviendront jamais, car ils ont perdu la vie au large de Nouadhibou, suite au chavirement de leur pirogue. Ainsi, plus d’une cinquantaine de décès avait été notés dans d’autres quartiers de Mbour, mais également à Mbodiène, Pointe Sarène et Nianing.
Cet été encore, l’émigration clandestine a repris de plus belle dans la Petite-Côte. Mais cette fois, elle revêt un autre visage, elle a carrément changé de candidats. Même si elle concerne toujours la frange jeune qui n’a jamais pris la pirogue.
A Mbour, qui constitue une zone de départ des candidats à l’émigration, c’est plutôt une vague de pêcheurs qui a décidé de s’abattre sur l’Europe. Parmi les quartiers qui sont les plus touchés figure encore Golf.
Plus de 15 pirogues ont quitté le quartier Golf
Dans ce quartier traditionnel, presque dans chaque famille, au moins il y a deux à trois jeunes qui ont pris la pirogue pour aller en Espagne. A en croire Ousseynou, capitaine de pirogue, plus de 15 pirogues ont quitté ce quartier pour l’Europe. Selon lui, il n’y a pas de danger car ce sont des pêcheurs. «Ce qui constitue un danger pour nous, c’est de rester ici sans rien gagner. Nous souffrons. Combien de pirogues ont disparu en mer avec tout l’équipage, l’Etat n’a rien fait ? Notre condition empire et nous savons que rester ici ne fera qu’augmenter notre souffrance», se désole ce capitaine de pirogue qui a été arrêté à Dakhla en 2021.
Ce dernier n’a pas apprécié les promesses de l’Etat qui n’ont pas été tenues. «En 2006, lors de la première vague d’immigration clandestine, l’Etat avait dit qu’il a pris des mesures pour arrêter ce phénomène, mais depuis lors rien n’a été fait. En 2021, j’ai été arrêté, mon matériel saisi et j’ai passé 6 mois en prison avec 5 de mes amis. Ces derniers, dès qu’ils sont sortis, ont repris la pirogue, ils sont en Espagne et mènent une vie tranquille, parmi eux figure mon jumeau qui m’aide souvent à régler mes problèmes. Ils ont construit de belles maisons. Donc, nous ne pouvons pas voir cela et croire ceux qui nous disent que l’immigration clandestine est mauvaise», se désole ce capitaine de pirogue.
Dans ce quartier, qui constitue un point de départ vers l’Espagne, il y a presque plus de jeunes qui ont décidé de forcer le destin au prix de leur vie. «Tous sont partis, plus de 150 personnes ont pris les pirogues pour aller en Europe, et aujourd’hui tous mènent une vie tranquille et subviennent aux besoins de leurs parents. Certains pêcheurs, avant de partir, avaient même contracté des dettes auprès de certaines banques, mais grâce à ce voyage, ils ont réussi à envoyer de l’argent pour éponger leurs dettes. Il y a des pères de famille dans ce quartier qui sont partis cette année avec leurs deux fils, laissant leurs épouses ici. Vous pensez qu’ils le font de gaieté de cœur ?», s’interroge notre interlocuteur.
Aujourd’hui, il pense que l’Etat doit s’attaquer à la vraie cause de ce phénomène. Il déplore le discours que les autorités tiennent depuis 2021. «On ne cesse d’alerter sur la situation que nous vivons en mer, surtout avec les bateaux. Moi qui vous parle, j’ai subi énormément de dégâts à cause de ces bateaux et finalement j’ai même cessé mon activité, tout mon matériel est stocké ici dans la maison», avance un autre capitaine.
Aujourd’hui, grâce à la maîtrise des routes migratoires et l’expérience de la traversée, les pêcheurs parviennent à embarquer dans ces pirogues pour arriver à bon port. Moustapha Ndiaye, membre du Regroupement de pêcheurs habitant le quartier Tefess qui fait partie des zones traditionnelles de Mbour ayant enregistré beaucoup de départs vers l’Espagne, peint un tableau très sombre de la situation que traverse le secteur de la pêche. «Ce n’est pas de gaieté de cœur que les jeunes empruntent le chemin de la mer. La pêche ne nourrit plus son homme parce qu’avant, personne n’avait jamais entendu des pêcheurs participer à l’immigration clandestine.» Il ajoute : «Aujourd’hui, tout le monde sait que la mer n’a plus de poissons. Avant, certes les bateaux pillaient la ressource, mais on parvenait à avoir du poisson quand même. Aujourd’hui, cette ressource n’existe plus, nous sommes obligés d’aller en Gambie, en Mauritanie, à Bissau, à Conakry. Maintenant, nous allons même jusqu’au Liberia pour chercher du poisson. Les pratiques de pêche aussi font partie des causes de cette rareté du poisson», a souligné Moustapha Ndiaye.
Avec la rareté du poisson, les pêcheurs ont ouvert la voie de l’émigration clandestine. «Car ils ont l’habitude de faire de longs voyages. Le pêcheur qui quitte le Sénégal jusqu’au Liberia dit qu’il peut rallier l’Espagne sans aucune difficulté. Ils ont la capacité, avec leur pirogue, d’embarquer beaucoup de passagers, mais aussi ils ont l’expérience requise pour faire des milliers de kilomètres en pirogue. Finalement, c’est un nouveau business plus juteux qui commence à naître. Le pêcheur dont la pirogue n’arrive plus à couvrir les frais et entretenir sa famille, va maintenant se tourner vers le convoyage de personnes voulant rallier l’Europe», insiste Moustapha Ndiaye.
Et ce membre du Regroupement des pêcheurs renseigne la stratégie de recrutement des candidats au départ. «Il (le passeur) va encaisser beaucoup d’argent et subvenir à ses besoins. A chaque fois qu’ils n’ont plus d’alternative pour faire face à cette situation, ils se tournent vers ce travail, ce qui fait que presque chaque année, c’est à peu près à la même période que les pirogues reprennent le chemin de la mer pour aller en Europe. Ils vont chercher des clients, les encaisser, faire des frais et avoir leurs bénéfices. Certains vont même embarquer leur fils ou leur frère pour s’en aller», précise Moustapha Ndiaye.
Aujourd’hui, ces pêcheurs font des dépenses énormes pour aller en mer, avec tous les risques que cela comporte, et reviennent avec du poisson. Mais, les mareyeurs et les usines refusent leur prix. «Là où vous devez gagner 10 mille francs, vous récolterez finalement 4000, cela ne peut pas couvrir les frais. Pour arrêter ce fléau, surtout du côté des pêcheurs, il faut que l’Etat assiste et appuie le secteur de la pêche qui est le secteur le plus touché. Il faut réorganiser le secteur pour que le pêcheur puisse vendre son produit et entretenir sa famille», a conseillé ce pêcheur.
Le Sénégal met des barrières, mais le phénomène persiste
Pourtant, dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine et la traite des personnes, le Partenariat opérationnel conjoint (Pop) a investi 9 millions d’euros (5, 895 milliards F Cfa) pour accompagner le Sénégal dans la lutte contre ce phénomène. Et cela s’est décliné dans la formation des personnels en matière de police judiciaire, de lutte contre la fraude documentaire, mais aussi l’appui en matériel logistique, notamment les véhicules, les motos… Mais, le Pop ne s’est pas limité à cela. Il y a aussi la construction du siège de la Police de l’air et des frontières, mais également des antennes de la Division de lutte contre le trafic de migrants au Sénégal. Dans cette perspective, il a construit aussi quatre antennes de surveillance pour stopper les flux migratoires, notamment à Saly, Ziguinchor, Kédougou et Saint-Louis.
Pays de départ, de transit et de destination, le Sénégal est touché par ce phénomène. «Toutes les conditions sont actuellement réunies pour lutter efficacement contre ce phénomène avec l’appui des partenaires techniques et financiers, notamment le Pop. Il ne reste qu’à faire en sorte qu’au niveau de la sous-région, l’on puisse ensemble lutter contre l’émigration clandestine», note-t-on.
Il faut souligner aussi que le Sénégal a mis en place une Division nationale de lutte contre le trafic de migrants, qui a déjà mis la main sur une centaine de passeurs. Ainsi que la Stratégie de lutte contre les migrations irrégulières.
L'IDENTITÉ DES PERSONNES BLESSÉES DANS L'ATTAQUE DE YARAKH
Il s’agit de Ibrahima Baldé (35 ans) habitant Diamaguène, Farma Fall (73 ans), résident à Yarakh, Modou Guèye, (60 ans), Keur-Massar; Soukary Camara (11 ans), Yarakh et Khady Sarr (41 ans) habitant Colobane
Le ministre porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, a dévoilé, jeudi, l’identité des personnes blessées dans l’attaque au cocktail Molotov contre un bus Tata à Yarakh, qualifiée d’attentat terroriste par les autorités.
Un cocktail Molotov lancé contre un bus du réseau de transport AFTU a fait deux morts et cinq blessés, mardi, à Yarakh, dans la commune de Hann-Bel Air, à Dakar.
»Il y a eu un attentat mardi après- midi contre un bus (…). Nous notons depuis (…) une certaine polémique sur l’identité » des victimes, a-t-il regretté au cours d’une rencontre du gouvernement avec la presse axée sur le rapatriement des migrants sénégalais à partir de Dakhla (Maroc), les derniers sommets de la CEDEAO et de l’UEMOA et le Conseil présidentiel sénégalo-gambien organisé à Banjul, mardi.
L’attaque au cocktail Molotov fait »7 victimes dont deux décès », a-t-il rappelé, précisant: »Les corps ne sont pas encore identifiables puisqu’ils sont complétement calcinés. Nous avons, selon le gouverneur de Dakar et l’hôpital départemental, Dal Jam, identifié le sexe d’une des personnes décédées ».
Le porte-parole du gouvernement a présenté »les condoléances de la Nation et du gouvernement aux familles des victimes » et souhaité »un prompt rétablissement aux blessés ».
»Nous avons les identités des personnes blessées. Il s’agit de Ibrahima Baldé (35 ans) habitant Diamaguène, Farma Fall (73 ans), résident à Yarakh, Modou Guèye, (60 ans), Keur-Massar; Soukary Camara (11 ans), Yarakh et Khady Sarr (41 ans) habitant Colobane », a-t-il indiqué.
Le porte-parole du gouvernement a invité la presse à faire des investigations pour »vérifier les informations sur l’identité des cinq personnes blessés graves ».
»Vous pouvez aller à l’hôpital départemental de Pikine, interroger les médecins, les blessés s’ils sont en situation de répondre, et leurs familles », a dit Abdou Karim Fofana.
«ON AVAIT TOUCHE LE FOND»
Moustapha Gaye revient sur la victoire des lionnes
En conférence de presse d’après match, le coach des Lionnes, Moustapha Gaye, s’est adressé à la presse. Il a rappelé que ses protégées reviennent de loin pour avoir touché le fond tout au début de la compétition.
Devant la presse pour son traditionnel face-à-face d’après match, le coach des Lionnes n’a pas mâché ses mots. Il s’est à la limite lâché. « Je suis très content d’avoir gagné. Je rends grâce à Dieu. Après, je présente mes excuses à tous les Sénégalais, je suis désolé de mon agressivité. C’était un mauvais contrôle. On voulait gagner, mais je suis désolé. Concernant le match, c’était très compliqué. Mais on a vu que le Sénégal a récupéré 38 rebonds alors que le Cameroun a réussi 33. Ça montre qu’on s’améliore match après match là où on péchait. Il y a d’autres exemples qui montrent que l’équipe est en train de progresser. Le Cameroun est une excellente équipe, elles ont tout ce qu’il faut. Ça donne plus de valeur à notre victoire. Je félicite toutes les joueuses. Elles ont tout donné» a- t-il expliqué d’emblée.
A l’en croire, ses poulains reviennent de loin surtout pour leur entrée en matière lors de cette compétition. « On avait touché le fond, il y a 72 heures. On était très mal partis. Mais il fallait trouver l’énergie qu’il faut pour se remobiliser et gagner des matchs, ce qui a été fait contre de belles équipes. Cependant, l’objectif n’a pas encore été atteint. Il faudra continuer à y croire, en travaillant beaucoup en équipe et en se reposant» a révèle Tapha Gaye. Sur son attitude face à sa joueuse Fatou Pouye qu’elle a engueulé lors de la rencontre d’hier contre les camerounaises, Tapha Gaye soutient qu’il ne gère pas des états d’âme. « Je présente mes excuses à tous les Sénégalais, je suis désolé de mon agressivité. C’était un mauvais contrôle. On voulait gagner, mais je suis désolé (...) S’il y a des gens qui pensent que ces faits de jeu ne doivent pas faire partie du sport, je m’en fiche (...) Moi, je suis ici pour faire gagner mon équipe, pas pour autre chose. Que les gens veulent se focaliser sur ces faits en plein match, je les laisse. En tout cas, je suis focus sur mon travail. Je ne vais jamais aller trouver des joueuses dans leur chambre ou dans leur maison pour leur demander de bien faire. J’étais très énervé parce que j’ai donné une consigne qui n’a pas été respectée par Mademoiselle Fatou Pouye (...) Les états d’âmes ne m’intéressent pas. Ceux qui veulent accepter vont accepter, ceux qui ne veulent pas doivent attendre à ce qu’un autre (sélectionneur) vienne l’année prochaine. Mais tant que je serai là, je resterais moi-même. Je n’ai pas envie de faire du mal à personne. Je suis là pour compétir et essayer de gagner. Tant pis si mes excuses ne sont pas acceptées» a pesté coach Tapha Gaye avant de donner rendez-vous aujourd’hui aux férus de la balle orange.
Pr Meïssa Babou
QUE LE PRESIDENT MACKY SALL NOUS PRENNE POUR DES DEMEURES…
Obnubilé jusqu’au stress par les événements du mois de mars 2021 et juin 2023, notre presi peine à réaliser et à accepter la débandade de ses amis politiques donc sa défaite.
Que le président Macky nous prenne pour des demeurés c’est son problème. Mais qu’il nous prenne pour des idiots, Il se trompe lourdement, car toute sa stratégie de vengeance est cousue de fil blanc. Obnubilé jusqu’au stress par les événements du mois de mars 2021 et juin 2023, notre presi peine à réaliser et à accepter la débandade de ses amis politiques donc sa défaite. Malgré les consignes de notre khalif général Serigne Mountakha qui l’a sauvé d’un naufrage certain, M.le président comme aigri et très affecté, ne pense qu’à sa revanche. Il ne digère plus le fait de continuer de ruminer son échec avec ses moyens colossaux. En effet, après avoir équipé l’armée et la police, il croyait investir pour faire peur afin de mieux assouvir son propre peuple comme dans les anciennes dictatures.
Cette nouvelle loi qui assimile manifestants et terroristes, est d’une nullité effarante. Que les administrateurs judiciaires ne comprennent pas le sens des mots et leur implication socio-économique est un signe d’un affaissement dramatique de cette gouvernance. L’heure est grave ! Cette agression contre le PASTEF et son leader Ousmane Sonko nous interpelle tous. Le combat pour préserver ce pays dépasse les supposés détournements révélés par les organes de contrôle, mais comprend cette démocratie qu’ils sont entrain de dépecer.
Nous devons nous battre pour préserver nos acquis démocratiques face à des personnes qui ne sont mues que par leurs intérêts de groupes. Le combat sera forcément épique contre les gens du système. Marabouts, griots et hauts fonctionnaires, s’agrippent à des avantages financiers qui frisent la corruption et qu’ils défendront à tout prix « tok mouy dokh «. Mais la jeunesse consciente ou conscientisée est prête à mettre fin à cette bamboula au prix de leur vie pour espérer un avenir meilleur chez eux et non au-delà des frontières. Seule, la lutte libère.
Pr Meïssa Babou/UCAD
PCS/JENGU TABAX CONDAMNE ET INVITE LE PASTEF A NE PAS SE LAISSER SACRIFIER
Arrestation de Sonko, dissolution de Pastef, Les réactions sur l’emprisonnement d’Ousmane Sonko et la dissolution de Pastef se poursuivent.
Les réactions sur l’emprisonnement d’Ousmane Sonko et la dissolution de Pastef se poursuivent. Le parti pour la Construction et la Solidarité/Jengu Tabax (PCS/JT) condamne ce qu’il considère comme un acharnement sur l’icône d’un peuple, demande aux membres de Pastef de ne pas se laisser sacrifier et exige la libération de Sonko.
Le bureau politique du parti de la Construction et de la Solidarité/Jengu Tabax (PCS/JT) a réagi suite à l’emprisonnement d’Ousmane Sonko dans un communiqué, qualifiant d’icône le leader de Pastef. ‘’L’icône Ousmane Sonko est dans les cœurs. Rien ne peut l’en sortir. L’acharnement dont il fait l’objet depuis plusieurs années, sous des formes les plus inédites et les plus cyniques, est à la mesure de la menace politique qu’il constitue pour les prédateurs de la République.
Le soutenir et le défendre dans ce combat est un devoir patriotique, le PCS/JENGU TABAX demeure constant dans cet engagement et est convaincu que le parti frère PASTEF n’est pas seulement un parti politique, c’est un esprit patriotique engagé pour la souveraineté du Sénégal, sur tous les plans. On ne peut pas enterrer un esprit’’, lit-on dans le communiqué.
Le texte souligne que le Pastef ne doit pas se laisser sacrifier après tant de privations, de stigmatisations et autant de pertes humaines et de prisonniers politiques. ‘’Au-delà du cas particulier de PASTEF, il est malheureux de constater qu’au Sénégal, il est possible de dissoudre, avec une facilité déconcertante, sans aucun respect du principe élémentaire du contradictoire, un parti politique qui dispose d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale et de plusieurs élus locaux dans tout le territoire’’, écrit le parti dirigé par Boubacar Camara.
Le PCS/JT dénonce cette forfaiture et invite le parti frère PASTEF à user de toutes les voies de droit pour faire annuler cette décision injuste et injustifiée. Plus qu’un recul, le Sénégal du régime de Macky SALL, vit, en matière de respect des droits et libertés, de démocratie et d’intégrité du processus électoral, une longue nuit noire. Le parti de l’ancien Directeur général des Douanes exige également la libération immédiate de Ousmane Sonko et tous les prisonniers politiques de PASTEF et de F. 24, dont son vice-président Aliou SANE et le rétablissement intégral de PASTEF dans ses droits.
CONTROVERSE AUTOUR D’UN ATTENTAT «TERRORISTE»
Le présumé attentat terroriste perpétré mardi par “sept hommes encagoulés” sur un bus de transport en commun de la ligne 65 Aftu continue d’alimenter la polémique.
Le présumé attentat terroriste perpétré mardi par “sept hommes encagoulés” sur un bus de transport en commun de la ligne 65 Aftu continue d’alimenter la polémique. Dans les salons comme dans les réseaux sociaux, la thèse de l’attentat supposé contre ce bus qui aurait fait deux (02) morts et cinq (05) blessés avec des brûlures dont deux (02) dans un état grave est tournée en dérision et battue en brèche. Sur le réseau social Tik Tok, les moqueries qui ont suivi la sortie du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome sur les lieux du drame supposé, ont conduit les autorités à suspendre temporairement l’application mobile de partage de courtes vidéos. Retour sur les zones d’ombre d’un attentat présumé.
En effet, malgré les communiqués émanant du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, du parquet de Dakar et les condamnations sporadiques de quelques formations politiques de la place, il existe beaucoup de zones d’ombre dans cet attentat supposé. Le ministre Antoine Félix Diome qui a vulgarisé l’affaire en se rendant directement sur les lieux supposés du drame a qualifié les faits d’“attentat et d’incendie terroriste” avant de regretter un acte “criminel et inhumain” consistant à “jeter un cocktail molotov dans un bus transportant des Sénégalais comme soi”.
Et de poursuivre devant le feu des caméras — dont celles de la RTS qui ne couvre jamais les dégâts des manifestations de l’opposition ! — derrière un bus complètement calciné : « Je voudrais dire à l’attention de ceux qui ont commis cet acte que l’Etat va se lancer à leur poursuite, les rechercher, les arrêter avant de les livrer à la justice.»
Seulement dans sa communication, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique qui s’est précipité sur les lieux supposés du drame en lieu et place d’être d’abord au chevet des blessés, ne parle nullement de la structure hospitalière dans laquelle les supposés blessés auraient été acheminés. Une information qui aurait permis d’avoir les identités de ceux-ci et de continuer à suivre le dossier après les recoupements d’usage. Ce n’est que dans la journée d’hier que Captrans (Centre d’appui à la professionnalisation aux métiers des transports) a indiqué dans un communiqué que les blessés ont été transportés à l’hôpital de Pikine !dont on se demande s’il dispose d’un service des grands brûlés!) et les corps sans vie à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye.
La crédibilité des témoignages en question
Ce qui a davantage intrigué les observateurs, c’est surtout l’absence des passagers, des témoins clés du supposé attentat du bus qui auraient tous disparu comme par enchantement après le supposé drame. Les rares témoins présumés qui se sont prononcés sur la question ont varié dans leurs déclarations. En faisant abstraction des différents témoignages peu crédibles, nous pouvons relever la sérénité déconcertante dont a fait montre le chauffeur supposé du bus. En parlant déjà de sérénité et de sang froid qui sont des qualités peu courantes chez nos compatriotes en cas de panique, il est loisible de dire qu’un cocktail Molotov lancé dans un bus Tata de cette ligne où les passagers sont souvent en surnombre, aurait sans doute fait un plus grand nombre de morts. Sans compter que certains auraient tenté de sortir par les fenêtres dans un sauve-qui-peut indescriptible. Mais surtout, certains ont dit que les « sept encagoulas » qui ont lancé le cocktail Molotov auraient pénétré dans le bus en proie aux flammes pour détrousser les passagers ! !
D’ailleurs en revenant sur le cocktail molotov lancé, il convient de dire ici et maintenant, que cette arme incendiaire artisanale allumée, selon les spécialistes requis par nos soins, met quelques secondes avant d’exploser. “Le cocktail molotov déjà allumé au moment où le chauffeur parlait avec les agresseurs, c’est quasiment Impossible”, soutiennent nos interlocuteurs.
Lesquels poursuivent : “C’est comme une grenade, quand vous enlevez la goupille vous n’avez que trois à sept secondes pour la lancer sinon elle vous éclate entre les mains. La supposée blessure à la jambe droite du chauffeur nous laisse perplexes”. L’absence de la police scientifique dans un attentat de cet acabit reste également intrigante.
Outre ces précisions, les explications du médecin du Centre hospitalier national de Pikine qui a pris en charge les blessés ne militent pas dans le sens d’un attentat terroriste où les victimes doivent faire face à un suivi psychologique. Selon la blouse blanche interrogée par nos confrères de Sénégal7, “les blessés ont été seulement pris en charge pour une courte période d’observation. Ils sont tous repartis chez eux. Aucun d’eux n’a passé la nuit dans nos services”. “Celui qui a le plus duré ici, un individu d’une soixantaine d’années avec les blessures les plus sérieuses (brulures au niveau des deux mains) est resté de 16 h à 21 h”, a encore indiqué ce médecin tout en regrettant la non prise en charge par les autorités des victimes qui ont besoin d’un suivi médical. On nous parle pourtant de deux brûlés graves ! Mais où sont-ils donc pris en charge ?
Echec de la CLAT
L’autre constatation à faire de cette affaire c’est bien évidemment l’échec de la Cellule de lutte anti-terroriste (CLAT) mise en place au Sénégal sous le magistère du président Abdoulaye Wade par décret n° 2003-388 du 30 mai 2003. Dirigée par un officier supérieur de l’armée avec des éléments bien expérimentés et renseignés issus des autres corps de sécurité et de défense notamment la police et la gendarmerie, cette cellule a été mise en place pour prendre en compte la forte propension prise par cette nouvelle menace transnationale qu’est le terrorisme. Alors, c’est plus qu’un aveu d’échec quand le chef du département ministériel censé abriter cette cellule, Antoine Félix Abdoulaye Diome en l’occurrence, fait état d’un “attentat terroriste” sur notre sol après nous avoir parlé de “forces occultes” et de “forces spéciales”. Surtout quand on sait que la mission de cette entité qui a des antennes dans beaucoup de localités du pays est de «prévenir toute action terroriste susceptible d’être commise sur le territoire national ou à partir du territoire national, formuler des conseils et des recommandations en matière de politique de prévention et de lutte contre le terrorisme ».
En matière de prévention, on repassera ! Et tout au long du processus de liquidation de l’opposant Ousmane Sonko et de sa formation politique, le ministre de l’Intérieur, le procureur de la République et certains thuriféraires du régime n’ont cessé de communiquer sur des attaques terroristes en gestation. Être aussi bien informés à ce niveau de responsabilités et disposer d’une entité qui travaille au quotidien sur la collecte et l’analyse de renseignements ainsi que la réduction de la vulnérabilité d’objectifs stratégiques et observer, impuissants, qu’un tel attentat ait finalement eu lieu est, en effet, fort de café. C’est notre intime conviction !
Les blessés identifiés, mais pas encore pour les morts
On en sait un peu plus sur l’attentat perpétré contre un bus Aftu à Yarakh ayant causé 02 morts et 05 blessés. Une polémique est née de cette attaque car d’aucuns doutent de la véracité des faits. Cependant, nos sources renseignent que les blessés que sont F. Fall 63 ans, Kh. Sarr, M. Guèye et Ng. C. ont été internés le jour des faits à l’hôpital de Pikine où ils ont reçu des soins avant d’être libérés. Pour ce qui est des deux dames calcinées, leurs dépouilles ont été déposées à la morgue de l’hôpital Dalal Jamm. Toutefois, on ignore toujours les circonstances de l’attaque qui est qualifiée d’acte terroriste par le procureur de la République. Du côté des transporteurs de l’Aftu, ils réclament justice non sans dénoncer les manipulations faites à l’encontre du chauffeur Abdoulaye Diop qu’on prend pour un policier. Le président de Captrans,Khadim Dieng, déplore les sabotages de leur réseau qui a occasionné le saccage d’une cinquantaine de bus.
Suspension de l'application Tik Tok
La guerre du gouvernement contre les réseaux sociaux ne faiblit pas. Après avoir suspendu les données mobiles, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Économie numérique s’en prend à Tik Tok. Dans un communiqué, Me Moussa Bocar Thiam dit avoir constaté que l'application Tik Tok est le réseau social privilégié par des personnes mal intentionnées pour diffuser des messages haineux et subversifs menaçant la stabilité du pays. Ainsi, il a décidé de suspendre le réseau social Tik Tok au Sénégal jusqu'à nouvel ordre.
Karim et Khalifa recyclés aujourd’hui
Le chef de l’Etat accélère la cadence pour la modification du code électoral en vue de remettre dans le jeu Khalifa Sall et Karim Wade. A cet effet, les députés sont convoqués en séance plénière aujourd’hui à partir de 15h sur l'ouverture de la deuxième session extraordinaire de l'année 2023. Ils vont examiner les projets de modification de la loi électorale issus des conclusions du dialogue nationale. Il s’agit ici de modifier le code électoral pour permettre à Khalifa Sall et Karim Wade condamnés à recouvrer leur éligibilité. Une journée historique mais qui ne fait pas l’unanimité d’autant plus que les supporteurs de Ousmane Sonko y sont opposés. Mais ils ne devraient pas se faire de soucis avec Benno, Wallou et une partie de Yewwi , le tour sera joué.
32 filles victimes de trafic sexuel
L’ONG La Lumière a recueilli dernièrement dans son centre de Kédougou 32 ressortissantes nigérianes ayant échappé à des réseaux de trafic sexuel dans cette région se caractérisant, depuis quelques années, par une forte prévalence de l’exploitation des filles en lien principalement avec le développement de l’orpaillage clandestin, a-t-on appris de son chef d’antenne locale. Ces jeunes filles sont âgées entre 13 et 24 ans, a précisé Aliou Bakhoum dans un entretien avec l’APS. A l’en croire, le trafic sexuel persiste dans les sites d’orpaillage de Kédougou. «La première vague nous vient de Diayabougou. La seconde vague du village aurifère de Wakilaré. Et tous les autres cas nous viennent de Mouran, dans le département de Saraya, suite à une descente de la gendarmerie ou de comités de vigilance communautaires », a expliqué Aliou Bakhoum. Il salue le travail des forces de défense et de sécurité pour détecter des filles mineures victimes d’exploitations sexuelles et arrêter les proxénètes dans le département de Saraya. Selon M. Bakhoum, les filles recueillies ont été placées dans le centre de l’ONG La Lumière à Kédougou, pendant que leurs proxénètes ont été placées sous mandat de dépôt. D’autres encore ont été jugées au tribunal de grande instance de Kédougou, a-t-il signalé. La dernière a été jugée jeudi dernier et a été condamnée à deux ans de prison ferme. Il a salué la visite que le nouvel ambassadeur du Nigeria au Sénégal a effectuée récemment à Kédougou.
Habib Niang offre une tonne de mil aux charretiers des Maristes
Après l'association des charretiers de Guédiawaye, le responsable de l'Alliance pour la République (Apr) à Thiès, Habib Niang, a rendu visite hier au regroupement des charretiers des Maristes. Accompagné d'une délégation composée des membres de l'association des fleuristes et des charretiers de Guédiawaye, il a offert une tonne de mil aux charretiers. A l’en croire, les charretiers constituent une couche sociale souvent négligée. Profitant de cette tribune, M. Niang a lancé un appel au calme et à la sérénité face aux manifestations depuis l’arrestation du leader de Pastef. Représentant le groupement des charretiers des Maristes, Djiby Sarr a magnifié le geste du responsable du parti au pouvoir. Il souligne qu’un cheval mange 6 kg de mil par jour à raison de 700 F le kilo.
Juan Branco classée sans suite
Le signalement du ministère français des Affaires étrangères concernant la révélation par l'avocat Juan Branco de l'identité de fonctionnaires de l'ambassade de France au Sénégal a été classé sans suite, a indiqué mercredi le parquet de Paris sollicité par l'AFP. Le Quai d'Orsay avait annoncé le 13 juillet avoir signalé à la justice la publication par Juan Branco des noms de plusieurs agents de l'Etat en poste au Sénégal, ainsi que leur numéro de téléphone, adresses mail et numéros de matricule. Après analyse, le parquet a classé sans suite ce signalement, estimant que «l'infraction de divulgation d'informations personnelles permettant d'identifier ou de localiser une personne et exposant à un risque direct d'atteinte à la personne ou aux biens n'apparaissant pas suffisamment caractérisée », a-t-il indiqué. Juan Branco, l'un des avocats de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, a déposé une plainte en France et une demande d'enquête à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye contre le Président sénégalais Macky Sall pour « crimes contre l'humanité », après les pires troubles qu'ait connu le Sénégal depuis des années. L'avocat avait jugé auprès de l'AFP «scandaleux qu'un conseiller technique français soit resté auprès du ministre sénégalais de l'Intérieur pendant toute cette période et ait participé à l'organisation de la répression » au Sénégal. Il avait également estimé que le signalement du Quai d'Orsay «confirmait que les informations que l'on a révélées étaient vraies ». Toujours recherché à Dakar, Juan Branco continue de faire un pied de nez aux forces de défenses du Sénégal.
Le maire de Patte d’Oie en garde à vue
La mairesse de Patte, Maïmouna Dièye, est placée en garde à vue. Elle est poursuivie pour appel à l’insurrection et actes de nature à compromettre la sécurité publique. À rappeler qu'elle a été convoquée hier à la Division des investigations criminelles. Son collègue, maire des Parcelles Assainies, Djamil Sané, attend également d’être présenté à un juge d’instruction. Il est poursuivi pour les mêmes chefs.
Hannibal Djim en grève de la faim
Placé sous mandat de dépôt, le 14 février 2023, soit une semaine après son arrestation, le 8 février, l'activiste Hannibal Djim a entamé une grève de la faim depuis le 31 juillet. C'est un acte, dit-il, pour dénoncer son arrestation qu'il qualifie de séquestration. Pour lui, son arrestation est illégale et arbitraire et constitue une parodie de justice. En attendant, il dit attendre le procureur pour qu’il lui explique son arrestation. Pour rappel, Hannibal Djim a été arrêté dans l'affaire dite de Kopar Express.
Nominations au ministère de la Jeunesse
Un jeu de chaises musicales au ministère de la Jeunesse. En conseil des ministres, hier, le président de la République a nommé l'Inspecteur principal de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, Alassane Diallo, Directeur général de la Jeunesse au ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi. L'Inspecteur de l’Éducation Populaire, de la Jeunesse et des Sports, Doudou Sankharé, a également été nommé Inspecteur des Affaires Administratives et Financières (IAAF) au ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi. Il remplace à ce poste Mouhamed Dieng, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Toujours au département de la Jeunesse, l'Inspecteur de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, Théodore Adrien Sadio Ndiaye a été nommé Directeur des Activités socio-éducatives. Elimane BA a été nommé Directeur de l’Information Jeunesse au Ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi. Il est titulaire d’un Master en Management et Gestion des Entreprises. Enfin, à la Direction de la promotion de l'entrepreneuriat au ministère de la Jeunesse, c'est Samba Fall, juriste financier, qui a été nommé.
Mamadou A. Touré, Directeur de la Transformation du Secteur public
Restons toujours sur les nominations en Conseil des ministres. Mamadou Abdoulaye Touré, juriste, a été nommé Directeur de la Transformation du Secteur public au ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public. Un poste jusque-là vacant. Une nouvelle nomination est intervenue au ministère de l'Artisanat et de la Transformation du secteur informel. Il s'agit de Mamadou Djite qui a été nommé Directeur de l'Encadrement et de la Transformation des Entreprises informelles. M. Djité est expert en décentralisation et Développement local. Il est titulaire d'un Master 2 en Sciences politiques et Relations internationales. Par ailleurs, l'Économiste planificateur, Papa Ngor THIAO, a été nommé Directeur de la Coopération décentralisée au ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires. Le Fonds de développement des Transports terrestres (FDDT) a un nouveau Secrétaire général en la personne d’Ousmane Niébé Diop. L'Administrateur civil remplace à ce poste Modou Kane Diao qui doit partir à la retraite.
Le gouvernement prépare le Magal de Touba…
Abordant le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, en Conseil des ministres d'hier, le président de la République est revenu sur les préparatifs du Grand Magal de Touba. A ce sujet, il a demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions logistiques et sécuritaires adéquates, en vue d’assurer, en liaison avec le Comité d’organisation et les différentes parties prenantes, un bon déroulement de l’évènement religieux.
… et l'hivernage
En ce début d'hivernage, le chef de l'Etat s'est appesanti, en Conseil des ministres, sur le suivi des actions de prévention et de gestion des inondations. A cet effet, il a rappelé au Premier ministre et aux ministres en charge des Forces armées, de l’Intérieur, de l’Eau et de l’Assainissement, de la Prévention et de la Gestion des Inondations, l’urgence de mobiliser les dispositifs préventifs d’assainissement et de pompage des eaux pluviales. Ce, afin de limiter les risques d’inondations signalés dans les quartiers de la capitale et dans les communes impactées (Touba, Keur Massar, Thiès, Bambey...). Le Chef de l’Etat a demandé,́ par ailleurs, au ministre en charge des routes de veiller, en cette période d’hivernage, à la fluidité́ de la circulation sur les routes et autoroutes du Sénégal.
Journée économique du Préfet de Tivaouane
Après les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), la commune de Taïba Ndiaye a accueilli les chefs de services du département de Tivaouane, dans le cadre de la tournée économique initiée par le Préfet Mamadou Guèye. Et lors de cette étape, il était représenté par Abdoulaye Kharma sous-préfet de Méouane. La grande attraction a été les chantiers de construction de la route Taïba Ndiaye-Bal Diop, long de plus de 8 km, qui s’inscrit dans le programme spécial de désenclavement initié par le président de la République. La route occupe une emprise de 9 mètres dont 6 mètres sur la partie chaussée et 1,5 mètre de part et d’autre, pour les parties accotement, avec un état général d’avancement des travaux de 40%. Selon Assane Ndiaye, maire de Taïba Ndiaye, c’est une vieille doléance de plus de 50 ans qui est en train d’être prise en charge. Pour lui, la route constitue le cordon ombilical de la commune qu’elle traverse de long en large, de la route des Niayes à la route de Mboro en passant par Bal et Taïba Santhie. Et au-delà de ces aspects, Abdoulaye Kharma, sous-préfet de Méouane, souligne que la route aura un impact considérable sur l’économie locale, d’autant plus qu’elle fait la jonction entre la route des Niayes et la route Tivaouane-Mboro
LA SERIE D’ATTAQUES CONTRE DES BUS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi 3 août reviennent sur La série d’attaques au cocktail molotov contre des bus à Dakar et Thiès et la traque lancée par la justice pour arrêter les auteurs de ces actes
Dakar, 3 août (APS) – La série d’attaques au cocktail molotov contre des bus à Dakar et Thiès et la traque lancée par la justice pour arrêter les auteurs de ces actes sont les principaux sujets traités par les journaux parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Ca s’embrase ! », s’exclame Bës Bi en signalant qu »après le bus de Yarakh, (Dakar), trois autres ont été incendiés à Thiès ».
»Après Yarakh, c’est autour du quartier Médina Fall, à Thiès, d’enregistrer l’incendie de trois bus. Deux jeunes encagoulés à bord de motos Jakarta ont lancé des cocktails molotov sur ces moyens de transport interurbain causant ainsi la panique chez les riverains », écrit le journal.
»Après l’attentat du bus à Yarakh, 3 autres bus incendiés à Thiès », rapporte également Vox Populi, relevant que »des individus encagoulés à bord de motos Jakarta ont mené l’acte criminel ».
Selon les Echos, »Thiès prend le relais, 3 bus calcinés ». »Thiès échappe à la barbarie », dit L’As.
Le Soleil souligne qu’après l’attaque contre le bus à Yarakh, »le président Macky Sall rassure » tandis que la section de recherches de la gendarmerie » s’active », titre le Soleil.
Les auteurs de l’attaque au cocktail Molotov ayant fait deux morts et cinq blessés à Dakar seront recherchés, arrêtés et mis hors d’état de nuire, a promis le président de la République, Macky Sall, mercredi, en Conseil des ministres.
Macky Sall »a tenu à rassurer les populations que toutes les dispositions appropriées sont prises par l’État pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Le Quotidien annonce »les premières arrestations ». »Il n’a pas fallu longtemps pour que l’enquête sur l’attentat au cocktail molotov de Yarakh porte ses premiers fruits. Deux individus ont été interpellés, et trois autres sont traqués », selon le journal.
WalfQuotidien note que ‘’des usagers’’ des bus Tata sont ‘’sur le qui-vive’’. ‘’L’attaque perpétrée, avant-hier, sur un bus Tata par des personnes encagoulées à Yarakh occasionnant deux morts et des blessés a fini d’installer la psychose chez les usagers de ces moyens de transport urbain’’, écrit Walf.