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7 juin 2025
COUPE DES NATIONS BEACH SOCCER, LE SENEGAL FACE A L’IRAN VENDREDI
L’équipe du Sénégal de beach soccer affrontera celle de l’Iran, ce vendredi, à 13h GMT, lors de la première journée de la Coupe des nations de la discipline, en Russie.
Dakar, 19 juil (APS) – L’équipe du Sénégal de beach soccer affrontera celle de l’Iran, ce vendredi, à 13h GMT, lors de la première journée de la Coupe des nations de la discipline, en Russie.
La Coupe des nations est organisée par le beach soccer Worldwide. Elle oppose les quatre équipes vainqueurs des championnats d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique. Il s’agit du Sénégal, de l’Iran, de la Russie et des Emirats arabes unis qui remplacent le Brésil, forfait.
Ce match est le premier qui opposera les Lions à l’Iran, champion d’Asie en titre. Samedi, ils affronteront la Russie, le pays organisateur de la compétition, à 12h GMT, avant de se mesurer aux Emirats arabes unis, dimanche, à 10h GMT.
Cette compétition servira de préparation aux septuples champions d’Afrique pour la Coupe du monde de la discipline prévue en février 2024 (15-25), à Dubaï, aux Emirats arabes unis.
Les Lions de la plage avaient terminé au pied du podium lors de la dernière édition organisée en 2021, en Russie, et remportée par le Portugal.
Les hommes de Mamadou Diallo ont été récemment (30 juin) finalistes du tournoi de beach soccer des Jeux africains de la plage, contre le Maroc. Ils avaient perdu sur le score de 4 tirs au but à 3. A la fin du temps règlementaire, le score était de 3 buts partout.
LES POUVOIRS ET PRÉROGATIVES DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
La fonction de Président de la République est l’un des statuts les plus attrayants au monde. Beaucoup rêvent de le devenir, mais peu sont ceux qui peuvent atteindre cet objectif
La fonction de président de la République attise les convoitises. Même si beaucoup d’acteurs politiques ayant déclaré leur candidature confient s’être engagés pour servir le pays, il est clair que le Chef de l’État a beaucoup de pouvoirs et de prérogatives qu’il tient de la Constitution du Sénégal.
La fonction de président de la République est l’un des statuts les plus attrayants au monde. Beaucoup rêvent de le devenir, mais peu sont ceux qui peuvent atteindre cet objectif. Au Sénégal, à l’approche de chaque élection présidentielle - temps de forte ferveur politique - chaque semaine, on assiste à plusieurs déclarations de candidatures. Déjà, on a noté plus d’une quarantaine de candidatures d’hommes et de femmes voulant diriger le Sénégal.
Pour beaucoup, ce qui fait courir ces candidats, ce sont les avantages et autres prérogatives accordés au chef de l’État. À la lumière de la lecture de la Constitution du Sénégal, on se rend compte que le titre « d’homme le plus puissant du Sénégal » collé au chef de l’État n’est pas exagéré. Dans le titre 3 de la Constitution sénégalaise qui traite « Du Président de la République », des articles 26 à 52 (loi constitutionnelle n° 2016-10 du 5 avril 2016 portant révision de la Constitution -JORS, numéro spécial 6926 du 7 avril 2016-), les conditions à remplir pour devenir Président, la procédure de son élection de même que les pouvoirs du chef de l’État sont bien mis en exergue.
L’article 42 de la Constitution sénégalaise renseigne que le chef de l‘État sénégalais a beaucoup de pouvoir. Cet article dispose que « le président de la République est le gardien de la Constitution », « il est le premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal », il « incarne l’unité nationale ». D’après le même article, le président « est le garant du fonctionnement régulier des institutions, de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire. Il détermine la politique de la Nation. Il préside le Conseil des ministres ».
Le président de la République nomme aux emplois civils (article 44). Cette disposition accorde ainsi beaucoup de prérogatives au chef de l’État qui peut promouvoir beaucoup de personnes, notamment ses collaborateurs politiques, à des postes stratégiques durant toute la durée de son mandat. Cela est traduit par le constat selon lequel « avec sa signature, un Président fait et défait des carrières ».
Dans le même ordre d’idées, l’article 45 de la Constitution dispose que « le président de la République est responsable de la Défense nationale », « il préside le Conseil supérieur de la Défense nationale et le Conseil national de sécurité. Il est le chef suprême des Armées, il nomme à tous les emplois militaires et dispose de la force armée ».
Le Président nomme à tous les emplois civils et militaires
Dans la mise en œuvre de la politique diplomatique, « le président de la République accrédite les Ambassadeurs et les Envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères ». Les Ambassadeurs et les Envoyés extraordinaires des puissances étrangères sont accrédités auprès de lui (article 46).
Un autre pouvoir et pas le moindre accordé par la Constitution, notamment sur le plan judiciaire : « le Président de la République a le droit de faire grâce (Article 47) ».
Même si le gouvernement est une institution, « le président de la République nomme le Premier ministre et met fin à ses fonctions. Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République nomme les Ministres, fixe leurs attributions et met fin à leurs fonctions » (Article 49). Cette prérogative est un rêve pour beaucoup d’hommes politiques qui peuvent ainsi gouverner, mettre en œuvre leur programme de société, mais aussi responsabiliser leurs alliés politiques.
Par moment même, pour la sécurité nationale, le chef de l’État peut user de « pouvoirs exceptionnels ». D’après l’article 52, « lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels ». Il peut ainsi, « après en avoir informé la Nation par un message, prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions et à assurer la sauvegarde de la Nation ». Autant de pouvoirs prévus par la Constitution qui font courir les hommes politiques sans oublier les avantages financiers avec la fameuse « Caisse noire » ou « Fonds politiques du Président ».
EL HADJI MALICK NDIAYE LIBÉRÉ
Le secrétaire à la communication de Pastef-Les patriotes, a été ‘’mis en liberté provisoire’’, après avoir été inculpé
Les opposants Birame Souleye Diop et El Hadji Malick Ndiaye, membres de la direction de Pastef-Les patriotes, ont été libérés mercredi après plusieurs jours de détention, a appris l’APS de leur avocat, Moussa Sarr.
‘’El Hadji Malick Ndiaye a été entendu cet après-midi par le juge d’instruction du premier cabinet [du tribunal de grande instance de Dakar], puis inculpé. Il est poursuivi pour actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et diffusion de fausse nouvelle’’, lit-on dans une note reçue de Me Sarr.
Selon la même source, M. Ndiaye, secrétaire à la communication de Pastef-Les patriotes, a été ‘’mis en liberté provisoire’’, après avoir été inculpé.
‘’Le juge d’instruction du premier cabinet a ordonné la libération de Birame Souleye Diop’’, annonce une note d’information reçue de Me Moussa Sarr.
M. Diop, numéro 2 de Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, dirige le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi à l’Assemblée nationale.
Il a été déféré au parquet le 7 juillet pour des faits présumés de diffamation contre un chef d’État étranger et d’actes et manœuvres de nature à discréditer les institutions de la République.
Birame Souleye Diop était également poursuivi en justice pour des faits de nature à saper les relations diplomatiques de l’État.
Il était soupçonné d’avoir accusé les présidents sénégalais et ivoirien, Macky Sall et Alassane Ouattara, de faits d’empoisonnement sur leurs adversaires politiques ou leurs proches.
CE QUI FAIT COURIR LES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE
Une flopée de déclarations de candidatures à la présidentielle de 2024 est notée depuis quelques jours. Mais, selon des analystes politiques interrogés, certains parmi les candidats déclarés ne sont mus que par la quête de notoriété et de privilèges
À sept mois de l’élection présidentielle, on constate une floraison de candidatures à la présidentielle de février 2024. Une quarantaine de personnes ont, au moins, déjà annoncé leur intention de briguer les suffrages des Sénégalais afin de succéder au Chef de l’État sortant, Macky Sall. Parmi eux, des leaders de partis politiques qui n’ont jamais participé à une élection et des inconnus dans le landerneau politique. Cette semaine, trois noms sont venus s’ajouter à cette liste. Il s’agit d’Anta Babacar Ngom, fille de l’homme d’affaires Babacar Ngom, d’Abdoul Aziz Diop, Ministre conseiller du Président de la République, et de Thierno Lô, ancien Ministre. Une liste qui pourrait s’allonger dans les prochains jours. D’autres prétendants au fauteuil présidentiel pourraient encore se signaler, d’autant plus qu’au sein de la majorité présidentielle, aucun candidat ne s’est encore montré. Ce, même si des ambitions présidentielles inavouées sont prêtées à certains leaders. Aussi, depuis que le Président de la République a déclaré qu’il ne se présenterait pas pour un troisième mandat, il y a eu des supputations sur certains leaders qui pourraient diriger cette coalition.
Cependant, la question qui se pose est : qu’est-ce qui fait courir les gens au point qu’ils veuillent tous être candidats à l’élection présidentielle ? « C’est l’enjeu de la fonction », a répondu l’analyste politique Mamadou Sy Albert, rappelant que la fonction présidentielle est la plus prestigieuse sur le plan politique. Et selon lui, le rêve de tout homme politique, c’est d’occuper le fauteuil présidentiel. Pour Moussa Diaw, ces déclarations de candidatures sont favorisées par l’ouverture du jeu politique qui permet à chacun de se déclarer candidat sans avoir ni les ressources encore moins les capacités. « Ces candidatures sont des effets d’annonce. Certains cherchent de la notoriété. Ils ont envie de se soupeser au niveau de l’opinion pour savoir ce qu’ils représentent en termes d’audience », a expliqué le Professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Tout de même, il reconnaît qu’il y a sur la liste quelques candidatures sérieuses, c’est-à-dire des prétendants au fauteuil présidentiel qui sont connus, qui sont dans l’espace politique et qui veulent tenter leur chance pour se positionner davantage sur l’échiquier politique du pays.
« 80 % des candidats déclarés ne font pas le poids »
Pour sa part, El Hadji Seydou Nourou Dia, expert sur les questions électorales, est formel. D’après lui, 80 % des candidats déclarés ne font pas le poids. La majorité d’entre eux, argue-t-il, n’ont pas de base politique solide. « Certains prétendants au fauteuil présidentiel sont sérieux parce qu’ils ont non seulement l’ambition, mais également l’étoffe et tout le nécessaire qu’il faut. Mais, c’est un nombre minime par rapport à la donne actuelle », a-t-il soutenu. M. Dia de relever : « Il y a des candidatures qui n’iront nulle part, compte tenu des conditions qu’il faut remplir pour être accepté. A priori, on sait que ces gens-là ne remplissent pas ces conditions. Mais, au moins, le seul fait de se déclarer candidat, de se donner les moyens pour être visible, permet d’attirer l’attention sur soi. Donc, ils déclarent leur candidat pour se faire connaître davantage et s’associer plus tard avec les candidats sérieux à des fins personnelles ». Toutefois, il a souligné que le parrainage et la caution sont là pour filtrer toutes les candidatures fantaisistes.
83 ZONES RURALES DE DIOURBEL BIENTOT ELECTIFIEES
Quatre-vingt-trois localités situées dans les zones rurales et périurbaines de la région de Dioubel seront électrifiées d’ici à l’horizon 2025, a appris lundi l’APS d’un des promoteurs du projet.
Quatre-vingt-trois localités situées dans les zones rurales et périurbaines de la région de Dioubel seront électrifiées d’ici à l’horizon 2025, a appris lundi l’APS d’un des promoteurs du projet.
Ce programme d’électrification d’un montant de 100 millions de dollars, soit 60 milliards de francs CFA, a pour objectif l’électrification de 500 localités à travers le pays. Il est le fruit d’une convention entre la Société nationale d’électricité (Senelec) et le groupe américain Weldy Lamont.
‘’Dans la région de Diourbel, nous avons 83 localités qui sont ciblées dont 30 à Bambey, 25 à Diourbel et 27 à Mbacké’’, a précisé Fidèle Diémé, le directeur des opérations de Weldy Lamont, l’entreprise chargée de réaliser ce programme, lors d’un comité régional de développement.
Le projet, explique-t-il, ‘’consiste en la fourniture, au transport, à la construction de lignes et l’électrification des localités bénéficiaires, dans le cadre notamment de l’accès universel à l’électricité ». « En outre, le projet assurera dans son périmètre, les branchements des clients sur le réseau basse tension, ainsi que l’installation intérieure domestique des ménages’’, a-t-il indiqué.
A Diourbel, ‘’les localités ciblées se situant toutes aux environs des lignes de haute tension, les travaux vont donc consister à étendre le réseau existant’’, a-t-il expliqué.
Il assure que ‘’les études relatives à l’impact environnemental de ce projet sont quasiment bouclées ».
‘’Donc, on peut dire que nous sommes dans les délais pour (…) réaliser ce projet qui permettra à la fois d’augmenter le taux d’électrification des ménages ruraux et périurbains, mais aussi de participer à l’atteinte de l’objectif d’accès universel à l’électricité en 2025’’, a-t-il soutenu.
MACKY SALL FACE AU SYNDROME DU CANARD BOITEUX
Le président en fin de règne, va tout faire pour garder la main sur ses troupes, face au choc des ambitions. La révolte des députés de Benno à l’occasion du vote du projet de loi modifiant l’article 87, montre que ce ne sera pas une sinécure
C’est un moment tant redouté par le ‘’Macky’’. Le président de la République, qui est à quelques mois de la fin de son deuxième mandat, craint de perdre le contrôle sur sa majorité. Cette période si particulière, qui touche les présidents en fin de second mandat, surnommée chez les Anglo-Saxons le ‘’Lame Duck’’ (canard boiteux en français), guette la fin de règne du président Macky Sall. Au soir du 3 juillet 2023, le règne de Macky Sall semble être entré dans une nouvelle ère. Le dernier épisode en date, avec la réforme de l’article 87 de la Constitution qui prévoyait de supprimer la périodicité pendant laquelle le président de la République ne peut procéder à la dissolution de l'Assemblée nationale, semble en être la preuve.
Chose impensable, des députés de Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont osé mettre leur veto à ce projet de loi de l’Exécutif.
Ainsi, des députés comme Dr Malick Diop et Abdou Mbow ont publiquement fait savoir leur opposition à ce projet et indiquant au passage avoir su convaincre le président de retirer ce texte face au risque de camouflet. ‘’Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, qui prend en compte les aspirations des Sénégalais, a pensé que ce n'était pas opportun d'y ajouter l'article 87. Le président de la République, qui a été à l'écoute de son groupe, a donc décidé de retirer l’article’’, a déclaré l’ancien maire de Fann-Point E-Amitié.
Ce coup de Trafalgar en aurait irrité plus d’un parlementaire de la majorité d’habitude si docile. L’Assemblée, considérée par plus d’un Sénégalais comme la chambre d’enregistrement de l’Exécutif, a adressé une fin de non-recevoir à ce projet de réforme constitutionnelle de Macky Sall. Un revers que tentent de relativiser les tenants du régime qui, à travers une certaine communication, tentent de mettre en avant la pondération et le sens de responsabilité de Macky Sall.
Selon les spécialistes, le but de cette manœuvre vise à garder la main sur les parlementaires de la majorité, dans cette période transitoire. Le choix de cette date peut aussi paraitre suspicieux. Le président Macky Sall qui doit choisir son successeur ce mercredi 19 juillet avait, semble-t-il, voulu anticiper d’éventuelles dissensions et oppositions, à l’issue de l’annonce du candidat de BBY.
En outre, la volonté de faire passer ce projet de loi de l’article 87 qui, selon les dires des participants au Dialogue national, n’avait pas trouvé consensus, visait aussi à maintenir sous pression d’éventuels dissidents dans la coalition.
Une perte d’autorité sur fond de choc des ambitions
Ainsi, cette épée de Damoclès concernant la dissolution de l’Assemblée nationale devait permettre au chef de l’État de ‘’fidéliser’’ les parlementaires autour de son choix pour la Présidentielle de 2024. Même s’il a obtenu l’onction des principaux composants de Benno concernant la nomination du prochain candidat de la majorité, le président Sall a voulu y associer Moustapha Niasse, vice-président de la Conférence des leaders de Benno, afin de donner plus de poids à sa décision. Des rumeurs du côté du palais de la République font état d’une possible candidature de cadors de l’APR comme Amadou Ba avec ou sans l’approbation de Macky Sall.
Le chef de l’État a jusqu’ici réussi à maintenir sous pression sa majorité, en faisant miroiter la possibilité d’une troisième candidature, tout en interdisant à ses partisans de poser ce débat au sein de la majorité. Macky Sall s’en était expliqué, en mettant en avant le caractère de nos politiques africains plus enclins à se battre pour la succession qu’à travailler au service des concitoyens. Le limogeage des opposants au troisième mandat et la promotion des partisans du troisième mandat a fini par convaincre les responsables de la majorité à ‘’rester dans les rangs’’ de peur de se faire sanctionner.
Cette chape de plomb qui a sauté pourrait libérer la parole et faire émerger les ambitions au sein d’une APR en mal de structuration. Le parti, considéré comme une armée mexicaine avec beaucoup de dirigeants et peu d’exécutants, pourrait échapper à son maître.
Conscient du risque de démobilisation des ministres et autres responsables de son gouvernement, Macky Sall a lancé un brin d’avertissement à ses troupes, lors de son adresse à la Nation. ‘’D’ici la transmission du pouvoir le 2 avril 2024, j’assumerai avec responsabilité et fermeté toutes les charges qui incombent à ma mission. Je ne transigerai pas avec les fossoyeurs de la République et de l’État’’, avait-il déclaré.
Selon l’analyste politique Mamadou Sy Albert, cette situation de perte d’autorité risque de s’accentuer les prochains mois, car les membres de la majorité savent que Macky Sall ne détient plus les clés concernant leur avenir politique. ‘’Macky Sall, qui n’est plus candidat et qui est sur le départ, a subi une fronde inouïe avant-hier à l’Assemblée nationale (NDLR : le 17 juillet). Les députés ne veulent pas être sacrifiés sur l’autel d’un agenda personnel d’un président qui finit son mandat dans sept mois. Dès qu’il a déclaré qu’il n’est plus candidat, c’est le vide autour de lui. Tant qu’il était président et potentiellement candidat, il possédait tous les leviers pour imposer ses décisions à sa majorité. Son autorité risque de s’effilocher dans les prochains mois’’, a-t-il fait savoir.
D’après lui, toutes ces tensions sont aussi la résultante de l’absence de consensus autour du futur candidat de Benno. ‘’Le groupe BBY ne l’a pas dit clairement, mais le candidat qui est pressenti ne semble pas faire l’unanimité au sein de la majorité. Les potentiels candidats qui semblent posséder des partisans au sein de l’Assemblée nationale ont mené cette fronde qui est une sorte de révolte masquée contre le régime de Macky Sall’’, affirme le politologue.
L’ONAS A PIED D’OEUVRE POUR EVITER LES DESAGREMENTS DES INONDATIONS A LA CITE BELLE VUE
Les équipes de l’office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) sont à pied d’oeuvre, à la cité Belle vue dans la commune de Hann Bel-Air, dans l’exécution des travaux du programme de drainage des eaux pluviales de la zone de captage
Dakar, 19 juil (APS) – Les équipes de l’office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) sont à pied d’oeuvre, à la cité Belle vue dans la commune de Hann Bel-Air, dans l’exécution des travaux du programme de drainage des eaux pluviales de la zone de captage, pour éviter aux habitants les désagréments des inondations devenues récurrentes dans cette cité depuis 2005.
Ce projet de l’Etat du Sénégal concerne en plus de la cité Belle vue, le centre de santé Philipe Maguilen Senghor, situé en zone basse dans la commune de Yoff.
‘’Ici à la cité Belle vue qui est confrontée à des problèmes d’inondations depuis 2005, il est prévu la pose de deux collecteurs d’une longueur de 900 mètres linéaires et l’installation d’un collecteur rejet sur une longueur de 1 km200 m qui va drainer toutes les eaux pluviales vers le lac mariste », a expliqué, mardi, Mary Diop, Cheffe de projet à l’ONAS, au cours d’une visite de chantier à la cité Belle vue.
Concernant l’assainissement des eaux usées, elle a indiqué que l’ONAS a posé à peu près 900 mètres linéaires de réseaux, 60 grands chemins domiciliaires. »Tous les domiciles de la cité Belle vue seront pris en charge dans le cadre de ce projet. Il est prévu également une mini-station de pompage de relevage d’environ 7 m3 h’’, a-t-elle ajouté.
S’agissant du volet équipement, ‘’il y aura 8 motos pompes de deux mille m3 heure, des tuyaux »anaconda » (…) sur 15 kilomètres et des tuyaux anaconda de diamètre 400 mm seront surplace’’ a-t-elle-affirmé.
Durant les travaux, la cheffe de projet a assuré »’que des dispositions sont déjà mises en place pour soulager les populations en cas de forte pluie ».
‘’Si vous allez plus loin, vous allez voir qu’ au niveau des travaux de ferraillage, les caniveaux sont déjà mis sur place, le bétonnage va suivre. Il y a aussi le système de pompage qui sera mis en place. Vous entendez le bruit des motopompes qui vont prendre le relais en attendant la fin des travaux », a-t-elle expliqué.
‘’Je pense que nous sommes prêts à faire face à l’hivernage en attendant la finalisation et la livraison des travaux dans les meilleurs délais. D’ici peu, nous pensons que le calvaire vécu par les populations de la cité Belle vue les années précédentes, sera un vieux souvenir’’, a déclaré Mme Diop.
BIRAME SOULEYE DIOP INCULPÉ LIBÉRÉ
L’administrateur du parti Pastef Les Patriotes d'Ousmane Sonko a été arrêté le 5 juillet dernier, à la suite des propos tenus à l’encontre du président de la République Macky Sall.
Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan wi est libre. Biram Souleye Diop vient d’être libéré par le juge d’instruction du tribunal de Dakar, selon son avocat Me Moussa Sarr contacté par PressAfrik.
L’administrateur du parti Pastef Les Patriotes de Ousmane Sonko a été arrêté le 5 juillet dernier, à la suite des propos tenus à l’encontre du Président de la République Macky Sall.
Malgré ses excuses présentées au chef de l’Etat à travers une vidéo, le collaborateur du principal opposant de Macky Sall a été envoyé en prison mardi dernier, après plusieurs retour au parquet.
FELWINE SARR EN CONVERSATION AVEC mame fatou diagne
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REGARD CRITIQUE SUR L'ÉCONOMIE SÉNÉGALAISE
L'économie sénégalaise est basée sur les services, avec un déclin marqué de l'agriculture et de l'industrie. La croissance économique est faible en raison de la faible productivité et des chocs récurrents
Felwine Sarr reçoit Mame Fatou Diagne dans ce nouvel épisode des Chroniques d'un temps politique. L'économiste et actuelle cheffe de division à l'OCDE lève le voile sur l'économie sénégalaise, ses atouts ainsi que ses goulots d'étranglement.
ISABELLE ADJANI JUGÉE EN OCTOBRE POUR FRAUDE FISCALE
L'artiste a dissimulé "une donation de deux millions d'euros émanant de Mamadou Diagna NDiaye, sous couvert d'un prêt, lui ayant permis d'éluder 1,2 million d'euros de droits de mutation" et elle s'est fictivement domiciliée au Portugal
L'actrice aux cinq César, Isabelle Adjani, connue pour ses rôles dans "L'été meurtrier" (1983), "La Reine Margot" (1994) ou plus récemment "Mascarade" (2022), sera jugée le 19 octobre par le tribunal correctionnel de Paris pour fraude fiscale et blanchiment.
"Isabelle Adjani conteste les faits reprochés et n'a commis aucune infraction", ont réagi auprès de l'AFP ses avocats Mes Julie Freal-Saison et Cédric Labrousse, dénonçant des poursuites "infondées et disproportionnées".
Agée de 68 ans, l'actrice et chanteuse est accusée d'avoir fraudé l'administration fiscale en 2013, 2016 et 2017 par le biais de deux mécanismes. Elle a dissimulé "une donation de deux millions d'euros émanant de Mamadou Diagna NDiaye, sous couvert d'un prêt, lui ayant permis d'éluder 1,2 million d'euros de droits de mutation" et elle s'est fictivement domiciliée au Portugal, lui permettant ainsi d'"éluder 236.000 euros d'impôt sur le revenu", a détaillé mardi à l'AFP une source judiciaire.
Mamadou Diagna NDiaye est un influent homme d'affaires sénégalais, président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) et membre du Comité international olympique (CIO). Il est également président du comité d'organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), prévus en 2026 au Sénégal.
"L'administration fiscale française tente par tous les moyens de requalifier ce prêt en donation en dépit des remboursements effectués depuis des années", ont dénoncé les avocats de Mme Adjani qui "s'étonne donc de cet acharnement".
M. NDiaye est par ailleurs le parrain du fils de la comédienne, ont-ils précisé.
L'actrice sera également jugée pour blanchiment, des faits commis entre les Etats-Unis et le Portugal en 2014. Elle est soupçonnée d'avoir fait "transiter par un compte bancaire américain non déclaré à l'administration fiscale la somme de 119.000 euros provenant d'une société offshore au bénéficiaire effectif inconnu et destinée à un investissement au Portugal", a développé la source judiciaire.
- Héroïne fragile et passionnée -
L'enquête a été ouverte en 2016 à la suite des révélations des Panama papers sur un système d'évasion fiscale via des comptes dans des paradis fiscaux. Isabelle Adjani était citée comme détentrice d'une société aux Iles Vierges Britanniques.
L'hebdomadaire L'Express avait révélé l'existence de cette enquête menée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) autour de cette société offshore Deckert Investments Limited fondée avec l'appui du cabinet Mossack Fonseca et immatriculée en juillet 2014.
Si les investigations n'ont pas permis d'identifier de flux financiers en lien avec cette société offshore, elles ont en revanche révélé des faits de fraude fiscale et de blanchiment, a précisé la source judiciaire.
A l'issue de l'enquête préliminaire et après avoir étudié les arguments de la défense, le parquet national financier a adressé à Isabelle Adjani une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris le 19 octobre.
Actrice-phare des années 80-90, Isabelle Adjani a marqué le cinéma en jouant des héroïnes fragiles et passionnées, d'Adèle H. à la reine Margot en passant par Eliane dans "L'été meurtrier".
Après des débuts fracassants, l'actrice aux cinq César se fait plus rare au cinéma mais crée l'évènement à chacune de ses prestations au cinéma, au théâtre ou à la télévision, comme dans la série à succès "Capitaine Marleau".
Récemment, c'est par un retour à la chanson qu'elle a fait parler d'elle: l'interprète de "Pull marine" écrit par Gainsbourg il y a 40 ans, prépare un deuxième album pour la fin de l'année.
Au cinéma, on l'a vue l'an dernier jouer une comédienne nostalgique de son succès passé dans "Mascarade" de Nicolas Bedos et une diva dans "Peter von Kant" de François Ozon.
Dans une autre procédure judiciaire, Isabelle Adjani a été mise en examen en octobre 2020 pour escroquerie après la plainte d'un ancien consultant qui l'accuse de lui avoir envoyé de fausses preuves de remboursement des 157.000 euros qu'elle lui devait. La patronne de l'agence de paparazzi Bestimage, "Mimi" Marchand, de son vrai nom Michèle Marchand, est également poursuivie dans cette affaire pour complicité d'escroquerie.