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26 mai 2025
NOUVELLE SORTIE DE COUMBA GAWLO
La chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo Seck a sorti une nouvelle chanson intitulée : «Sant Rek», une sorte de renaissance, a expliqué l’artiste, le 24 juillet, lors d’une rencontre avec des journalistes.
La chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo Seck a sorti une nouvelle chanson intitulée : «Sant Rek», une sorte de renaissance, a expliqué l’artiste, le 24 juillet, lors d’une rencontre avec des journalistes.
«Sant Rek est ma toute première chanson après mon retour, c’est une sorte de renaissance en quelque sorte. Ce n’était pas évident, tout est Allah et je voudrais lui rendre grâce d’avoir retrouvé la possibilité et la joie de faire de la musique», a dit la chanteuse.
Coumba Gawlo Seck avait observé une pause en 2021, en raison d’ennuis de santé qui avaient nécessité une opération ayant causé des dommages sur ses cordes vocales. Cette nouvelle chanson sonne donc comme une grâce rendue à Allah, a-t-elle souligné.
REHABILITATION DE LA ROUTE LOUGA-DAHRA, FIN DU CALVAIRE
L’axe Louga-Dahra, long d’environ 87 kilomètres, est complètement réfectionné. Ce chantier est d’ailleurs livré, depuis quelques semaines, au grand bonheur des usagers et automobilistes. Voyager sur cette route est devenu un pur plaisir.
L’axe Louga-Dahra, long d’environ 87 kilomètres, est complètement réfectionné. Ce chantier est d’ailleurs livré, depuis quelques semaines, au grand bonheur des usagers et automobilistes. Voyager sur cette route est devenu un pur plaisir.
Pape Ibou Diop est un transporteur de 70 ans. Cet habitué de la route Louga-Dahra avait mis une croix sur son activité favorite, depuis plusieurs années. La raison : l’état défectueux de la route. « Avec mon âge, je ne pouvais plus prendre le risque d’engager cette route cahoteuse », signifie-t-il. Derrière des lunettes noires fumées bien ajustées cachant mal son bonheur, il nous montre son véhicule de type ‘’7 places’’. « C’est une vieille caisse que j’ai acquise au début des années 2000, mais elle m’a permis de gérer mon foyer et de baptiser tous mes enfants », poursuivit-il, d’un ton taquin.
L’état actuel de cette route rappelle à ce père de famille de bons vieux souvenirs. « Je me rappelle, en 1982, lorsque la route était nouvellement construite, on était très contents. A l’époque, j’étais jeune chauffeur. On avait l’impression de rouler sur un tapis. Aujourd’hui, on semble vivre ces mêmes moments », se remémore cet originaire de Keur Mbarick. Il a bouclé plus de 45 ans, dans le secteur du transport en commun. « C’est quand j’ai appris que les travaux de réfection de la route sont terminés que j’ai fait quelques dépannages sur ma voiture, pour me remettre en selle », confie-t-il.
Mardi 27 juin 2023. L’ambiance est à son comble à la gare routière ‘’Touba’’ de Louga. La tabaski oblige ! « Les clients viennent de partout pour passer la fête en famille. Grâce à la route, qui est complètement réhabilitée, les populations sont beaucoup plus disposées à voyager, à notre grand bonheur », sourit Ablaye Nar Fall, coxer (rabatteur). Après plus de 20 ans passés sur les lieux, cet ancien chauffeur ne se rappelle pas avoir vécu un tel engouement dans cette gare routière. « Vous savez, le transport est le moteur du développement. Avec de bonnes infrastructures routières, la circulation devient beaucoup plus facile, et les activités plus dynamiques dans les localités environnantes », magnifie cet originaire du quartier Santhiaba Nord, visiblement très occupé à embarquer les valises des clients sur le porte-bagages, d’un mini-car à destination de Dahra.
En pleine discussion sur l’actualité politique du pays, avec une dizaine de ses collègues assis à même le sol, dans un couloir menant vers la mosquée de la gare, Mourtalla Diop, 45 ans, ne cache pas sa satisfaction. « Aujourd’hui, il m’arrive de faire trois allers-retours. La route est très bien faite, et cela nous le devons au Président Macky Sall », applaudit ce chauffeur. Il avoue avoir eu à galérer sur cet axe, « mais mieux vaut tard que jamais ». Il est l’un des rares conducteurs qui continuaient à emprunter cette route, quelques mois plus tard. « Beaucoup de mes collègues avaient changé d’itinéraires du fait de l’état défectueux de la route, d’autres avaient tout simplement décidé de garer leurs véhicules pour s’adonner à autres choses, mais moi, je ne pouvais pas. A chaque fois, je pensais aux nombreux clients qui éprouvaient beaucoup de peine avant de pouvoir être transportés. Aujourd’hui, c’est derrière nous », se réjouit-il. Ce dernier, venu du village de Ndiakhate, plaide, par ailleurs, la baisse du prix du carburant.
Sentiment de joie chez les clients
Ibrahima Ndiaye Junior est un jeune étudiant dans un établissement supérieur de formation à Dakar. Un gros sac noir sur le dos, et un sachet à la main, il a quitté la capitale le matin pour se rendre à Koki, son village natal, en vue de passer la fête auprès des siens. « Il y a de cela quelques années, on stressait beaucoup quand on devait venir au village, parce que le voyage constituait un véritable parcours du combattant. Maintenant, on peut quitter Dakar à n’importe quelle heure, sachant qu’à chaque moment de la journée, on trouve toujours à la gare de Touba un véhicule disposé à desservir Koki », relève-t-il. Mais ce jeune de 22 ans ne manque pas de dévoiler son seul souci, et c’est relatif à la préservation de l’infrastructure. « Il faut que les autorités nous aident à gérer ce chef-d’œuvre. Il faut bien contrôler le poids des camions qui vont au fil des années dégrader la route », plaide Ibrahima Ndiaye.
D’habitude, pour rallier le village de Thiamène, à partir de Louga, il fallait au moins rouler pendant 2h d’horloge en esquivant secousses, nids de poule et d’autres obstacles. Aujourd’hui, les transporteurs font ces 42 kilomètres entre environ 20 à 30 minutes. Sur la route, la circulation est très bonne et les panneaux de signalisation horizontale comme verticale sont bien visibles.
« Nous sommes très heureux », lâche Pape, chauffeur de 35 ans. A 18 h 30, il vient juste de décharger après une location à Dahra Djoloff. Cet habitant de Thiamène Cayor souligne que, du fait l’état actuel de la route de sa localité, le décor a complètement changé. « Comme vous le constatez, notre gare est très fréquentée. Les voitures sont là, les clients aussi. Je me rappelle, lors de la dernière fête de Tabaski, personne n’était là, à pareil moment », se souvient ce jeune, l’air content. Alé, son ami et collègue chauffeur, embouche la même trompette. Mais, il apprécie plus le gain en termes de temps et d’argent. « On ralentit moins, par conséquent, on consomme moins de carburant », témoigne-t-il. Confortablement bien installé au volant de son car, il embraye : « D’habitude, à 18h passées, on s’arrêtait pour ne pas risquer de passer la nuit hors de notre village. Maintenant, on peut rouler jusque tard dans la nuit et on peut toujours rentrer sans aucun problème ».
Sur cet axe routier, qui devrait être inauguré à la prochaine visite du chef de l’Etat, Macky Sall, dans le Ndiambour, les usagers saluent un « bijou » qui est venu à son heure, non sans appeler les chauffeurs à le préserver et à surtout faire preuve de prudence.
EMIGRATION CLANDESTINE: LE SENEGAL VA RAPATRIER 478 MIGRANTS SECOURUS A DAKHLA
Les 478 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine entre le 9 et le 22 juillet 2023 seront rapatriés vendredi et dimanche prochain, a appris l’APS de source officielle.
Les 478 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine entre le 9 et le 22 juillet 2023 seront rapatriés vendredi et dimanche prochain, a appris l’APS de source officielle.
‘’Les Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière qui ont été secourus par la marine royale marocaine entre 9 et le 22 juillet 2023 et logés dans des centres d’accueil et d’hébergement dans la région Dakhla-Oued Eddahab vont rentrer au bercail ce week-end’’, annoncent les services du ministre auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Sénégalais de l’extérieur.
Dans une note d’information parvenue à l’APS, ils précisent que ce rapatriement s’effectuera en deux vagues. « Le premier [groupe] quittera le Maroc vendredi 28 juillet 2023 et le deuxième dimanche 30 juillet 2023 », informe-t-elle.
Elle souligne que « les femmes, les enfants mineurs, les malades et les blessés, actuellement hospitalisés à l’hôpital régional de Dakhla, rentreront par voie aérienne en compagnie de Madame Anette Seck NDIAYE, Ministre des Sénégalais de l’extérieur qui se rend aujourd’hui à Dakhla sur instruction du Chef de l’État ».
Les services d’Anette Seck Ndiaye précisent que « les 124 compatriotes qui avaient quitté Abéné -Kafountine, le 24 juin 2023, font partie des [personnes] à rapatrier ce week-end ».
Les pirogues secourues par la marine royale marocaine dans la période du 9 au 22 juillet 2023 proviennent de Rufisque, Abéné- Kafountine, Kayar, Mbour, Joal.
NOTRE DEMOCRATIE EST UNE REALITE IRREVERSIBLE
À Paris pour la présentation de son livre « Sénégal : des sillons pour servir », le président du Mouvement pour le développement intégral du Sénégal (Mdis) a donné son avis sur la récente déclaration du Président Sall de ne pas briguer un troisième mandat
À Paris pour la présentation de son livre « Sénégal : des sillons pour servir », le président du Mouvement pour le développement intégral du Sénégal (Mdis) a donné son avis sur la récente déclaration du Président Sall de ne pas briguer un troisième mandat.
Dans votre livre, vous mettez en exergue le civisme pour inculquer aux citoyens de bons comportements. Pensez-vous que le service national militaire ou civil aurait été un rempart contre la destruction des biens publics, comme ce fut le cas récemment ?
Ce premier sillon de mon livre, qui traite effectivement de l’instauration progressive du service militaire obligatoire, a été écrit et publié en 2019. Donc, cette contribution n’est pas intrinsèquement liée aux émeutes qui affectent notre pays depuis 2021. Cependant, le service national aurait pu participer à être un véritable rempart à toutes ces scènes de chaos que nous avons vécues. Qui pouvait sentir les choses venir depuis quelques années ? Malheureusement, dans notre pays, les idées citoyennes constructives ne comptent pas. En tout état de cause, le mobile de ma réflexion va au-delà de lutter contre des actes de vandalisme. Mon livre cherche plutôt à rappeler à l’État son rôle régalien de bâtir, en permanence, le citoyen porteur de certaines valeurs indispensables pour construire une Nation où, malgré les différences, l’on vit en harmonie.
Quelle est votre position en tant que leader politique par rapport à la récente déclaration du Président Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle ?
J’avoue que cela ne m’a pas du tout surpris de la part du Président Macky Sall qui nous a montré plusieurs fois, à travers les actes qu’il pose, que la dignité était pour lui une valeur cardinale. C’est pourquoi j’avais jugé nécessaire d’attendre qu’il se prononce sur cette question avant d’en parler. Notre démocratie est une réalité irréversible, en progression continue. Ainsi, cette prise de position du Président Sall règle définitivement la question du nombre de mandats. Cependant, nous devons être très vigilants puisqu’il y a des obscurantistes qui pensent que la meilleure méthode pour accéder au pouvoir est d’instaurer l’injure, la calomnie, la diffamation et la violence.
Vous pensez à qui exactement ?
Je suis scandalisé par les propos récurrents d’Ousmane Sonko appelant les populations à semer le chaos pour l’accompagner dans sa défiance vis-à-vis de nos institutions. C’est irresponsable et scandaleux. Même si d’énormes défis restent encore à relever, notre pays est quand même en perpétuel progrès depuis plusieurs générations. Ces défis exigent de l’État, mais également de chaque citoyen, des attitudes et comportements sous-tendus par le patriotisme. C’est pourquoi j’en appelle au sens de discernement des jeunes et à la fermeté de l’État face aux tendances putschistes. Dans cette République, le dialogue aura toujours le dessus sur le leitmotiv de la violence et de la défiance.
LANCEMENT DU PROGRAMME COLLECTIVITES TERRITORIALES, DEFENSE, SECURITE ET PAIX A ZIGUINCHOR
Le gouverneur de Ziguinchor (sud), Guedj Diouf, a lancé officiellement mardi le programme Collectivités territoriales, défense, sécurité et paix (PCTDSP) dans la zone sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), a constaté l’APS.
Ziguinchor, 25 juil (APS) – Le gouverneur de Ziguinchor (sud), Guedj Diouf, a lancé officiellement mardi le programme Collectivités territoriales, défense, sécurité et paix (PCTDSP) dans la zone sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), a constaté l’APS.
Ce programme a été élaboré par le centre des Hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) de Dakar, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA).
« C’est un programme qui est d’une importance capitale pour la zone sud où à un certain moment de l’histoire, l’insécurité a été connue. Ce programme permettra de renforcer les connaissances des acteurs des collectivités territoriales en matière de défense et de sécurité », a expliqué Guedj Diouf lors de la cérémonie de lancement du programme. Celle-ci s’est déroulée en présence d’élus locaux, de forces de défense et de sécurité, des autorités administratives et des membres de la société civile.
« Ce programme a ajouté, le chef de l’exécutif régional, « sert également de cadre de concertation, de discussion et d’échange entre les acteurs des collectivités territoriales et les forces de défense et de sécurité ».
Il a ajouté qu’ »il permettra de mettre ensemble en synergie les efforts et toutes les stratégies au niveau territoriale pour concourir à la défense , à la sécurité et à la paix ».
L’autorité administrative a ainsi invité les responsables des collectivités territoriales à renforcer leur collaboration avec les forces de défense et de sécurité mais également en participant activement à la recherche de la paix et de la sécurité au niveau de la zone sud.
« L’objectif général de ce programme est de renforcer les capacités des collectivités territoriales sénégalaises en matière de sécurité pour l’édification et le maintien d’environnements sécurisés propices à la cohésion sociale et au développement », a pour sa part expliqué le directeur du centre des Hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), le général Jean Diémé.
« Face à la recrudescence de la violence urbaine, l’évolution de la criminalité et leurs causes multiformes, les modes de réponses sécuritaires classiques doivent être renforcés par de nouveaux leviers d’actions permettant de mieux assurer la sécurité des citoyens », a estimé le général Diémé.
Il a signalé que dans le cadre de ce programme, un séminaire de deux jours s’est ouvert ce mardi à Ziguinchor à l’intention des collectivités territoriales, des membres de la société civile et des forces de défense et de sécurité
»Ce conclave vise à renforcer les connaissances en matière d’organisation de la sécurité au Sénégal, et surtout, à explorer des pistes de co-production de la sécurité dans une approche inclusive et participative », a expliqué le général Jean Diemé.
« Nous saluons l’initiative d’organiser cette journée de lancement du programme collectivités territoriales, défense, sécurité et paix. C’est un programme important, particulièrement pour la zone sud », a réagi le maire de la commune de Goudomp, Malang Cissé.
Selon lui, » la question de la sécurité et de la paix n’est plus une affaire de l’État simplement’’. Elle nécessite d’après lui »des acteurs impliqués à la base ».
UN NOUVEL ESSAI DE L’ECRIVAINE FATOU DIOME BIENTOT SUR LE MARCHE
Le verbe libre ou le silence’’, nouvel essai de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome, paraitra le 30 août prochain, a appris l’APS des ‘’Editions Albin Michel’’.
Dakar, 25 juil (APS) – ‘’Le verbe libre ou le silence’’, nouvel essai de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome, paraitra le 30 août prochain, a appris l’APS des ‘’Editions Albin Michel’’.
Fatou Diome, qui vit depuis plusieurs années à Strasbourg, au nord-est de la France, a été admise comme membre à l’Académie royale de langue française de Belgique en janvier dernier.
La Franco-Sénégalaise, native de Niodior, une commune des Iles du Saloum au Sénégal, a publié un recueil de nouvelles intitulé ‘’La préférence nationale’’ aux éditions ‘’Présence Africaine’’.
Elle s’est fait connaître avec son premier roman ‘’Le ventre de l’Atlantique’’, sorti en 2003 aux éditions ‘’Anne Carrière’’. Elle y met en scène les lueurs et leurres de l’émigration entre l’Afrique où l’héroïne Salie est rejetée parce que née hors mariage et l’Europe où elle est abandonnée sur une plage blanche.
L’universitaire et femme de lettre engagée a été parmi les premiers à dénoncer l’émigration clandestine avec ces nombreux morts dans ‘’le ventre de l’Atlantique’’, l’océan qui a englouti des milliers de jeunes africains.
Ce roman a été traduit en une vingtaine de langues, selon la note de l’éditeur.
Cette publication a été suivie de plusieurs livres publiés chez ‘’Flammarion’’, puis chez ‘’Albin Michel’’, notamment, ‘’Les veilleurs de Sangomar’’ (2019), un recueil de nouvelles ‘’De quoi aimer vivre’’ (2021) et un essai politique ‘’Marianne face aux faussaires’’ (2022).
GREVE DES BUS TATA, LA DIRECTION DE L’AFTU OUVERT AU DIALOGUE
La direction de l’association de financement des transporteurs (AFTU) s’est dite ouverte au dialogue avec les travailleurs en grève depuis 48 heures pour réclamer de meilleures conditions de travail, a appris l’APS.
Dakar, 25 juil (APS) – La direction de l’association de financement des transporteurs (AFTU) s’est dite ouverte au dialogue avec les travailleurs en grève depuis 48 heures pour réclamer de meilleures conditions de travail, a appris l’APS.
‘’Nous sommes ouverts au dialogue et nous allons continuer à poser les conditions du dialogue’’, a déclaré Momar Diagne, vice-président GIE Japalanté, membre de l’AFTU.
Les conducteurs et receveurs membres de l’Association de financement des transports urbains (AFTU) ont entamé lundi une grève de trois jours pour exiger »de meilleures conditions de travail, et de prise en charge médicale et sociale ».
S’exprimant au cours d’une conférence organisée par l’AFTU, M. Diagne a fait savoir que le patronat a même essayé de négocier, sans succès, avec les travailleurs.
‘’On a travaillé samedi dernier jusqu’à 19h avec le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar, garant des négociations. Mais, le dimanche, les grévistes ne sont pas venus pour finaliser les discussions. Nous sommes restés là-bas jusqu’à 16h sans retour et nous sommes rentrés’’, a dit Momar Diagne. Pour lui, il faut aider les populations ‘’durement éprouvées’’ par cette grève.
‘’L’heure est à la remobilisation, à faire en sorte que les véhicules reprennent service’’, a ajouté Khadim Mbacké Dieng, chef d’exploitation de l’AFTU.
La direction générale dit être disposée à négocier. Toutefois, elle n’entend pas garer ‘’éternellement’’ ses véhicules.
‘’On va reprendre la route à tout prix. L’Etat n’a qu’à prendre ses responsabilités. On ne peut pas garer nos véhicules éternellement’’, a-t-il prévenu.
Il a appelé l’Etat ‘’à garantir la liberté des travailleurs pour permettre à ceux qui veulent travailler de le faire’’. Selon lui, ‘’les grévistes ont forcé ceux qui n’en voulaient pas à les suivre’’.
Momar Diagne et ses camarades disent être dans de bonnes dispositions pour signer les contrats de ceux qui n’en possèdent pas. Il a fait savoir que beaucoup d’associations parmi les 14 qui composent l’AFTU ‘’respectent’’ la législation du travail en vigueur, avec des cotisations sociales à l’IPRES, à la Caisse de sécurité sociale.
Lors de la conférence de presse, les membres de la direction de l’AFTU ont même agité des documents qu’ils présentent comme des ‘’des bulletins de salaires et la convention collective des travailleurs’’.
‘’Les grévistes devaient recenser le personnel et nous revenir avec une liste pour qu’on puisse faire les contrats. Mais, ils passent par derrière pour transmettre un préavis de grève qu’on n’a même pas vu’’, ont-ils soutenu.
‘’Quand ils signeront les contrats, ces agents qui gagnent entre 80 000 et 90 000 FCFA se retrouveront avec un salaire égal à 125 ou 130 mille francs respectant la législation en vigueur’’, a promis Momar Diagne.
Il a révélé qu’AFTU a ‘’une mutuelle qui couvre jusqu’en Côte d’Ivoire, en Gambie, au Mali, au Gabon, au Togo’’. ‘’On fait des évacuations vers le Maroc, la Tunisie, la France, l’Espagne’’, a-t-il souligné.
Par ailleurs, la direction de l’AFTU qui dit transporter ‘’1.300.000 voyageurs par jour’’ annonce que les pertes engendrées par ces deux jours de grève sont ‘’énormes’’.
DES BALLES FRANÇAISES CONTRE DES MANIFESTANTS À ZIGUINCHOR
3,7 millions d’euros d’armes civiles livrées au Sénégal par Paris depuis 2004. L’utilisation d’armes civiles dans des situations de conflit soulève des inquiétudes quant à leur détournement pour un usage non prévu et leur impact sur les droits de l’homme
(SenePlus) - L'article de Mediapart publié lundi 24 juillet 2023 sous le titre "Au Sénégal, des munitions de chasse françaises utilisées contre des manifestants", relate des incidents survenus à Ziguinchor, au Sénégal, où plusieurs manifestants déclarent avoir été visés ou blessés par des cartouches Cheddite, une filiale du groupe français Sofisport, l'un des principaux fabricants mondiaux de munitions. L'article met en évidence le manque de procédures de contrôle entourant ces exportations de munitions et l'inquiétude suscitée par leur utilisation contre des manifestants.
Le du 23 mai 2023, Seydina, un Sénégalais de 38 ans, a participé aux manifestations de soutien à Ousmane Sonko, le maire de Ziguinchor et dirigeant du parti Pastef, qui était alors en procès pour viol et menaces de mort. Les manifestations ont dégénéré, et les autorités ont fait usage de gaz lacrymogènes et de balles réelles contre les manifestants. Seydina a été blessé au biceps par une balle. Lui et d'autres manifestants ont documenté l'incident, y compris les images des cartouches Cheddite utilisées.
Mediapart a obtenu d'autres photographies et vidéos prises par d'autres manifestants affirmant avoir été visés par ces munitions le même jour. Ces cartouches sont généralement destinées à la chasse et sont fabriquées par Cheddite, une entreprise franco-italienne. L'article s'interroge sur la manière dont ces cartouches de chasse ont pu être utilisées dans un contexte urbain violent.
L'article souligne également le manque de transparence et de contrôle entourant l'exportation des armes civiles, y compris les munitions de chasse. Il mentionne que de telles munitions peuvent être détournées de leur usage prévu et se retrouver entre les mains de groupes armés et de milices dans des zones de conflit. Les activités de Sofisport, la maison mère de Cheddite, sont explorées, car elle possède plusieurs filiales impliquées dans l'industrie des armes dans le monde entier.
L'article cite des cas précédents où Nobel Sport, une branche de Sofisport, a été impliquée dans des controverses, comme l'utilisation de leurs grenades dans la mort de Rémi Fraisse en France et l'implication de leurs grenades dans le trafic d'armes en Côte d'Ivoire et en République centrafricaine.
L'exportation d'armes civiles par le gouvernement français en 2021 et les exportations de telles armes vers le Sénégal depuis 2004 sont également mentionnées dans l'article.
Mediapart a tenté de contacter Cheddite et le gouvernement sénégalais pour obtenir leur version des faits et des clarifications, mais n'a reçu aucune réponse.
L'article soulève des préoccupations concernant le contrôle et la transparence entourant l'exportation d'armes civiles et de munitions, ainsi que leur utilisation potentielle abusive dans des conflits et des situations violentes.
CHAMBOULEMENT AU SEIN DE LA POLICE NATIONALE
Un vent de changement au sein de la police nationale avec plusieurs nominations au sein des commissariats et des renseignements généraux
Le commissaire divisionnaire Moustapha Diouf quitte Matam pour devenir le commissaire central de Saint-Louis.
Le commissaire principal Ibrahima Dieng, qui était jusque-là chef de la division régionale des renseignements généraux (RG) de Dakar est désormais le commissaire central de Tambacounda.
Le commissaire principal Daouda Bodian n’est plus commissaire de Rufisque. Il est maintenant le commissaire central de Guédiawaye.
Le commissaire Lamarana Diallo précédemment à la tête du commissariat de Louga devient commissaire de Rufisque. Le commissaire Seynabou Niang quitte Bel Air et atterrit au commissariat spécial du tourisme.
Le commissaire Gnima Diédhiou, ancienne commissaire de Bambey devient la commissaire centrale de Louga. La commissaire Aïssatou Ka du commissariat de Saly est maintenant à la tête du commissariat de Kébémer.
Le commissaire Demba Cissé qui était chef de division du service contre-espionnage, est actuellement chef de service des renseignements généraux (RG) de Dakar. Le commissaire Balla Fall qui était le commissaire de Kédougou, devient commissaire de Kaffrine.
Le commissaire Abdou Faye précédemment commissaire spécial de Keur Ayib, devient le commissaire de Matam.
Le commissariat de l’Île de Saint-Louis a aussi une nouvelle patronne. Il s’agit de Binetou Doumbia, ancienne commissaire des Hlm à Dakar.
La commissaire Khady Diouf qui était à Malika hérite du commissariat de Rebeuss. À la tête du commissariat de Ziguinchor, se trouve maintenant, le commissaire Malick Dieng, précédemment au commissariat de Kolda.
Thierno Diop précédemment commissaire de l’arrondissement de Ndorong à Kaolack, devient le commissaire de Kédougou. Le commissaire Khady Fall qui était à la tête du commissariat du Plateau est finalement affecté au Groupement Mobile d’Intervention (GMI). Le commissaire Badara Diallo est nommé chef de division du service de contre-espionnage. La commissaire Mame Diarra Faye précédemment au commissariat de l’Ile à Saint-Louis, devient commissaire de Bel-Air.
Le commissaire Mame Farma Ndiaye précédemment au niveau du commissariat des airs et frontières, est maintenant affecté à la direction de la Police Judiciaire (PJ). Le commissaire Bara Niang est nommé commissaire central de Mbour.
Albert Ndiour, désormais ancien commissaire de Kébémer se retrouve à la tête du commissariat de Bambey.
Le commissaire Omar Boun Khatab Guèye, qui était le chef de brigade prévôtale devient le chef de la division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées.
Le commissaire Mass Thiombane, précédemment commissaire de Ndamatou est désormais à la tête du commissaire du Plateau à Dakar.
Bakary Malouine Faye qui était chef de la division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées devient le commissaire de Saly.
Lat Dior Sall, précédemment commissaire de Yeumbeul atterrit au commissariat de Kolda.
Chérif Malamine Massaly qui était l’adjoint du commissaire central de Ziguinchor, devient le chef de la brigade prévôtale. Ousmane Seydi, ancien chef de Brigade des stupéfiants de Diourbel devient le commissaire de Koungheul en remplacement de Alioune Fall désormais commissaire de Mbacké.
Dianko Mballo quitte le commissariat de Grand Yoff pour le commissariat d’arrondissement de Ndorong à Kaolack. Diame Yaré Fall qui était le commissaire-adjoint au commissariat central de Kaolack, devient commissaire de Yeumbeul.
Kimintang Ndao jusque-là commissaire de Grand Dakar atterrit aux Hlm comme commissaire. Ousmane Faye, qui était adjoint du commissaire central de Guédiawaye est échelonné et devient commissaire d’arrondissement de Thiaroye. Alexandre Denango Sarré précédemment adjoint du commissaire central de Rufisque devient commissaire d’arrondissement Grand Yoff.
Adja Coumba Ndiaye, adjoint du commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies, est maintenant commissaire de Malika. Sengane Ndecky, jusque-là adjoint au commissaire central de Thiès devient le commissaire de Ndamatou. Elhadj Malick Kane, adjoint du commissaire du Point E est désormais adjoint commissaire central de Thiès.
Adama Wellé devient le commissaire du grand Dakar.
Ismaïla Goudiaby qui était adjoint du commissaire de la sûreté urbaine est affecté à la direction de la Police Judiciaire (PJ). Alioune Ndiaye nommé commissaire spécial de Keur Ayib. Balla Ba devient adjoint au chef de la sûreté urbaine (SU). Lamine Cissé est affecté à la direction de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiant. Mouhamadou Lamine Diop est nommé adjoint central de Guédiawaye.
MANDAT DE DÉPÔT CONTRE ALIOU SANÉ
Le parquet a requis l’annulation de la liberté provisoire accordé par le juge d’instruction du deuxième cabinet au vice-coordonnateur du F24
La Chambre d’accusation a statué sur l’appel du procureur de la République près le Tribunal de grande instance Hors classe de Dakar. Elle a décerné un mandat de dépôt contre le coordonnateur du mouvement « Y’en a marre », Aliou Sané.
Le parquet a requis l’annulation de la liberté provisoire accordé par le juge d’instruction du deuxième cabinet au vice-coordonnateur du F24. La Chambre d’accusation avait renvoyé son délibéré à ce 25 juillet 2023 après la plaidoirie de la défense.
Aliou Sané bénéficiait d’une liberté provisoire depuis le 2 juin après une inculpation pour actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à entraîner des troubles politiques graves.