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4 août 2025
Par Moussa KAMARA
CAPITULATION
Le président Macron, après avoir joué au fanfaron avec les tombeurs de Bazoum, a simplement capitulé en rappelant son ambassadeur et ses soldats du Niger.
Le président Macron, après avoir joué au fanfaron avec les tombeurs de Bazoum, a simplement capitulé en rappelant son ambassadeur et ses soldats du Niger.
Certes les diplomates avec leurlangage châtié, utiliseraient des termes moins corrosifs; contrairement à nous qui avons pour principe, d’appeler un chat chat. L’élan populaire qui a suivi les trois coups d’Etat au Mali, au Burkina et au Niger a dépité les nombreux ‘’démocrates’’ de France, de Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la Cedeao. Tous ces pays qui brandissaient une possible intervention militaire au Niger se heurtent à la détermination des putschistes nigériens à faire front. Comme quoi l’alliance de ces trois pays, supposés être des plus pauvres de la région, marque la fin d’une époque.
La France, puissance coloniale infernale, est chassée de ces pays qui accueillent à bras ouverts les para militaires russes de Wagner. Ce que ne veulent pas les Etats-Unis quir edoutent une présence des Russes au Sahel. Si donc nos élites politiques, ici au Sénégal ou en Côte d’Ivoire, les désormais fers de lance de la Françafrique, s’accommodent bon an mal an de la présence française, certains militaires disent carrément niet. Ces militaires qui ne participent pas aux élections mais peuvent prendre le pouvoir quand ça leur chante ou quand les urgences le nécessitent.
Les Français, après trois siècles de colonisation de nos pays, sont partis sans interrompre leur présence. Ce néocolonialisme ne semble plus être accepté parla nouvelle génération d’Africains. Cette génération née après les indépendances est plus explosive, plus directe et moins encline que ses devancières à des concessions ou à des accords de partenariat qui ne vont jamais nous développer. La preuve par le « miracle » ivoirien ou l’ « émergence » sénégalaise. Nos présidents ont consenti des efforts énormes pour construire des routes et des ponts. Mais les populations pour qui ces infrastructures sont érigées ne semblent pas trop les apprécier puisque ça ne se mange pas! Et pourtant on a vraiment besoin de ces réalisations. Mais, quand les jeunes qui ne travaillent pas chez eux ils vont forcément chercher du travail ailleurs. Au lieu de passer par les airs ils vont affronter les flots de l’Atlantique au péril de leurs vies. Et l’ancien colon les considère comme la ‘’misère du monde’’ ce qu’ils ne sont point car le voyage, bien que périlleux, n’est pas gratuit…
Ainsi donc, des militaires illustres inconnus ont pris la résolution de mettre fin à cette humiliation permanente. Si, pour accéder au pouvoir, il faut passer par des élections souvent biaisées, recourir à d’autres moyens ne doit pas être un frein. A la longue nous finirons par ne plus craindre personne et ouvrirons nos portes à tous les pays qui nous respectent. Forcément !
LA CELEBRATION DU MAWLID ET LE PARRAINAGE DES CANDIDATS A LA PRESIDENTIELLE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les livraisons de ce vendredi 29 Septembre 2023 mettent en exergue Le message de paix délivré à l’occasion de la célébration du Mawlid et le lancement de l’opération de collecte de parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dakar, 29 sept (APS) – Le message de paix délivré à l’occasion de la célébration du Mawlid et le lancement de l’opération de collecte de parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’APS.
A propos du Mawlid, Sud Quotidien souligne que ‘’Tivaouane livre la recette’’ pour la paix dans le monde.
‘’Le Mawlid an-Nabawi ou Gamou, commémorant la naissance du Sceau des Prophètes, édition 2023, a vécu la nuit de mercredi 27 à jeudi 28 septembre. A Tivaouane, l’une des plus grandes cités religieuses de convergence de fidèles, au Sénégal, pour célébrer l’événement, le retour aux enseignements du Prophète Mouhamed (Psl) a été prodigué comme la seule façon de se protéger contre l’Islam radicale prônée par certains’’, rapporte le journal.
Selon Sud, ‘’la cérémonie officielle de l’édition de cette année du Gamou de Tivaouane tenue avant-hier, mercredi 27 septembre, a été l’occasion pour le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdou- du laye Diome, et le chef religieux, Serigne Mansour Sy Se Dabakh, d’appeler les fidèles, venus en masse pour l’occasion, à se conformer à ce modèle’’.
L’Info note qu’afin ‘’de préserver la paix dans le monde à travers une transmission exacte pas du tout tronquée où travestie du message de l’islam, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour a invité, au-delà les fidèles Tidianes, les croyants à garder leur foi, en s’abreuvant des enseignements du prophète (PSL)’’.
Selon WalfQuotidien, ‘’Tivaouane prêche la préservation de la paix’’.
‘’La cérémonie de clôture de la célébration du 123ème édition du gamou de Tivaouane s’est tenue le mercredi dernier, à la cité religieuse. Une occasion saisie par le Khalife général des Tidianes via son représentant pour inviter les populations à cultiver la paix’’, indique Walf.
‘’Tivaouane illuminée par la spiritualité’’, dit Bës Bi. ‘’La ville religieuse de Tivaouane a été illuminée dans sa spiritualité où le nom du Prophète Mohamed a raisonné de partout. Un spectacle +sons et lumières+ institué depuis 2011 pour occuper les jeunes s’est en effet tenu mardi soir dans la grande salle rouge, à côté de la Zawiya El Hadj Malick Sy. Les fidèles ont répondu massivement. Les chansons aux rythmes orientaux avec les louanges au Prophète Mohamed (PSL), chantées par des disciples de la tariqa Tidianiya, ont retenti’’, écrit le journal.
En politique, la même publication signale que ‘’le top départ de l’élection présidentielle du 25 février 2024 sera donné ce vendredi avec la séance d’explications organisée par la Direction générale des élections (Dge) à l’intention des candidats à la candidature ou de leurs mandataires’’.
‘’Lors de cette séance, ils pourront, conformément à l’article L57 du Code électoral, prendre connaissance et retirer le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique. Pour cette année, les règles du jeu ont été changées à la faveur du Code issu du dialogue national. Désormais, les candidats à la magistrature suprême ont trois options de parrainage’’, indique la publication.
‘’Le parrainage a été institué pour éviter les candidatures pléthoriques. A cet effet, pour participer à la Présidentielle de 2024, le candidat doit avoir au moins 44 231 électeurs et au plus 58 975 parrains, soit 0, 6 et 0, 8% du fichier électoral pour ceux qui ont fait le choix du parrainage civil. Une partie des parrains doit provenir de 7 régions, à raison de 2000 signatures par région’’, souligne Le Quotidien.
Il ajoute : ‘’Pour ceux qui ont choisi le parrainage parlementaire, il leur est demandé 8% du nombre total de députés, soit 13 parlementaires. Pour les candidats qui vont choisir de se faire parrainer par les élus locaux, ils devront avoir la signature de 120 présidents de Conseil départemental ou maires’’.
Vox populi parle de ‘’parrainage de toutes les peurs’’.
‘’Après la période de déclarations tous azimuts de candidatures jusqu’aux plus fantasques, place aux choses sérieuses. Le premier obstacle et certainement le plus difficile commence à se dresser devant les prétendants à la course à la présidentielle de 2024’’’’, écrit la publication.
Pour WalfQuotidien aussi, ‘’les choses sérieuses commencent pour les candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.
LE SENEGAL QUI VIENT
El Hadji Mamadou Diao, dans un livre aux allures de programme pour l’élection présidentielle au Sénégal prévue le 25 février 2024, livre son diagnostic et propose des solutions. Sud Quotidien qui a reçu l’ouvrage, publie les bonnes feuilles.
Le Sénégal est aujourd’hui confronté à des situations inédites de son histoire : la possibilité, par nos actions et postures, de s’autodétruire ou de rendre notre pays inhabitable. La découverte des gisements pétroliers et gaziers dans un contexte de mondialisation et de troubles multiformes, notamment le dérèglement climatique, l’Internet, les cyber-attaques et, récemment la mystérieuse COVID-19 qui a mis les économies à genoux et occasionné des morts par centaines… ces questions interpellent nos consciences et imposent une nouvelle posture dans l’optique de créer les conditions d’une stabilité durable et d’une vie sociale harmonieuse. Comment conjurer les périls ? El Hadji Mamadou Diao, dans un livre aux allures de programme pour l’élection présidentielle au Sénégal prévue le 25 février 2024, livre son diagnostic et propose des solutions. Sud Quotidien qui a reçu l’ouvrage, publie les bonnes feuilles pour ses lecteurs
Ce livre de plus de quatre mille mots (268 pages), n’a pas la prétention d’apporter des solutions définitives ou tranchées sur ces questions, précise d’emblée le désormais ex-Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Il est davantage, selon lui, une sorte de bréviaire à l’adresse de tous ceux qui aspirent à présider aux destinées du Sénégal. Avec, en toile de fond, une question essentielle : celle de la responsabilité. Parce que souligne-t-il, «il me semble fondamental que nous comprenions, hommes politiques et citoyens, que nous ne pouvons plus être des occupants insouciants et sans titre de notre pays. Qu’individuellement et collectivement, nous sommes fatalement engagés dans un même processus. Et que nous sommes tous comptables vis-à-vis des générations futures de tout acte et de toute action que nous aurons à poser». Par conséquent, ce livre doit être compris, dans son esprit du moins, comme un plaidoyer pour une nouvelle présence de l’homosenegalensis.
ENGAGEMENT POLITIQUE
«Mon engagement politique est motivé par une double conviction : celle que Macky Sall présentait historiquement tous les atouts, aux plans moral, intellectuel et éthique pour porter le Sénégal sur une voie rapide d’émergence ; et celle que ma ville, Kolda, recèle de potentialités énormes devant permettre son décollage économique. Une ville pour laquelle je nourris une ambition et une passion quasi obsessionnelles», avance El Hadji Mamadou Diao. Et d’ajouter, «penser et agir par nous-mêmes, afin de construire un modèle basé sur une autonomie stratégique et, surtout, la sécurité alimentaire». De ce point de vue, tout un chapitre est consacré au «défi agricole» qui met l’accent sur l’amélioration de l'accès aux intrants et à la technologie ; le renforcement des compétences et des capacités des agriculteurs ; l’amélioration des infrastructures ; la facilitation de l'accès aux marchés ; la promotion de l'innovation et de la recherche, etc.
REPENSER LES INSTITUTIONS
Au demeurant, il avance qu’il s’avère nécessaire de repenser nos institutions. Les autorités locales et traditionnelles devaient jouer pleinement leur partition, au côté d’une société civile sénégalaise qui, sans parti pris, s’attellera à son rôle de veille et de vigie. De même, il est tout aussi essentiel que la Presse reste alerte et demeure ferme sur les principes et normes qui la régissent et sur lesquels d’ailleurs reposent ses propres critères de légitimité. C’est un des piliers de notre démocratie qui, si elle s’affaisse, c’est tout l’édifice qui risque de s’écrouler. En effet, les médias sont si intimement liés à la démocratie qu’il n’est rigoureusement pas possible d’énoncer l’idée démocratique sans une presse libre.
La démocratie repose sur un électorat bien informé, qui se renseigne auprès d’institutions médiatiques solides et indépendantes. Cette liberté de la presse, face aux pouvoirs économiques et aux idéologies loufoques, est souvent mise en doute lorsque la logique des intérêts fonctionne par-dessus les exigences d’indépendance ou de l’exigeante conscience d’être au service du public. Or, souligne Mameboye Diao, «le gage d’une démocratie réside dans une indépendance totale de la presse vis-à-vis de toute influence». Sous ce rapport, il est opportun de citer le Professeur Souleymane Bachir Diagne qui déclare ceci : «La démocratisation des États africains a été, pour une part essentielle, l’œuvre des médias. C’est lorsque journaux et radios indépendants ont connu le développement spectaculaire qui a été le leur que la marche vers des sociétés ouvertes, pluralistes, a été enclenchée : les médias ont obligé les pouvoirs à fonctionner sous le regard et la surveillance du public, en même temps qu’ils ont donné à entendre des voix dissidentes, des démarches alternatives».
De l’avis du philosophe, donc, «on peut mesurer la qualité d’une démocratie en Afrique, aujourd’hui, à la qualité et à l’indépendance de sa presse». De manière imagée, si la démocratie était un organisme, la presse en serait la bouche. C’est par cet orifice qu’il s’exprime et qu’entrent des corps qui peuvent le nourrir ou le rendre malade. « Le Sénégal qui vient » sera aussi le Sénégal du pétrole. Cette ressource prodigieuse est source de fantasmes, d’exagération et d’attentes. La conjoncture économique est fortement dégradée par un contexte mondial marqué par des multiples phénomènes : renchérissement des matières premières et inflation ; perturbation des échanges commerciaux ; chaînes d’approvisionnement et des transferts de fonds, flux de réfugiés ; perte de confiance et incertitude avec, à la clé, une déstabilisation des marchés émergents. Alors que certains épiloguent sur la bénédiction ou la malédiction du pétrole, Mameboye Diao soutient qu’il est plutôt indiqué de mettre en évidence ce qui devrait être un remède efficace mais radical. Qui consiste à ne pas injecter l'essentiel des recettes pétrolières dans l'économie du pays. La manne financière devrait être épargnée en perspective des jours sombres. Ou, à tout le moins, pour lisser les effets de la volatilité des cours.
D’ailleurs, c’est au regard de cette occurrence que le Sénégal a préparé un cadre juridique très structuré pour encadrer l’exploitation du pétrole. Il s’agit d’une législation de parti pris au service d’une ambition. Celle, d’une part, de faire profiter à la population de tous les bénéfices tirés de l’exploitation du pétrole et du gaz et, d’autre part, de conjurer toutes les causes de la malédiction du pétrole. La Constitution, de façon claire et définitive, déclare, relève-t-il, que «les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. L’exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général, et à être écologiquement durables». Cette disposition est reprise par l’article 5 du Code minier qui dispose : «tous les gisements et accumulations naturelles d’hydrocarbures sur le territoire de la République du Sénégal sont la propriété du peuple sénégalais». Il s’agit, par ce texte, d’asseoir la totale souveraineté du peuple sur les ressources naturelles. De façon immédiate, le Sénégal entend prévenir toute spoliation de cette ressource au profit d’intérêts particuliers. A cela s’ajoute que la préférence nationale se traduit aussi par des dispositions particulières qui promeuvent la participation du capital sénégalais dans l’exploitation.
UNE NOUVELLE ERE
Le Sénégal inaugure donc une ère nouvelle, répète l’auteur de l’ouvrage pour qui, les attentes parfois fantasmées et les menaces de malédictions qui pèsent sur cette ressource doivent inviter à la plus grande prudence. S’il est vrai que sur le plan juridique l’architecture règlementaire offre certaines garanties qui sont de nature à prévenir certaines dérives, le projet de loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures a été réalisé en s’articulant autour de quatre grands principes. A savoir «la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non fiscales tirées de l’exploitation des hydrocarbures» ; «l’interdiction de toute cession anticipée des ressources d’hydrocarbures et/ou toute sûreté anticipée sur ces ressources» ; «la création d’un Fonds de stabilisation» ; et «la création d’un Fonds intergénérationnel». Le foncier est aussi une préoccupation principale du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il est important, tout d’abord, relève-t-il, que deux régimes fonciers coexistent au Sénégal pour administrer le droit de propriété : le régime de l’immatriculation et celui du domaine national. Le principe est schématiquement que le régime de l’immatriculation recouvre toutes les terres, situées aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural, qui ont fait l’objet d’une immatriculation au nom de personnes–physique ou morale. Partant de la loi de 1964, il soutient qu’il n’est pas superfétatoire de proposer des réformes devant permettre de favoriser une révolution agricole et la reconversion d’une bonne partie des populations rurales vers l’urbain, l’industrie, et les services à découvrir.
Dans la même veine, et du point de vue agricole, le principal objectif de sécurité alimentaire recherché par les pouvoirs publics serait atteint sans passer par l’autosuffisance alimentaire dans des produits spécifiques comme c’est le cas au Sénégal. En effet, la finalité de la production dans une économie monétaire et d’échange, et non de subsistance, n’est pas la consommation propre des producteurs (individuellement ou collectivement), mais la vente pour des revenus. La finalité est l’obtention de revenus pour pouvoir se procurer ce que l’on désire d’où que cela puisse provenir. L’essentiel étant de tenir en compte l’aspect sécurité alimentaire. Avec notre arrimage sur l’euro et notre appartenance à une Union douanière, M. Diao estime que nos populations ne sont pas obligées d’acheter la production locale, et les revenus de producteurs locaux soutenus par l’Etat ne sont pas nécessairement dépensés localement, produisant ainsi un effet neutre sur nos soldes extérieurs. En revanche, un revenu minimum garanti provenant d’usufruitiers et de dividendes de sociétés privés productives pourrait garantir la sécurité alimentaire de notre main d’œuvre d’autosubsistance et permettre une révolution agricole si elle est aussi accompagnée d’une réforme monétaire qui permette à l’argent de circuler localement. «Ainsi, nous devrions nous essayer à la simulation d’un RMG en milieu rural comme option de développement agricole.
A cet effet, les préalables seront un aménagement du territoire consensuel et une réforme foncière qui donnerait aux populations des titres de propriétés transférables par surface minimale de terres arables à agréger et à mutualiser en de grandes surfaces indivisibles», avance-t-il. Ce RMG pourrait être complété de ressources venant des secteurs de la santé et de l’éducation qui n’arrivent pas non plus à améliorer les indices de développement humain avec les ressources budgétaires qui leur sont allouées.
OUVERTURE SUR LE MONDE ET EDUCATION NATIONALE
Le Sénégal n’a pas d’existence in abstracto, s’exclame Mameboye Diao. Il est aussi balayé par des vents souvent «hostiles» venus d’ailleurs. Voilà pourquoi, indique-t-il, il me semble important, à travers ce petit livre, d’aborder quelques problématiques qui nous préoccupent comme la très sensible question de «l’homosexualité». Mais également celle des «évolutions génétiques» et de «l’intelligence artificielle» qui risquent de perturber et de plonger dans l’anomie une société sénégalaise fondamentalement basée sur l’oralité. Tout ceci est condensé dans un chapitre générique intitulé «Une nouvelle vision du monde». C’est dire donc que la construction du Sénégal de demain ne saurait faire l’économie d’une éducation performante, notamment par l’expérimentation des langues nationales à côté du français, notre langue officielle. Parce qu’aucun pays ne s’est développé exclusivement à partir d’une langue étrangère. La promotion de la langue nationale est un outil économique. Le secteur dit informel, dans son entendement, n’est autre que PME. «En ce qui me concerne, je suis de ceux qui refusent d’être l’otage de l’immédiateté, et qui préconisent des mesures d’accompagnement pour valoriser les métiers de «l’informel», tonne-t-il. «Par ailleurs, le Sénégal nouveau, selon la conception que j’en ai, devra se fonder sur les instruments de régulation de la société sénégalaise qui ne sont pas officiellement codifiés. Comme les pouvoirs sociaux et religieux qui doivent avoir des cadres de réflexion plus cohérents afin que les autorités qui les incarnent puissent être à même d’apporter efficacement leur pierre à l’édifice».
LA JEUNESSE, L’ALPHA ET L’OMEGA
Selon le rapport démographique publié par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) en 2020, sur une population de 16.705.608, les 11.505.667 ont moins de 35 ans. Cette jeunesse qui constitue l’avenir a besoin de modèles, parce qu’elle est un acteur clé dans le développement. Elle est hélas confrontée à de nombreux enjeux comme le chômage endémique, l’accès à l’emploi… Mais il n’y a pas de fatalité et des solutions existent pour relever et surmonter ces défis. Par exemple la mise en place de stratégies de développement via l'éducation et la formation. Ce qui, par la même occasion, permettra de freiner le mouvement migratoire de ces milliers de jeunes à la recherche de cieux supposément plus cléments. Un travail méticuleux sur la citoyenneté est probablement une des clés de solution à certains problèmes de la jeunesse. «Il nous faut donc, en l’occurrence, avoir à l’esprit le fait que la jeunesse et la citoyenneté sont des sujets fondamentaux et essentiels. Les jeunes représentent l’écrasante majorité de la population sénégalaise et sont, effectivement et/ou potentiellement, les moteurs du changement social, politique, et économique de notre pays. Au même titre que la diaspora sénégalaise», a soutenu Mameboye Diao, pour qui, plus généralement, il est nécessaire de comprendre que le principal bailleur de l’Afrique doit être l’Afrique.
«CE SERAIT UNE BONNE CHOSE DE REVENIR EN COMPETITION»
Augustin Senghor n’abdique pas et vise la Can 2029
Une candidature du Sénégal à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football 2029, après la non attribution de celle de 2027, serait «une bonne chose», a soutenu, mercredi, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.
«Ce serait une bonne chose de revenir en compétition pour 2029 mais pour cela, il faut une décision des autorités», a-t-il réagi à l’APS, après l’attribution par la Confédération africaine de football (CAF) de l’organisation de la CAN 2027 , à laquelle le Sénégal était candidat, aux trio Kenya-Ouganda-Tanzanie. La CAF a aussi désigné le Maroc comme pays hôte de la CAN 2025.
Après l’édition de 1988, les Marocains vont accueillir la CAN 2025, 37 ans après. Le royaume chérifien devait abriter l’édition de 2015, mais la CAF lui en avait retiré l’organisation, après qu’il avait demandé le report de cette édition pour cause d’épidémie d’Ebola. La Guinée Equatoriale avait alors abrité cette CAN. La candidature du trio Kenya-Ouganda-Tanzanie a été préférée à celles du Sénégal, du Botswana, de l’Égypte, et à la candidature commune du Bénin et du Nigeria. Ces pays de l’Afrique de l’est vont accueillir leur premier édition de la CAN.
TROIS QUESTIONS AUTOUR DES ATTRIBUTIONS DES CAN 2025 ET 2027
Le Maroc avait-il le meilleur dossier pour 2025 ? Le Sénégal s’est-il vraiment fait doubler ? Le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie sera-t-il prêt dans moins de 40 mois ? Au lendemain de l’annonce des pays hôtes pour les éditions 2025 et 2027,...
Le Maroc avait-il le meilleur dossier pour 2025 ? Le Sénégal s’est-il vraiment fait doubler ? Le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie sera-t-il prêt dans moins de 40 mois ? Au lendemain de l’annonce des pays hôtes pour les éditions 2025 et 2027, voici trois interrogations au sujet de ces attributions.
La CAN 2025 pouvait-elle échapper au Maroc ?
Assurément non ! Il aurait été difficile de trouver des raisons de ne pas attribuer la CAN 2025 au pays des Lions de l’Atlas. L’Algérie, le seul pays qui pouvait rivaliser de dossier avec le Maroc, a battu en retraite à quelques heures de l’annonce, actant quasiment le choix de la CAF sur le royaume chérifien. Le Maroc a été choisi parce qu’il est presque prêt sur tous les plans (infrastructures, logistique) et offre des garanties aussi sur l’assurance de disputer (sans risque) la compétition en juillet, comme le prévoit le calendrier de la CAF. Le football marocain a aussi le vent en poupe avec cette quatrième place au dernier mondial pour les hommes, également premiers au classement FIFA pour le continent africain, et la qualification historique des femmes en huitièmes de finale à la dernière Coupe du monde également.
Que de chemin parcouru depuis bientôt dix ans ; car en 2015, Maroc avait été désigné pour la CAN avant qu’il ne demande un report à cause de la propagation du virus Ebola. La CAF avait décidé de lui retirer la compétition et de disqualifier l'équipe de la compétition. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et aujourd’hui, au-delà de l’influence de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, et 4e viceprésident de la CAF, le Maroc constitue une belle vitrine pour le foot africain. Donner la CAN 2025, c’est aussi, « soutenir le Maroc dans sa candidature à la Coupe du monde 2030 », a d’ailleurs avoué le président de la CAF, Patrice Motsepe.
Pourquoi le Sénégal a raté 2027
Le pays des champions d’Afrique en titre rêvait d'accueillir la Coupe d’Afrique des nations, 35 ans après sa seule organisation en 1992. Mais le Sénégal qui possède en Augustin Senghor, président de Fédération sénégalaise de football et premier vice-président de la CAF, un réel atout au sein de l’instance du foot africain, a dû déchanter. « On s’attendait à être choisi, notre dossier était très solide », regrette, le porte-parole de la Fédération sénégalaise de football, Seydou Sané. « La candidature du Sénégal était incroyable, très impressionnante », a même renchéri Patrice Motsepe. Mais malgré la présentation élogieuse mercredi du porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdou Karim Fofana qui a vanté le dossier, des réserves ont accompagné la candidature du Sénégal que beaucoup ont jugé « mal préparée». Parce que le pays ne dispose en ce moment que d’un seul stade homologué, Abdoulaye-Wade de Diamniadio, certes de niveau mondial. D’autres infrastructures pourront être utilisées, mais auront besoin de grande rénovation et/ou d’agrandissement en trois ans. Le réceptif hôtelier, bien présent à Dakar et à Mbour, ne donne pas non plus des garanties dans les autres villes qui pourraient accueillir la CAN. Enfin, l’incertitude qui entoure les élections présidentielles de février prochain était également de nature à affaiblir la candidature du pays des Lions. Le futur-ex-président Macky Sall a beaucoup accompagné le football sénégalais ces dernières, mais qu’en sera-t-il de son successeur ?
L’Afrique de l’Est sera-t-elle prête dans moins de quatre ans ?
Après avoir obtenu l’organisation de la CAN 2027, le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie est face à un immense défi : être prêt dans moins de quatre ans. Pour l’heure, en juin dernier, lors du dernier décompte de la CAF des stades homologués, seule la Tanzanie disposait d’une enceinte « valable » parmi les trois pays, le Benjamin-Mkapa de Dar-es-Salaam. « L'un des objectifs-clé est que la décision qui a été prise aujourd'hui » favorise « le développement des infrastructures et des stades », a expliqué mercredi le président de la CAF, Patrice Motsepe, lors de la désignation des trois pays. D’ici juillet 2027, chacun des trois pays devra disposer a minima de deux stades aux normes érigés par la CAF. L’Ouganda dispute souvent ses matches internationaux au stade Nelson-Mandela ou Namboole (Kampala), il lui faudra construire un nouveau stade ou agrandir une enceinte comme celle de Lugogo Stadium (10 000 places). Le Kenya, également, va devoir investir et cela passera forcément par une grande rénovation des stades Kasarini et Nyayo non homologués par la CAF. Près de 50 ans après le retour de la CAN en Afrique de l’Est, il est maintenant temps de passer du rêve « à la réalité », comme l’a lancé le président de la Fédération kényane de football, Nick Mwendwa.
LES CANDIDATS OU LEURS MANDATAIRES CONVOQUES AUJOURD’HUI
Les opérations de collecte de parrainages pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain sont désormais ouvertes sur l’étendue du territoire national.
Les opérations de collecte de parrainages pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain sont désormais ouvertes sur l’étendue du territoire national. Le Directeur général des élections (Dge) a publié le 26 septembre dernier, deux communiqués de presse dans ce sens en application des dispositions de l'article L.57 du Code électoral tout en invitant les candidats à la candidature ou leurs mandataires à une « séance de remise et d'information sur le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique, prévue ce vendredi 29 septembre 2023.
Le top départ de la course aux parrainages pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain est désormais donné. Initialement fixée le 28 août dernier avant d’être reportée au 27 septembre du fait des récentes modifications de certaines dispositions de la Constitution et du Code électoral notamment, le démarrage des opérations de collecte de parrainages pour la présidentielle de 2024 a été officiellement acté, le mercredi 27 dernier. D’ailleurs, le Directeur général des élections (Dge) a publié le 26 septembre dernier, deux communiqués de presse dans ce sens en application des dispositions de l'article L.57 du Code électoral.
Dans le premier document, Tanor Thiendella Fall puisque c’est de lui qu’il s’agit, a porté à la connaissance des candidats à la candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024 issus des partis politiques légalement constitués, des coalitions de partis politiques ainsi que les personnes indépendantes, « que le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique est disponible » au niveau des locaux de sa Direction, sise à la Cité Police Avenue Malick SY.
Toujours dans ce document dont Sud quotidien a obtenu une copie, la Direction générale des élections a par ailleurs, convié tous les candidats à la candidature ou leurs mandataires à une « séance de remise et d'information de ces fiches de collecte des parrainages » prévue ce vendredi 29 septembre 2023 à partir de 10 heures à la salle de conférence de la Direction générale des élections situé au 4e étage. Loin de s’en tenir-là, la Direction générale des élections, toujours dans ce même communiqué de presse, a également rappelé à l’endroit de tous les mandataires de « se munir de la lettre de désignation dûment signée par le candidat à la candidature ».
Dans le deuxième communiqué de presse publié également le même jour du 26 septembre dernier, Tanor Thiendella Fall a également rappelé à l’endroit de tous les candidats à cette présidentielle du 25 février 2024 que les identités du coordinateur national et des délégués régionaux du parrainage sont notifiées au ministre chargé des élections avant le démarrage des opérations de collecte prévu au plus tard cent cinquante jours avant le scrutin.
A souligner que la publication de ces deux communiqués de presse en application des dispositions de l'article L.57 du Code électoral constitue le troisième acte administratif et réglementaire posé par l’Etat en perspective de la présidentielle du 25 février 2024. Et ce, après la publication du décret n° 2023- 339 du 16 février 2023 fixant la date de la prochaine élection présidentielle au dimanche 25 février 2024 et le décret n° 2023-464 du 07 mars portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l'élection présidentielle du 25 février 2024 du 06 avril au 06 mai dernier. C’est dans la foulée que la Direction générale des élections (Dge) a enclenché la processus de collecte des parrainages.
SERIGNE MOUSTAPHA SY LAISSE PLANER LE DOUTE
Va-t-on vers une alliance politique en perspective de la présidentielle de 2024 entre le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et le parti Pastef du maire de Ziguinchor dissout par décret présidentiel du 31 juillet dernier ?
Va-t-on vers une alliance politique en perspective de la présidentielle de 2024 entre le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et le parti Pastef du maire de Ziguinchor dissout par décret présidentiel du 31 juillet dernier mais qui fait l’objet d’un recours auprès de la Cour suprême ?
L’idée semblée faire son chemin. En effet, s’exprimant devant des milliers de ses fidèles venus prendre part à la cérémonie du Mawlid célébrant l’anniversaire de la naissance du prophète Mouhammad (Psl) au champ de courses de Tivaouane, le guide spirituel des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum par ailleurs président d’honneur du Pur a invité ses fidèles à se tenir prêts pour la Présidentielle de 2024.
Poursuivant son propos, le marabout a fustigé l’attitude du régime en place qui, selon lui, est en train de poser « plusieurs actes pour bloquer Ousmane Sonko, mais ils ne savent pas que je peux porter Ousmane Sonko. »
Loin de s’en tenir-là, Serigne Moustapha Sy sans citer de noms a révélé que le maire de Ziguinchor met en place des stratégies pour ne pas rencontrer des membres de la coalition Yewwi askan wi. « Des membres de Yewwi Askan wi se sont déplacés pour aller rendre visite à Ousmane Sonko à l'hôpital. Lui a fait semblant d'être au plus mal. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'Ousmane Sonko s'était déjà entretenu avec moi sur ce qu'il allait faire », a révélé le président d’honneur du Pur.
Revenant sur cette question de la présidentielle 2024, lors de la cérémonie de clôture du Gamou au champ de courses de Tivaouane, hier matin, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum a tenu à préciser au sujet de sa sortie la veille qu’il ne cherchait pas à séduire l’électorat de Ousmane Sonko. « Je connais bien mon électorat. Pourquoi donc chercherai-je celui de Sonko. S’il n’a pas besoin du mien, je n’aurais pas besoin du sien », a précisé le guide spirituel des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy.
MACKY SALL VEND SON CANDIDAT AUPRÈS DES KHALIFES GENERAUX
Tivaouane, Thiénaba, Ndiassane et Kaolack... Amadou Ba a été officiellement présenté par le chef de l'État aux différents Khalifes généraux en marge de la célébration du Gamou. Un adoubement conclu ?
Le chef de l’État, Macky Sall a effectué du lundi 25 au mardi 26 septembre dernier une visite des foyers religieux du pays en prélude à la célébration du Mawlid. Lors de cette tournée qui l’a conduit tour à tour à Tivaouane, Thiénaba, Ndiassane et Kaolack, Amadou Ba a été officiellement présenté aux différents Khalifes généraux. A Tivaouane, Serigne Babacar Sy Mansour est allé même jusqu’à appeler l’actuel Premier ministre, « Amadou Ba futur président ».
L'agenda de la célébration de la 122ème édition du Gamou (Mawlid évènement religieux célébrant la naissance du Prophète Mohamed (PSL) la nuit du 27 au 28 septembre a-t-il pesé sur la décision du chef de l’État, Macky Sall, de reporter son remaniement gouvernemental annoncé avant son voyage à New York, le 17 septembre dernier, pour les besoins de la 78e édition de l’Assemblée générale des nations unies ? Tout porte à le croire.
En effet, cette visite des foyers religieux du pays en prélude à la célébration du Mawlid qui s’inscrit dans une tradition du président de la République avant chaque Gamou a été ponctuée dans certaines localités par des ambiances très politiques. Le chef de l’Etat qui a désigné l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, comme candidat de la majorité pour la prochaine présidentielle de 2024 après sa décision de respecter la clause des deux mandats fixés par la Constitution semble décider à reporter son remaniement gouvernemental afin d’introduire officiellement son candidat, Amadou Ba, auprès des chefs religieux. La preuve, dans la cité religieuse de Tivaouane, « berceau » de la confrérie Tidiane au Sénégal où le chef de l’Etat a démarré cette péripétie qui l’a conduit ensuite Thiénaba et Ndiassane et Kaolack, Amadou Ba a été officiellement présenté au Khalife général des Tidianes Serigne Babacar Sy Mansour. « Dieu a fait que j’ai déjà choisi, la coalition a choisi celui qui doit continuer le travail déjà entamé. Mais tout ce travail ne peut être fait s’il n’y a pas de stabilité dans ce pays. Et c’est à cette équipe que j’ai confiance et je vous la confie », a affirmé Macky Sall à l’endroit de son hôte.
Prenant la parole, le patriarche de la famille Sy de Tivaouane a, son tour, formulé des prières pour le candidat de la coalition Benno allant même jusqu’à l’appeler dans un extrait de vidéo diffusé par nos confères du site d’information Seneweb que nous avons visionné « Amadou Ba futur président ». Lors de sa visite chez le Khalife général des Tidianes, le chef de l’Etat Macky Sall était accompagné d’une délégation comprenant de hauts responsables de son régime dont Abdoulaye Daouda Diallo, ex-candidat à la candidature de la coalition Benno, Antoine Félix Diome, ministre de l’Intérieur pour ne citer que ceux-là.
Après l’étape de Tivaouane, le chef de l’Etat et sa délégation ont poursuivi cette visite des foyers religieux du pays en prélude à la célébration du Mawlid, à Ndiassane et Thiénaba avant gagner la capitale du Saloum, Kaolack, où il a passé la nuit. Partout dans ces localités religieuses, le président de la République a saisi l’opportunité de sa rencontre avec les guides religieux locaux pour présenter sa délégation, à la tête de laquelle se trouvait son Premier ministre et dauphin pour la présidentielle 2024 tout en sollicitant des prières pour le Sénégal mais aussi la victoire de son candidat.
TIVAOUANE PRONE UN RETOUR AU MODELE PROPHETIQUE
Perte de valeurs, islamisme radical, paix dans le monde… le Khalife général des Tidianes invite tout le monde à garder sa foi, en l’abreuvant des enseignements du Prophète Mouhamed
Le Mawlid an-Nabawi ou Gamou, commémorant la naissance du Sceau des Prophètes, édition 2023, a vécu la nuit de mercredi 27 à jeudi 28 septembre. A Tivaouane, l’une des plus grandes cités religieuses de convergence de fidèles, au Sénégal, pour célébrer l’événement, le retour aux enseignements du Prophète Mouhamed (Psl) a été prodigué comme la seule façon de se protéger contre l’Islam radicale prônée par certains. La cérémonie officielle de l’édition de cette année du Gamou de Tivaouane tenue avant-hier, mercredi 27 septembre, a été l’occasion pour le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, et le chef religieux, Serigne Mansour Sy Dabakh, d’appeler les fidèles, venus en masse pour l’occasion, à se conformer à ce modèle.
L e ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a annoncé avant-hier, mercredi 27 septembre 2023, lors de la cérémonie officielle du Gamou de Tivaouane, que le président de la République, Macky Sall, veut construire un musée du Prophète Mouhamed (Psl) au Sénégal, en inspiration d’une réalisation saoudienne. Venu présider cette rencontre qui marque l’instant solennel du Maouloud (Gamou), commémorant la naissance du Sceau des Prophètes, le ministre de l’Intérieur est revenu sur les enseignements d’El Hadji Malick Sy (Mawdo) notamment en relation avec la vie du Prophète Mouhamed (Psl). Antoine Diome a servi un discours qui a conquis les cœurs des fidèles Tidianes venus assister à la cérémonie officielle.
Dans son allocution, le ministre de l’Intérieur a aussi loué l’Islam confrérique du Sénégal. Sur ce point, il a rappelé le devoir de chaque citoyen de s’ériger en rempart contre toutes les menaces du modèle islamique sénégalais. A la suite d’Antoine Diome, Serigne Mansour Sy Dabakh a retransmis le message du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Le chef religieux a notamment souligné «l’importance de préserver la paix dans le monde, en transmettant le message de l’Islam». Mieux, au nom du Khalife général des Tidianes, le guide religieux a relevé : «Rien ne vaut la paix dans ce monde si complexe. Et le Khalife général des Tidianes m’a chargé d’inviter tout le monde à garder sa foi, en l’abreuvant des enseignements du Prophète Mouhamed».
Convaincu que «rien ne vaut» cette «paix», il a transmis le message en plusieurs langues étrangères, notamment en Français et en Anglais, même s’il a suivi l’essentiel de son cursus en langue arabe, afin de propager le «message universel de l’islam, adressé à l’humanité toute entière» ; un message qui «transcende les limites géographiques, raciales et culturelles», a-t-il insisté. Le guide religieux a, en outre, invité les fidèles à s’inspirer du modèle prophétique ; non sans rappeler la place qu’ont occupée la vie et l’exemplarité du Prophète de l’Islam dans les enseignements d’El Hadji Malick Sy. Il n’a pas manqué de rappeler que Seydi Elhadji Malick Sy a consacré presque tous ses écrits au Prophète de l’Islam.
La cérémonie officielle du Gamou de Tivaouane s’est déroulée en présence d’une pléthore d’invités. Des ambassadeurs accrédités au Sénégal et des autorités administratives, politiques etc. ont pris part à l’événement. Le thème de cette année est : «C’est vers la guidance du Prophète (Psl) que nous orientons les générations futures». Différentes activités ont marqué la commémoration de la naissance du dernier des Prophètes. En plus de la dizaine de jours du Bourd, diverses autres activités ont eu lieu.
KEEMTAAN Gi – FLAGELLATION
Tant pis si je me fais flageller ou si les puissants chapelets de nos très vénérés et vénérables marabouts me transforment en singe ! Le Toubène de fraiche date que je suis, plus porté à la contemplation des belles courbes, des croupes rebondies et des balcons de nos lianes et « diongomas », peut bien se permettre de leur faire un pied de nez. A ses risques et périls. Il est dit que la naissance du meilleur de l’Humanité doit se célébrer en prières et dévotions. Mais dans ce doux pays des paradoxes, il faut bien que la politique s’y fasse une place. Comme en toutes occasions religieuses. Il faut que tout le monde mette la main à la poche lors de ces célébrations. Les politiques, les talibés, les sociétés publiques et privées, les représentations diplomatiques. C’est pour la bonne cause et celle des familles religieuses. On se bouscule à la queue leu leu dans les foyers religieux. Ainsi, le Chef a fini de faire son adieu aux familles religieuses. Ces citoyens jadis comme les autres et si bichonnés durant les douze ans de son pouvoir où il s’est évertué à moderniser leurs villes, à leur construire de belles mosquées et de somptueuses résidences. Les chrétiens ont également eu droit à la réfection de leurs chapelles. Seuls les animistes et autres païens ont été oubliés de ces libéralités présidentielles dans un pays laïc. Normal donc que l’on commence à le regretter dans certains cercles, lui qui leur filait des mallettes et s’occupait si bien de leur confort à eux nos « maras ». Bien entendu, durant son périple dans les foyers religieux, il ne s’est trouvé aucune voix discordante pour déplorer les jeunes morts lors des manifestations ou la situation de ni paix ni guerre qui prévaut dans ce pays. Dans leurs somptueux palais, ils n’ont certainement pas vu les massacres de nos enfants ni entendu parler des centaines de jeunes — un peu plus de 1.000 plus exactement — qui croupissent en prison le plus souvent pour un simple post appelant à manifester en faveur d’Ousmane Sonko. On ne leur a pas parlé non plus, à nos khalifes, des membres d’une famille — dont deux nourrissons! —, mis aux arrêts à défaut pour les forces de défense et de sécurité de mettre la main sur celui qu’elles recherchaient. Tous ces sujets qui fâchent le Chef, nos religieux ont eu la pudeur de ne pas les évoquer devant lui. De peur qu’il reparte avec ses mallettes ? On nous sérine qu’ils lui parlent, mais qu’il n’en ferait qu’à sa tête. Au prochain qui sera à la tête de ce pays, plutôt que de construire des mosquées et résidences à ces religieux, il ferait mieux de construire des écoles et des hôpitaux et, aussi, d’adjoindre des pôles industriels à nos cités dites religieuses. Les talibés ne s’en porteraient que mieux ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
PARRAINAGE LE NOMBRE D’ELECTEURS, D’ELUS REQUIS ET LE MODELE DE FICHE DE COLLECTE CONNUS
Les choses sérieuses commencent pour les candidats à la Présidentielle de 2024. En effet, depuis hier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a publié l’arrêté qui fixe le nombre d’électeurs et d’élus requis pour le parrainage d’un candidat en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024. En application des dispositions des articles L.57, L.120, L. 121 et R.76 alinéa 2 du Code électoral, il est précisé dans l’arrêté que « toute candidature à une élection présidentielle est astreinte au parrainage optionnel soit par une liste d’électeurs soit par des députés, soit par des chefs d’exécutif territoriaux (Présidents de conseil départementaux et Maires) ». Ainsi, d’après le code électoral, le parrainage par une liste d’électeurs doit être constitué par un minimum de 0,6 % et par un maximum de 0,8 % des électeurs du fichier électoral général. Aussi, le nombre d’électeurs représentatif du minimum est de 44.231 électeurs et 58.975 électeurs pour le maximum. Une partie de ces électeurs-parrains doit obligatoirement provenir de 07 régions au moins à raison de 2.000 au moins par région. Le reste est réparti, sans précision de quota, dans toutes les circonscriptions administratives ou juridictions diplomatiques ou consulaires. Le parrainage parlementaire est constitué par une liste de 8 % des députés composant l’Assemblée nationale, ce qui correspond à 13 députés. Le parrainage des chefs des exécutifs territoriaux est constitué par une liste de 20 % des présidents de conseil départemental et des maires sur l’ensemble du territoire national, soit 120 élus. Un électeur, quel que soit son statut, ne peut parrainer qu’un candidat. Le surplus de parrains par rapport au maximum fixé, pour chaque type de parrainage, est considéré comme nul et non avenu et n’est pas tenu en compte lors du contrôle. Les modèles des fiches de collecte de parrains pour soutenir une candidature en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 ainsi que les rubriques de la fiche de collecte des parrainages sont fixées et sont aussi définies par arrêté du ministre de l’intérieur. D’ailleurs, la Direction générale des Elections(DGE) a convoqué pour ce jour les mandataires des candidats aux fins de leur expliquer le mode d’emploi des parrainages. Les choses sérieuses ont donc bel et bien commencé.
SERIGNE MOUSTAPHA PARLE DU TEMOIN SANS LE CITER
Hier jeudi 28 septembre 2023, Serigne Moustapha Sy faisait son traditionnel discours du lendemain du Gamou au Champ des Courses de Tivaouane. Le responsable moral du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a longtemps disserté sur la situation politique du pays, sa candidature, la gestion du pays, ses relations avec Ousmane Sonko, Macky Sall. Sur toutes ces questions, le responsable moral des Moustarchidines Wal Moustarchidates a livré sa position. Seulement, en un moment donné, il a repris une formule véhiculée par l’ancien Premier ministre Mimi Touré lors d’une interview parue le 19 septembre dernier dans les colonnes du Témoin. Mimi Touré avait dit que « voter Amadou Ba, c’est valider une troisième candidature de Macky ». Ce jeudi 28 septembre, Serigne Moustapha Sy a repris l’idée de l’ancienne Première ministre pour dire que « le candidat de la majorité à la présidentielle de 2024, est la continuité du 3è mandat de Macky Sall ». Le responsable moral du PUR a omis de citer le Témoin qui a relayé l’information. Bon ce n’est pas grave, mais on revendique quand même notre droit d’auteur.
GAMOU 2023 UN MORT ET 160 VICTIMES DANS 49 ACCIDENTS
Le Gamou 2023 a connu moins d’accidents que durant l’édition 2022. Un mort a été enregistré parmi les 160 victimes des 49 accidents survenus depuis samedi sur les routes menant à Tivaouane, à l’occasion de la célébration du Gamou de cette religieuse de la région de Thiès. Ces informations ont été rendues par le capitaine Khoudia Mar, adjointe du chef de détachement, chargée de la communication de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) “Jusqu’à 18 heures, nous sommes à 49 accidents totalisant 160 victimes, dont un corps sans vie », a-t-elle indiqué. Elle a ajouté que 159 personnes ont été secourues. Elle précise que cette situation concerne la période “du 23 au 28 septembre à 18 heures ». Selon Khoudia Mar, ces accidents impliquent des véhicules et les motos-taxis dites motos-Djakarta. Lors du Gamou 2022, la Brigade des sapeurs -pompiers avait enregistré 65 accidents pour 172 victimes dont 164 sauvées et 08 décès enregistrés.
LE COORDONNATEUR DE PASTEF COLOBANE INTROUVABLE, SA FAMILLE DONT DEUX BEBES (02 ANS) ET (10 MOIS) ARRETEE : ALIOUNE TINE INTERPELLE LE PM
On aurait eu de la peine à y croire si l’alerte ne venait pas du très sérieux Alioune Tine. Il s’agit de l’affaire des cocktail Molotov qui auraient été trouvés dans une maison sise au lycée Delafosse, évoquée récemment par la presse. D’après les confrères, la Section de recherches de la Gendarmerie aurait trouvé lesdits engins au domicile d’Ousmane Fall, coordonnateur de Pastef Colobane. Seulement voilà, si des arrestations ont été faites, les pandores n’ont pu mettre la main sur Ousmane Fall dont le domicile aurait abrité ces cocktail Molotov. Ousmane Fall a complètement disparu de la circulation. S’il ne s’est pas exilé… au Mali. Mais faute de pouvoir arrêter Ousmane Fall, les forces de sécurité n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’arrêter sept membres de sa famille. Selon Alioune Tine, Adja Fatou Bodian, Moussa Titi Bodian, Omar Diedhiou, Khady Diémé, Aramata Djiba, Cheikh Ataba Coly (2 ans) et Awa Coly (2mois) ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt! Un scandale vivement dénoncé par Alioune Tine. «Quand j’ai lu cette histoire où, dans l’impossibilité de saisir l’accusé, on enlève sa femme etses enfants pour sans doute le contraindre à se rendre, c’est une violation inqualifiable des droits fondamentaux de l’homme. Les forces de sécurité qui ont agi ont exécuté un ordre illégal contraire aux obligations internationales du Sénégal en matière de droits humains. Ces personnes doivent être libérées immédiatement » tonne le président d’AfrikaJom Center. «Quand j’étais Président du Comité Sénégalais des droits de l’homme, les forces de sécurité, faute de trouver un responsable du PDS proche de Karim Wade, avaient arrêté sa femme et son bébé qu’ils ont placés en garde à vue. Dès que j’ai été informé, j’ai appelé le PM, Abdoul Mbaye à l’époque, quand je lui ai raconté, il était ahuri et est intervenu pour les faire libérer immédiatement. J’interpelle aujourd’hui le PM Amadou Ba, pour lui demander d’agir immédiatement pour que ces personnes soient libérées immédiatement. Le respect des droits humains ça fait partie des marqueurs qui distinguent un Etat de droit » ajoute Alioune Tine. Nous espérons qu’il sera entendu par l’actuel Pm de la même manière qu’il l’avait été par son lointain prédécesseur Abdoul Mbaye !